To estimate the prevalence of self-reported tuberculosis TB diagnosed at Peruvian correctional facilities (CFs), and their associated factors.Cross-sectional study based on secondary analysis of the National Census held in all Peruvian CFs in 2016. Outcome was defined as self-reported TB diagnosed by a healthcare professional intra-penitentiary. A descriptive bivariate analysis was carried out, followed by multivariate analysis using Poisson regression in order to calculate the adjusted prevalence ratios (PRa). Additionally, a mixed effects multilevel model adjusted by CFs as clusters was performed.Of 77 086 prison inmates in 66 CFs participated in the original census, of which 69 890 were included. Of these, 1754 self-reported TB diagnosed intra-penitentiary, yielding a prevalence of 2510/100 000 PDL. In the final model, self-reported TB was associated with younger age, male gender, lower educational level, not having a stable partner, having prison readmissions and having relatives in prison. There was also strong association with HIV/AIDS (PRa 2.77; 1.84-4.18), STIs (PRa 2.13; 1.46-3.10), DM (PRa 1.99; 1.59-2.50) and recreational drugs use (PRa 1.41; 1.23-1.61). The mixed model showed significant variance for belonging to different CFs (2.13; 1.02-4.44) and CF overcrowding (3.25; 1.37-7.71).Self-reported TB prevalence found was higher than reported by other lower/lower-middle income countries. Demographic factors, individual clinical features and overcrowding increases the likelihood of self-reported TB.Estimer la prévalence de la tuberculose (TB) auto-déclarée, diagnostiquée dans des établissements pénitentiaires (EP) péruviens et les facteurs associés. MÉTHODES: Etude transversale basée sur une analyse secondaire du recensement national réalisée dans tous les EP péruviens en 2016. Le résultat était défini comme une TB auto-déclarée diagnostiquée par un professionnel de la santé intra-pénitentiaire. Une analyse descriptive à deux variables a été réalisée, suivie d'une analyse à plusieurs variables en utilisant une régression de Poisson afin de calculer les ratios de prévalence ajustés (PRa). En outre, un modèle multiniveau à effets mixtes ajusté selon les EP comme grappes a été réalisé. RÉSULTATS: 77.086 détenus de 66 EP ont participé au recensement initial, dont 69.890 ont été inclus. Parmi ceux-ci, 1.754 cas de TB auto-déclarée ont été diagnostiqués au sein des pénitenciers, soit une prévalence de 2.510/100.000 PDL. Dans le dernier modèle, la TB auto-déclarée était associée à un âge plus jeune, au sexe masculin, à un niveau d’éducation plus faible, à l'absence de partenaire stable, à la réadmission en prison et avoir des parents en prison. Il existait également une forte association avec le VIH/SIDA (PRa: 2,77; 1,84 - 4,18), les IST (PRa: 2,13; 1,46 - 3,10), le diabète (PRa: 1,99; 1,59 - 2,50) et la consommation de drogues à des fins récréatives (PRa: 1,41; 1,23 - 1,61). Le modèle mixte a montré une variance significative pour l'appartenance à différents EP (2,13; 1,02 - 4,44) et au surpeuplement des EP (3,25; 1,37 à 7,71).La prévalence auto-déclarée de la TB était plus élevée que celle rapportée par d'autres pays à revenu inférieur/moyen-inférieur. Les facteurs démographiques, les caractéristiques cliniques individuelles et le surpeuplement augmentent le risque de TB auto-déclarée.