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Bien que la santé psychologique des dirigeants de petites et moyennes entreprises (PME) soit associée au fonctionnement de leur organisation, peu de recherches ont été réalisées sur celle-ci. En contexte de PME, la prise de décision, garante des activités et de la pérennité de l’entreprise, est majoritairement assumée par le dirigeant. Il est connu qu’il existe un lien entre la perception de soi et la manière habituelle dont la personne va prendre une décision (c.-à-d. son style décisionnel). Cependant, l’état de santé psychologique dans lequel se trouve l’individu n’a pas fait l’objet de recherche sur le style décisionnel. Ayant pour référent la séquence motivationnelle de la théorie sociocognitive de Bandura, la présente étude examine le rôle médiateur des états psychologiques (engagement au travail et épuisement émotionnel) dans le lien unissant le sentiment de compétence et le style décisionnel adapté. La collecte des données s’est effectuée lors de la crise sanitaire de la COVID-19 par la méthode boule-de-neige dans le réseau de contacts des membres de l’équipe de recherche. L’échantillon est composé de 201 dirigeants de PME québécoises francophones oeuvrant dans différents secteurs d’activités. Ceux-ci ont répondu à un questionnaire en ligne autoadministré comprenant des questions sociodémographiques, ainsi que des énoncés sur le sentiment de compétence, l’engagement au travail, l’épuisement émotionnel et le style décisionnel adapté. Finalement, une analyse de médiation a été conduite à l’aide de la macro PROCESS de SPSS. Les résultats révèlent que seulement l’état psychologique d’engagement au travail explique le lien entre le sentiment de compétence et le style décisionnel adapté, l’état d’épuisement émotionnel n’étant pas significatif dans cette relation. La recherche permet d’accroître la compréhension des facteurs psychosociaux favorisant un style décisionnel optimal des dirigeants de PME en contexte de pandémie, où la santé psychologique est susceptible

La phase d’insertion professionnelle est une période vécue intensément par les nouveaux enseignants. Ils sortent tout juste de l’université, ils veulent mettre en pratique ce qu’ils ont vu dans leurs cours théoriques. Cependant, le choc de la réalité est parfois brutal. Les enseignants débutants doivent faire face à une grande précarité d’emploi, à un processus de distribution des tâches peu avantageux pour eux, à des tâches d’enseignement lourdes et à une clientèle scolaire parmi laquelle plusieurs élèves ont de grandes difficultés d’apprentissage. Devant une telle réalité, les enseignants débutants n’ont d’autres choix que de foncer tête baissée et espérer s’en sortir du mieux qu’ils peuvent avec les mesures de soutien qui leur sont offertes. Les premières années en enseignement laissent donc peu de place à l’introspection et au développement du sentiment de compétence. Cet essai s’intéresse aux perceptions qu’ont les nouveaux enseignants des mesures de soutien à l’insertion professionnelle dont ils ont bénéficié en début de carrière ainsi que de l’effet que peuvent avoir eu ces dernières sur le développement de leur sentiment de compétence. Les objectifs de cette recherche sont d’établir un portrait des mesures de soutien à l’insertion professionnelle offertes aux enseignants débutants, d’établir un lien, le cas échéant, entre ces mesures et le développement du sentiment de compétence et de formuler des recommandations aux acteurs du milieu de l’éducation quant à la mise sur pied de programmes de soutien uniformisés aux nouveaux enseignants. C’est sous la forme d’une étude de cas de cinq enseignants d’un même centre de services scolaires ayant cinq années ou moins d’expérience que le devis méthodologique s’est concrétisé. La cueillette des données s’est faite par le biais d’entretiens semi-directifs, qui ont été retranscrits le plus fidèlement possible. Par la suite, les transcriptions ont été segmentées et catégorisées selon une matrice de classification créée à