14 results on '"Léobal, Clémence"'
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2. Lawrence Aje, Thomas Lacroix & Judith Misrahi-Barak (dir.), Re-imagining the Guyanas
- Author
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Léobal, Clémence
- Abstract
Cet ouvrage offre un panorama unique dans le milieu académique sur les trois Guyanes (Guyane française, Suriname et Guyana) et est précurseur à plusieurs titres. Il a vu le jour sous l’impulsion de deux universitaires du département d’études anglophones de l’université Paul-Valéry de Montpellier, Lawrence Aje et Judith Misrahi-Barak, qui se sont associés au géographe Thomas Lacroix (CNRS/ MIGRINTER). Il résulte d’un programme de recherche mené entre 2015 et 2020, intitulé « Ecotones. Encounte...
- Published
- 2022
3. Lawrence Aje, Thomas Lacroix & Judith Misrahi-Barak (dir.), Re-imagining the Guyanas
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Léobal, Clémence, primary
- Published
- 2021
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4. Devenir « libre » grâce au logement social ? Appropriations bushinenguées à Saint-Laurent-du-Maroni (Guyane)
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Léobal, Clémence, Laboratoire Architecture, Ville, Urbanisme, Environnement (LAVUE), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Paris Nanterre (UPN)-Ministère de la Culture (MC)-Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis (UP8)-École nationale supérieure d'architecture de Paris Val-de-Seine (ENSA PVDS)-École nationale supérieure d'architecture de Paris-La Villette (ENSAPLV), Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis (UP8)-École nationale supérieure d'architecture de Paris-La Villette (ENSAPLV), and HESAM Université - Communauté d'universités et d'établissements Hautes écoles Sorbonne Arts et métiers université (HESAM)-HESAM Université - Communauté d'universités et d'établissements Hautes écoles Sorbonne Arts et métiers université (HESAM)-Université Paris Nanterre (UPN)-École nationale supérieure d'architecture de Paris Val-de-Seine (ENSA PVDS)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ministère de la Culture (MC)
- Subjects
maroons ,configurations de maisons ,bushinengués ,[SHS.SOCIO]Humanities and Social Sciences/Sociology ,configurations of houses ,Etat ,kinship ,State ,parenté ,appropriations du logement social ,appropriations of social housing ,French Guiana ,[SHS]Humanities and Social Sciences - Abstract
International audience; Dans cet article, j’analyse les appropriations du logement social par les classes populaires bushinenguées à Saint-Laurent-du-Maroni, en montrant comment les enjeux du gouvernement de la maison sont étroitement liés aux modes de gouvernement étatiques. Pour leurs occupants, les logements sociaux matérialisent une ascension sociale et une intégration urbaine, voire une émancipation conjugale pour les femmes : ce « changement de vie » leur permet de devenir « libres » (frey). Les habitants réalisent des marquages de l’espace extérieur et/ou intérieur et revendiquent l’aménagement du quartier. Les aménagements qui leur sont apportés font l’objet d’une dénonciation de la part des autorités françaises, selon des frontières de classe, race et nationalité. Les enjeux de « gouvernement de la maison » mêlent donc indissociablement les rapports de pouvoir internes au groupe de parenté et au couple, et les tensions entre habitants bushinengués et administrations françaises du logement.
- Published
- 2020
5. The making of urban Maroons
- Author
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Léobal, Clémence
- Subjects
dwelling ,Amazonia ,Urbanization ,Maroons ,lcsh:HT101-395 ,lcsh:Human ecology. Anthropogeography ,lcsh:GF1-900 ,mobility ,kinship ,French Guiana ,lcsh:Urban groups. The city. Urban sociology - Abstract
In this paper, I investigate how the houses in the villages are maintained and transmitted to urban dwellers, and how these configurations inform social ties in the city. Maroon inhabitants of Saint-Laurent-du-Maroni, located in the estuary of the Maroni River at the border between Suriname and French Guiana, maintain ties with Maroon upriver territories. Most people do not dwell in a single house. Their ‘configurations of houses’ can encompass both banks of the river and connect coastal cities with upriver rural places. The occupancy of and investments into upriver houses are not only the consequences but also the means to ensure the continuity of kinship in town. Beyond the diversity of the uses of those rural houses, I analyse the link between their maintaining and urban dwelling. Spatial disposal of the houses in the villages both reflects and result from matrilineal ties between kinsmen. In the urban context of Saint-Laurent, related houses are not always located nearby from one another, depending on housing policies and removals. Kinship ties in the city are activated in reference to those upriver spaces. Upriver houses have a role of remembering of those genealogies. Common building projects can also renew the ties between urbans.
- Published
- 2019
6. Dire la blancheur chez les Businenge en Guyane. Pratiques de catégorisation et racialisation des rapports sociaux
- Author
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Léglise, Isabelle, primary, Léobal, Clémence, additional, and Migge, Bettina, additional
- Published
- 2020
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7. Walking for Public Housing: Maroon Women Facing the Bakaa Administration in Saint-Laurent-du-Maroni (French Guiana)
- Author
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Léobal, Clémence, Léobal, Clémence, Laboratoire d'Excellence TEPSIS (TEPSIS), École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Centre de recherche sur les liens sociaux (CERLIS - UMR 8070), Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3-Université Paris Descartes - Paris 5 (UPD5)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Institut de Recherche Interdisciplinaire sur les enjeux Sociaux - sciences sociales, politique, santé (IRIS), and Université Paris 13 (UP13)-École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Université Sorbonne Paris Cité (USPC)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Paris sciences et lettres (PSL)
- Subjects
logement ,[SHS.ANTHRO-SE] Humanities and Social Sciences/Social Anthropology and ethnology ,Bushinenge ,guichet ,Etat ,[SHS.ANTHRO-SE]Humanities and Social Sciences/Social Anthropology and ethnology ,[SHS.SCIPO] Humanities and Social Sciences/Political science ,Guyane ,[SHS.SCIPO]Humanities and Social Sciences/Political science - Abstract
While the governmentality of the French State relies on categorizing its inhabitants, they are not passive towards the institutions. This paper presents an ethnographic account of Maroon women’s encounters with the bureaucracy of the French state in Saint Laurent du Maroni, French Guiana. My fieldwork was not conducted alongside officers, but with women looking for social housing in Saint-Laurent, ethnically defined as bushinenge. They see the French State as invested with a postcolonial whiteness called “bakaa”, even if its agents are from diverse origins. The institutional socialization of these women articulates claims to the right to public housing with the idea that the State “gives” these houses. In return, they have to “walk”, i.e. physically go for active and repeated administrative procedures. “Walking” for a house questions stereotypes about Maroon women’s passivity based on race, class and gender domination. During their personal interactions with officers, these women both follow bakaa bureaucratic injunctions, and subvert some of the institutional codes. They negotiate bureaucratic arrangements, far removed from the bureaucratic ideals., Si les modes de gouvernement de l’État français s’appuient sur des catégorisations des habitants, ces derniers ne sont pas passifs face aux institutions. Cette enquête au guichet a été réalisée non pas aux côtés d’agents institutionnels, mais de demandeuses de logement saint-laurentaises, définies ethniquement comme bushinenguées. Elles associent l’État à une blancheur postcoloniale qualifiée de « bakaa », bien qu’il soit incarné par des agent.e.s d’origines diverses. La socialisation institutionnelle de ces demandeuses combine la revendication d’un droit au logement avec l’idée que l’État « donne » ces logements, en contrepartie de l’action de « marcher », c’est-à-dire d’effectuer personnellement et physiquement des démarches actives et répétées. Cette « marche » vers le logement va à l’encontre des stéréotypes de classe, de race et de genre sur la passivité de ces personnes. Lors de leurs interactions avec les agents, ces femmes se conforment d’un côté aux attendus bureaucratiques bakaa, mais en subvertissent de l’autre certains codes. Elles négocient des arrangements institutionnels, loin des idéaux bureaucratiques.
- Published
- 2016
8. The making of urban Maroons
- Author
-
Léobal, Clémence, primary
- Published
- 2017
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9. Racialisation et action publique : les intermédiaires entre appropriation et contestation des catégories ethniques et raciales
- Author
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Buu-Sao, Doris, Léobal, Clémence, Buu-Sao, Doris, and Léobal, Clémence
- Abstract
Comment visibiliser le rôle des institutions étatiques, y compris quand elles sont républicaines et color-blind, dans la production des catégorisations raciales ? Comment rendre compte des capacités créatrices voire contestatrices des personnes et groupes minorisé·es dans ces processus ? Dans cette introduction de dossier, nous déplions les liens entre action publique et racialisation : nous nous appuyons sur des définitions constructivistes des concepts de racialisation et de racisme institutionnel, qui allient l’analyse des structures discursives du racisme avec celle de leurs reformulations constantes, en situation, lors des interactions entre personnes minorisées et issu.es des majorités. Puis nous proposons une revue de littérature de travaux francophones qui ont abordé la question raciale en sociologie de l’action publique. Beaucoup de ces auteur·rices mobilisent la notion de discrimination et proposent une démonstration statistique. Nous nous référons ici plutôt à la racialisation comme un processus de catégorisation façonné par des rapports de pouvoir entre majorité et minorités, qu’il contribue à transformer en retour. Notre approche est étayée par l’ethnographie. Nous avons choisi un positionnement particulier pour ce dossier, auprès d’intermédiaires entre l’État et les publics minorisés racialement. Ce choix permet d’ouvrir le regard sur les capacités des personnes minorisées à co-produire, reformuler ou contester l’ordre social raciste., How can we highlight the role of state institutions, including republican and colorblind ones, in the production of racial categorizations? How can we account for the creative and even contesting capacities of minoritized people and groups in these processes? In this introduction, we reveal the links between public policy and racialization. We rely on constructivist definitions of the concepts of racialization and institutional racism, which combine the analysis of the discursive structures of racism with that of their constant reformulations, in situation, through the interactions between members of minorities and of majorities. We then propose a literature review of French-language work on the issue of race in the sociology of public policy. Often, these authors use the notion of discrimination and propose a statistical demonstration, but we refer to racialization as a process of categorization that is shaped by, and that in turn shapes, power relations between the majority and minorities. Our approach is supported by ethnographic methodology. Finally, we have chosen to focus on intermediaries between the state and racially minoritized populations. This choice allows us to look at the capacities of minority groups to co-produce, reformulate, or contest the racist social order.
10. Des marches pour un logement
- Author
-
Léobal, Clémence and Léobal, Clémence
- Abstract
Si les modes de gouvernement de l’État français s’appuient sur des catégorisations des habitants, ces derniers ne sont pas passifs face aux institutions. Cette enquête au guichet a été réalisée non pas aux côtés d’agents institutionnels, mais de demandeuses de logement saint-laurentaises, définies ethniquement comme bushinenguées. Elles associent l’État à une blancheur postcoloniale qualifiée de « bakaa », bien qu’il soit incarné par des agent.e.s d’origines diverses. La socialisation institutionnelle de ces demandeuses combine la revendication d’un droit au logement avec l’idée que l’État « donne » ces logements, en contrepartie de l’action de « marcher », c’est-à-dire d’effectuer personnellement et physiquement des démarches actives et répétées. Cette « marche » vers le logement va à l’encontre des stéréotypes de classe, de race et de genre sur la passivité de ces personnes. Lors de leurs interactions avec les agents, ces femmes se conforment d’un côté aux attendus bureaucratiques bakaa, mais en subvertissent de l’autre certains codes. Elles négocient des arrangements institutionnels, loin des idéaux bureaucratiques., While the governmentality of the French State relies on categorizing its inhabitants, they are not passive towards the institutions. This paper presents an ethnographic account of Maroon women’s encounters with the bureaucracy of the French state in Saint Laurent du Maroni, French Guiana. My fieldwork was not conducted alongside officers, but with women looking for social housing in Saint-Laurent, ethnically defined as bushinenge. They see the French State as invested with a postcolonial whiteness called “ bakaa”, even if its agents are from diverse origins. The institutional socialization of these women articulates claims to the right to public housing with the idea that the State “gives” these houses. In return, they have to “walk”, i.e. physically go for active and repeated administrative procedures. “Walking” for a house questions stereotypes about Maroon women’s passivity based on race, class and gender domination. During their personal interactions with officers, these women both follow bakaa bureaucratic injunctions, and subvert some of the institutional codes. They negotiate bureaucratic arrangements, far removed from the bureaucratic ideals.
11. Racialisation et action publique : les intermédiaires entre appropriation et contestation des catégories ethniques et raciales
- Author
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Buu-Sao, Doris, Léobal, Clémence, Buu-Sao, Doris, and Léobal, Clémence
- Abstract
Comment visibiliser le rôle des institutions étatiques, y compris quand elles sont républicaines et color-blind, dans la production des catégorisations raciales ? Comment rendre compte des capacités créatrices voire contestatrices des personnes et groupes minorisé·es dans ces processus ? Dans cette introduction de dossier, nous déplions les liens entre action publique et racialisation : nous nous appuyons sur des définitions constructivistes des concepts de racialisation et de racisme institutionnel, qui allient l’analyse des structures discursives du racisme avec celle de leurs reformulations constantes, en situation, lors des interactions entre personnes minorisées et issu.es des majorités. Puis nous proposons une revue de littérature de travaux francophones qui ont abordé la question raciale en sociologie de l’action publique. Beaucoup de ces auteur·rices mobilisent la notion de discrimination et proposent une démonstration statistique. Nous nous référons ici plutôt à la racialisation comme un processus de catégorisation façonné par des rapports de pouvoir entre majorité et minorités, qu’il contribue à transformer en retour. Notre approche est étayée par l’ethnographie. Nous avons choisi un positionnement particulier pour ce dossier, auprès d’intermédiaires entre l’État et les publics minorisés racialement. Ce choix permet d’ouvrir le regard sur les capacités des personnes minorisées à co-produire, reformuler ou contester l’ordre social raciste., How can we highlight the role of state institutions, including republican and colorblind ones, in the production of racial categorizations? How can we account for the creative and even contesting capacities of minoritized people and groups in these processes? In this introduction, we reveal the links between public policy and racialization. We rely on constructivist definitions of the concepts of racialization and institutional racism, which combine the analysis of the discursive structures of racism with that of their constant reformulations, in situation, through the interactions between members of minorities and of majorities. We then propose a literature review of French-language work on the issue of race in the sociology of public policy. Often, these authors use the notion of discrimination and propose a statistical demonstration, but we refer to racialization as a process of categorization that is shaped by, and that in turn shapes, power relations between the majority and minorities. Our approach is supported by ethnographic methodology. Finally, we have chosen to focus on intermediaries between the state and racially minoritized populations. This choice allows us to look at the capacities of minority groups to co-produce, reformulate, or contest the racist social order.
12. Des marches pour un logement
- Author
-
Léobal, Clémence and Léobal, Clémence
- Abstract
Si les modes de gouvernement de l’État français s’appuient sur des catégorisations des habitants, ces derniers ne sont pas passifs face aux institutions. Cette enquête au guichet a été réalisée non pas aux côtés d’agents institutionnels, mais de demandeuses de logement saint-laurentaises, définies ethniquement comme bushinenguées. Elles associent l’État à une blancheur postcoloniale qualifiée de « bakaa », bien qu’il soit incarné par des agent.e.s d’origines diverses. La socialisation institutionnelle de ces demandeuses combine la revendication d’un droit au logement avec l’idée que l’État « donne » ces logements, en contrepartie de l’action de « marcher », c’est-à-dire d’effectuer personnellement et physiquement des démarches actives et répétées. Cette « marche » vers le logement va à l’encontre des stéréotypes de classe, de race et de genre sur la passivité de ces personnes. Lors de leurs interactions avec les agents, ces femmes se conforment d’un côté aux attendus bureaucratiques bakaa, mais en subvertissent de l’autre certains codes. Elles négocient des arrangements institutionnels, loin des idéaux bureaucratiques., While the governmentality of the French State relies on categorizing its inhabitants, they are not passive towards the institutions. This paper presents an ethnographic account of Maroon women’s encounters with the bureaucracy of the French state in Saint Laurent du Maroni, French Guiana. My fieldwork was not conducted alongside officers, but with women looking for social housing in Saint-Laurent, ethnically defined as bushinenge. They see the French State as invested with a postcolonial whiteness called “ bakaa”, even if its agents are from diverse origins. The institutional socialization of these women articulates claims to the right to public housing with the idea that the State “gives” these houses. In return, they have to “walk”, i.e. physically go for active and repeated administrative procedures. “Walking” for a house questions stereotypes about Maroon women’s passivity based on race, class and gender domination. During their personal interactions with officers, these women both follow bakaa bureaucratic injunctions, and subvert some of the institutional codes. They negotiate bureaucratic arrangements, far removed from the bureaucratic ideals.
13. Transborder dwelling in Albina (Suriname) and Saint-Laurent (French Guiana) on the Lower Maroni
- Author
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Clémence Léobal, Laboratoire Architecture, Ville, Urbanisme, Environnement (LAVUE), Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis (UP8)-École nationale supérieure d'architecture de Paris-La Villette (ENSAPLV), HESAM Université - Communauté d'universités et d'établissements Hautes écoles Sorbonne Arts et métiers université (HESAM)-HESAM Université - Communauté d'universités et d'établissements Hautes écoles Sorbonne Arts et métiers université (HESAM)-Université Paris Nanterre (UPN)-École nationale supérieure d'architecture de Paris Val-de-Seine (ENSA PVDS)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ministère de la Culture (MC), Ekaterina Mikhailova, John Garrard, Léobal, Clémence, and Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Paris Nanterre (UPN)-Ministère de la Culture (MC)-Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis (UP8)-École nationale supérieure d'architecture de Paris Val-de-Seine (ENSA PVDS)-École nationale supérieure d'architecture de Paris-La Villette (ENSAPLV)
- Subjects
Suriname ,[SHS.GEO] Humanities and Social Sciences/Geography ,Maroons ,SAINT ,[SHS.GEO]Humanities and Social Sciences/Geography ,Archaeology ,French Guiana ,[SHS]Humanities and Social Sciences ,Geography ,border ,[SHS] Humanities and Social Sciences ,modes of dwelling ,Maroni ,ComputingMilieux_MISCELLANEOUS - Abstract
International audience; This chapter focuses on daily life in twin cities spanning a European border, where the same living space (the Maroni river) became administratively separated at the time of Suriname's independence in 1975. Its approach is to look more specifically at the concrete and daily implications of life in twin cities for the Ndjuka working-class inhabitants, and their perception and experience. Forms of transnationalism at a local scale also involve kinship relations. Building on Marcelin's concept of “configuration of houses”, this analysis is based on a ethnographic case-study of one large family who lives on both sides and show how they dealt with the political border and how the border affected them. First, I describe this group’s conceptualization of living on the border in a configuration of houses straddling both sides. I then explore the circumstances, both private and administrative, forcing on of its female member to return to her maternal family on the Surinamese side. Finally, I examine the experiences of this woman and other border inhabitants facing the complex entanglement of State administration policies on houses, healthcare, social benefits and land-access.
- Published
- 2021
14. The making of urban Maroons. Kinship, houses and mobilities in Saint-Laurent-du-Maroni (French Guyana)
- Author
-
Clémence Léobal, Laboratoire d'Excellence TEPSIS (TEPSIS), École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Centre de recherche sur les liens sociaux (CERLIS - UMR 8070), Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3-Université Paris Descartes - Paris 5 (UPD5)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Institut de Recherche Interdisciplinaire sur les enjeux Sociaux - sciences sociales, politique, santé (IRIS), École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Sorbonne Paris Nord, and Léobal, Clémence
- Subjects
060101 anthropology ,Mobilities ,Occupancy ,Amazon rainforest ,020209 energy ,1. No poverty ,Context (language use) ,06 humanities and the arts ,02 engineering and technology ,15. Life on land ,Maroon ,[SHS]Humanities and Social Sciences ,Urban Studies ,Interpersonal ties ,Geography ,Urbanization ,11. Sustainability ,0202 electrical engineering, electronic engineering, information engineering ,Kinship ,Ethnology ,0601 history and archaeology ,[SHS] Humanities and Social Sciences ,ComputingMilieux_MISCELLANEOUS - Abstract
In this paper, I investigate how the houses in the villages are maintained and transmitted to urban dwellers, and how these configurations inform social ties in the city. Maroon inhabitants of Saint-Laurent-du-Maroni, located in the estuary of the Maroni River at the border between Suriname and French Guiana, maintain ties with Maroon upriver territories. Most people do not dwell in a single house. Their ‘configurations of houses’ can encompass both banks of the river and connect coastal cities with upriver rural places. The occupancy of and investments into upriver houses are not only the consequences but also the means to ensure the continuity of kinship in town. Beyond the diversity of the uses of those rural houses, I analyse the link between their maintaining and urban dwelling. Spatial disposal of the houses in the villages both reflects and result from matrilineal ties between kinsmen. In the urban context of Saint-Laurent, related houses are not always located nearby from one another, depending on housing policies and removals. Kinship ties in the city are activated in reference to those upriver spaces. Upriver houses have a role of remembering of those genealogies. Common building projects can also renew the ties between urbans.
- Published
- 2019
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