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National audience; Ces recherches sur les ensembles de structures de pierre sous forêt sont mises en œuvre depuis dix ans et sont inté- grées depuis 2003 dans le P.C.R. ‘Vix et son Environnement', dirigé par C. Mordant, S. Wirth et B. Chaume. Les vestiges étudiés sont implantés dans deux milieux géographiques distincts mais contigus : le plateau calcaire recouvert par la forêt domaniale de Châtillon, et les rebords de la Digeanne et du Brevon qui entaillent ce plateau à l'est et au sud. La prospection présente ici des caractères particuliers liés au couvert forestier. Les relevés G.P.S. sont intégrés dans un S.I.G. et constituent la base de cette étude, dans un va et vient constant entre les sorties cartographiées à différentes échelles et l'obser- vation du terrain. Une étude typologique des structures visibles en relief a été faite, appuyée en partie sur l'hypothèse d'une équivalence entre les formes dessinées par les murées de pierre, en forêt, et celles dessinées par les fossés, dans les terres agri- coles (photographie aérienne). En complément des observations spatiales, des séries de structures ont été testées au détecteur à métaux pour apporter des éléments de datation. Après ce bilan méthodologique, les principaux emplacements d'habitat identifiés sont présentés dans leur environnement: des enclos entourant les habitats en matériaux périssables identifiés (dont la description est appuyée sur des dessins de détails) sont présentés – rebords de la Digeanne, rebords du Brevon, sud du plateau – avec leur mobilier archéologique datant et fonctionnel ; des maisons en pierre non taillées à Minot ; deux exemples d'habitats en dur (fermes gallo-romaines) situés sur le plateau, repérés plus anciennement et réactualisés par des relevés G.P.S. Enfin, un chapitre de synthèse tente de faire le point sur les formes des différents enclos d'habitat et des parcellaires. L'étude du matériel permet de cerner les principales périodes d'occupation – laténiennes et gallo-romaines – auxquelles il faut ajou- ter les signes d'une fréquentation plus récente, xvie-xviiie siècle. L'étude du matériel fait émerger des hypothèses de fonctions de ces différentes occupations.

Axe Dynamique de Production matérielle; Le programme collectif de recherches intitulé « La céramique médiévale et moderne (12e - 17e siècles) en Bourgogne : production, consommation, diffusion » a entamé ses travaux en 2018, pour une programmationsur quatre années, jusqu’en 2021. Il a pour objectifs de détecter les sites de fabrication potière médiévaux et moderne en Bourgogne, d’en caractériser la production et d’évaluer leur diffusion sur les sites d’habitat.Le nombre de chercheurs associés au programme, rattaché à l’UMR ARTEHIS (Dijon), varie légèrement d’année en année mais tourne en moyenne autour d’une douzaine (11 en 2018, 13 en 2019, 14 en 2020 et 2021). Ils sont issus de diverses institutions (Inrap, Etat, privé, UMR, bénévole, université...) et, comme dans tout PCR, la mesure de leurengagement est très inégale.Depuis 2018, l’activité du PCR a été orientée selon deux axes : la construction des outils et la recherche et l’étude des sites de production. L’élaboration des outils, avec en particulier le répertoire des formes a été fondée selon la méthodologie du le collectif « Informations surla CEramique Médiévale et Moderne » (Iceramm). La bibliographie normalisée a été conçue sous Zotero. Le répertoire et la bibliographie sont désormais versés sur le site Iceramm et accessible à tous. Une fiche de notice, pour les sites de productions et de consommation a aussi été réalisée, de façon à renseigner les assemblages significatifs des sites inventoriés. La structure d’un SIG a également été construite, nourrie en 2020 par les dépouillements des données principalement sur la Côte-d’Or et la Saône-et-Loire. Tous ces outils, évolutifs, sont désormais opérationnels et peuvent être interrogés. Reste le répertoire des pâtes qui doit encore être formalisé par la synthèse des analyses physico-chimiques déjà effectuées par le laboratoire de Caen (Craham).Concernant les inventaires et la détections des sites de productions, ils ont été ciblés sur différents secteurs géographiques de la région, en particulier l’autunois, avec les productions grises micacées et le dijonnais,avec les productions rouge-orangée et grise à dégraissant coquillier ainsi que dans le sénonais. Des études typo-chronologiques ont été conduites sur le mobilier d’un atelier à Auxerre (Yonne) et des ateliers de Tracy-sur- Loire, qui feront l’objet de datations archéomagnétiques.En 2021, les différents axes d’études seront poursuivis avec les inventaires des corpus, y compris sur les contextes de consommation, la formalisation des données d’assemblages céramiques (notices), de cartographie (SIG) et le répertoire des pâtes. La problématique des productions grises à dégraissant coquillier sera approfondie.L’année 2021 verra la concrétisation, après son annulation en 2020 en raison du contexte sanitaire d’un temps fort du programme du PCR : l’accueil des journées d’études Iceramm à Dijon en novembre.Cette manifestation sera accompagnée dès le mois de mai 2021 par une exposition montée dans et par le musée archéologique de Dijon, en collaboration avec l’Inrap, sur le thème de la table des dijonnais au Moyen Âge et à l’époque moderne.Les travaux du PCR sont financés entièrement par la DRAC, complétés par une dotation de 40 jours PAS accordée par l’Inrap qui financera aussi un stage étudiant. La prise en charge de la manifestation scientifique Iceramm fait l’objet d’une demande de subvention distincte.

International audience; The natural region of Puisaye (France), situated in the north of the department of Yonne is, for France, one of the region which delivers the largest quantity of remains of iron production. During the beginning of the XXth century more than 500 000 t. of slag have been extracted to supply blast-furnace. Today, more than 2300 slag heap are known for a territory covering about 1500 km². If the localisation and the size of these heaps are known thanks to prospection realized for more than ten years (Pietak et al., 2012), little is known about the chronology and the smelting processes practiced.Since two years a new research program has started on this region in the objective to acquire dating and technical information. Two scale of study are considered. One is carried out at the scale of the natural region of Puisaye on slag heap delivering remains of slag-pit furnace. Around ten sites have been considered. Another scale of analyse concerned an area covering 2 km square situated in the north of the region, at Aillant-sur-Tholon, where around twenty slag heap are studied. On both scale, the topography of the heaps are registered. Punctual sampling of charcoal and slag are realised to acquire radiocarbon dating and technological information on the reduction processes. Surveys have been also conducted on six slag heap at Aillant-sur-Tholon, to acquire information in stratigraphy.The aim of the communication is to present the first results of this research program, showing the long aging of the iron industry which begins during the iron age (around -600/-500) and covers the roman period. During this time span, it is also possible to propose, from the typology of the waste and their association, the existence of, at least, three of four types of reduction techniques. We will also discuss the importance of this district of production in its chronological context. The condition of its development in its cultural framework in comparison with other centres of iron production known in its vicinity will also be discussed.

International audience; In the field of archaeology, a range of processing techniques has been developed this last decade for the visualization and analysis of LIDAR elevation data. Traditional processing methods are based on illumination techniques (e.g. hill-shading, Sky View Factor, topographic openness…) or on morphometric analysis (e.g. slope, profile curvature, aspect, local relief model…). All these techniques have shown their potential for identifying archeological features, especially in forested environment where photo interpretation is not usable. In this work, such techniques have been applied to detect archeological features from the processing of LIDAR data that were acquired in 2012 in the forest of Châtillon-sur-Seine (France). The study area is covered by sets of protohistoric to medieval dry-stone structures which were investigated during 10 years of GPS prospection. Each feature was classified according to a morphometric typology . Three main classes of morphology were defined: linear forms, terraces and punctual features. Among the different processing techniques used to analyze LIDAR data, the calculus of local slope map appears to be one of the most effective techniques to identify the dry-stone structures. Local variations of slope values facilitate the detection of new structures and their assignments to one of the typology defined and validated by the GPS prospection. However, the calculus of local slope map does not permit to define if the local relief of these features is in positive or negative elevation. To overcome this gap and in addition to the local slope index, we have calculated the topographic positive openness index. This index expresses the degree of “dominance” of a location on an irregular surface, and permits negative elevation feature to be recognized.

Overview of the illegal use of metal detectors in France; Panorama de l'utilisation illégale des détecteurs à métaux en France