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Combining fish tracking methods is a promising way of leveraging the strengths of each approach while mitigating their individual weaknesses. Acoustic telemetry provides presence information as the fish move within receiver range, eliminating the need for tag recovery. Archival tags, on the other hand, record environmental variables on tag retrieval, enabling continuous path reconstruction of a fish beyond coastal regions. This study capitalizes on the combination of both methods for geolocating pollack, Pollachius pollachius, an understudied species of the northeast Atlantic, where declining stocks are raising concern. Essential knowledge of population structure and connectivity between essential habitats is critically lacking and could help inform stock assessment and management. The aims of the study were (1) to evaluate the feasibility of double‐tagging pollack, known for being challenging to tag, and (2) to track seasonal movements across the Channel to gain first insights into pollack spatial ecology. In 2022, an extensive network of acoustic receivers was been deployed in the Channel along the French, English, and Belgian coasts as part of the Fish Intel project. We tagged 83 pollack with acoustic transmitters, among which 48 were double‐tagged with data storage tags. Post‐tagging survival assessment, conducted on a subset of 35 individuals, revealed a successful procedure with a 97% short‐term survival rate. By October 2023, the acoustic telemetry network detected 30 out of 83 pollack at least once, with no large‐scale movements observed across the Channel. Presence in the network fluctuates seasonally, peaking in summer, particularly among immature fish. Integrating acoustic detections with temperature and depth time series in a geolocation model enabled trajectory reconstruction of 10 recaptured pollack, seven of which were detected by the network. This combined tracking approach revealed coastal movements along the coast of Brittany in France, highlightin

Ce rapport présente la synthèse des données des campagnes de chalutages scientifiques NourDem réalisées en 2022 dans les estuaires de la Loire, de la Seine et de la Gironde. Les échantillonnages de la macrofaune benthique épigée, démersale et pélagique (individus d’une taille supérieure à 3 cm) sont réalisés au moyen du chalut à Grande Ouverture Verticale Ifremer-NourDem (GOV 16,45 x 11,90 m ; ouverture en pêche : 7 X 2 m) qui est tracté à partir de chalutiers professionnels locaux. Ceci permet d'échantillonner les estuaires depuis le zéro de salinité jusqu'aux eaux marines (34/35 pour mille), et par des bathymétries comprises entre -3 et + 25 m. Les campagnes durent 8 journées dans chaque estuaire, et permettent la réalisation de 60 à 75 traits de 15 minutes. Les peuplements des trois estuaires sont présentés : espèces principales, migrateurs amphihalins, indices d'abondance et de biomasse, distributions des tailles, indices de biodiversité, cartographies de répartition des espèces, indentification des secteurs de nourricerie. L'un des objectifs du rapport est en effet de produire un état des lieux des biocœnoses (échantillonnables au chalut) à la fin 2022, et en comparaison avec les résultats obtenus précédemment, i.e. depuis 2016 en Loire, 2017 en Seine et 2019 en Gironde. Un second objectif est d’évaluer la qualité des trois estuaires en tant que nourricerie. Pour ce faire, des courbes de croissance sont réalisées conjointement à des dosages de cortisol (hormone de stress) ainsi que d'éléments trace métalliques et de composés organiques chez des juvéniles de bar européen Dicentrarchus labrax de différentes classes d'âge. NourDem 2022, comme les projets NourDem précédents, a été mené dans le cadre d'une collaboration entre l'Ifremer et le Comité National des Pêches Maritimes et Elevages Marins (CNPMEM), avec le soutien opérationnel des trois comités régionaux des pêches concernés : le CRPMEM de Normandie, le COREPEM des Pays de la Loire et le CRPMEM de Nouvelle A

Ce travail répond à la demande de saisine de la DGAMPA sur l’évaluation de l’impact de scénarios de gestion 2024 pour le bar et le lieu jaune dans le Golfe de Gascogne, suite à l’avis scientifique en baisse du CIEM en 2023. Les mesures analysées pour le bar concernent des scenarios de quotas, mais aussi des changements dans la taille minimale de capture et une limitation de la pêche récréative. Pour le lieu jaune, des analyses similaires ont été demandées, mais il n’existe pas de modèle de dynamique de population pour ce stock dans le Golfe de Gascogne, qui est évalué par une approche « à données limitées » ne permettant pas la construction de scenarios de gestion. Pour ce stock, Ifremer fournit alors les données et informations de contexte dont il dispose pour décrire la pêcherie. Pour le lieu jaune dans la Mer Celtique, la pêche récréative n’est pas incluse dans l’évaluation de stock et il n’est à ce jour pas possible d’évaluer les impacts de scénario. Enfin, les impacts socio-économiques ne sont ici pas évalués à partir de modèles dynamiques projetées en 2024, les délais contraints de la saisine ne permettant pas l’adaptation et la mise à jour de modèles existants ; mais il est fourni toutes les indications de type « fiche Stock » décrivant quelles sont les flottilles exploitant le bar et le lieu jaune, ainsi que leur dépendance à ces espèces.

Ce rapport présente la synthèse des données des campagnes scientifiques NourDem réalisées entre 2016 et 2021 en estuaire de Loire, entre 2017 et 2021 en estuaire de Seine et entre 2019 et 2021 en estuaire de Gironde. Les échantillonnages de la macrofaune benthique épigée, démersale et pélagique sont réalisés au moyen du chalut à Grande Ouverture Verticale Ifremer-NourDem (GOV 16,45 x 11,90 m) qui ouvre à 7m x 2m et est tracté à partir de petits chalutiers professionnels locaux. Ceci permet d'échantillonner les estuaires depuis le zéro de salinité jusqu'à 35 pour mille, et par des bathymétries comprises entre -3 et + 15 m (campagnes annuelles de 8 journées chacune par estuaire, permettant la réalisation de 60 à 75 traits de 15 minutes selon les estuaires). Les peuplements des trois estuaires sont présentés (espèces principales, migrateurs amphihalins, indices d'abondance et de biomasse, biodiversité, cartographie de répartition des espèces, indentification des secteurs de nourricerie), l'un des objectifs du rapport étant de produire un état des lieux des biocœnoses (échantillonnables au chalut) à la fin 2021. Différentes méthodes de production d'indice d'abondance sont testées (mono-stratification de l'espace, post-stratification automatisée s'adaptant aux données obtenues, outils géostatistiques). Une première comparaison de la qualité des trois estuaires en tant que nourricerie est menée, par analyse de courbes de croissance et d'indices de condition, ainsi que par la réalisation de dosages de cortisol (hormone de stress) chez des juvéniles de bar européen Dicentrarchus labrax (de différentes classes d'âge), ainsi que d'éléments trace métalliques et de composés organiques. NourDem 2019-2021 a été mené dans le cadre d'une collaboration entre l'Ifremer et le Comité National des Pêche Maritimes et Elevages Marins (CNPMEM), avec le soutien opérationnel des trois comités régionaux des pêches concernés : le CRPN de Normandie, le COREPEM des Pays de la Loire et le CRPMEM

Rapport intermédiaire de campagne d'échantillonnage halieutique des fonds meubles de la baie de Douarnenez au moyen du chalut GOV NourDem 11.9X16.45m. Etude préliminaire des peuplements halieutiques de la baie et comparaison des données acquises en 2018, 2021 et 2022.

Estuaries play a fundamental role in the renewal of fisheries resources, as they hold nurseries for many juvenile fish species. Estimating juveniles’ abundance in estuaries is therefore key to improve stock assessment models, anticipate future recruitment and prevent crises related to biomass collapse. While geostatistical methods have been widely used in fisheries science to estimate species’ abundance during offshore scientific surveys, difficulties arise when using these methods in estuaries. Indeed, these ecosystems are characterized by their irregular and often non-convex morphology, their environmental gradients (salinity, depth), and their tidal dynamics which question the validity of the hypothesis of second-order stationarity, fundamental to the theory of intrinsic geostatistics. Therefore, we tested the performance of different geostatistical methods to account for the complexity of these ecosystems and quantify robust indices of abundance adapted to estuaries. We used density data of juvenile sea bass (Dicentrarchus labrax) sampled with demersal trawls in the Loire River collected over three consecutive years and tested a metric space for which the distance along the estuary is considered. We took into account the non-stationarity of densities with either a transitive approach or an intrinsic approach with spatio-temporal external drifts, which takes into account the effects of tides and environmental gradients. These geostatistical methods allowed us to produce densities distribution maps and had substantially greater predictive capabilities than the stratified random estimator (classical reference estimator). However, geostatistical methods consistently had larger CVs than the stratified random estimator because the latter ignores the spatio-temporal distribution of sampling points leading to uncertainties underestimates and hence overly optimistic confidence intervals. The use of geostatistically computed abundance indices in an assessment model appear

Environmental changes can alter the nursery function of coastal areas through their impact on juveniles' growth and survival rates, an effect mediated by individuals’ chronic stress response. Fish chronic stress can be quantified using scale cortisol but no study has yet been quantified the spatio-temporal variations in scale cortisol and its relationship with growth in wild nurseries. We collected wild sea bass juveniles (Dicentrarchus labrax, four years, three nurseries) and found that scale cortisol levels increased consistently with age and across cohorts in 2019 and 2020 probably due to greater stress history in older fish and/or heatwaves that occurred in summers of 2018 and 2019. Growth was impaired in fish with high scale cortisol in 2019 and 2020, confirming the usefulness of scale cortisol as a biomarker of broad and local constraints in wild fish; longer time series will enable us to identify environmental factors underpinning these temporal variations.

Fisheries statistics are known to be underestimated, since they are mainly based on information about commercial fisheries. However, various types of fishing activities exist and evaluating them is necessary for implementing effective management plans. This paper assesses the characteristics and catches of the French European sea bass recreational fishery along the Atlantic coasts, through the combination of large-scale telephone surveys and fishing diaries study. Our results demonstrated that half of the total catches (mainly small fish) were released at sea and that the mean length of a kept sea bass was 46.6 cm. We highlighted different patterns of fishing methods and type of gear used. Catches from boats were greater than from the shore, both in abundance and biomass, considering mean values per fishing trip as well as CPUE. Spearfishers caught the highest biomass of sea bass per fishing trip, but the fishing rod with lure was the most effective type of gear in terms of CPUE. Longlines had the highest CPUE value in abundance but not in biomass: they caught numerous but small sea bass. Handlines were less effective, catching few sea bass in both abundance and biomass. We estimated that the annual total recreational sea bass catches was 3,173 tonnes of which 2,345 tonnes were kept. Since the annual commercial catches landings were evaluated at 5,160 tonnes, recreational landings represent 30% of the total fishing catches on the Atlantic coasts of France. Using fishers' self-reports was a valuable way to obtain new information on data-poor fisheries. Our results underline the importance of evaluating recreational fishing as a part of the total amount of fisheries catches. More studies are critically needed to assess overall fish resources caught in order to develop effective fishery management tools.

Une réunion technique a été organisée le 21 mai 2013 par la Commission européenne afin de faire le point sur l’état du stock de bar commun (Dicentrarchus labrax) dans les eaux européennes de l’Atlantique du Nord Est. Cette réunion a conclu que le stock de bar peut être considéré comme dans un état « alarmant », et la Commission a demandé aux Etats membres d’identifier les mesures de gestion qu’ils seraient à même de mettre en place dans les meilleurs délais pour obtenir une diminution des captures de 20%. C’est dans ce contexte que la DPMA a adressé à l’Ifremer la présente saisine, en attendant plus particulièrement de l’Institut : - de lister les mesures concrètes applicables aux pêcheries françaises et permettant de réduire les captures et donc la mortalité par pêche, - et d’en évaluer, dans la mesure du possible, les répercussions économiques et sociales sur les flottilles concernées La présente note : - présente les données halieutiques, biologiques, économiques… aujourd’hui disponibles relatives à l’espèce bar, utilisées pour la plupart par des groupes de travail européens du CIEM (Benchmark IBPNew 2012, WGNEW 2013, WGHMM 2013 et WGCSE 2013), ou déjà fournies à l’occasion des précédentes saisines « bar » de la DPMA (11-0215 et 12-3611), - rappelle les mesures théoriques envisageables pour l’élaboration d’un plan de gestion ayant pour objectif une exploitation maximale durable - et essaie d’identifier celles qui seraient a priori les plus pertinentes pour cette espèce et pour les flottilles françaises qui l’exploitent, en évaluant, quand cela est possible, les impacts économiques prévisionnels induits.

Cette note, après une présentation de l’état des connaissances relatives aux activités de pêche maritime de loisir en France (activités et ressources), passe en revue un certain nombre de mesures d’encadrement envisageables pour une pêche de loisir éco-responsables.