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& RÉSUMÉ & ZUSAMMENFASSUNG : Sub-Saharan Africa emerged in the past years as global epicentre of Islamist terrorism. The impact of terrorism on the economy has a negative bearing on the formal and a positive effect on the informal sector. Among other things, this is due to the poorly diversified development economies of African countries and the class-specific impact of terrorism on welfare. This concerns not only a drop in sales, income and employment and rising transaction costs in the affected sectors, but also increasing poverty, hunger and hardship for the poor and needy. Transnational terrorism amplifies both the negative and the positive effects. African countries that have suffered severely from these attacks include Somalia, Kenya, Nigeria, Mali, Burkina Faso, South Sudan, Libya and Egypt. But even West African countries such as Ghana and Senegal which have been spared so far from terrorist attacks, the menace is growing, and economic effects are already tangible. Since the informal sector, i.e. the shadow economy with all its ambivalent facets, including cross-border crime, is still dominant in many African countries, especially in West Africa, this sector is of particular importance. It is still one of the largest in the world. The fight against Islamist terrorism is not just a military issue. In the economic sphere too it should be fought at its roots. Since most of the African poor live in and from the informal sector, which is also a breeding ground for criminal activities such as human trafficking of all kinds, money laundering and terrorists, they suffer the most from the negative consequences. Terrorists' sources of funding often derive from the proceeds of illegal trade. The close ties between criminal and terrorist groups can undermine the very foundations of the republican state and weaken democratic institutions. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- RÉSUMÉ : L'Afrique subsaharienne est devenue ces dernières années l'épicentre mondial du terrorisme islamiste. L'impact du terrorisme sur l'économie a une incidence négative sur le secteur formel et un effet positif sur le secteur informel. Cela est dû, entre autres, aux économies de développement peu diversifiées des pays africains et à l'impact spécifique de classe du terrorisme sur le bien-être. Cela concerne non seulement une baisse des ventes, des revenus et de l'emploi et une augmentation des coûts de transaction dans les secteurs touchés, mais aussi une augmentation de la pauvreté, de la faim et des misères pour les pauvres et les nécessiteux. Le terrorisme transnational amplifie à la fois les effets négatifs et positifs. Les pays africains qui ont gravement souffert de ces attaques sont la Somalie, le Kenya, le Nigeria, le Mali, le Burkina Faso, le Soudan du Sud, la Libye et l'Égypte. Mais même les pays d'Afrique de l'Ouest, comme le Ghana et le Sénégal, qui ont jusqu'ici été épargnés par les attentats terroristes, la menace grandit et les effets économiques sont déjà tangibles. Étant donné que le secteur informel, c'est-à-dire l'économie souterraine avec toutes ses facettes ambivalentes, y compris la criminalité transfrontalière, est encore dominant dans de nombreux pays africains, en particulier en Afrique de l'Ouest, ce secteur revêt une importance particulière. C'est encore l'un des plus grands au monde. La lutte contre le terrorisme n'est pas seulement une question militaire. Dans le domaine économique, aussi, il faut le combattre à la racine. Étant donné que la plupart des pauvres africains vivent dans et à partir du secteur informel, qui est également un terreau fertile pour les activités criminelles telles que la traite des êtres humains de toute sortes, le blanchiment d'argent et les terroristes, ils souffrent le plus des conséquences négatives. Les sources de financement des terroristes proviennent souvent du produit du commerce illégal. Les liens étroits entre groupes criminels et terroristes peuvent saper les fondements mêmes de l'État républicain et affaiblir les institutions démocratiques. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ZUSAMMENFASSUNG : Afrika südlich der Sahara hat sich in den vergangenen Jahren zum globalen Epizentrum des islamistischen Terrorismus entwickelt. In den Volkswirtschaften Afrikas wirkt sich Terrorismus in der Regel negativ auf den formellen und positiv auf den informellen Sektor aus. Dies ist unter anderem auf die wenig diversifizierte Entwicklungsökonomien afrikanischer Länder und die klassenspezifischen Auswirkungen des Terrorismus auf die Wohlfahrt zurückzuführen. Dieses betrifft nicht nur Umsatz-, Einkommens- und Beschäftigungsrückgang, steigende Transaktionskosten in den betroffenen Sektoren sondern auch zunehmende Armut, Hunger und Not für die Armen und Bedürftigen. Der transnationale Terrorismus verstärke sowohl die negativen als auch die positiven Effekte. Zu den Ländern, die schwer unter diesen Angriffen litten, gehören Somalia, Kenia, Nigeria, Mali, Burkina Faso, Südsudan, Libyen und Ägypten. Aber auch in bisher von Terroranschlägen verschonten westafrikanischen Staaten, wie Ghana und Senegal, wächst die Bedrohung und die wirtschaftlichen Auswirkungen sind bereits spürbar. Da der informelle Sektor, d.h. die Schattenwirtschaft mit all ihren ambivalenten Facetten, einschließlich grenzüberschreitender Kriminalität, in vielen afrikanischen Ländern, insbesondere in Westafrika, immer noch dominant ist, ist dieser Sektor von besonderer Bedeutung. Er zählt nach wie vor zu den größten der Welt. Der Kampf gegen den Terrorismus ist nicht nur eine militärische Frage. Auch im wirtschaftlichen Bereich muss er an seinen Wurzeln bekämpft werden. Da die meisten afrikanischen Armen in und vom informellen Sektor leben, der auch ein Nährboden für kriminelle Aktivitäten wie Menschenhandel aller Art, für Geldwäsche und für Terroristen ist, leiden sie am meisten unter den negativen Folgen. Die Finanzierungsquellen der Terroristen leiten sich oft aus den Erträgen des illegalen Handels ab. Die engen Verbindungen zwischen kriminellen und terroristischen Gruppen können die Grundlagen des republikanischen Staates angreifen und demokratische Institutionen schwächen., French version of: Kohnert, Dirk (2022): The impact of Islamist terrorism on Africa's informal economy: Kenya, compared with Ghana and Senegal

Cet article retrace une série de politiques qui reconnaissent l'importance de l'économie informelle, la restreignent et la réglementent si nécessaire, dans le but principal d'augmenter la productivité et d'améliorer les conditions de travail de ceux qui y travaillent, facilitant ainsi la transition vers l'économie informelle. Il convient de souligner que la raison fondamentale de l'existence de l'économie informelle est l'incapacité de créer suffisamment d'opportunités d'emploi formel pour absorber les nouveaux entrants sur le marché du travail et offrir des opportunités d'emploi à ceux qui sont pris dans l'économie informelle. L’objectif est d'intégrer les activités informelles dans l'économie formelle en pleine croissance, offrant ainsi un travail décent, une productivité accrue et une croissance économique, et pour mieux cerner notre recherche nous allons subdiviser notre tâche selon trois points, un premier traitant les actions entreprise par le Maroc à l’égard de l’économie informelle et puis dans un deuxième, nous allons mettre en lumière l’apport de l’économie sociale et solidaire pour l’économie informelle et finalement nous allons s’interrogé sur le rôle qui peut jouer la sécurité sociale en tant qu’outil favorisant le passage vers le formel.

Alors que l’importance du capital humain est depuis longtemps établie dans la théorie et le débat économiques des nations industrialisées, on ne parvient pas à faire un tel constat dans les pays d’Afrique subsaharienne (ASS). L’objectif de cet article est d’examiner les raisons pour lesquelles la théorie du capital humain peine à s’imposer dans les discussions sur la dynamique des marchés du travail dans la région. Nous nous appuyons sur une revue de la littérature et une recherche-action en cours. La démarche assume une alliance étroite entre recherche empirique et recherche théorique qui remonte à la fondation des sciences modernes. C’est ce qui explique la souplesse et la portée théorique moyenne des tendances, cas significatifs et hypothèses que nous avancerons tout au long des lignes suivantes (Franck, 2009 ; Merton, 1951). En guise de résultat de cette exploration, nous soutenons que des arguments touchant d’une part à la nature même du concept et à son opérationnalité, et d’autre part à l’environnement socioéconomique des pays subsahariens, hypothèquent la validité de cette théorie dans les pays de la région.

L’importance de l’économie informelle au Maroc ne cesse de se développer depuis son émergence dans les années 80 jusqu’à aujourd’hui. La dernière enquête réalisée par le HCP sur l’économie informelle en 2014 a révélé une contribution à hauteur de 28,7% dans la création d’emploi et de 11% dans la formation du PIB. Or, malgré ces chiffres importants, elle induit des manques à gagner en termes de recettes fiscales et sociales, d’où la nécessité de l’intégrer progressivement surtout que la crise sanitaire du coronavirus a confirmé plus que jamais cette obligation de combattre l’informalité. Ainsi, nous essayerons de cerner dans cet article les raisons de son émergence et de sa continuité jusqu’à aujourd’hui à travers une analyse plus approfondie des différentes crises que le secteur moderne à pu connaitre durant les années 80 et qui ont stimulé l’apparition de ce type d’activités. Il s’agit encore d’analyser la dynamique et l’évolution des aspects de cette informalité, de leur contribution à la création d’emploi et la réaction des politiques publiques face au secteur.

En décembre 2019, la Chine a annoncé son premier cas d'infection par le nouveau coronavirus (covid-19). Rapidement, l'infection s'est propagée à d'autres régions du monde et plus de 170 pays ont été touchés. Le monde connaît une crise sanitaire totalement inattendue. Cependant, sur le plan économique et social, l'impact est considérable. Alors, et si nous profitions de l'occasion (Covid-19) pour nous reconnecter plus étroitement avec le secteur informel ? De nombreuses personnes ont été durement touchées par cette crise sans précédent. 62% de la main-d'œuvre mondiale ne peut se permettre le privilège de l'enfermement, ou encore plus de 2 milliards de personnes dépendent d'activités informelles (Organisation internationale du travail 2020). Nous devons nous rappeler que dans de nombreuses régions du monde, l'informalité est la norme plutôt que l'exception ? Elle recouvre le travail ou les activités de production et de vente de biens et de services qui ne sont pas réglementés ou protégés par l'État. La plupart des travailleurs informels ne choisissent pas de travailler volontairement, mais il s'agit pour la plupart d'une stratégie de survie et ils ne parviennent pas à trouver un emploi décent. L’objectif de notre article est de présenter les travaux de certains chercheurs relatifs à l’innovation et le secteur informel à l’ère de la Covid-19 et enfin proposer une lecture analytique afin de remédier à la situation actuelle.

Ce papier aborde des questions des problèmes qui gangrènent la fiscalité du secteur foncier dans la commune de Lubumbashi qui occasionnent l’informelle. Par la méthode de choix raisonné nous avons pris pour échantillon 5 quartiers. Après enquête sur terrain, 5 variables nous ont permis de saisir l’informel dans ce secteur notamment : personnes en charge, profession, modes de paiement, taux de taxation et détention du certificat d’enregistrement. Seules deux variables ; mode de paiement et détention du certificat présentent une homogénéité dans la justification de l’informel. Cela nous a permis d’affirmer que la nomenclature de fisc en cette matière n’a pas eu à prendre certaines considérations des théories économiques, fiscale et de gestion. De ce fait, elle constituerait un problème pertinent pour tout modèle de gestion que différents gestionnaires de la régie auront à appliquer pour la meilleure gestion. La compréhension des ambigüités de l’économie informelle implique une bonne observation des règles économiques et leurs impacts sociologiques. Aussi l’application d’une règle n’a pas un effet homogène mais ses effets dépendent étroitement des compétences sociales de la position et du statut de ceux qu’elle réglemente.

Après avoir envahi le monde entier, le Coronavirus a chamboulé toutes les économies y compris celles des pays les plus avancées et a causé un bilan de conséquences d’ordre sanitaire et économique. Le Maroc n’a pas été épargné de l’épidémie et a subi à son tour des répercussions suite aux mesures de confinement strictes adoptées afin de limiter la propagation de la pandémie. Par conséquent, presque tous les secteurs ont été impactés, que ce soit en économie formelle ou informelle, ce qui a causé un effondrement de la croissance économique dans notre pays, ainsi qu’une baisse des revenus des ménages assez importante et donc une diminution de leurs dépenses de consommation. Ces dernières ont fait l’objet d’une analyse descriptive dans le présent article. Dans l’objectif d’atténuer l’impact du confinement, le Maroc a alors adopté un ensemble de mesures visant essentiellement à aider les personnes vulnérables à surmonter cette crise économique.