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Background: Immune deficiency is one of the major causes of morbidity and mortality in the modern world. Primary immunodeficiency comprises a wide range of disorders that mainly manifest in early childhood as devastating infections with opportunistic organisms. Thymic aplasia is found on autopsy of some patients afflicted with immune deficiency disorders, such as DiGeorge syndrome and severe combined immunodeficiency (SCID). After a thorough search of the literature, we found little information on the cellular characteristics of these thymuses. Our study aims to elucidate role of apoptosis in the pathogenesis of thymic aplasia and compare various lymphocytic and epithelial markers in normal and aplastic thymuses. Methods: We selected 12 subjects who died of severe infections with aplastic thymus found on autopsy, and 11 control subjects who died of unrelated causes, such as congenital heart disease. The presence of several markers, including Bcl2, P53, lymphocytic markers, and CD68, was examined using immunohistochemical methods on paraffin-embedded thymus sections. Positively-stained cells were counted per 1000 cells and the results stated as percentage of positive cells. Results: The mean age of the control group was between 7 days to 18 months (mean: 4.5 months). Parental consanguinity was present in 45.5% and 9.1% of the control and case groups, respectively; however, this was not statistically significant. We found significantly lower expression of Bcl2 in the case group (p value: 0.038). Furthermore, expression of CD68 was significantly higher in the case group. Epithelial markers were significantly higher in case subjects, although CD8 expression was higher in the control group. The presence of other markers was not significantly different between the two groups.Conclusions: Increase in apoptosis has a role in aplastic thymuses and prevention of apoptosis may halt this process. Also high CD68 expression denotes increased phagocytic activity in aplastic thymuses.

Idiopathic lobular panniculitis, sometimes called relapsing febrile nodular panniculitis or weber Christian disease first desribed in 1892 by pfeifer, is the term used to describe an group of disease that present as subcutaneous inflammatory nodules and histologically display an inflammatory focus primarily within the fat lobules. Weber-christian disease is the term applied to idiopatic cases of lobular panniculitis associated with systemic symptoms.the disease occurs predominantly in middle aged females although it can be seen in both sexes and at all ages. Hereby, we represent a case of diagnosed weber-christian disease in a 9-month-old boy. The diagnosis was approved by skin biopsy and exclusion of other differential diagnosis of lobular panniculitis. Weber-christian disease is a rare disease especially in children and can be misdiagnosed, so we found it interesting to report this case.

Background: The prevalence of gestational diabetes mellitus (GDM) is clearly increasing. Postpartum carbohydrate tolerance is normalized in most cases, but the subsequent risk of developing type 2 diabetes is important. Aim: to determine the prevalence of persistent gestational diabetes and its risk factors Subjects: it was a prospective longitudinal study conducted at the National Institute of Nutrition of Tunis where 115 patients with GDM were involved and followed in post-partum period. Results: mean age of patients was 33.62 years. The GDM was persistent in 8 patients (7% of the population), and 29 cases of pre-diabetes (25.2%) were noted. The study of risk factors showed that age was not related to the persistence of GDM but the history of previous GDM, marcrosomia and insulin therapy 2018were significant (p = 0.002, 0.001 and 0.004). Low socioeconomic status was associated with persistent diabetes (p = 0.01) and the absence of health insurance (p = 0.01). Depression (HADS) was greater in case of persistent GDM 15.25 vs 11.64 with p = 0.01. The possession of a glucometer was a protective factor (p = 0.02) but not breastfeeding. After multivariate analysis, independent factors were history of GDM, insulin, cesarean delivery, glycemic screening at t2h> 1.88 g / l and depression were retained as independent risk factors. Conclusions: screening of a group of women at high risk for GDM persistence is crucial for subsequent management especially those with depression during pregnancy. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction: A substantial proportion of obese subjects are metabolically healthy and free from metabolic complications. Many mechanisms that could explain the existence of the metabolically healthy obese phenotype have been suggested, involving in particular a healthy lifestyle and diet. The aim of this study was to study the anthropometric, nutritional and biological profile of two groups: obese with metabolic syndrome (MS+) and obese without metabolic syndrome (MS-).

Les troubles du comportement alimentaire(TCA) sont fréquemment associés à l'obésité, leur dépistage est un temps indispensable de l'évaluation préopératoire des patients candidats à une sleeve gastrectomie. L'objectif de notre étude était d'identifier les TCA avant sleeve gastrectomie et d'étudier leur évolution à 2 ans en postopératoire. Il s'agit d'une étude prospective incluant des patients obèses suivis à l'unité d'obésité de l'Institut national de nutrition de Tunis, après 2 ans d'une sleeve gastrectomie, durant 2 ans entre 2020–2022. Une évaluation préopératoire et à 2 ans postopératoire a été faite à la recherche des TCA. Ces derniers ont été identifiés en se basant sur les critères diagnostiques du DSM-5. Notre population comportait 19 patients, avec un âge moyen de 42,8 ± 6,4 ans. Une nette prédominance féminine était notée (94,7 %). La perte d'excès de poids moyenne à 2 ans postopératoire était de 64,65 %. En préopératoire, totalité des patients (100 %) avaient en moins un TCA. Le grignotage était le TCA le plus noté chez nos patients (84,2 %), suivi par l'hyperphagie prandiale (68,4 %). La compulsion alimentaire, le Night Eating Syndrome, la boulimie et le Binge Eating Disorder étaient présents respectivement chez 63,2 %, 36,8 %, 10,5 % et 31,6 % des patients. À 2 ans post-sleeve gastrectomie, une diminution des TCA a été notée (31,6 %). Le grignotage est resté le TCA prédominant (26,3 %), La prévalence de la compulsion alimentaire est passé à 15,8 %, celle du Night Eating Syndrome à 15,8 %, celle du Binge Eating Disorder à 15,8 % et celle de l'hyperphagie prandiale à 10,5 %. La boulimie était présente chez un seul patient. La chirurgie bariatrique est certes efficace sur la perte pondérale. Cette dernière pourrait être expliquée entre autre par la maîtrise des TCA. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

La chirurgie bariatrique s'impose comme le traitement le plus efficace des obésités morbides permettant ainsi d'obtenir une perte de poids importante et durable ainsi qu'un meilleur contrôle des différentes comorbidités. Le but de notre étude était de déterminer la prévalence préopératoire des comorbidités et leur évolution 2 ans après sleeve gastrectomie. Étude monocentrique, prospective qui a inclus des patients ayant bénéficié d'une sleeve gastrectomie (SG) en 2020 et suivis à l'unité de recherche sur l'obésité de l'institut national de nutrition. Une évaluation préopératoire complète a été faite à la recherche de comorbidités principalement : l'HTA, les troubles du métabolisme glucidique, les troubles du métabolisme lipidique, le SAOS, les troubles digestifs (RGO, NASH), les complications rhumatologiques (lombalgies, gonarthrose, coxarthrose) et les troubles de la fertilité (stérilité primaire ou secondaire, SOPK). Notre étude a inclus 18 patients avec 17 femmes et 1 seul homme. La moyenne d'âge de notre population était de 42,8 ± 6,4 ans. La prévalence des comorbidités en préopératoire était respectivement : 5 patients avaient un diabète, 1 patient avait une hyperglycémie modérée à jeun et 1 patient avait une intolérance aux hydrates de carbones, 70 % pour le SAOS, 45 % pour la dyslipidémie, 35 % pour l'HTA, 35 % pour les affections rhumatologiques, 30 % pour les troubles digestifs, le SOPK a été retrouvé chez 5 % des femmes. À 2 ans post-sleeve gastrectomie, on note une nette diminution de la prévalence des comorbidités chez les patients opérés : on a noté une rémission du diabète de type 2 chez 4 patients, une régression des troubles du métabolisme lipidique à 36,8 %, de l'HTA à 21 %, le SAOS à 42 %, la prévalence des complications rhumatologiques est diminuée à 10 %. Pour les complications digestives, 6 patients avaient une stéatose hépatique non alcoolique en préopératoire qui a persisté chez 5 patients en postopératoire, par ailleurs pour le RGO la rémission concernait 2 patients parmi 6 qui avaient un RGO en préopératoire. La chirurgie bariatrique permet une amélioration voire une rémission prolongée des différentes comorbidités. La rémission complète ou l'amélioration diffèrent selon les séries en fonction de la technique chirurgicale utilisée ainsi que la sévérité préopératoire des comorbidités mais les résultats sont dans la majorité des cas prometteurs. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

L'augmentation de la prévalence et de la sévérité de l'obésité ainsi que ses multiples comorbidités explique le recours de plus en plus fréquent à la chirurgie bariatrique notamment la sleeve gastrectomie. L'objectif de notre étude était d'évaluer les apports nutritionnels avant et 2 ans révolus après sleeve gastrectomie. Il s'agit d'une étude longitudinale prospective et monocentrique incluant des patients obèses suivis à l'unité de recherche sur l'obésité de l'Institut national de nutrition de Tunis, opérés d'une sleeve gastrectomie. Une enquête alimentaire a été réalisée par une nutritionniste en utilisant la méthode de l'histoire alimentaire avec un rappel de 24 heures en préopératoire et 2 ans après la sleeve gastrectomie. Les résultats de l'enquête ont été ensuite analysés en utilisant le logiciel informatique « BILNUT, version 2.01 – 1990 » afin d'évaluer les apports nutritionnels spontanés en macro et micronutriments. Les déficits d'apports ont été identifiés en se basant sur les références nutritionnelles en vitamines et minéraux de l'Anses 2021. Notre population comportait 19 patients. L'âge moyen était de 42,8 ± 6,4 ans avec une prédominance féminine (94,7 %). Avant la sleeve gastrectomie les apports moyens en glucides, lipides et protides étaient respectivement de 468 ± 200 g/j, 153 ± 98 g/j et 95 ± 32 g/j. Les apports en macronutriments ont diminué en postopératoire de 72 % pour les glucides, de 67 % pour les lipides et de 58 % pour les protéines. Pour les micronutriments, en préopératoire les apports moyens en folates, en vitamine C et en calcium étaient inférieurs aux références nutritionnelles pour la population (RNP). En postopératoire, on a noté une diminution des apports moyens en vitamine C et en folates qui est passé de 93 à 53 mg/j et de 185 à 79,55 mg/j respectivement. En revanche, celui du calcium a augmenté à 755 mg/j mais il est resté toujours en dessous de l'RNP. Les apports moyens en zinc (15 mg/j), magnésium (395 mg/j) et en fer (15,55 mg/j) étaient satisfaisants en préopératoire, mais ils ont diminué en postopératoire en dessous de l'RNP avec respectivement 6,26 mg/j, 121 mg/j, 4,12 mg/j. L'apport en phosphore a diminué de 1448 mg/j en préopératoire à 643 mg/j en postopératoire. Le dépistage des carences nutritionnelles est obligatoire en préopératoire. La supplémentation systématique en postopératoire est impérative vu la fréquence des carences d'apports. Cependant, une question reste à résoudre concernant la durée de la supplémentation en vitamines et minéraux après sleeve gastrectomie. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Let $$\mathbb {F}_q$$ be a finite field and $$\beta $$ a Pisot or Salem unit series in $$ \mathbb {F}_q((X^{-1}))$$ . The aim of this paper is to prove that the $$\beta $$ -expansion of any rational element in the unit disk D(0, 1) is purely periodic. No similar result exist in the real case. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction. Intractable diarrhea of infancy (IDI) includes several types of early onset diarrhea; one of the rare etiologies is trichohepatoenteric (THE) syndrome, also known as syndromic diarrhea (SD) which was primarily described by Stankler et al. Hereby we report a family with several affected members which to our knowledge is the first case report from Iran. Report of Cases. A three-year-old boy referred with short stature, poor weight gain, and intermittent steatotic diarrhea to our center. He was born to healthy, relative parents (cousins). He did not gain any weight after four months of age and began having intermittent steatotic diarrhea, abdominal distension, and fever. He was hospitalized several times. Two other children in the family also showed somewhat similar symptoms. Two sweat tests were negative for cystic fibrosis. Workup for Celiac disease was performed several times which was negative; however, gluten-free diet was tried several times which was not effective. Workup for Hirschsprung’s disease was performed but colon was ganglionic. Evidence of liver involvement was approved by elevated liver enzymes and coarse echo of liver on sonography. Discussion. Trichoenterohepatic syndrome should be put in mind in cases of intractable diarrhea presenting in a family with several affected members. Early diagnosis would save patients from unnecessary workups. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

The paper arose from the fact that the smallest element of the set of Salem numbers is not known. Indeed, it is not even known whether this set has a smallest element. The aim of this paper is to prove that the minimal polynomial of the smallest Salem series of degree n in the field of formal power series over a finite field is given by P(Y ) = Y n - XY n-1 - Y + X - 1, where we suppose that 1 is the least element of the finite field F-1 q (as a finite total ordered set). Consequently, we are led to deduce that F-1((X-1)) has no smallest Salem series. Moreover, we will prove that the root of P(Y ) of degree n = 2s + 1 in F-1m((X-1)) is well approximable. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

The paper arose from the fact that the smallest element of the set of Salem numbers is not known. Indeed, it is not even known whether this set has a smallest element. The aim of this paper is to prove that the minimal polynomial of the smallest Salem series of degree n in the field of formal power series over a finite field is given by P(Y ) = Y n - XY n-1 - Y + X - 1, where we suppose that 1 is the least element of the finite field F-1 q (as a finite total ordered set). Consequently, we are led to deduce that F-1((X-1)) has no smallest Salem series. Moreover, we will prove that the root of P(Y ) of degree n = 2s + 1 in F-1m((X-1)) is well approximable. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Correcting a valuable manuscript and annotating and glossing a book remained from the past not only reinforce the ethnic and national heritage of a country and provides extensive information about manner, thinking and intellectual and linguistic structure of past thinkers and scientists, but also is an original research which has been acknowledged by literary critics. The manuscript of Kashef al-Moshkelat by Baha al-Din Abubakr Ibn Kalnajar Shirazi has remained from seventh and eighth centuries (A.H) of which only one unique copy handwritten by the author is available. According to the text of this work and also acknowledged by the biographies written in his own time, the author of this book has had a prominent mystical and scientific status and composed this book in order to solve the difficulties of prevalent sciences in his own time and due to the request of his time's learned men. This work, which has been written with a plain and vivid scientific language decorated with stylistic and rhetorical figures in the form of short sentences, consists of various chapters about interpretation of verses and hadiths, medicine, philosophical and religious difficulties, the author's recommendations besides mystical expressions and the author's revelations. This book has three major sections each of which has several subsections and each subsections includes various epistles totally consisted of 349 epistles. Providing some descriptions about the life of the author and investigating this book and its content, the article aims to explore the structure, style and linguistic characteristics of this book based on extracted evidence and also investigate it form aesthetic and literary aspects. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Background/Objective: There is no report about the relationship between the thickness of gastric wall layers measured with transabdominal ultrasonography and the presence of gastritis or Helicobacter pylori infection. The aim of this study was to assess the accuracy of sonography in diagnosis of gastritis and Helicobacter pylori infection. Patients and Methods: One-hundred children aged 1 to 15 years who needed upper gastrointestinal endoscopy and biopsy because of suspected gastritis underwent transabdominal ultrasonography to measure thickness of different layers of the stomach antrum and duodenal bulb wall. The wall layer thickness was compared with the results of endoscopy for gastritis and the presence of Helicobacter pylori infection. Results: The mean thickness of muscularis mucosa and the sum of muscularis mucosa and submucosa in both gastric antrum and duodenal bulb were significantly higher in patients with Helicobacter pylori infection than those without infection (mean thickness in gastric antrum: 0.65±0.25mm vs. 0.53±0.19mm [p-value=0.03] and 1.21±0.35mm vs. 1.07±0.26mm [p-value=0.03], respectively; mean thickness in duodenal bulb: 0.69±0.32mm vs. 0.48±0.20mm [p-value=0.001] and 1.25±0.35mm vs. 0.99±0.28mm [p-value=0.002], respectively). The mean thickness of muscularis mucosa plus submucosa in the duodenal bulb was also more in patients with gastritis (1.09±0.35mm vs. 0.95±0.20mm [p-value=0.02]). Several cut points were determined to predict the results of endoscopy. Conclusion: Transabdominal ultrasonography is a noninvasive and easily available method in evaluating children with suspected gastritis and predicting some findings of endoscopic evaluations. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Background: Multiple duodenal and jejuno-ileal atresias are extremely uncommon. The familial occurrence of multiple intestinal atresias is even more unusual. Also fetal death with isolated intestinal atresia is very rare, and the combination of recurrent familial intestinal atresias and intra-uterine fetal death has not been reported previously. Case Presentation: We report on two cases of intra-uterine fetal death in a 30-year-old woman who is consanguineous with her husband and they have only one boy who carries chromosomal abnormality. To best of our knowledge this is the first reported case of two consecutive pregnancies with multiple intestinal atresias leading to intrauterine fetal death. Conclusion: Multiple and recurrent intestinal atresias are extremely uncommon. These rare cases may contribute to genetic mapping for intestinal atresias. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Background: Giant cell hepatitis (GCH) is a histological finding in infants with neonatal cholestasis and rarely can be seen after this period. Autoimmune hemolytic anemia (AIHA) which is characterized by massive and acute red blood cell destruction due to antibody production, responds favorably to corticosteroid therapy. The combination of GCH and AIHA is a rare distinct entity that carries poor response to immunosuppressive therapy and often progresses to fatal liver disease. Case Presentation: A 13-month-old boy was referred to us with anemia and icterus. Investigations confirmed the diagnosis of GCH which was associated with AIHA. Treatment with steroids and azathioprin failed. We changed to cyclosporine. The anemia improved by steroid and IVIG at the beginning, but few months later anemia relapsed. Finally he recovered with rituximab and now he is 6 years old in suitable condition. Conclusion: The association of AIHA with GCH is an uncommon condition that can be life threatening. Most patients initially respond to immunosuppressive agents, but usually recur and have an aggressive course. In this case liver disease responded to steroid and immunosuppressive therapy, but the AIHA was refractory to immunosuppressive therapy. Rituximab is used in treatment of this condition, and this treatment was well tolerated and resulted in dramatic sustained improvement of anemia. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

L'obésité est un problème de santé mondial. Les échecs fréquents du traitement médical justifient le recours à la chirurgie bariatrique chez les sujets ayant une obésité morbide ou sévère compliquée. La sleeve gastrectomie (SG) est la technique chirurgicale la plus pratiquée dans le monde. De nombreuses études ont démontré une amélioration voire une rémission de la dyslipidémie après SG. En Tunisie, rares sont les études qui se sont intéressées à ce sujet. Pour cette raison nous avons mené notre travail qui avait pour but d'évaluer l'impact de la SG sur le profil lipidique des sujets obèses. Il s'agissait d'une étude prospective, portant sur 40 patients obèses ayant bénéficié d'un suivi médical, à l'unité d'obésité de l'institut de nutrition de Tunis, d'une durée allant jusqu'à 12 mois après SG. Nous avons recueilli les données cliniques et biologiques, en préopératoire, à six et à 12 mois après l'intervention. Un patient a été considéré dyslipidémique s'il était déjà sous traitement hypolipémiant ou si son bilan lipidique était pathologique. L'hypertriglycéridémie a été retenue pour une triglycéridémie ≥ 1,5 g/L. L'hypercholestérolémie a été retenue pour une cholestérolémie totale (CT) ≥ 2 g/L. Une hypoHDLémie a été retenue pour un taux de HDL cholestérol (HDLc) < 0,40 g/L pour les hommes et < 0,50 g/L pour les femmes. Le taux de LDL-Cholestérol (LDLc) a été calculé selon la formule de FRIDEWALD. Le non-HDL cholestérol a été calculé selon la formule suivante : non-HDL = CT - HDLc. La rémission de la dyslipidémie a été définie, en se référant aux critères de l'American Society for Metabolic and Bariatric Surgery (ASMBS), par un bilan lipidique normal chez un patient qui ne reçoit pas de traitement hypolipémiant. L'âge moyen était de 34,65 ± 8,17 ans. L'IMC moyen était de 50,24 ± 8,27 kg/m2. La moitié des patients avaient une dyslipidémie, tous types confondus. Les fréquences de l'hypertriglycéridémie et de l'hypercholestérolémie étaient respectivement de 30 % et 35 %. Une hypo-HDL cholestérolémie était présente chez 67 % des patients. Un an après la SG, la fréquence des dyslipidémies est passée à 15 % (p < 0,05), soit un taux de rémission de 70 %. La triglycéridémie s'est normalisée chez la totalité des patients. Tandis que la rémission de l'hypercholestérolémie n'a été observée que dans 57 % des cas. Toutefois, cinq patients ont développé une hypercholestérolémie six mois après la SG et l'ont gardé à un an. Le taux moyen du LDLc est resté stable. La fréquence de l'hypoHDL-cholestérolémie est passée de 67 % à 33 % une année après (p < 0,05). Le non-HDL cholestérol moyen est passé de 1,44 g/L à 1,35 g/L une année après, sans que cette baisse ne soit statistiquement significative. Le pourcentage moyen de perte d'excès pondéral (PEP) était de 40,2 ± 14,01 % à 6 mois et de 55,8 ± 20,48 % à 1an. En effet, plus de la moitié de nos patients avait perdu plus que 50 % de leur excès de poids, une année après la SG. Le profil lipidique des patients ayant bénéficié d'une sleeve gastrectomie s'est nettement améliorée en particulier l'hypertriglycéridémie et l'hypoHDLémie. Le cholestérol total ainsi que le LDLc semblaient être moins sensibles à l'effet de la SG. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

La chirurgie bariatrique induit de nombreuses modifications hormonales qui contribuent à réduire la sensation de faim et à améliorer l'homéostasie glycémique. ;Notre objectif était d'étudier la prévalence des anomalies glucidiques chez des obèses et leur évolution après sleeve gastrectomie. Étude rétrospective concernant 30 obèses ayant bénéficié d'une sleeve gastrectomie et suivis à l'unité d'obésité de l'institut national de nutrition de Tunis. Un interrogatoire, un examen physique, un bilan métabolique, une impédancemétrie et une enquête alimentaire ont été réalisés avant chirurgie (T0), 6 mois après la chirurgie (T1) et un an après la sleeve gastrectomie (T2). La rémission du diabète a été définie par l'absence de traitement antidiabétique associé à une hémoglobine glyquée (HbA1c) < 6,5 % et une glycémie à jeun (GAJ) < 1,26 g/L. L'âge moyen des participants était de 35 ± 8,97 ans. La perte moyenne de l'excédent pondéral (PEP) était de 39,36 ± 14,45 % à T1 et de 56,99 ± 20,35 % à T2. Par rapport à T0, nous avons noté une diminution significative de la GAJ (T0 = 6,01 ± 2,34 mmol/L ; T1 = 4,57 ± 0,7 ; T2 = 4,8 ± 0,72 ; p = 0,003) et de l'HbA1c (T0 = 5,79 ± 1,38 % ; T1 = 5,34 ± 0,41 % ; T2 = 5,3 ± 0,44 % ; p = 0,016). La baisse de l'HbA1c était associée à la réduction de l'apport calorique journalier total (p = 0,014). À T0, un diabète avéré était retrouvé chez 23,3 % (n = 7) des patients dont 6 patients étaient diabétiques de type 2 traités par antidiabétiques oraux et un seul patient était diabétique de type 1. En postopératoire (T1 et T2), la rémission du diabète de type 2 a été retrouvé chez la totalité des patients. Le pourcentage de patients ayant une hyperglycémie modérée à jeun est passé de 16,7 % avant la chirurgie à 3,3 % en postopératoire (T1 et T2). Une intolérance aux hydrates de carbone a été retrouvée chez 16,7 % des patients à T0, 6,7 % des patients à T1 et 3,3 % des patients à T2. La régression des anomalies glycémiques était corrélée au PEP (p = 0,031) et à la réduction de la masse grasse (p = 0,016). La sleeve gastrectomie améliore l'équilibre glycémique dès les premiers mois postopératoires. Cet effet semble lié à la perte pondérale et à la réduction des apports caloriques journaliers. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

The article offers information on the basic concept of common variable immunodeficiency (CVID) in Spain. It states that CVID is the most prevalent symptomatic primary antibody deficiency and is characterized by hypogamaglobulinemia, which leads to chronic and recurrent infections in the respiratory and gastrointestinal tracts. It notes that the rare complication of CVID is the secondary amyloidosis, which is the extracellular tissue deposition of serum amyloid A (SAA) protein fibrils.

Il est admis à l’unanimité que les acides gras oméga 3 ont de multiples bénéfices pour la santé et plus précisément des effets protecteurs contre les maladies cardiovasculaires et neurodégénératives. L’objectif de ce travail était d’estimer les apports spontanés en acides alphalinolénique (ALA), docosahexaénoïque (DHA), éicosapentaénoïque (EPA) et linoléique (LA). Cette étude d’observation a été réalisée auprès de 42 diabétiques de type 2 (21 hommes et 21 femmes) âgés de 30 à 75 ans. L’estimation des apports en acides gras a été réalisée en utilisant la méthode d’enregistrement sur sept jours. Les résultats ont montré que l’apport moyen en ALA était de 0,99 ± 0,40 g/j soit 0,42 ± 0,13 % de l’apport énergétique total (AET). Aucun de nos patients n’avait un apport suffisant en ALA. Les apports quotidiens moyens en DHA et en EPA étaient respectivement de 90,0 ± 85 mg/j et de 83,5 ± 80 mg/j. Quant à la contribution des aliments aux apports en EPA et en DHA, les poissons et les fruits de mer représentaient la part la plus importante (57 %) de ces deux acides gras. Nos résultats appellent à renforcer l’éducation nutritionnelle des diabétiques afin d’augmenter les apports en acides gras oméga 3 et d’assurer un rapport LA/ALA optimal qui contribuerait à la prévention des maladies cardiovasculaires.

Aim of Study: Chronic gastritis is defined as the presence of chronic mucosal inflammatory changes leading eventually to mucosal atrophy and epithelial metaplasia. This condition constitutes a background for dysplasia and thereby carcinoma. Detection of exact histopathology of inflammatory process is necessary in biopsy specimen. We designed the current study to determine the value of taking more sections in small gastric biopsies for better histopathologic evaluation. Materials and Methods: Gastric biopsy specimen of children who suffered from gastrointestinal (GI) symptoms was sent in 10% formalin to our laboratory. After routine processing, three slides with several sections on them were taken from the specimen: t0 he first was named the superficial section, the second was stained by Giemsa and the third was named deep section (further sections after this slide will diminish in size). The slides were not taken exactly consecutively but several sections were discarded between them. The purpose of this study is to compare the superficial and deep sections for detection of inflammatory processes. Results: In 1062 specimens the results of superficial section and deep section were the same (87.1%) and in 158 specimens the results were different. In 88 (7.2%) specimens deep section was diagnostic. The difference was seen usually as normal tissue in superficial sections but presence of lymphoid follicle in deep sections. The difference between superficial and deep sections was statistically significant. Although obtaining more sections will put an economic burden on the laboratory, we propose that in small gastric biopsies, it is helpful in better evaluation of histopathological changes.

Introduction L’évaluation de l’état nutritionnel doit faire partie de l’examen de la personne âgée hémodialysée devant le haut risque de dénutrition lié, d’une part, à l’âge et, d’autre part, à l’insuffisance rénale terminale et l’hémodialyse. L’objectif de notre travail était de déterminer la prévalence de la dénutrition chez des personnes âgées hémodialysées. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude transversale, descriptive portant sur 40 personnes âgées hémodialysées, recrutées au service de néphrologie M8 de l’hôpital Charles-Nicolle de Tunis, du 10 novembre au 16 décembre 2016. Tous les patients ont bénéficié d’une enquête alimentaire, de mesures anthropométriques (poids sec, taille, indice de masse corporelle, circonférences brachiale et du mollet). Le dépistage de la dénutrition s’est basé sur le test MNA. Résultats L’âge moyen de notre population était de 71 ± 5,9 ans. Le sexe ratio était de 1,1. L’ancienneté moyenne en hémodialyse était de 7 ± 3,8 ans avec des extrêmes allant de 7 mois à 16 ans. La majorité des patients (85 %) bénéficiaient d’au moins 2 séances d’hémodialyse par semaine. L’insuffisance rénale chronique terminale était due à l’hypertension artérielle dans 67,5 % des cas et au diabète de type 2 dans 20 % des cas. L’apport énergétique moyen des patients était de 25,3 ± 12,3 kcal/kg de poids idéal/j. Les hommes avaient un apport calorique moyen de 23,7 ± 10,8 kcal/kg de poids idéal/j et celui des femmes était de 24,6 ± 11,4 kcal/kg de poids idéal/j. La ration protidique moyenne était de 0,99 ± 0,57 g/kg le jour de dialyse. Elle diminuait de façon statistiquement significative ( p = 0,005) le jour de non dialyse à 0,73 ± 0,28 g/kg. L’indice de masse corporelle (IMC) moyen de cette population était de 22,4 ± 9,28 kg/m 2 . Un indice de masse corporel inférieure à 21 kg/m 2 a été noté chez 73,7 % des femmes et 47,6 % des hommes. La circonférence brachiale était inférieure à 22 cm chez 36,8 % des femmes et 23,6 % des hommes. La circonférence du mollet était inférieure à 30 cm chez 39,3 % des femmes et 28,7 % des hommes. Selon le test MNA, 40 % des personnes âgées hémodialysées étaient dénutris (MNA < 17) avec une prédominance féminine de 63,2 %. Plus que la moitié (52,5 %) des patients avaient un risque de dénutrition (MNA entre 17 et 23,5 points), et 7,5 % avaient un état nutritionnel satisfaisant (MNA entre 24 et 30 points). Conclusion La dénutrition chez la personne âgée hémodialysée est associée à une augmentation de la morbi-mortalité d’où l’intérêt du diagnostic précoce moyennant le MNA test. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

L'association entre les troubles de l'humeur et la nutrition semble être aujourd'hui bien établie. Notre objectif était d'évaluer la prévalence des troubles anxieux chez une population adulte obèse et de rechercher d'éventuelles associations avec l'apport alimentaire spontané en macro et micro nutriments. Nous avons colligé 102 adultes obèses suivis à l'unité d'obésité et de recherche à l'institut national de nutrition de Tunis, Tunisie durant la période allant de juillet à décembre 2020. L'obésité était définie selon les recommandations de l'OMS par un IMC ≥ 30 kg/m2. L'apport alimentaire était évalué à l'aide d'une enquête alimentaire basée sur la méthode de l'histoire alimentaire avec un rappel des 24 heures. Les données de l'enquête ont été analysées par le logiciel « NUTRILOG » qui se base sur la table de composition alimentaire CIQUAL 2017. Les troubles anxieux ont été évalués avec l'échelle HAD (composante anxiété). L'interprétation des différents apports alimentaires spontanés des 24 h a été effectuée en se référant aux recommandations nutritionnelles de l'ANSES 2016 pour les macronutriments et l'ANSES 2021 pour les micronutriments. Nous avons utilisé le poids ajusté (Pa) pour calculer les besoins nutritionnels de nos patients. L'âge moyen de la population étudiée était de 46,7 ± 12,3 ans avec un sex-ratio (H/F) de 0,3, l'IMC moyen était de 40,3 ± 6,6 kg/m2. Quarante et un pour cent (41 %) de la population étudiée avait une symptomatologie anxieuse douteuse à certaine (16 % douteuse et 25 % certaine). La majorité des patients présentant une symptomatologie anxieuse étaient des femmes (35 vs 7). Concernant l'apport en macronutriments, le groupe de patients ayants une symptomatologie anxieuse avait un apport plus élevé que le groupe sans symptômes anxieux en : protides (apport en pourcentage de l'apport énergétique total : % AET), pourcentage des protéinés végétale par rapport aux protéines animales, glucides (% AET), sucres (% AET), acides gras saturé (% lipides) et acide gras mono-insaturé (% lipides) sans que ça soit significatif (voir Tableau 1 ci dessous). En ce qui concerne les apports en micronutriments, nous avons trouvé une relation significative seulement avec l'apport moyen en Vit C et la présence de symptomatologie anxieuse. Les patients ayants des symptômes anxieux avaient un apport moindre en vit C (1067,51 mg ± 64,46 vs 160,86 mg ± 126,38) (p = 0,006). Pour le reste des micronutriments, le groupe ayant des symptômes anxieux avait un apport moyen moindre que le groupe n'ayant pas de symptômes anxieux sans que ça soit significatif. Par ailleurs, un apport insuffisant en Vit E et en fibres était significativement associé à la présence des symptômes anxieux (p = 0,036 et p = 0,025 respectivement). Nos résultats suggèrent qu'une alimentation déséquilibrée peut contribuer à la genèse ou à l'entretien des troubles de l'humeur en particulier l'anxiété surtout chez les personnes obèses qui représentent déjà une population vulnérable. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction Le pied diabétique est un problème majeur de santé publique avec un taux d'amputations de membres inférieurs très élevé même dans les pays développés. La neuropathie périphérique, l'artériopathie des membres inférieurs et les antécédents d'ulcère du pied sont considérés comme les principaux facteurs de risque des lésions du pied. Le but de ce travail était de déterminer la fréquence des différents facteurs de risque d'ulcération du pied chez nos patients diabétiques hospitalisés et de préciser leur degré de risque selon la classification proposée par l'International Working Group of the Diabètes Foot(IWGDF). Patients et Méthodes Cette étude rétrospective a porté sur 56 patients diabétiques de type 1 et de type2, hospitalisés au service « A » de diabétologie pour un déséquilibre chronique de diabète entre septembre et octobre 2015. Les diabétiques qui présentaient une ulcération du pied ou une gangrène au moment de l'étude ont été exclus. L'examen des pieds a recherché une hyperkératose, une mycose inter orteils et une déformation du pied. La sensibilité tactile a été testée à l'aide du monofilament. Le diagnostic d'une artériopathie des membres inférieurs a été posé sur des critères cliniques : présence d'une claudication intermittente et/ou abolition des pouls. Résultats L'âge moyen des patients était de 55 ± 13,5 ans. La majorité (87 %) étaient de diabétiques de type 2. La durée d'évolution moyenne de diabète était de 9 ± 7,5 ans. L'HbA 1c moyenne était de 10,5 ± 1,8 %. Les facteurs de risque de lésion du pied étaient dominés par la neuropathie sensitive (54,5 %) et l'hyperkératose (40 %). L'artérite des membres inférieurs était également fréquente (21,4 %). D'après la classification de l'IWGDF, 36 % des diabétiques sont à faible risque d'ulcération (classe 0) et 34 % à haut risque (classe 2 et 3). Le niveau de risque est significativement associé à l'âge ( p = 0,03), à la durée d'évo-lution du diabète( p = 0,009), à la néphropathie( p = 0,001) et à la rétinopathie ( p = 0,001). Conclusions Le risque de lésions du pied chez le diabétique augmente avec l'âge, la durée d'évolution du diabète, le mauvais contrôle glycémique et les complications microvasculaires. Ce constat justifie l'impératif d'une stratégie de dépistage des diabétiques à risque afin de réduire l'incidence des lésions et le surcoût lié à l'amputation. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Objectif Évaluer, à court terme, l'impact de l'insulinothérapie fonctionnelle (IF) sur l'équilibre glycémique, le poids et les apports alimentaires du diabétique de type 1. Patients et Méthodes Cette étude prospective a été réalisée à l'institut national de nutrition, auprès de 15 diabétiques de type 1, âgés de 17 à 34 ans, qui ont été soumis au protocole de l'IF durant une hospitalisation de 5 jours. Cette méthode éducative a été évaluée, après 3 mois, par un contrôle du poids et de l'HbA 1c et une réévaluation des apports alimentaires. Résultats Les besoins de nos patients en insuline basale ont diminué de 31,4 ± 7,1 UI/J (0,43 ± 0,13 UI/kg/J) à 26,8 ± 5,8 UI/J (0,37 ± 0,09 UI/kg/J), mais la différence n'était pas statistiquement significative.Ce surdosage en insu-line basale a été observé chez 6 patients sur 7. L'évaluation de l'éducation a montré une baisse significative ( p = 0,03) du taux d'HbA 1c qui est passé de 10 ± 1,8 % à 7,8 ± 1,7 %. Le poids est resté pratiquement stable. Quant aux habitudes et apports alimentaires, la majorité de nos patients ne sont pas tombés dans l'anarchie alimentaire malgré la liberté qui leur a été offerte. Conclusions L'amélioration du contrôle glycémique et des apports alimentaires du diabétique de type 1 souligne l'intérêt de l'IF qui facilite l'autogestion de la maladie et améliore l'estime de soi du patient. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Abstract Introduction Encephalocele is a rare congenital abnormality of the central nervous system, where brain tissue protrudes from a defect in the skull. Some anomalies are associated with encephalocele. However, the association of spinal teratoma and encephalocele has not been reported in the English literature. Case presentation We report the case of an Iranian girl with a history of encephalocele surgery, who, at the age of four years, developed an intramedullary spinal teratoma, and discuss the pathogenesis of this association. Conclusion To the best of our knowledge, this is the first report of an association between encephalocele and spinal teratoma.

Objectif L’objectif de ce travail est d’étudier les corrélations entre les apports alimentaires, les mesures anthropométriques et les paramètres lipidiques chez des obèses. Patients et méthodes Étude rétrospective concernant 100 patients obèses suivis à l’Unité d’Obésité à l’Institut National de Nutrition. Nous avons recueilli des dossiers médicaux les mesures anthropométriques, le bilan lipidique et le résultat du bilan nutritionnel. Résultats L’indice de masse corporelle (IMC) moyen de nos patients était de 40,66 kg/m². Le tour de taille (TT) moyen de 116,5 cm. Les apports alimentaires moyens pour les lipides, les acides gras saturés (AGS), acides gras mono-insaturés (AGMI) et les acides gras polyinsaturés (AGPI) étaient respectivement de 34,56 %, 24,37 %, 46,07 % et 29,55 % de l’apport énergétique total (AET). L’apport moyen en cholestérol était de 209,03 mg/j. On a trouvé une corrélation positive entre la cholestérolémie et l’IMC, le TT ainsi que les apports en AGMI. Une corrélation négative a été notée entre le cholestérol total et l’apport alimentaire en lipides, en AGPI, en fibres et paradoxalement en cholestérol alimentaire et AGS. Ces mêmes corrélations ont été observées avec le LDL cholestérol à l’exception des AGS qui avaient une corrélation positive. Le NON HDL cholestérol avait une corrélation positive avec les AGM et les AGPI et négative avec les lipides, le cholestérol, les AGS et les fibres. Les triglycérides avaient une corrélation positive avec le TT et l’apport en glucides et en fibres et négative avec l’IMC. On a noté une corrélation négative entre le HDL et le TT et positive entre le HDL et l’IMC. Conclusion Devant la fréquence des déséquilibres alimentaires chez les obèses, leur retentissement sur le profil métabolique. La réduction des apports et la correction des erreurs diététiques restent la pierre angulaire de la prise en charge de l’obésité. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction L’obésité représente la maladie de la pléthore. Néanmoins, des carences nutritionnelles ont été observées chez les patients en surpoids. L’objectif de ce travail est d’évaluer les apports en micronutriments chez des patients obèses. Patients et méthodes Étude rétrospective concernant 100 patients suivis à l’Unité d’Obésité à l’Institut National de Nutrition de Tunis. Les patients ont bénéficié d’une enquête alimentaire basée sur la méthode de l’histoire alimentaire avec un rappel de 24 heures permettant d’obtenir un bilan nutritionnel grâce au logiciel Bilnut. Résultats L’âge moyen de nos patients était de 43,44 ans avec 82,8 % de femmes ( n = 82). L’IMC moyen était de 40,66 kg/m² [ext : 30,45-70,67]. La moitié de nos patients avait une obésité morbide avec un IMC ≥ 40 kg/m². L’apport calorique moyen était de 3 379,88 kcal/j [ext : 1303-5029] chez les hommes et 2 939,38 kcal/j [1606-5159] chez les femmes. Pour la majorité des patients, les apports étaient inférieurs aux apports nutritionnels conseillés (ANC). La carence en calcium, magnésium et en fer a été notée dans respectivement 81 %, 73 % et 87,9 % des cas. Les carences vitaminiques retrouvées dans l’étude ont concerné la vitamine B1 (99 %), la vitamine B9 (88 %) et la vitamine C (60 %). Par ailleurs, la plupart des obèses avaient un apport en phosphore (94 %) et en zinc (60 %) correspondant aux apports nutritionnels recommandés. Conclusion Malgré des apports caloriques excessifs, l’obèse souffre de multiples carences nutritionnelles nécessitant une prise en charge nutritionnelle adéquate basée sur une alimentation équilibrée associée à une activité physique régulière. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Abstract Background Mast cells reside within the connective tissue of a variety of tissues and all vascularized organs. Since 1996, few studies have been performed on mast cell density in gastrointestinal biopsies, mainly in adult age group. We recently studied mast cell density in pediatric age group on rather larger number of cases in a referral children hospital. Mast cell density was 12.6 ± 0.87 in 0.25 mm2 (range: 0-81) in our study. Since we frequently encounter cases with rather normal gastric biopsies with no H.pylori, which mainly complain of chronic abdominal pain, we gathered those cases with mast cell density more than 30/0.25 mm2. from 895 gastric biopsies and wanted to study their clinical and endoscopic findings and propose a new entity. Methods Between April 2005 and May 2008, 895 children (< 14 years old), with gastrointestinal complaints who underwent endoscopy were selected and antral biopsies were obtained for histological examination. Among these children, those who had normal or erythematous (but not nodular or ulcerative) gastric mucosa on endoscopic view, plus pathologic report of normal mucosa or mild gastritis in addition to mast cell count more than 30/25 mm2, were chosen and a questionnaire was filled for each patient including clinical, endoscopic and pathologic findings. The statistical analysis was performed using SPSS, version 13 (SPSS Inc., Chicago, IL, USA). Results Over a 3 year period of study, of 895 selected children, 86 patients fulfilled the entrance criteria. The major complaint of patients was recurrent abdominal pain. The mean mast cell density was 45.59 ± 13.81 in 0.25 mm2 (range: 30-93). Among our cases, about 67.4% (n = 58) had 30 to 49, 23.3% (n = 20) had 50 to 69, 8.1% (n = 7) had 70 to 89 and 1.2% (n = 1) had 93 mast cells/0.25 mm2 in their specimens Discussion In 29% of our cases, neither endoscopic nor pathologic change was detected and only increase in mast cell number was reported and in others endoscopic and histopathological findings were negligible except increase in mast cells. In updated Sydney system (classification and grading of gastritis), no term is introduced which is in concordance with this group but we think that increased density of mast cells in these cases should not be overlooked and it may contribute to clinical manifestations in some way. We hope that further studies will direct us to institute therapeutic measurements in this regard.

Abstract Introduction Extra-hepatic biliary atresia (EHBA) is an important cause of neonatal cholestasis. Several infectious agents have been proposed as etiologic factors such as Rotavirus and Reovirus. There is limited data on the role of Epstein Barr virus (EBV) infection in EHBA, so we decided to study the presence of EBV virus in a series of 16 proven EHBA cases by Chromogenic in situ hybridization (CISH) technique. Methods In the current study a total of 16 liver wedge biopsies of proven cases of EHBA were selected in a period of 4 years. CISH staining for EBV-encoded RNA (EBER) transcript was performed. Results The review of H&E-stained slides of liver biopsies revealed fibrosis and marked ductular proliferation. In CISH-stained slides, EBV trace was observed in hepatocytes in two cases and in biliary epithelium in one case of EHBA. Discussion Considering the association of hepatitis with the Epstein-Barr virus in later life, it is likely that EBV hepatitis and its complications occur in the neonatal/perinatal period. Since EHBA is a relatively rare disease, a similar study on wedge biopsies of this number of proven cases of EHBA has not been performed to date. Current observation proposes the need for a study of larger series and employing other methods for confirming the etiologic role of EBV in EHBA cases.

Abstract Introduction Several conditions are considered in differential diagnosis of neonatal cholestasis. Of these the most important is extrahepatic biliary atresia (EHBA), while prompt diagnosis and surgical correction of obstruction can ameliorate clinical symptoms, provides long term survival for about one fourth of patients and serves as an important bridge to transplantation for many others. From histopathologic standpoint, features of EHBA overlaps with other diagnoses and so ancillary tests such as immunohistochemical staining for CD56 is suggested by some authors as a helpful tool in differential diagnosis. Hereby we wanted to examine this staining in our center which is a referral children hospital and to prove its efficacy in our problematic cases. Materials and Methods By retrospective review of pathology records during 2000 to 2006 in Markaze Tebbi Koodakan (children hospital related to Tehran University of Medical Sciences), we selected 17 cases of EHBA as patients and 12 cases with other diagnoses as controls, both with some degree of bile ductular proliferation in liver biopsies. EHBA cases were all proved by surgery. Four of control cases also underwent surgery but proved to have open ducts by intra-operative cholangiography. Long term follow up and other tests ruled out EHBA in other 8 cases. Hematoxylin-Eosin stains of paraffin blocks were studied again and freshly prepared sections were immunostained for CD56. Results Bile ducts and proliferating bile ductules were strongly positive for CD56 in 6 of 17 cases of EHBA. In 7 out of 17, positivity were seen in more than two thirds of portal tracts. In controls, one case showed strong positivity and 6 out of twelve showed positivity in more than two thirds of portal tracts. The intensity and distribution of CD56 staining did not differ significantly between two groups. Discussion Despite findings of previous studies, we have shown that CD56 staining can not help as an ancillary test in differential diagnosis of neonatal cholestasis and perhaps other markers should be tested in this regard.

Abstract Background The aim of this study was to investigate the relationship between mast cell density, histological severity of gastritis, and presence of Helicobacter pylori (H. pylori) in the antral mucosa of pediatric patients. Methods The study included 352 (192 male and 160 female, < 14 years old) patients. All cases underwent endoscopy, and biopsies were obtained for histopathological examination and evaluation of Helicobacter pylori. All biopsies were evaluated according to the Sydney system and mast cell density in the antral mucosa was analyzed by Giemsa stain. Spearman's correlation test was used to determine the relationship between mast cell density and other histopathological parameters. The comparison of mast cell density between H. pylori positive and negative groups was analyzed by Mann Whitney U test. Results Mast cell density was 12.6 ± 0.87 in 0.25 mm2 (0–81). Means of severity of gastric inflammation in H. pylori-positive and negative patients were 1.7 ± 0.6 and 0.6 ± 0.7, respectively, which was statistically significant (p = 0.0001). Mast cell density was not correlated with presence and degree of inflammation, activity, presence and score of H. pylori in the antrum (p > 0.05). There was no significant correlation between mast cell density and allergy. Discussion We concluded that there may be some other ways for contribution of mast cells in pathologic processes involving gastrointestinal tract in children.

Introduction et but de l’étude L’obésité constitue sans aucun doute l’un des défis majeurs de santé du XXI e siècle. Son étiopatho-génie fait intervenir des facteurs génétiques et environnementaux essentiellement nutritionnels. Les mesures hygiéno-diététiques constituent la pierre angulaire de la prise en charge de l’obésité. Matériel et méthodes Nous avons réalisé une étude prospective portant sur 100 patients obèses recrutés à l’Unité de Recherche sur l’Obésité Humaine à l’Institut National de Nutrition de Tunis. Les patients ont bénéficié d’une enquête alimentaire basée sur la méthode de l’histoire alimentaire avec un rappel de 24 heures permettant d’obtenir un bilan nutritionnel grâce au logiciel BILNUT, ont bénéficié également d’un bilan lipidique et glucidique et d’un dosage de l’insulinémie à jeun et de l’acide urique. Résultats et Analyse statistique L’âge moyen de notre population est de 37 ± 10,8 ans. La prédominance féminine est nette (87 %). Le BMI moyen est de 38 ± 6,7 kg/m 2 avec des extrêmes de 30 et 67 kg/m 2 . Les deux tiers des obèses ont un BMI ≥ 35 kg/m 2 . La ration calorique moyenne est chez les hommes et les femmes respectivement de 4 726,7 ± 1646,4 kcal/j et 3319,2 ± 1031,1 kcal/j. La majorité des obèses (92 %) ont un apport calorique excessif et dépasse 4 000 kcal/j chez 30 % d’entre eux. L’apport glucidique moyen est de 53,8 ± 6,3 % de la ration calorique globale avec des extrêmes de 35,5 % et 69,5 %. Plus de la moitié des obèses (58 %) ont un apport glucidique normal. Cet apport est insuffisant ou excessif dans respectivement 24 % et 18 % des cas. L’apport moyen en saccharose est de 63,4 ± 57,1 g/j correspondant à 6,7 ± 4 % de l’apport énergétique totale. Ceci est conforme aux besoins recommandés chez l’adulte (5 à 10 % AET). Toutefois, 38,5 % des obèses ont un apport excessif. L’apport lipidique moyen représente 35,5 ± 5,9% de l’apport calorique total, il dépasse les normes recommandées. L’apport moyen en AGS est de 28,9 ± 14,5%, en AGPI de 25 ± 14,6% et en AGMI de 47,4 ± 13,7% de l’apport lipidique quotidien. Les deux tiers des obèses ont un apport excessif en AGS. L’apport moyen en AGS ne varie pas en fonction de la classe de l’obésité (P = 0,2). Toutefois plus de la moitié des obèses ont un apport insuffisant en AGMI (< 50 % de l’apport lipidique). L’excès d’apport lipidique intéresse électivement les AGS aux dépens des AGPI et des AGMI. L’apport moyen en cholestérol est de 226,8 ± 150,1 mg/j. 29 % des patients ont une consommation de cholestérol excessive dépassant 300 mg/j. l’apport protidique moyen représente 10,6 ± 2,3% de l’apport calorique total. Seuls 16 % des obèses ont un apport normal. Le rapport protéines animales / protéines végétales est 0,85 ± 0,71 avec un apport excessif en protéines animales chez presque la moitié de la population. L’apport quotidien moyen en fibres alimentaires est de 28,7 ± 13,4g/j. Néanmoins, 44 % des obèses ont un apport insuffisant (< 25 g/j). La majorité des obèses ont des troubles du comportement alimentaire dominés par le grignotage et les compulsions essentiellement glucidiques notés respectivement dans 72 % et 36 % des cas. Le binge eating syndrome et l’hyperphagie postprandiales sont observés chez 25 % et 19 % des patients. Les fr&#23 [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction et but de l’étude L’obésité résulte d’un déséquilibre de la balance énergétique: apports-dépenses. En effet, la séden-tarité et les désordres nutritionnels sont les principaux facteurs incriminés dans son étiopathogénie. L’objectif de notre étude est de déterminer le profil nutritionnel d’un groupe d’adolescents obèses tunisiens. Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 108 adolescents obèses(40 garçons et 68 filles) âgés de 10 à 18 ans suivis à l’unité d’obésité de l’institut national de nutrition et de technologies alimentaires de Tunis de janvier 2011 à janvier 2014. Les patients sont adressés dans presque la moitié des cas (42,6 %) par les médecins scolaires ou ceux du centre de soins et de santé de base. Ils ont bénéficié d’un interrogatoire précisant leurs caractéristiques générales (âge, sexe, antécédents, activité physique,.) et leur histoire pondérale, d’un examen clinique, d’un bilan biologique et d’une enquête alimentaire basée sur la méthode de l’histoire alimentaire avec un rappel de 24 heures permettant d’obtenir un bilan nutritionnel grâce au logiciel « Bilnut ». Résultats et Analyse statistique L’âge moyen de notre population était de 14,07 ± 2,63 ans. L’IMC moyen était de 34,59 ± 10,08 kg/m 2 . La majorité des patients (81,3 %) avaient une obésité degré 2. 81,3 % des adolescents étaient en phase dynamique de l’obésité. La majorité des adolescents étaient sédentaires. L’apport calorique moyen était de 3641,58 ± 865 Kcal/j. L’alimentation était hypercalorique dans 95,4 % des cas. 57,4 % des adolescents obèses avaient une alimentation hyperglucidique et 40,7 % avaient une alimentation hyperlipidique. L’apport moyen en acides gras saturés était excessif dans 76,9 % des cas aux dépens des AG mono et polyinsaturés dont le déficit d’apport a été noté respectivement dans 64,8 % et 35,2 % des cas. l’excés d’apport alimentaire en cholestérol est retrouvé chez 33,3 % des adolescents. L’apport moyen en saccharose dépasse les apports nutritionnels conseillés dans 19,4 % des cas. Les carences d’apport en micronutriments et vitamines concernent essentiellement le calcium (93,5 %), la vitamine B1 (93,5 %), la vitamine C (76,6 %), le magnésium (33,3 %), le zinc (25 %), le fer (73,1 %), la vitamine B9 (85,2 %). La carence en fibres alimentaires était notée dans 33,3 % des cas. Conclusion la prévention de l’obésité chez l’adolescent doit être axée sur l’éducation nutritionnelle en encourageant l’adoption d’une alimentation saine, équilibrée et diversifiée associée à une activité physique régulière. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction et but de l’étude Le syndrome métabolique est une constellation d’anomalies métaboliques et vasculaires responsables d’une augmentation du risque de diabète de type 2 et des maladies cardio-vasculaires. Ce constat justifie l’intérêt d’une prise en charge structurée et énergétique basée essentiellement sur les mesures hygiéno-diététiques. Les objectifs de notre étude sont de déterminer la prévalence du syndrome métabolique dans une population d’adultes obèses et d’évaluer les différents composants du syndrome métabolique 3 mois après une prise en charge hygiéno-diététique. Matériel et méthodes Cette étude prospective intervention-nelle a été réalisée à l’unité de recherche sur P obésité humaine du professeur Samira Blouza à l’Institut National de Nutrition et de Technologies Alimentaires de Tunis. Elle a concerné n =100 obèses (85 femmes et 15 hommes) âgés de 20 à 65 ans. Le syndrome métabolique a été diagnostiqué en se basant sur les critères de l’IDF 2009. Les obèses avec un syndrome métabolique ont bénéficié d’une prise en charge hygiéno-diététique personnalisée et ont été suivis durant 3 mois avec une surveillance des paramètres cliniques et biologiques. Résultats et Analyse statistique La prévalence du syndrome métabolique dans notre cohorte est de 79 %. La fréquence du syndrome métabolique augmente avec l’âge notamment après 30 ans et avec l’IMC. Au bout de 3 mois de prise en charge nutritionnelle, nous avons constaté une réduction de la fréquence du syndrome métabolique de 35,6 %. Une perte de poids dépassant 10 % du poids initial a été notée chez 31,1% des obèses. La réduction pondérale la plus importante a été notée chez les patients ayant initialement une obésité morbide avec une réduction pondérale de 7,84 ± 2,2 kg. Le tour de taille moyen a été réduit en moyenne de 5,19 ± 1,7 cm et de 6 ± 2,6 cm respectivement chez les femmes et les hommes. Les fréquences de l’hyperglycémie modérée à jeun et du diabète de type 2 sont passées respectivement de 62,2 % et 31,1 % à 55,6 % et 20 %. La fréquence de l’hypertriglycéridémie a été réduite de 37,8 % à 20 % au terme de l’étude. La fréquence de l’hypo HDLémie chez les femmes obèses a été réduite de 87,5 % à 75 %. En outre, chez les hommes cette réduction est nettement plus remarquable avec une diminution de la fréquence de l’hypo HDLémie de 84,6 % à 38,5 %. Enfin, nous avons noté une évolution favorable de la pression artérielle avec un taux de normalisation des chiffres tensionels de 24,4% (n=19). Conclusion Ces résultats soulignent l’impératif du dépistage du syndrome métabolique chez les adultes obèses et de sa prise en charge précoce et structurée basée essentiellement sur les mesures hygiéno-diététiques qui ont prouvé leur efficacité avec une amélioration de tous les composants du syndrome métabolique permettant de réduire ainsi la morbi-mortalité cardiovasculaire. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction et but de l’étude L’obésité est un problème de santé publique majeur. C’est une pourvoyeuse privilégiée d’une constellation d’anomalies métaboliques notamment lipidiques majorant le risque de morbi-mortalité et entravant la qualité de vie de l’obèse. Matériel et méthodes Nous avons réalisé une étude prospective portant sur 100 patients obèses recrutés à l’Unité de Recherche sur l’Obésité Humaine à l’Institut National de Nutrition de Tunis. Nos patients ont bénéficié d’un dosage de l’insulinémie à jeun et d’un bilan lipidique complet comprenant le dosage du cholestérol, des triglycérides, du HDL-cholestérol, des apolipoprotéines A1 et B et de la lipoprotéine (a) avec calcul du LDL-cholestérol et du non HDL-cholestérol. Résultats et Analyse statistique L’âge moyen de notre population est de 37 ± 10,8 ans. Le BMI moyen est de 38 ± 6,7 kg/m 2 avec des extrêmes de 30 et 67 kg/m 2 . L’insulinémie à jeûn moyenne est de 24,7 ± 20,1 μU/ml avec des extrêmes de 5,3 et 146 μU/ml. Le tiers des obèses ont une insulinémie à jeûn élevée. Une hypertriglycéridémie est notée chez 19 % des patients obèses. 29 % des obèses ont une hypercholestérolémie. Plus du quart des obèses (27 %) ont un taux bas de HDL-cholestérol inférieur à 1,03 mmol/l (0,4g/l). En revanche, 14 % des patients ont un taux de HDL-cholestérol supérieur ou égal à 1,55 mmol/l (0,6 g/l). Le non HDL cholestérol moyen est de 3,35 ± 0,9 mmol/l (1,3 ± 0,36 g/l). Le LDL-cholestérol moyen de 2,81 ± 0,85 mmol/l (1,09 ± 0,33 g/l) avec des extrêmes de 1 et 6 mmol/l (0,39 et 2,32 g/l). Une hyper LDLémie a été découverte chez 29,3 % des patients obèses. La valeur moyenne de l’apolipoprotéine A1 est de 1,5 ± 0,24 g/l. Le taux moyen de l’Apolipoprotéine B est de 1,26 ± 0,36 g/l avec des extrêmes de 0,69 et 2,28 g/l. Plus des deux tiers (69,1 %) des obèses présentent une élévation de l’apolipoprotéine B. La triglycéridémie et l’apolipoprotéine B sont significativement (P = 0,01 et P = 0,007) plus élevées chez les hommes. Il existe une corrélation positive et statistiquement significative (P < 10 −3 ) entre le LDL-cholestérol et l’âge. Cette corrélation est également constatée pour le non HDL-cholestérol (r = +0,38 ; P < 10 −3 ) et pour l’apolipoprotéine B (P < 10 −3 ). La durée d’évolution de l’obésité est positivement et significativement corrélée à l’élévation de la cholestérolémie (p = 0,001), du LDL-cholestérol (p = 0,002) et du non HDL-cholestérol (p = 0,001). L’élévation de l’insulinémie à jeûn est positivement et statistiquement corrélée à l’élévation de la cholestérolémie (p = 0,001), du LDL-cholestérol (P < 10 −3 ), du non HDL-cholestérol (P < 10 −3 ), de l’apolipoprotéine B (P < 10 −3 ) et de la lipoprotéine (a) (p = 0,002).On a également noté une corrélation négative et statistiquement significative entre l’insulinémie à jeûn et le HDL-cholestérol (p = 0,02). Conclusion Le profil lipidique des obèses est hautement athérogène. Il se distingue par une variété d’anomalies lipidiques dominées par une élévation de l&#821 [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction et but de l’étude Le diabétique de type 2 est à haut risque cardiovasculaire. Plusieurs études ont mis en évidence que la consommation d’antioxydants naturels permettrait de protéger contre l’athérosclérose et améliorer ainsi la morbi-mortalité cardiovasculaire. L’objectif de ce travail est d’étudier la consommation d’antioxydants naturels chez un groupe de diabétiques de type 2. Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude prospective obser-vationnelle qui a concerné 35 diabétiques de type 2 âgés de 20 à 64 ans sans antécédents de maladies cardiovasculaires. Les patients sont recrutés au service « A » à l’Institut National de Nutrition et de Technologie alimentaire sur une période de deux mois (Février et Mars 2013). Résultats et Analyse statistique Les apports moyens en zinc chez les femmes et chez les hommes sont respectivement de 8,73 ± 2,32 mg/j et de 10,54 ± 4,04 mg/j. La carence en zinc touche 86,3 % des femmes et 84,1 % des hommes. L’apport moyen en manganèse est de 4 ± 1,99 mg/j avec des extrêmes allant de 2,11 à 13,18 mg/j. Aucun patient ne présente une carence en manganèse. Seuls 6 % de la population étudiée ont un apport déficitaire en cuivre[1]. L’apport moyen en sélénium est de 97,25 ± 36,97 μg/j avec des extrêmes allant de 28,21 à 208,41 μg/j. Seuls 3 % des patients ont une carence d’apport en sélénium. Concernant les apports en vitamines antioxydantes, l’apport moyen de la population étudiée en vitamine D est de 1,42 ± 1,39 μg/j avec des extrêmes allant de 0,03 à 6,58 μg/j. La majorité des diabétiques de type 2(97,14%) ont un apport alimentaire insuffisant en vitamine D. L’apport moyen de notre population en vitamines C est de 195,67 ± 103,97 mg/j. 23 % des diabétiques ont un apport déficitaire en vitamine C. L’apport moyen de notre population en (3-carotène est de 3 607,57 μg/j avec des extrêmes de 364,95 à 13 825,75 μg/j. L’apport moyen en vitamine E est de 20,03 ± 8,53 mg/j avec des extrêmes de 7,2 à 44,55 mg/j. Les déficits d’apport en (3-carotène et en vitamine E sont respectivement notés chez 26 % et 11 % des patients[2,3,4]. Conclusion Nos résultats justifient l’impératif de renforcer l’éducation nutritionnelle, chez les diabétiques de type 2, afin d’assurer une alimentation riche en antioxydants naturels permettant de prévenir les complications cardiovasculaires [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction et but de l’étude les troubles de comportements alimentaires sont particulièrement fréquents chez l’adolecent obèse vu les perturbations hormonales et émotionnelles durant cette période. L’objectif de notre étude est de déterminer les principaux troubles du comportement alimentaire chez un groupe d’adolescents obèses tunisiens. Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 108 adolescents obèses(40 garçons et 68 filles) âgés de 10 à 18 ans suivis à l’unité d’obésité de l’institut national de nutrition et de technologies alimentaires de Tunis de janvier 2011 à janvier 2014. Les patients sont adressés dans presque la moitié des cas(42,6%) par les médecins scolaires ou ceux du centre de soins et de santé de base. Ils ont bénéficié d’un interrogatoire permettant de préciser leurs caractéristiques générales (âge, sexe, antécédents, activité physique,…) et leur histoire pondérale, d’un examen clinique et d’une enquête alimentaire basée sur la méthode de l’histoire alimentaire avec un rappel de 24 heures permettant de préciser les troubles du comportement alimentaire et d’obtenir un bilan nutritionnel grâce au logiciel « Bilnut ». Résultats et Analyse statistique L’âge moyen de notre population est de 14,07 ± 2,63 ans. L’IMC moyen est de 34,59 ± 10,08 kg/m 2 . La majorité des patients (81,3 %) ont une obésité degré 2. 81,3 % des adolescents sont en phase dynamique de l’obésité. 12 % des adolescents obèses sautent le petit dejeuner. La collation matinale constituée essentiellement d’aliments hyperglucidique et hyperlipidique est prise dans 39,81 % des cas. Les troubles du comportement alimentaire chez les adolescents obèses sont dominés par le grinotage noté dans 85,2 % des cas et l’hyperphagie post prandiale retrouvée dans 63 % des cas. La compulsion alimentaire touche 47,2 % des patients. Le night eating syndrome et le binge eating syndrome sont notés dans 13,9 % des cas. La majorité des adolescents consomment des plats des « fast food » à type de sandwich, frites, pizza,…et des boissons gazeuses à raison de 3,06 ± 3,83 fois/semaine. Le bilan nutritionnel révéle une alimentation hypercalorique dans 95,4 % des cas. Un apport moyen excessif en glucides et en lipides respectivement dans 57,4 % et 40,7 % des cas. Conclusion Les troubles du comportement alimentaire sont fréquents chez les adolescents obèses ceci justifie l’impératif d’instaurer une éducation nutritionnelle précocément dés le jeune âge. Cette dernière devrait être délivrer dans les établissements scolaires. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction: La stéatose hépatique non alcoolique (SHNA) est devenu la première cause d’hépatopathie chronique compte tenu de la prévalence croissante de l’obésité, elle est déclenchée par une alimentation mal équilibrée et des facteurs métaboliques : l’hypertriglycéridémie, l’insulinorésistance et le stress oxydatif. L’objectif de ce travail est de démontrer l’implication du déficit en antioxydants dans le genèse de la stéatose. Matériels et méthodes: Étude observationnelle portant sur 40 obèses (33 femmes, 7 hommes) d’âge moyen 34±11 ans. Chaque patient a bénéficié d’un interrogatoire minutieux, son histoire pondérale ainsi que ses mesures anthropométriques et une enquête alimentaire. L’exploration du foie s’est faite grâce à l’échographie abdominale complétée par un bilan hépatique. Nous avons subdivisé nos patients en deux groupes : groupe1 : patients présentant une SHNA (n=17), groupe2 : patients non stéatosés (n=33) Résultats: Au cours de la stéatose il existe une augmentation des produits d’oxydation de protéines et de lipides. l’apport glucidique était plus élevé chez les stéatosés (57 % vs 49 %). L’apport protidique était moyennement plus élevé dans le groupe des stéatosés, de même l’apport lipidique (40 % vs 35 %). L’apport en acide gras saturé était plus élevé chez le groupe des stéatosés cependant l’apport en acide gras mono et polyinsaturés était plus bas, la carence en ω3 et ω6 est nettement plus élevée chez les obèses stéatosés. Les apports en antioxydants étaient réduits chez les sujets atteints de SHNA, l’apport journalier en fibres alimentaires était significativement plus bas dans le groupe atteint de stéatose (18,77g/j vs 21,8g/j), Plus que la moitié 57,7 % des obèses stéatosés présentaient une carence en vitamine C, de même la carence en Bêtacarotène 53,6 %, la carence en vitamine E était notée chez tous les obèses stéatosés, la carence en zinc chez 37,8 %. Conclusion: La fréquence et la gravité de la SHNA justifient un dépistage systématique chez les patients obèses, permettant une prise en charge nutritionnelle associée à une activité physique régulière. [Copyright &y& Elsevier]

Introduction: Le nombre des diabétiques âgés ne cesse d’augmenter. Le vieillissement est associé à de multiples modifications physiologiques augmentant le risque de déficits nutritionnels et de dénutrition qui peut avoir chez le diabétique de lourdes conséquences. Le but de notre étude est d’évaluer les apports spontanés en macro et micronutriments chez des diabétiques âgés, de détecter et de corriger les éventuelles erreurs diététiques. Matériels et méthodes: Il s’agit d’une étude prospective concernant 30 diabétiques âgés (≥ 65 ans) recrutés parmi les patients hospitalisés ou suivis à l’INNTA. Chaque patient a bénéficié d’une anamnèse, d’un examen clinique comportant la mesure des paramètres anthropométriques et d’une enquête alimentaire informatisée permettant d’obtenir un bilan nutritionnel complet grâce au logiciel ű Bilnut Ƈ. Résultats: l’âge moyen de nos patients est de 70,9 ans. Une prédominance féminine est notée. 90 % de nos patients sont diabétiques type 2. L’apport énergétique moyen est de 2126,7Kcal/j. Une alimentation hypercalorique est retrouvée chez 60 % des hommes et 40% des femmes. L’apport glucidique moyen est de 54,3 %, l’apport lipidique moyen est de 34,7 % et l’apport protidique moyen est réduit et il est de 10,9 %. On a noté des carences en certains oligoéléments notamment en fer et zinc avec des apports moyens respectivement de 7,9mg/j et 8mg/j. Les apports moyens en calcium et en magnésium sont respectivement de 610,8mg/j et 278mg/j. Ils sont nettement au dessous des apports nutritionnels conseillés. L’analyse des apports spontanés en vitamines a révélé des carences en vitamines B1 (0,62mg/j) et B9 (201,7μg/j) et certaines vitamines antioxydantes en l’occurrence les vitamines A (405,3μg/j) et E (15,5mg/j). Conclusion: Les carences d’apports en macronutriments mais surtout en micronutriments sont fréquentes et multiples chez le diabétique âgé justifiant une prise en charge nutritionnelle précoce. La mise en place de stratégies de prévention moyennant une éducation nutritionnelle ciblée et rigoureuse serait nécessaire. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction: Le Diabète de type 2 (DT2) est une maladie complexe impliquant des facteurs génétiques et environnementaux. L’athérosclérose est souvent associée au DT2. La mesure de l’épaisseur intima - média carotidienne (EIMC) est une méthode non invasive pour dépister l’athérosclérose infra-clinique. L’objectif de notre travail est d’étudier la relation entre l’apport alimentaire en micronutriments, fibres et minéraux et l’EIMC. Patients et méthodes: Étude transversale prospective à propos de 81 patients diabétiques de type 2 sous antidiabétiques oraux suivis à l’Institut de nutrition. Tous nos patients ont bénéficié d’un bilan biologique, d’une enquête alimentaire informatisée et de mesure de l’épaisseur intima-média carotidienne (EIMC). Résultats: La moyenne d’âge de nos patients était de 53±7,9 ans. Le sexe ratio (F/H) était de 1,53. La durée moyenne d’évolution du diabète était 5,9±4,7 ans. L’apport moyen en oligoéléments (Fer et Zinc) était inversement corrélé à l’EIMC. De même, les apports journaliers en minéraux (Magnésium et Calcium) et en vitamines (Vit B9, Vit C) étaient inversement corrélés à l’EIMC. En outre, l’augmentation des fibres alimentaires était associée à une diminution de l’EIMC. Conclusion: Une alimentation équilibrée est nécessaire pour l’équilibre du diabète et le contrôle des autres facteurs de risque en particulier l’athérosclérose infra-clinique qui peut être améliorée par un mode de vie sain. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

L'obésité est un problème majeur de santé publique. Tout semble indiquer aujourd'hui que la prévalence de l'obésité augmente partout dans le monde à un rythme alarmant. Le but de l'étude était d'étudier l'impact des règles hygiénodiététiques sur l'alimentation, les paramètres anthropométriques et le niveau d'activité physique chez les obèses. Nous avons mené une étude observationnelle analytique prospective à l'Institut national de nutrition de Tunis sur une période d'un mois. Nous avons inclus les femmes obèses non ménopausées. Le recueil de données a été réalisé à l'aide d'un interrogatoire minutieux, du questionnaire IPAQ, des mesures anthropométriques, des mesures à l'aide d'un accéléromètre et d'une enquête alimentaire. Nous avons colligé 30 femmes dont l'âge moyen était de 35,53 ± 6,85 ans. À T0 (avant la mise sous règles hygiénodiététiques), l'indice de masse corporelle (IMC) moyen était de 41,34 ± 7,32 kg/m2, le tour de taille moyen était de 121 ± 17,49 cm, le poids était de 109,23 ± 21,25 kg et la masse grasse était de 54,54 ± 15,79 kg. L'analyse univariée a mis en évidence une association statistiquement significative entre le poids mesuré à T0 et le poids mesuré à T1 (Trois semaines après mise sous règles hygiénodiététiques) (p = 0,0001). Nous avons trouvé également une association statistiquement significative entre l'IMC mesuré à T0 et celui mesuré à T1 (p = 0,0001). Nous avons trouvé une association statistiquement significative entre la masse grasse à T0 et la masse grasse à T1 (p = 0,0001). L'apport calorique total journalier à T0 était plus important (3229 ± 821,6 kcal/j) que celui obtenu à T1 (2104 ± 401,9 kcal/j). Une différence hautement significative (p = 0,0001) a été enregistrée. Moyennant le questionnaire IPAQ, environ la moitié des patientes (53,4 %) avaient un niveau d'activité physique faible à T0 et ont évolué à un niveau d'activité physique modéré à intense à T1 et 13,3 % de la population ont gardé leurs niveaux d'activité modéré à intense. Les résultats de l'accéléromètre utilisé ont montré qu'à T1, la durée moyenne passée dans les activités sédentaires a diminué à 433,19 ± 61,16 min/j (contre 458,03 ± 85,48 min/j à T0) et la durée moyenne passée dans les activités modérées a augmenté à 40,56 ± 22,92 min/j (contre 34,12 ± 22,89 min/j à T0). Ces variations de moyennes ne sont pas statistiquement significatives. La promotion d'une activité physique régulière dans le but de la limitation du comportement sédentaire, combinée à l'éducation nutritionnelle des patients, pourrait et devrait être envisagée comme une nouvelle piste de prise en charge de l'obésité et de ses complications. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Objectif: Déterminer le taux de l’insulinémie à jeun et ses corrélations avec les différents paramètres anthropométriques, métaboliques et tensionnels dans une population d’adultes obèses tunisiens. Patients et méthodes: Il s’agit d’une étude prospective concernant (n=100) obèses (BMI≥30 kg/m2) âgés de 20 à 60 ans suivis à l’unité de recherche sur l’obésité humaine à l’Institut National de Nutrition. Chaque patient a bénéficié de mesures anthropométriques (poids, taille, body mass index, tour de taille), de mesure de la tension artérielle et d’un bilan biologique comprenant les dosages de la glycémie à jeun, de l’insulinémie à jeun, du cholestérol total, des triglycérides, du HDL-cholestérol, des apolipoprotéines A1 et B, de la lipoprotéine (a) avec calcul du LDL-cholestérol et du non-HDL-cholestérol. Résultats: L’âge moyen est de 37±10,8 ans. Quatre-vingt sept pour cent des obèses sont des femmes. Le BMI moyen est de 38±6,7 kg/m2. L’obésité évolue en moyenne depuis 18,7±10 ans. L’insulinémie à jeun moyenne est de 24,7±20,1 μUI/ml avec des extrêmes de 5,3 à 146 μUI/ml. Le tiers des obèses présente une insulinémie à jeun élevée. Il n’existe pas de corrélation statistiquement significative entre le BMI et l’insulinémie à jeun. De même, l’élévation de l’insulinémie à jeun n’est pas statistiquement corrélée au tour de taille dans les deux sexes. Par ailleurs, il existe une corrélation positive et statistiquement significative (r=+0,31, p= 0,002) entre la glycémie et ... [Copyright &y& Elsevier]

La dépression est devenue la pathologie psychiatrique la plus fréquemment rencontrée. La relation entre le régime alimentaire et la dépression est très étroite. L'objectif de notre travail était d'étudier l'impact de la dépression sur le profil anthropométrique et l'évolution pondérale des patients déprimés par rapport à un groupe témoin. Il s'agissait d'une étude transversale, rétrospective et monocentrique portant sur 50 patients suivis pour dépression à la consultation externe de l'hôpital Razi, ainsi que 50 témoins pris au hasard sans antécédents psychiatriques connus, recrutés à la même période. Les deux groupes ont été appariés pour l'âge et le sexe. Le groupe témoin avait significativement un niveau d'éducation plus important que celui des patients (p = 0,0001). La moitié de nos patients étaient fonctionnaires contre 70 % dans le groupe des témoins et le taux de chômage était plus important chez les patients. La différence était significative avec (p = 0,03). Le tour de taille moyen était de 98,34 ± 10 chez le groupe patient et de 91,77 ± 18,09 chez le groupe témoin (p = 0,02). Pour les patients, un tour de taille pathologique a été retrouvé dans 84 % des cas contre 78 % des témoins. Les patients déprimés avaient significativement plus d'obésité abdominale que les témoins (18 % contre 14 %) (p = 0,001). L'IMC moyen était de 28,21 ± 6,02 chez le groupe patient et de 28,10 ± 5,15 chez le groupe témoin, ce résultat n'était pas statistiquement significatif (p = 0,92). Dans notre étude, un IMC > 25 kg/m2 (pré-obésité ou obésité) était présent chez 74 % des patients versus 69,3 % des témoins (p = 0,31). Une dénutrition a été retrouvée chez 2 % des patients alors qu'elle était absente chez les témoins. Le gain de poids a concerné presque la moitié des déprimés avec une moyenne de 8,22 kg et un maximum de 24 kg. La perte de poids a concerné 36 % des déprimés avec une moyenne de 7,76 kg perdus. Le maximum de perte de poids était de 32 kg. Chez tous les patients déprimés, on a utilisé le score Malnutrition Universal Screening Tool (MUST) pour dépister la dénutrition qui a montré un risque de dénutrition élevé chez 14 % des patients, un risque modéré chez 6 % et un risque faible chez 80 %. La prise en charge nutritionnelle des patients suivis pour dépression et de façon générale pour toute pathologie psychiatrique devrait être un pilier thérapeutique à part entière. [ABSTRACT FROM AUTHOR]