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La perte de terres agricoles liées à l’urbanisation constitue l’une des facettes de la consommation des terres. Commencé dans les années 1970, ce phénomène — essentiellement dû à l’étalement urbain — prend des proportions jusque-là inégalées. Les conséquences de ces processus d’artificialisation sont multiples et portent à la fois sur la production et sur la sécurité alimentaire ainsi que sur la perte de biodiversité. Ces processus interrogent aussi les formes de solidarité territoriale entre les villes et les espaces péri-urbains et ruraux. Issu d’une collaboration scientifique lancée au début des années 2010 entre l’Université de technologie de Sydney (University of Technology Sydney, UTS) et l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (Irstea), cet ouvrage aborde des points clés de la problématique de la consommation des terres en se focalisant sur les terres agricoles en France et en Australie. Plutôt que d’offrir une analyse comparative approfondie de la planification des terres agricoles périurbaines entre les deux pays, il propose une exploration des « boîtes à outils » de l’ingénierie territoriale développées et mobilisées pour faire face à l’enjeu de la perte de terres agricoles liée à l’urbanisation. Il offre également un « arrêt sur image » dans un panorama de champs de recherche en pleine évolution, autant du point de vue théorique que méthodologique.

Introduction « Les sols sont partout… sous nos villes et nos périphéries urbaines » (Hazelton et Murphy, 2011, p. 14). L’artificialisation anthropique des sols par des surfaces artificielles impénétrables, à travers des processus tels que l’urbanisation, est de plus en plus reconnue comme interférant avec les fonctions environnementales, économiques et sociales essentielles remplies par les sols (Scalenghe et Marsan, 2009 ; Salv...

The choice of technologies used to remediate contaminated environments is increasingly made through engagement with a multitude of stakeholders including affected residents. Despite this, little is known about how residents perceive remediation technology applications. In this study a choice experiment is designed to explore ways of understanding and measuring residents' preferences for different remediation technologies approaches using a sample of 944 residents in New South Wales, Australia. Analysis reveals that the residents' acceptability of remediation technologies can be explained by both the efficacy of the technology in improving the environmental quality of the community, and the reputational value of the technology. In particular it is found that residents prefer Monitor Natural Attenuation and Bioremediation to other remediation technologies. In particular they are willing to pay an increase in yearly taxes of $44.60 and $41.15 respectively for implementing such technologies instead of alternative remediation technologies like Chemical remediation. Refereed/Peer-reviewed