1. Effet d’une alimentation plus ou moins végétalisée sur la santé cardio-métabolique : un essai clinique randomisé de 2 mois en croisé avec un haut niveau de contrôle nutritionnel
- Author
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Lépine, Gaïa, Mariotti, François, Verny, Marie-Anne, Guerin-Deremaux, Laetitia, Lefranc-Millot, Catherine, Pickering, Gisèle, Huneau, Jean-François, Remond, Didier, Fouillet, Hélène, Polakof, Sergio, Physiologie de la Nutrition et du Comportement Alimentaire (PNCA), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-AgroParisTech, Unité de Nutrition Humaine (UNH), Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE)-Université Clermont Auvergne (UCA), Roquette Frères, Neuro-Dol (Neuro-Dol), Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Université Clermont Auvergne (UCA), CIC Clermont Ferrand, Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-CHU Gabriel Montpied [Clermont-Ferrand], CHU Clermont-Ferrand-CHU Clermont-Ferrand-Centre de Pharmacologie Clinique, Physiologie de la Nutrition et du Comportement Alimentaire (PNCA (UMR 0914)), and AgroParisTech-Université Paris-Saclay-Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE)
- Subjects
essai clinique ,végétalisation de l’alimentation ,Santé cardiovasculaire ,[SDV.AEN]Life Sciences [q-bio]/Food and Nutrition - Abstract
International audience; Introduction et but de l’étude : Pour promouvoir une alimentation saine et durable, une plus grande végétalisation de notre alimentation est encouragée. Cette transition implique notamment une diminution de la contribution des sources de protéines animales (PA) au profit des sources de protéines végétales (PV), ce qui a été associé à un moindre risque de maladies cardio-métaboliques par les études épidémiologiques. Cependant, on connait mal les mécanismes qui expliquent les bénéfices des PV. Les études d’intervention sont rares, courtes et conduites avec un faible niveau de contrôle nutritionnel. Par une étude d’intervention hautement contrôlée sur le plan nutritionnel, dans une population à risque cardio-métabolique, nous visons à mieux évaluer les effets du niveau de végétalisation de l’apport protéique (PV/PA) sur la santé cardio-métabolique, et à en explorer finement les mécanismes.Matériels et Méthodes : Au cours d’un essai clinique randomisé selon un protocole croisé (NCT04236518), les effets d’un régime prédominant soit en PA (PA/PV 66%/34% des protéines totales (Ptot)), soit en PV (PA/PV 37%/63% Ptot), ont été comparés dans une population d’hommes adultes (25-55 ans) à risque cardio-métabolique : avec un IMC 25-35kg/m², un tour de taille élevé (>94 cm) et au moins un élément supplémentaire de la définition clinique du syndrome métabolique (pression artérielle ou glycémie ou triglycéridémie élevés, ou HDL-cholesterolémie basse). Les 2 régimes, iso-caloriques (~2100 kcal/j) et incluant les principaux groupes d’aliments source de protéines dans différentes proportions, ont été fournis pendant 1 mois sous forme de déjeuners et de dîners « prêts à consommer » au domicile. Les habitudes alimentaires à l’inclusion ont été évaluées par un relevé alimentaire de 3 jours, et les apports en macro et micronutriments pendant l’intervention par des questionnaires quotidiens sur les portions consommées des repas fournis et toute autre prise alimentaire. La composition corporelle a été mesurée en début et fin de période d’intervention par impédancemétrie, ainsi que le poids et le tour de taille tous les 15 jours. Des échantillons de plasma ont été collectés à jeun tous les 15 jours. A la fin de chaque période d‘intervention, un repas de charge hyperlipidique (900kcal, lipides : 80%Energie (E)) visant à évaluer la flexibilité métabolique a été consommé, et du plasma collecté pendant les 6h suivant son ingestion. Le statut basal et la réponse métabolique et inflammatoire au repas de charge ont été évalués par des paramètres de biochimie clinique.Résultats et Analyses statistiques : La fin d’étude a eu lieu en août 2022 et l’analyse des données est encore en cours. La population d’étude est composée à l’inclusion de 19 hommes d’âge moyen (42±7 ans), en surpoids (IMC: 28±2 kg/m² ; tour de taille: 103±6 cm) et avec hypertriglycéridémie (2±1 g/L). Leur alimentation habituelle s’est avérée beaucoup plus proche du régime PA que du régime PV (E: 2171±447 kcal/j ; protéines: 16±2 %E ; PA: 66±7 %Ptot). Les résultats des ingérés réels pendant l’intervention montrent que le protocole a permis d’atteindre l’objectif de manipulation nutritionnelle, avec une répartition des sources protéiques très différente : 64% de PA dans le régime PA et 37% de PA dans le régime PV (p
- Published
- 2022