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International audience

This research has benefited from the financial participation of the DARES (Ministry of Labor, Employment and Integration), as part of a research program on the collaborative economy, jointly organized by the DREES (Ministry of Solidarity and Health) and the DARES as part of the call on the topic "Forms of collaborative economy and social protection".The TAPAS program is led by Corinne Vercher-Chaptal, CEPN - Centre d'économie et de gestion (UMR CNRS 7234) of the University of Sorbonne Paris Nord. It gathered a multidisciplinary research team (management, economics, sociology and law), which includes field actors. The program benefits from a partnership with the Plateformes en Communs (PEC) group of the association La Coop des Communs.The TAPAS program aims to deepen the distinction between "platform companies" and so-called "collaborative" or "alternative" platforms. While the former are characterized by vertical governance and the appropriation of most of the value created by the platform manager, alternative platforms are organized in a more horizontal manner and distribute bundles of rights over the resources created, according to the sharing rational of the commons. They participate to a field do action that is likely to emancipate itself from purely commercial principles in order to better address the imperatives of social and environmental sustainability, by mobilizing a plurality of economic principles and by creating links with the initiatives of the digital commons and the social and solidarity economy.The empirical study is based on nine in-depth case studies: CoopCycle, France Barter, Framasoft, Mobicoop, Oiseaux de Passage, Open Food France, SoTicket, Tënk. The corresponding monographs are integrated in the TAPAS collection available on HAL.The analyses conducted by the team aim to provide information on the characteristics and conditions of development of these alternative platforms (in terms of economic models, governance and work) which, through the solutions and innovations they bring, can foreshadow the evolution of innovative practices and regulations., Cette recherche a bénéficié de la participation financière de la DARES (Ministère du travail, de l’emploi et de l’insertion), dans le cadre d’un programme de recherche sur l’économie collaborative, organisé conjointement par la DREES (Ministère des Solidarités et de la Santé) et la DARES dans le cadre de l’APR Formes d’économie collaborative et protection sociale.Le programme TAPAS est piloté par Corinne Vercher-Chaptal, CEPN – Centre d’économie et de gestion (UMR CNRS 7234) de l’Université Sorbonne Paris Nord. Il a mobilisé une équipe de recherche pluridisciplinaire (gestion, économie, sociologie et droit), qui inclue des acteurs de terrain. Le programme bénéficie du partenariat avec le groupe Plateformes en Communs (PEC) de l’association La Coop des Communs.Le programme TAPAS vise à approfondir la distinction entre les « entreprises plateformes » et les plateformes dites « collaboratives » ou « alternatives ». Alors que les premières se caractérisent par une gouvernance verticale et l’appropriation de l’essentiel de la valeur créée par le gestionnaire de la plateforme, les plateformes alternatives s’organisent de manière plus horizontale et répartissent des faisceaux de droits sur les ressources créées, selon la logique de partage des communs. Elles dessinent un champ susceptible de s’émanciper des principes purement marchands afin de mieux répondre à des impératifs de soutenabilité sociale et environnementale, en mobilisant une pluralité de principes économiques et en créant des articulations avec les initiatives des communs numériques et de l’économie sociale et solidaire.L’étude empirique repose sur neuf études de cas en profondeur : CoopCycle, France Barter, Framasoft, Mobicoop, Oiseaux de Passage, Open Food France, SoTicket, Tënk. Les monographies correspondantes sont intégrées dans la collection TAPAS mise à disposition sur HAL.Les analyses menées par l’équipe vise à renseigner les caractéristiques et les conditions de développement de ces plateformes alternatives (en termes de modèles économiques, de gouvernance et de travail) qui peuvent, par les solutions et les innovations dont elles sont porteuses, préfigurer l’évolution des pratiques et des régulations novatrices.

La diversité des modèles socio-économiques associatifs en Europe alimente aujourd’hui de nombreux débats. Dans ce foisonnement hétérogène, la littérature européenne tente de poser les principaux enjeux : mieux comprendre la nature même de ce que constitue le tiers secteur pour mieux l’identifier et le définir, pour appréhender ses marges d’évolution et identifier les freins à son développement. C’est dans ce contexte que cette étude propose un aperçu des modèles socio-économiques du tiers secteur au niveau européen. Afin de mieux cerner les différents modèles existants, il conviendra de présenter les racines historiques qui ont présidé à leur mise en place. Le rapport des organisations du tiers secteur aux États, aux Églises, à la société civile et au marché, leur mode de gouvernance et de financements, ainsi que leurs rapports au bénévolat et au salariat sont également des grilles de lecture intéressantes pour comprendre la structuration de leurs modèles économiques. En complément de la revue de littérature publiée par l’INJEP en 2019 sur les modèles socio-économiques associatifs français (Bucolo et al., 2019), cette étude européenne offre des perspectives de comparaisons internationales et montre en quoi les principes idéologiques qui ont participé à la construction européenne – et irrigué ses institution – ont eu une incidence majeure sur les modèles socio-économiques du tiers secteur dans l’ensemble des États membres.

Dans sa contribution, L. Taskin rappelle que la Théorie de la Régulation Sociale (TRS) développée par Jean-Daniel Reynaud propose de considérer la rationalité des acteurs par le prisme de régulations sociales qu'ils initient, collectivement. Cet article revient sur l'apport de cette théorie pour la recherche en sciences de gestion, et en GRH en particulier, tout en invitant à mobiliser une perspective conventionnaliste qui complète la TRS d'un socle permettant à tout accord d'exister, au sein des organisations.

International audience; The sharing economy harbours a diversity of stories and practices that make this notion somewhat ambiguous. On the one hand, some powerful platform-companies, designed to capture, process and control increasing volumes of data in the hope of generating high profits, claim to belong to the sharing economy. On the other hand, we find sharing platforms that aim to escape purely commercial principles and place sharing and solidarity at the heart of their development models. A qualitative study carried out in France with a sample of nine platforms belonging to this second type brought to light two findings. Firstly, the alternatives studied are characterised by a dynamic of "re-embedding" on at least one of the three fictitious commodities identified by Polanyi (labour, money and land). Secondly, they aim to go beyond the classical opposition between the open strategy of the digital commons and the more closed approach based on collective ownership found in platform cooperativism. They manage to overcome this opposition through mutualistic practices and alliances, and multi-stakeholder governance built around the general interest. In doing so, sharing platforms are inventing the outlines of a possible renewal of public action and laying the foundations for an organised response to the challenges of the social and ecological transition

L’économie collaborative est traversée par une diversité de récits et de pratiques qui rendent cette notion ambiguë. D’un côté, se revendiquent de l’économie collaborative de puissantes entreprises-plateformes qui sont conçues pour capter, traiter et contrôler des quantités de plus en plus importantes de données dans l’espoir de dégager des niveaux élevés de profits ; de l’autre côté, on y trouve des plateformes collaboratives qui visent à s’émanciper des principes purement marchands pour placer le partage et la solidarité au cœur de leurs modèles de développement. Une étude qualitative conduite en France auprès d'un échantillon de neuf plateformes de ce second type permet de faire ressortir deux résultats. Premièrement, les plateformes étudiées se caractérisent par une dynamique de réencastrement sur au moins l’une des trois marchandises fictives identifiées par Polanyi (le travail, la monnaie et la nature). Deuxièmement, elles visent à dépasser l’opposition classique entre la stratégie d’ouverture des communs numériques et l’approche - plus fermée - par la propriété collective du coopérativisme de plateformes. Les initiatives étudiées opèrent ce dépassement via des pratiques de mutualisations et d’alliances et une gouvernance multi parties prenantes construites autour de l’intérêt général. Ce faisant, les plateformes collaboratives inventent les contours d'un possible renouvellement de l'action publique et pose les bases d’une réponse organisée face aux défis de la transition sociale et écologique.

International audience

À partir de recherches menées dans les années 1990, le réseau de recherche européenne EMES a défini un idéal-type d’entreprise sociale qui se positionne par rapport aux courants de pensée nord-américains sur l’entreprise sociale. Il identifie neuf dimensions caractéristiques des entreprises sociales, dans les domaines de l’économie, du social et de la gouvernance. Il apparait que cet idéal-type d’EMES, construit à partir de données européennes datant de la fin du XXe siècle peut être questionné à partir de l’élargissement des formes d’entreprise sociale en Europe en ce début de XXIe siècle marqué par la crise ; et aussi à partir de modèles d’entreprises sociales présents dans d’autres parties du monde et intégrant la solidarité comme logique et valeur fondamentale dans des actions collectives à dimension non seulement socioéconomique, mais aussi sociopolitique. C’est pourquoi il s’avère important d’élaborer un idéal-type d’entreprise sociale dans une perspective d’économie solidaire (ou entreprise solidaire). Ce texte propose à la discussion une élaboration préliminaire de cet idéal-type à partir d’un ensemble, non exhaustif, de recherches identifiées dans le champ de l’économie solidaire. Après avoir précisé l’apport et les limites des approches existantes de l’entreprise sociale, il situe un certain nombre d’expériences d’entreprise solidaire puis propose neuf indicateurs de cet idéal-type, en référence à l’idéal-type d’EMES. Il aboutit à préciser certains indicateurs (dimensions économiques et sociales) et à en proposer de nouveaux (dimension politique). Le résultat est un idéal-type de l’entreprise solidaire en dialogue avec celui de l’entreprise sociale, pouvant jouer un rôle complémentaire permettant de préciser les contours de ce dernier, ce qui est sans doute indispensable comme point de départ pour identifier la pluralité de modèles d’entreprise sociale existant au niveau international.

National audience

Submitted by Núcleo de Pós-Graduação Administração (npgadm@ufba.br) on 2022-06-28T18:47:54Z No. of bitstreams: 1 Tatiana Araújo Reis.pdf: 8540496 bytes, checksum: ea3c07d7ff12ee61a5d2c05bf43c8af5 (MD5) Approved for entry into archive by Maria Angela Dortas (dortas@ufba.br) on 2022-06-29T13:25:19Z (GMT) No. of bitstreams: 1 Tatiana Araújo Reis.pdf: 8540496 bytes, checksum: ea3c07d7ff12ee61a5d2c05bf43c8af5 (MD5) Made available in DSpace on 2022-06-29T13:25:19Z (GMT). No. of bitstreams: 1 Tatiana Araújo Reis.pdf: 8540496 bytes, checksum: ea3c07d7ff12ee61a5d2c05bf43c8af5 (MD5) Previous issue date: 2019-12-16 O tema desta tese é economia solidária. Sendo assim, o objetivo geral do trabalho foi analisar os efeitos da política pública de economia solidária, implementada através do serviço de assistência técnica prestado pelos Centros Públicos de Economia Solidária (Cesols), para a melhoria da sustentabilidade dos empreendimentos econômicos solidários (EES). Por conseguinte, os objetivos específicos foram: discutir os conceito de economia solidária e sustentabilidade considerando a perspectiva plural de economia proposta por Polanyi; discutir os conceitos de política pública e os critérios de avaliação; sistematizar e analisar o ciclo da política pública de economia solidária desenvolvida pelo Governo da Bahia (2007-2018); sistematizar e analisar informações sobre o Cesol do Território Metropolitano, o Cesol do Território do Piemonte Norte do Itapicuru, do Piemonte da Diamantina e dos municípios Monte Santo, Cansanção, Itiúba, Queimadas e Nordestina e o Cesol do Território de Irecê; analisar os resultados das três unidades Cesol pesquisadas para a elevação da sustentabilidade dos EESs atendidos com relação às dimensões econômica, social, cultural, política, autogestão (gestão sociotécnica) e ambiental. O estudo se justifica pela potencial contribuição ao objeto da política no que tange à sua relevância social e à natureza da política e seus critérios de avaliação, especialmente no que se refere à sustentabilidade. No campo da economia solidária, foram abordados aspectos relacionados à trajetória, aos conceitos e às práticas, incluindo a temática da economia plural e os principais desafios e especificidades de uma forma substantiva de gestão e de sustentabilidade (dimensões econômica, social, cultural, política, autogestão e ambiental). Outra temática mobilizada diz respeito ao campo das políticas públicas, incluindo critérios de avaliação e co-construção. Esta pesquisa é de natureza qualitativa e utiliza três casos de análises dentro do objeto, tendo como fontes principais de informações a realização de entrevistas, de grupos focais e a análise documental. No conjunto, os resultados desta pesquisa demonstram que o trabalho do Cesol tende a contribuir, em maior ou menor grau, para a elevação da sustentabilidade de EESs (dependendo também das suas especificidades). Na dimensão econômica (componente mercantil), houve avanços com relação à comercialização dos produtos mas, em muitos casos, os ganhos decorrentes dos EESs não representavam a principal fonte de renda familiar. Na mesma dimensão, subsídios públicos e privados foram identificados. Na dimensão social, o aumento do empoderamento feminino e de jovens foram avanços. Na dimensão autogestão, estudos de viabilidade econômica, atividades de formação, intercâmbios e consultorias contribuíram para um maior conhecimento dos membros dos EESs. Na dimensão ambiental, elementos como a preocupação com a produção agroecológica e com o tipo de material utilizado na produção artesanal foram identificados. Contudo, existem outros fatores que interferem na sustentabilidade dos EES, para além da política pública. This thesis has analyzed public policies in the context of the solidarity economy. The general objective of this work is to study the effects of the Solidarity Economy Public Policies implemented through the technical assistance services provided by the Public Solidarity Economy Centers (Cesol) to improve the sustainability of Solidarity Economy Enterprises (SEE). Its specific objectives are: discuss the concept of solidarity economy and sustainability considering Karl Polanyi’s pluralistic perception of economy; discuss the concepts of public policy and evaluation criteria; systematize and analyze the Cycle of the Solidarity Economy Public Policy of the Bahia State (2007-2018); systematize and analyze information about the Cesol of the Metropolitan Territory, the Cesol of the Territory of Piemonte Norte do Itapicuru, Piemonte da Diamantina and the municipalities Monte Santo, Cansanção, Itiúba, Queimadas and Nordestina, and the Cesol of the Irecê Territory; analyze the results regarding EES sustainability achieved (economic, social, cultural, political, self-management, and environmental dimensions) by the three Cesol units examined. The study is pertinent as it contributes to understand the social relevance of the object of the analyzed policies and how their nature and evaluation criteria relate to their sustainability. In the field of solidarity economy, aspects related to origins and context, concepts and practices were addressed, including the notion of plural economy, and the main challenges and distinctive features in the context of substantive management and sustainability (economic, social, cultural, political, self-management, and environmental dimensions). Other topics addressed in this study are public policy evaluation criteria and co-construction. This research is of a qualitative nature and uses three analysis cases within the object, having as main sources of information interviews, focus groups, and documentary analysis. Overall, the results of this research showed that public policy has the potential for inducing development and strengthening solidarity economy, but the sustainability of solidarity economy practices is also influenced by other elements. In the economic dimension (the mercantile component), there have been advances regarding product commercialization (due to the expansion of sales channels, greater product quality and diversification, and strengthening of networks, etc.). However, in many cases, the income obtained through the SEEs does not represent the main source of family income. In the same dimension, public and private subsidies were identified. In the social dimension, advances towards youth and women’s empowerment were observed. In the self-management dimension, the economic feasibility studies, training activities, exchanges, and consultancy services have all contributed to educate SEE members. In the environmental dimension, concerns regarding the agroecological production and the type of material used in artisanal production were observed. However, there are other factors that affect the sustainability of EES, in addition to public policy.