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Les soins au cabinet dentaire sont fréquemment générateurs d'anxiété, en particulier chez l'enfant. Il est fondamental de savoir gérer cette appréhension afin qu'elle ne perturbe pas le bon déroulement des soins et ne devienne un handicap ni pour le patient, ni pour le praticien. C'est pourquoi cette thèse a pour objectif tout d'abord de définir l’anxiété, d'en déterminer les origines et d'étudier ses principales manifestations, puis d'aider le chirurgien-dentiste à l'évaluer et surtout à adapter son comportement en tant que soignant pour améliorer la prise en charge des jeunes patients au cabinet dentaire. Pour cela il faudra revenir sur la définition même du langage et de la communication, verbale ou non, en retraçant les différents stades de développement selon Piaget. Existe-t-il un langage en odontologie ? En odontologie pédiatrique, plusieurs techniques comportementales existent et nous étudierons celles-ci. Que ce soit à travers l’hypnose, les prémédications sédatives ou encore le MEOPA.

L’objectif de ce travail est de mettre en évidence le décalage qu’il peut exister entre les recommandations de bonnes pratiques et ce qui est réalisé quotidiennement en pratique libérale en se basant sur l’exemple de l’antibioprophylaxie chez les porteurs de prothèse articulaire. En effet, un dilemme persiste quant à la nécessité d’une telle précaution dans le cadre de soins considérés comme invasifs. Nous avons donc décidé de solliciter des chirurgiens orthopédistes par le biais d’un questionnaire comprenant 4 questions afin d’avoir leur avis concernant cette prescription, selon différentes situations auxquelles le chirurgien-dentiste peut être confronté. La comparaison des données issues de la littérature à l’expérience des chirurgiens orthopédistes permet de comprendre qu’un tel décalage existe, en tout cas pour ce qui est de la prise en charge des patients ayant subi une arthroplastie. En effet, à en croire les données issues de différentes études, les patients porteurs de prothèses articulaires doivent être considérés comme faisant partie de la population générale. Il n’est donc pas recommandé de prévenir un risque infectieux lié à un acte invasif par la mise en place d’une prophylaxie antibiotique. Cependant, une part importante des orthopédistes interrogés suggère de prévenir l’infection du matériel prothétique. Nombre d’entre eux ont déjà été confronté à une telle situation avec comme origine, un foyer infectieux buccodentaire. Pour compléter ce travail, un protocole pré-arthroplastie a été réalisé, afin d’optimiser la prise en charge de ces patients, et limiter les situations face auxquelles le praticien se retrouve face à ce dilemme, « antibioprophylaxie ou non ? ».

Les avancées de l’adhésion ont engendré une nouvelle philosophie de conservation tissulaire en odontologie quotidienne. Cette politique de conservation a d'abord concerné les tissus durs, mais s'étend maintenant aux tentatives de conservation de vitalité pulpaire. Les ciments tricalciques ont complétement changé notre manière de traiter les lésions carieuses profondes. Parmi ces ciments, le MTA (mineral trioxide aggregate) a été le précurseur et un leader dans cette tâche pendant une trentaine d’années. Plus récemment, la Biodentine™ s’est démarquée comme le matériau de choix concernant les coiffages pulpaires directs ou indirects en surmontant les inconvénients du MTA. Seulement, une fois la vitalité pulpaire conservée, comment restaurer la perte tissulaire et par quel protocole d’adhésion ? Le travail consistera en une revue de la littérature. En introduction, les indications et caractéristiques de la Biodentine™ seront brièvement présentées. La première partie abordera l'adhésion et l'étanchéité de la Biodentine™ sur le complexe amélo-dentinaire. La seconde partie abordera les protocoles d'adhésion de la Biodentine™ aux résines composites. Nous finirons par proposer un protocole de collage de la Biodentine™ avec une restauration pérenne illustré par un cas clinique.

La dysplasie ectodermique comprend un large groupe de pathologies qui entrainent une anomalie de développement des organes dérivés de l’ectoderme. La dysplasie ectodermique s’agit d’une affection héréditaire, génétique, rare, caractérisée par l’hypohydrose, hypotrichose et l’hypodontie voire l’anodontie. Les agénésies dentaires nécessitent une réhabilitation prothétique précoce pour de diverses raisons, y compris, la croissance cranio-faciale, l’esthétique et la fonction. Le rôle de prothèses dentaires est donc primordial au niveau du développement physique et psychique de l’enfant. Actuellement, il existe deux modes de prise en charge prothétique précoce pour des enfants atteints de dysplasie ectodermique, la prothèse amovible conventionnelle et la prothèse implanto-portée. Nous allons nous intéresser aux avantages et inconvénients de ces 2 types de prothèses. En comparant les avantages et les inconvénients, dans le cas où un enfant des agénésies multiples, serait-il plus judicieux de poser les implants chez un jeune patient ou de réaliser une prothèse amovible conventionnelle ?

Contexte : Depuis le début du 21e siècle, les fabricants ont développé de nombreuses techniques de traitement rendant les surfaces plus rugueuses, visant à améliorer l’ostéointégration primaire. Mais si le taux d’échec implantaire précoce semble avoir diminué, le taux de pathologie péri-implantaire reste alarmant. Il nous a donc semblé intéressant d’apporter des éléments de réponse quant au choix de l’état de surface implantaire, chez une partie non négligeable des patients rencontrés de nos jours, à savoir les patients ayant eu un antécédent de parodontite.Matériels et méthodes : Une analyse de la littérature a été réalisée sur les bases de données PubMed, concernant les 3 problématiques suivantes : - Antécédent de maladie parodontale et péri-implantite - Etat de surface et péri-implantite - Etat de surface et péri-implantite chez les patients ayant eu un antécédent de maladie parodontale.Résultats : Les patients ayant eu un antécédent de parodontite chronique ou agressive semblent avoir un risque plus élevé de delopper une péri-implantite surtout si celle ci est non traitée et stabilisée. Les surfaces poreuses favorisent fortement l’apparition de péri-implantite, les surfaces modérément rugueuses semblent induire une apparition plus précoce que les surfaces usinées, surtout chez les patients ayant eu un antécédent de maladie parodontale.Conclusion : Chez les patients ayant un antécédent de maladie parodontale, il semble judicieux d’appliquer le principe de précaution en utilisant des implants à surfaces usinées, si la qualité de l’os le permet, afin d’éviter la survenue de maladie péri-implantaire. Des études prospectives et comparatives plus poussées sont néanmoins nécessaires pour conclure définitivement.