Emilie Lerigoleur, kristell michel, Corinne Pardo, Marie-Laure Trémélo, Géographie de l'environnement (GEODE), Université Toulouse - Jean Jaurès (UT2J)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Environnement Ville Société (EVS), Institut National des Sciences Appliquées de Lyon (INSA Lyon), Université de Lyon-Institut National des Sciences Appliquées (INSA)-Université de Lyon-Institut National des Sciences Appliquées (INSA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-École nationale supérieure d'architecture de Lyon (ENSAL)-École des Mines de Saint-Étienne (Mines Saint-Étienne MSE), Institut Mines-Télécom [Paris] (IMT)-Institut Mines-Télécom [Paris] (IMT)-École Nationale des Travaux Publics de l'État (ENTPE)-Université Jean Monnet [Saint-Étienne] (UJM)-Université Jean Moulin - Lyon 3 (UJML), Université de Lyon-Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-École normale supérieure - Lyon (ENS Lyon), Ecosystèmes continentaux et risques environnementaux (ECCOREV), Aix Marseille Université (AMU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Études des Structures, des Processus d’Adaptation et des Changements de l’Espace (ESPACE), Université Nice Sophia Antipolis (... - 2019) (UNS), COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-Avignon Université (AU)-Aix Marseille Université (AMU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Côte d'Azur (UCA), Université Bordeaux Montaigne, ANR-11-LABX-0010,DRIIHM / IRDHEI,Dispositif de recherche interdisciplinaire sur les Interactions Hommes-Milieux(2011), ANR-19-DATA-0022,SO-DRIIHM,Impulser la science ouverte au sein du Dispositif de Recherche Interdisciplinaire sur les Interactions Hommes-Milieux (DRIIHM) : co-design d'une e-infrastructure intégrant les principes FAIR(2019), Université Toulouse - Jean Jaurès (UT2J), Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Environnement, Ville, Société (EVS), École normale supérieure de Lyon (ENS de Lyon)-École des Mines de Saint-Étienne (Mines Saint-Étienne MSE), Institut Mines-Télécom [Paris] (IMT)-Institut Mines-Télécom [Paris] (IMT)-Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Université Jean Moulin - Lyon 3 (UJML), Université de Lyon-Université de Lyon-Institut National des Sciences Appliquées de Lyon (INSA Lyon), Université de Lyon-Institut National des Sciences Appliquées (INSA)-Institut National des Sciences Appliquées (INSA)-Université Jean Monnet - Saint-Étienne (UJM)-École Nationale des Travaux Publics de l'État (ENTPE)-École nationale supérieure d'architecture de Lyon (ENSAL)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Université Nice Sophia Antipolis (1965 - 2019) (UNS), Lerigoleur, Emilie, Dispositif de recherche interdisciplinaire sur les Interactions Hommes-Milieux - - DRIIHM / IRDHEI2011 - ANR-11-LABX-0010 - LABX - VALID, AAP Flash Science ouverte : pratiques de recherche et données ouvertes - Impulser la science ouverte au sein du Dispositif de Recherche Interdisciplinaire sur les Interactions Hommes-Milieux (DRIIHM) : co-design d'une e-infrastructure intégrant les principes FAIR - - SO-DRIIHM2019 - ANR-19-DATA-0022 - DONNEES - VALID, Université Côte d'Azur (UCA)-Avignon Université (AU)-Université Nice Sophia Antipolis (... - 2019) (UNS), and COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Aix Marseille Université (AMU)
National audience; Le contexte de la Science Ouverte connaît actuellement un dynamisme sans précédent, tant au niveau international (avec notamment la Research Data Alliance (RDA)), national (Plan national pour la science ouverte) qu’institutionnel (Feuilles de route Science Ouverte du CNRS par exemple). Il en résulte une multiplication des plateformes, dont les entrepôts de données de la recherche inventoriés notamment par les répertoires Cat OPIDoR (CNRS-INIST) et re3data à l’international. Comment s’y retrouver ? Vers quel(s) portail(s) orienter les scientifiques au regard de leur champ disciplinaire, de leurs données exploitées et/ou produites, de leurs thématiques d’intérêt ? L’interopérabilité entre ces différents portails est-elle avérée ? Leur accès est-il aisé pour l’ensemble des personnels de la recherche ? Comment promouvoir leur utilité ? Comment accompagner les producteurs pour rendre “FAIR” leurs données ?... Telles sont quelques-unes des questions que se posent les membres du groupe Data-DRIIHM, dont l’objectif premier est, depuis sa création en 2014, d’assurer une bonne gestion des données, de favoriser leur diffusion en facilitant les actions transverses et l’interdisciplinarité. Ce groupe fait partie du LabEx DRIIHM, le Dispositif de Recherche Interdisciplinaire sur les Interactions Hommes-Milieux porté par l’Institut Écologie et Environnement (InEE) du CNRS. Il fédère et anime 13 Observatoires Hommes-Milieux (OHM) répartis sur 6 pays, ce qui représente plus de 1200 acteurs de la recherche tout statut confondu, soit quelques 200 unités de recherche réparties dans plus de 30 organismes de recherche, Grandes Écoles et Universités, œuvrant dans le domaine large des Sciences de l’Environnement.Le DRIIHM vise à capitaliser les connaissances pour permettre une meilleure diffusion et mutualisation des données utiles à l’observation, à la compréhension et à la décision. En ce sens, ce dispositif est pertinent pour penser les outils de gestion des données, pour évaluer leurs apports dans le quotidien des chercheurs, mais aussi pour identifier les points de blocages, mais surtout les leviers pour œuvrer à la Science Ouverte. Par ailleurs, la diversité des chercheurs et des données exploitées ou produites au sein des OHM (données textuelles, tabulaires, géospatiales, codes, sons, images, vidéos, etc.) constitue un challenge supplémentaire pour le groupe Data-DRIIHM, qui tire sa force d’un collectif motivé, qui se veut moteur pour sa communauté en matière de gestion et de valorisation des données de la recherche. Le projet SO-DRIIHM (2020-2023), lauréat de l’appel Flash de l’ANR sur la Science Ouverte, permet de poursuivre les actions engagées par le groupe, dont l’enjeu est de promouvoir la Science Ouverte et d’accompagner le changement de pratiques vers un meilleur partage des données au sein du dispositif et au-delà pour gagner en visibilité et favoriser l’interdisciplinarité.En amont de ce projet, le groupe Data-DRIIHM a mené deux enquêtes auprès de la communauté en 2016-2017 puis 2018. La première enquête(1) (60 répondants), focalisée sur les IDG (Infrastructures de Données Géographiques), a permis de révéler les principales attentes des chercheurs : la sauvegarde pérenne, la structuration et l’organisation des données en un ensemble cohérent et de qualité avant leur potentielle diffusion. Si la communauté des chercheurs souhaite disposer d’un temps pour valoriser leurs données, beaucoup n’entrevoient pas de difficulté à ouvrir leurs données sous certaines conditions cependant. La deuxième enquête(2) (80 répondants) corrobore cette diversité de points du vue : une première moitié des répondants se positionne en faveur du partage et de l’ouverture des données signalant toutefois un besoin d’accompagnement méthodologique et technique ; l’autre moitié ayant besoin d’être rassurée sur la paternité et la maîtrise de la diffusion des données pour éviter les mésusages. Seule une faible proportion ne se sent pas concernée par la démarche, les données produites n’étant, selon elle, pas “partageables” car trop spécifiques à un contexte donné.Le challenge du projet SO-DRIIHM est de palier ces freins psychologiques et techniques en facilitant la démarche de Science Ouverte par l’accompagnement humain et au travers d’une future e-infrastructure co-construite avec la communauté telle un “aiguilleur du FAIR”. Cela a été initié avec des premières interventions “Science Ouverte” lors des séminaires d’OHM et des “cafés du DRIIHM”. L’évolution de l’appropriation de la démarche de Science Ouverte sera en permanence réévaluée lors des futurs événements/échanges et à travers l’utilisation de l’e-infrastructure. (1) "Usagers, usages et IDG au sein des Observatoires Hommes-Milieux” (Michel et al, 2017) dont les objectifs sont : 1) identifier les usagers de ces IDG et comprendre leurs attentes, 2) identifier les points de blocage ou les leviers d’action quant à l’utilisation des IDG. (2) "Analyse du degré d’acceptabilité de la création d’une plateforme de partage des jeux de données pour les OHM” (Lerigoleur et al, 2018) DOI 10.34847/nkl.3f777nrt