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Legislatures are crucial for functioning democracies. The Corona virus has changed them. This ELF Discussion Paper by Olivier Rozenberg asks if real democracy is possible with virtual parliaments. The author challenges the thesis of a parliamentary backlash and assesses the hypothesis of virtual parliaments.

Conducting in-depth investigations is an ancient and essential right of parliaments in Europe. Yet, despite a provision of the Lisbon treaty, Parliament still has a limited institutional capacity to conduct inquiries. The study discusses the theoretical basis of parliamentary investigation, compares recent committees of inquiries and develops recommendations for up-grading Parliament’s capacity.

International audience; Following the LIEPP’s Working paper n°80, this Policy Brief reviews the activities of the French Parliament in the area of public policy evaluation for ten years. The efforts made, especially by the Assemblée nationale, are far from negligible. However, the quality and the importance of the evaluations done stay below the expectations of the Constituent in 2008. Nevertheless, very recently, new initiatives have appeared and suggest a second act of parliamentary evaluation. This assumes a reinforcing of the assemblies’ internal tools and external collaboration.; A la suite du Working paper n° 80 du LIEPP, ce Policy Bief dresse le bilan des activités développées au sein du Parlement français en matière d’évaluation des politiques publiques depuis dix ans. Les efforts déployés, notamment à l’Assemblée nationale, sont loin d’être négligeables. Cependant, la qualité comme l’importance politique des évaluations réalisées restent en deçà des espoirs placés par le Constituant en 2008. Pour autant, très récemment, des initiatives nouvelles se font jour et laissent entrevoir un acte II de l’évaluation au Parlement. Celui-ci suppose tant un renforcement des moyens internes des assemblées que des collaborations externes.

The current crisis could lead us to expect an overall increase of conflicts in the EU legislative process and eventually a shift from a consensual system to a majoritarian system. This paper aims to assess the evolution of the EU legislative process for the period 1996-2014 and shows that legislative actors still comply with the norm of consensus. We provide explanations for this resilience and analyse its effects. The paper demonstrates that in a context of greater divisions between EU actors, the systematic search for compromise and consensus contributes to modify the legislative regime in the sense of a greater Malthusianism and instability. En raison du contexte de crise, on pourrait s’attendre à ce que le processus législatif européen soit devenu plus conflictuel et à ce que la norme du consensus soit délaissée au profit d’un système majoritaire. Ce cahier tente d’évaluer l’évolution du processus législatif européen pour la période 1996-2014 et montre que les acteurs législatifs suivent encore la norme du consensus. Il tente d’expliquer cette résilience et d’analyser ses effets et montre qu’alors que les tensions entre les acteurs européens se sont accrues, la recherche systématique du compromis et du consensus contribue à modifier le régime législatif en le rendant plus malthusien et instable.

Initié en 2012-2014, au croisement de l'informatique parlementaire et des sciences sociales numériques, La Fabrique de la Loi est un projet mené en partenariat entre deux laboratoires de recherche à Sciences Po, le médialab et le CEE, et l'association citoyenne et bénévole Regards Citoyens. Mis en ligne pour la première fois en 2014 avec un échantillon réduit de lois, le site www.LaFabriqueDeLaLoi.fr permet désormais de suivre chaque étape de la procédure législative pour plus de 800 lois promulguées depuis 2008. L'outil permet d'analyser dans le temps et quantitativement toutes ces lois, d'observer le degré de modification du texte de leurs articles via un code couleur ou encore d'explorer les discours et amendements relatifs à tel article ou à tel élu. Sont ainsi offertes différentes formes d'aperçus des transformations des textes de loi par le parlement ignorées par l'approche statistique classique. Initiated in 2012-2014 at the intersection of parliamentary informatics and digital social sciences, The Law Factory is a project conducted as a partnership between two research laboratories at Sciences Po, the médialab and the CEE, and the volunteer-based citizen association Regards Citoyens. The website www.LaFabriqueDeLaLoi.fr, which became first available online in 2014 with a limited subset of bills, now allows anyone to follow every step of the legislative procedure for more than 800 bills promulgated since 2008. The tool helps analyse temporally and quantitatively all of these laws, observe the degree of modification of their articles text via a color code, or explore speeches and amendments attributed to a certain article or a specific elected representative. Thus, different forms of overviews of the transformations of legislative texts by the parliament are ignored by the classical statistical approach.

European Papers - A Journal on Law and Integration, 2018 3(1), 121-125, I. Introduction. - II. An Assembly fitted with the multifunctional nature of legislatures. - III. An insurance against free-riding. - IV. A fair share for the European Parliament. - V. The devil is in the details. - VI. Conclusions., A new assembly proposed for the Eurozone can be qualified as realistic utopia. Indeed, the Overview supports the view that the draft Treaty on the Democratization of the Governance of the Euro area (T-Dem) offers a coherent proposal given past lessons from legislative and EU studies. This is particularly the case regarding: a) the multidimensional functions of the Parliamentary Assembly of the Euro area proposed; b) the fact that this assembly would have important and open decisions to make; c) the provision of 80 percent of national Members of the Parliaments within it; d) the high level of detail regarding the membership of the assembly. Yet, the provisions of the treaty call for some changes or precisions regarding basic features of the parliamentary matrix, notably: pluralism, transparency and permanency.

Cette note propose une évaluation ex-ante de la réduction d’un tiers du nombre de députés en France, annoncée officiellement en juillet 2017 par Emmanuel Macron. Après avoir discuté les différents arguments plutôt infondés soutenant cette réforme, nous envisageons les modalités de sa mise en œuvre qui s’annonce difficile, notamment en raison du découpage électoral. La note propose également une simulation des effets électoraux d’une baisse du nombre de députés concomitante à l’introduction d’une dose de proportionnelle. Au total, l’évaluation ex-ante proposée pointe les difficultés et contradictions soulevées par le projet et la distorsion du lien de représentation qui en résulterait.

1er paragraphe : La première assemblée du Par- lement français souffre d’une réputation fâcheuse. On a beau lui donner le surnom de « Chambre haute », le Sénat passe depuis des années pour un emblème d’inutilité politique, un agrégat d’anciens dépu- tés qui refusent de prendre leur retraite ou bien, contradiction légère, un sym- bole de paresse qui fait reprendre à nos contemporains le mot de La Fontaine : « Aller son train de sénateur. » Mais les élus qui siègent à Paris dans l’ancienne demeure de Marie de Médi- cis ont un grand rôle dans notre répu- blique. Alors que la moitié des sièges du Sénat seront renouvelés dimanche 24 septembre, il apparaît juste et néces- saire de réévaluer la notoriété de cette institution.

Depuis l’université de Strasbourg et le laboratoire SAGE, Julien Boelaert, Sébastien Michon et Etienne Ollion étudient depuis plusieurs années le profil des dirigeants politiques français. Le livre Métier : député constitue une première restitution de leurs travaux. Centré sur les députés, il donne à voir les différentes formes de professionnalisation en cours de l’offre politique à l’aide d’une démarche principalement prosopographique (soit l’étude des biographies, notamment des trajectoires professionnelles). Clair, synthétique et précis, leur ouvrage s’impose par sa richesse empirique, principalement mais pas exclusivement quantitative. Dix ans après Qui sont les députés français ? (Premières lignes)

1ère question : ¿Qué mensaje quiere mandar Macron con el Ejecutivo que ha nombrado? –Es un Gobierno diseñado para afrontar las elecciones legislativas, que ahora mismo son su máxima prioridad. Por eso ha decidido elegir a políticos que vienen de la derecha. Sabíamos que habría algunos, pero es sorprendente que sean tantos. Macron ha identifi cado que su mayor reto en las parlamentarias es batir a Los Republicanos (LR). Quiere desestabilizarlos.

L’Europe d’aujourd’hui est confrontée à de très nombreuses crises. L’événement majeur que représente l’élection du/de la Président.e de la République française est donc déterminant non seulement pour la France mais plus largement pour l’ensemble de l’Europe. Les enjeux européens devaient par conséquent être présents durant cette campagne électorale. Afin d’aider les citoyen.ne.s à comprendre ces enjeux, un.e député.e européen.ne et un.e universitaire membre du Centre d’études européennes ont confronté leurs points de vue sur des problématiques européennes intéressant les citoyen.ne.s français.es appelé.e.s aux urnes en avril 2017.

En 2015-2016, il a été réalisé au LIEPP une évaluation de la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 du point de vue du Parlement sous la responsabilité d’Olivier Rozenberg et Guillaume Tusseau. Le Working Paper 61 a été publié à l’issue de cette étude. Il évalue les effets de la révision constitutionnelle de 2008 du point de vue de son objectif principal : la revalorisation du Parlement. Il passe ainsi en revue nombre de dispositions relatives à l’ordre du jour des séances des assemblées, aux activités de législation, de contrôle et d’évaluation ou encore au statut de l’opposition. Ce travail s’appuie sur une analyse chiffrée des différentes procédures, et secondairement sur des entretiens menés dans les assemblées. Ses conclusions sont mitigées. La révision n’a pas permis une revalorisation de grande ampleur du Parlement. Les points positifs, par exemple le rôle des commissions dans la procédure législative, sont à la fois contrebalancés et limités par des frilosités de la réforme, des déceptions de sa mise en œuvre et quelques effets pervers. Parmi les principales difficultés : le rôle la séance dans la procédure législative, la difficulté à intéresser aux activités de contrôle et d’évaluation et la place de l’opposition. Cependant, plusieurs dispositions de la révision comme la dynamique suscitée par leur mise en œuvre contribuent à infléchir assez nettement l’esprit présidentialiste de la Ve République – au Parlement en tout cas. En outre, elles offrent aux assemblées des outils et des pistes pour s’affirmer plus nettement à l’avenir.

This study was commissioned by the European Parliament’s Policy Department for Citizens’ Rights and Constitutional Affairs at the request of the Committee on Constitutional Affairs of the European Parliament. It assesses the implementation of the Treaty of Lisbon provisions on national parliaments as well as other related developments since 2009. The issues that are specifically investigated include the treaty provisions regarding national parliaments, Early Warning Mechanism, dialogue between national parliaments and the European Commission, the extending networks of inter-parliamentary cooperation, the parliamentary dimension of the budgetary and economic coordination and finally, the challenges raised by the on-going developments of the European legislative procedure.

For a long time France’s political leaders have justified France’s participation in European integration by presenting Europe as a condition to protect national power. The idea of “powerful Europe” seems increasingly ill adapted to the position France occupies in the European Union. However although erosion is slow, national political leaders are proving incapable of drawing up an alternative national narrative for both cultural and institutional reasons. To the anti-European credo of a triumphant Front National in the European elections of May 2014 we might add diffuse Euroscepticism amongst the government parties. Les dirigeants politiques français ont longtemps justifié la participation de la France à la construction européenne en faisant de l’Europe une condition de la préservation de la puissance nationale. Cette idée d’« Europe puissance » semble de moins en moins adaptée à la place occupée par la France dans l’Union européenne. Pour autant, en dépit de sa lente érosion, les dirigeants politiques nationaux se révèlent incapables de formuler un récit national alternatif pour des raisons tant culturelles qu’institutionnelles. Au credo antieuropéen d’un Front national victorieux lors des Européennes de 2014 s’ajoute ainsi un euroscepticisme diffus au sein des partis de gouvernement.

La note évalue les effets de la révision constitutionnelle de 2008 du point de vue de son objectif principal : la revalorisation du Parlement. Elle passe en revue nombre de dispositions relatives à l’ordre du jour des séances des assemblées, aux activités de législation, de contrôle et d’évaluation ou encore au statut de l’opposition. Elle s’appuie sur une analyse chiffrée des différentes procédures, et secondairement sur des entretiens menés dans les assemblées. Ses conclusions sont mitigées. La révision n’a pas permis une revalorisation de grande ampleur du Parlement. Les points positifs, par exemple le rôle des commissions dans la procédure législative, sont à la fois contrebalancés et limités par des frilosités de la réforme, des déceptions de sa mise en oeuvre et quelques effets pervers. Parmi les principaux problèmes : le rôle la séance dans la procédure législative, la difficulté à intéresser aux activités de contrôle et d’évaluation et la place de l’opposition. Cependant, plusieurs dispositions de la révision comme la dynamique suscitée par leur mise en oeuvre contribuent à infléchir assez nettement l’esprit présidentialiste de la Ve République – au Parlement en tout cas. En outre, elles offrent aux assemblées des outils et des pistes pour s’affirmer plus nettement à l’avenir.

Les élections européennes de juin 2014 en France ont confirmé des tendances enregistrées lors des précédents scrutins : atonie de la campagne, faible mobilisation de l’électorat, sanction du gouvernement en place, succès des listes protestataires. Cependant, ces phénomènes atteignent en 2014 une ampleur inédite compte tenu du succès du Front national. Après une décennie de « normalisation » des élus français au sein du Parlement européen, ces élections contribuent ainsi à les singulariser à nouveau.

Les dirigeants politiques français ont longtemps justifié la participation de la France à la construction européenne en faisant de l'Europe une condition de la préservation de la puissance nationale. Cette idée d'" Europe puissance " semble de moins en moins adaptée à la place occupée par la France dans l'Union européenne. Pour autant, en dépit de sa lente érosion, les dirigeants politiques nationaux se révèlent incapables de formuler un récit national alternatif pour des raisons tant culturelles qu'institutionnelles. Au credo antieuropéen d'un Front national victorieux lors des élections européennes de mai 2014 s'ajoute ainsi un euroscepticisme diffus au sein des partis de gouvernement.

L'Europe est en crise et des doutes se font jour sur la capacité de l'Union européenne (UE) à y faire face. Cette crise et ces doutes ont de nombreux points communs. Ils sont profonds, multidimensionnels et sans doute durables. Pour les comprendre et proposer, modestement, quelques solutions, il est nécessaire d'emprunter une démarche d'ensemble intégrant les trois principales facettes de l'UE : un marché fondé sur l'échange et la solidarité, un ensemble de normes de droit adossées à un système de protection juridictionnelle et un espace politique en construction caractérisé par la tension entre un centre fragile et de solides systèmes nationaux.

This contribution endeavors to explain several dysfunctions in the European Union’s legislative procedure: the drop in the number of legislative decisions, the high degree of consensus in the European Parliament, the opacity of the Council of Ministers, the generalisation of premature agreements in co-decision, and the granting of symbolic rights to national parliaments. These phenomena are interpreted as symptoms of the crisis of confidence afflicting different European institutions’ ability to govern effectively and legitimately. To confront this existential doubt, we conclude by suggesting several mechanisms aimed at a better public awareness of intra- and inter-institutional conflicts.

We have known since Bagehot that democracy through parliaments is about discussions rather then decisions. Parliaments are essential to any democracy because they question, scrutinize and criticize.

Depuis plusieurs années, la question du contrôle parlementaire des forces armées est devenue en Europe un enjeu important du débat public et politique. L’attention s’est notamment portée sur le contrôle des opérations extérieures et du renseignement, qui ont donné lieu à plusieurs initiatives parlementaires depuis la fin des années 1990 : rapports, projets de loi, missions d’information. Mais ce contrôle est désormais soumis à d’importantes mutations. Certaines ont trait à l’évolution des forces armées et de leurs missions, notamment l’internationalisation des usages de la force armée dans le cadre d’alliance ou d’opérations en coalition. D’autres sont liées à l’évolution plus fondamentale du Parlementarisme en Europe, généralement centrée sur la thématique du déclin des assemblées législatives face à la montée en puissance des exécutifs. Ces dynamiques affectent négativement les capacités de contrôle du Parlement sur les armées et la politique de défense alors même qu’elles en renforcent la nécessité. À partir d’une vaste étude à la fois quantitative (questions au gouvernement) et qualitative (entretiens au sein des commissions parlementaires) menée au Royaume-Uni, en Allamagne, en Espagne, en Suède et en France, Bastien Irondelle, Olivier Rozenberg, Catherine Hoeffler, Jean Joana, Olivier Chopin et Christian Olsson montrent comment les Parlements cherchent à renforcer leurs fonctions de contrôle du gouvernement et de l’exécutif dans une Europe en pleine mutation face à l’usage de la force.

The European Council plays an increasingly important role in the governance of the European Union. In addition, since 2008, Euro summits have taken place at level of the heads of state and government of the member states whose currency is the euro. This Policy Paper analyses the emerging control over European Council meetings and Euro summits that is exercised by national parliaments. The authors examine at what point in time the 27 national parliaments control, whether control takes place in committee or in the plenary, how intensively that control is exercised, and what model of control the individual national parliaments follow. This Policy Paper measures the weaknesses of the parliamentary control over the European Council. It is still largely organised within domestic frontiers and national parliaments have only adapted to European Council meetings and Euro summits in an incremental and path-dependent way: The control mechanisms of national parliaments for European Union politics had been designed for legislation, not for decisions taken by the heads of state or government. But national parliaments have started to devote time and energy to controlling European Council meetings and Euro summits: Between March 2011 and March 2012 there were 109 plenary debates and 180 committee meetings that dealt with European Council meetings or Euro summits in the 27 member states. On the basis of this data, the authors identify seven models of parliamentary control: the “limited control model”, the “Europe as usual” model, the “expert model”, the “public forum”, the “government accountability” model, the “policy maker”, and “full europeanisation”. The differences between member states are rooted in their visions of what the role of a parliament in a democracy should be. Besides the technical aspects, the motivations of and incentives for MPs (to actually use the existing channels of control) also play an important role. In their recommendations the authors call for better involvement of national parliaments in the control of the European Council meetings and Euro summits: an increased awareness of the issues at stake and of the functioning of the European Council meetings and Euro summits. It is essential to combine room for manoeuvre of the head of state or government with deeply informed oversight by national parliaments. Within national parliaments, transparency and openness could be enhanced for meetings in committee and mere declarations of the government could become politically more salient and be upgraded following the question time pattern. Practices of national governments should allow for timely and complete information as well as for an inclusion of the chair of the European affairs committee. Finally, the authors propose the establishment of a genuine multi-level parliamentary cooperation: to deepen the link between the national parliaments and the European Parliament and to create an inter-parliamentary conference for budgetary and economic issues on the basis of Article 13 TSCG, following the example of the inter-parliamentary conference for CFSP and CSDP.

This report on the "Democratic Control in the Member States of the European Council and the Euro zone summits" analyses the democratic control of the European Council in all 27 Member States, identifies seven different models of control and formulates twelve policy recommendations. It was written by a team of researchers at Notre Europe - Jacques Delors Institute and TEPSA at the request of the Directorate General for Internal Policies, Policy Department C: Citizens’ Rights and Constitutional Affairs of the European Parliament. Olivier Rozenberg, Associate Research Professor at Sciences Po Paris co-directed the report on behalf of Notre Europe - Jacques Delors Institute together with Wolfgang Wessels, Jean Monet Professor at the University of Cologne and Chairperson of TEPSA. Valentin Kreilinger, Research Fellow Politics and Institutions, is a co-author of the report, alongside Claudia Hefftler, Mirte Van Den Berge, Laura Ventura and the co-directors of the project. The European Council is increasingly central to the governance of the European Union. Even if national parliaments have originally focused their involvement in EU affairs on the ordinary legislative process, most of the chambers have started to develop specific activities, before or after European summits. From ex-ante influence to ex-post accountability, seven different models of control of parliamentary control have been identified across the 27 Member States. Beyond their differences rooted in national democratic systems, the authors of the report formulate twelve policy recommendations. One of the proposals is of special interest due to the ongoing debate on the parliamentary control over the coordination of budgetary and economic policies in the Eurozone and among the Contracting Parties of the Treaty on Stability, Coordination and Governance in the Economic and Monetary Union. On the basis of Article 13 TSCG, this report proposes to create an Inter-Parliamentary Conference for budgetary and economic issues and to model it according to the Inter-Parliamentary Conference for CFSP and CSDP.

National Parliaments have started to control European Council meetings and Euro summits. This Policy Paper identifies seven models of control across the 27 Member States and formulates twelve recommendations for a better control.

The EU has brought about new constraints and new prerogatives for national parliaments1. Some procedures and structures have been created in order to cope with the loss of control of national parliaments over the European legislative process (O'Brennan, Raunio, 2007; Tans, Zoethout, Peters, 2007; Costa, Rozenberg, 2008). All over Europe, national chambers have notably created EU committees in charge of sifting through and of scrutinising community projects on legislation and on the monitoring of their government’s European policy (...).

Parliamentary scrutiny reserves have become a popular parliamentary instrument for the scrutiny of EU documents over the last two decades. While the exact provisions for them vary between the member states and according to their parliaments’ overall scrutiny system, parliamentary reserves generally mean that government representatives do not, or cannot, officially agree to a proposal in the Council (or COREPER or the working groups) while the parliamentary scrutiny process is ongoing. Yet despite the proliferation of reserve provisions, we actually know very little about them. The paper will therefore provide an overview over the specific features of scrutiny reserves in different member states. In addition, it investigates whether scrutiny reserves actually are an effective instrument to safeguard parliamentary influence in EU affairs by looking at how they are being dealt with at different levels of the Council negotiations.

This contribution tries both to assess the impact of the European Union on France and to discuss the rich literature on that topic originating both from EU studies, opinion studies, public policy analysis and institutional analysis. France’s relationship with the EU appears paradoxical given the contrast between the traditional pro-EU involvement of French elites and regular expressions of reticence, such as the opposition to the Draft Constitutional Treaty by referendum in 2005. This paper offers an account of this paradoxical relationship by highlighting the heterogeneity of adaptation to the EU. While public policy and legislation are becoming increasingly Europeanised, the EU has a limited impact on political life and the domestic institutional system. As a result of this mixed situation, the national narratives for supporting French membership to the EU suffer from progressive erosion and Euroscepticism subtly gaining ground. Cette contribution s’efforce à la fois de saisir l’impact de l’Union européenne en France et de discuter la littérature fournie sur le sujet, qu’elle émane des études européennes, des études d’opinion, de l’analyse des politiques publiques ou de l’analyse institutionnelle. La relation de la France à l’UE est fondamentalement paradoxale comme l’indique le contraste entre l’engagement pro-européen de la plupart des élites françaises et l’expression régulière de réticences dans la société, à commencer par le rejet du projet de Traité constitutionnel par referendum en 2005. Cette contribution s’efforce de questionner ce paradoxe en faisant valoir la grande hétérogénéité des modes d’adaptation à l’UE. Alors que les politiques publiques et la législation sont de plus en plus européanisées, l’impact de l’Europe sur la vie politique et le système institutionnel national reste limité. De cette européanisation différenciée résulte une érosion progressive du récit pro-européen national. Peu à peu l’euroscepticisme progresse.

Après avoir consacré une vaste somme de mille pages au Sénat français depuis la Troisième République, l’historien britannique Paul Smith revient sur le sujet en présentant une courte synthèse centrée sur la Chambre haute sous la Cinquième République. Grand spécialiste du sujet, l’auteur est un des principaux artisans du renouveau de l’histoire politique française. Accessible et clair, ce texte, dont on peine à trouver l’équivalent en langue française, va à l’essentiel (...).

L’ouvrage de Julien Navarro, Les députés européens et leur rôle, étudie le Parlement européen à partir des idées, comportements et carrières de ses membres. Cette analyse compréhensive d’une élite politique européenne, attentive aux acteurs et soucieuse d’empirie, permet de sortir le Parlement européen des approches institutionnelles qui ont bâti les récits – souvent héroïques – de sa montée en puissance (...).

Les élections européennes du 7 juin 2009 en France ont confirmé la difficulté de ce type de consultation à trouver leur place dans l’espace public français, comme en témoignent tant le faible intérêt suscité par la campagne que le niveau record d’abstention. Couplée à un mode de scrutin régionalisé, cette apathie citoyenne offre une clef de lecture de deux paradoxes caractéristiques des Européennes de 2009. D’une part, la tonalité de la campagne fut plutôt eurosceptique, alors que les élus sont, dans leur majorité, favorables aux traités. D’autre part, ces élections furent plutôt défavorables aux partis de gouvernement, mais le contingent français tend, très progressivement, à se normaliser par rapport aux autres délégations nationales – du point de vue de son taux de reconduction comme de sa concentration partisane.

Co-organisation du Colloque : Vigour Cécile, de Galembert Claire et Rozenberg Olivier

Co-organisateurs. Actes : http://www.afsp.msh-paris.fr/activite/2009/coll191109/coll191109.html; International audience; Les représentants des États membres de la CEE décidèrent en 1976 que les députés siégeant au Parlement européen seraient issus d'élections nationales directes et non plus des parlements nationaux. Ce colloque international se donne pour l'objectif d'analyser les effets multiples, contradictoires et en partie inattendus de cette décision. Doté de la légitimité démocratique, le Parlement européen n'a cessé d'étendre ses pouvoirs dans le système institutionnel de l'Union européenne. En juin 2009, 30 ans après les premières élections directes au Parlement européen, les électeurs des 27 États membres de l'Union européenne (UE) élargie ont choisi leurs représentants dans un contexte politique modifié. Le lien électoral au Parlement européen sera interrogé à travers le triple prisme du comportement électoral lors des élections européennes, de la professionnalisation et des pratiques des élus et du rôle changeant de cette institution clé. Inscrit dans l'actualité, ce colloque permettra de faire le point sur les avancées des travaux sur le Parlement européen et sur ceux qui le font et d'ouvrir de nouvelles perspectives de recherche.

L’Institut de recherche stratégique de l’École militaire a pour mission de produire et de valoriser la recherche sur les questions de défense. Il favorise une analyse pluridisciplinaire, croisant les regards des chercheurs universitaires et des militaires, des observateurs et des acteurs des grandes questions stratégiques. En collaboration avec les principales composantes du ministère (État-major des armées, Enseignement militaire supérieur, Délégation aux affaires stratégiques, Secrétariat général pour l’Administration, Direction générale de l’Armement), et en lien avec le tissu français et international de la réflexion stratégique, l’Institut renouvelle les perspectives conceptuelles, encourage une nouvelle génération de chercheurs sur ces domaines, participe à l’enseignement militaire, et fait rayonner la pensée stratégique française par des partenariats internationaux. (Premier paragraphe)

The French Presidency selected four priorities – immigration, defence, climate change and energy, agriculture – in line with the European agenda but also with national interests. The Union for the Mediterraneanwas later added to this list. Although the project raised strong objections from Germany, Sarkozy eventually reached an agreement. Energy and climate change are probably the most difficult and significant issues tackled during the Presidency. Despite a particularly overloaded agenda, France showed a strong determination with a view to adopting the climate package before the end of its Presidency. Discussions over the climate package also suffered from the worldwide financial crisis that has mobilised most of the energy of the European leaders since September 2008. The financial crisis is one of the unexpected problems that modified the agenda of the Presidency. The Irish ‘no’ to the Lisbon Treaty in June 2008 reopened the institutional question. In response, the French strategy mainly consisted of putting pressure on Irish officials to envisage a second referendum. In August 2008, the Georgian crisis also led a vigorous Sarkozy to negotiate a ceasefire with Russia on behalf of the EU. In the report, the authors present their assessment of the Presidency from the perspective of French EU policy. 2008:3op The French Presidency of 2008: The Unexpected Agenda (315.24 kB) The report was presented at the seminar The French Presidency of 2008 and is a part of the research project Det roterande ordförandeskapet.

Organisation du colloque