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International audience; Three decades of dendrochronology applied to ancient Mediterranean shipwrecks in southeastern France have resulted in a considerable improvement in knowledge about the wood resources used in ancient shipbuilding. However, in terms of dating, the success rate of dendrochronological analyses is still very low. The possible causes of this low rate are discussed through two case studies: the first pertaining to the shipwrecks from the ancient harbour of Toulon (1 st-3 rd centuries AD); the second to a couple of fluvial barges discovered in the Rhône River (mid 1 st-beginning of the 2 nd centuries AD).

L’immeuble du 13 rue des Marchands à Nîmes se trouve sur un îlot d’habitation voisin de l’enclos cathédral dont il est séparé par le passage du Vieux Nîmes. L’immeuble lui-même jouxte cette ruelle à l’est, mais par un mur aveugle. En effet, il a ses façades principales à l’ouest, sur la rue des Marchands et au sud sur une petite cour interne dans l’îlot. Il occupe une parcelle de 240 m2, en L, encadrée au nord et au sud-ouest par deux maisons préexistantes, celle-du nord (au 11 de la rue) datée de la seconde moitié du XVe siècle par l’ordonnance et la modénature de sa façade.Six principaux états d’évolution ont été observés. La disposition des trois murs les plus anciens, mais surtout celle du bâti bien structuré postérieur, permettent de restituer une ruelle en L sur la parcelle et un bâtiment attenant, peut-être un second, l’un et l’autre du début du XVe siècle au plus tard. Vers 1475 deux maisons sont édifiées sur la partie septentrionale et la partie centrale de la parcelle, l’une sur quatre niveaux, l’autre sur deux. Elles sont imbriquées l’une dans l’autre et empiètent sur une partie de la ruelle de l’état antérieur. Une cinquantaine d’années plus tard, autour de 1525, l’une des deux maisons est agrandie, sans doute en empiétant sur un bâtiment de l’état 1 resté en place et surtout sur le vestige de la ruelle. Cette étape de la construction donne au bâti la structuration qu’il présente encore aujourd’hui : chacune des deux maisons dispose de sa cour, ouvre par des grandes baies à croisées et l’une et l’autre partagent un couloir d’accès et un escalier en vis. Dans le courant du XVIe siècle, une nouvelle étape de travaux ajoute des loggias à l’une des deux maisons et des portes dans l’escalier vers l’autre pour rompre avec les circulations en enfilade et individualiser les accès aux différents secteurs d'habitation.Au milieu du XVIIe siècle ou un peu avant, la façade sur la rue des Marchands est entièrement refaite et la toiture de l’une des deux maisons aussi, tandis qu’un prix-fait de 1697 annonce une série de réparations et de consolidations sur une grande part de l’immeuble. Une partie de ces travaux a été constatée sur le site ; ils remontent sans doute au début du XVIIIe siècle. Les deux maisons sont alors unifiées en une seule propriété, mais plusieurs indices laissent penser que l’ensemble est divisé en multiples appartements : un à chaque étage au moins, tandis que le rez-de-chaussée est à la disposition d’un commerce avec boutique, cabinet de travail et magasins. La division de l’immeuble en plusieurs appartements se confirme avec les aménagements des XVIIIe, XIXe et surtout XXe siècles.

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La restauration de l’immeuble des 10-12 rue de l’Horloge dans le centre de Nîmes a donné lieu à un diagnostic archéologique du bâti. Celui-ci a confirmé l’ancienneté de l’ensemble architectural et a décelé quatre états d’évolution entre le début du XVe siècle et le courant du XVIIIe. L’immeuble prend place sur un îlot qui, au XIVe siècle, appartient en grande partie ou en totalité à la famille Scatisse. Au début du XVe siècle, la façade méridionale de l’îlot, en confront de la rue de l’Horloge, est déjà construite dans toute sa moitié occidentale. Une nouvelle maison est implantée au centre (celle des 10-12 de la rue), adossée à celle préexistantes. Elle comprend deux corps de bâtiment en équerre, non jointifs, et une vaste cour. Au milieu du XVe siècle une aile supplémentaire est ajoutée, elle non plus non jointive, formant un plan éclaté en U autour d’une cour et d’une ruelle. L’ensemble se développe sur trois niveaux et, outre des chambres de 25 à 40 m2, contient deux grands salons de 75 et 90 m2 qui dénoncent le statut et l’aisance financière du commanditaire. Vers 1530, quelques agrandissements ont lieu et surtout une réfection des circulations avec l’implantation d’un escalier en vis associé à des loggias qui assurent la desserte indépendante de la plupart des pièces. Au XVIIe siècle et au XVIIIe, l’immeuble est séparé en plusieurs logis indépendants, mais aussi partiellement démembré d’espaces qui sont rattachés à des propriétés voisines. Il continue d’évoluer au XIXe et au XXe siècle, sans modification majeure. De ce fait il garde encore largement aujourd’hui sa structuration des XVe et XVIe siècles et une partie de son décor architectural.

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The study carried out on the timber of the barge Arles-Rhone 3 is part of the research about the technical history of Gallo-Roman inland water transport and particularly to the flatbottom barges of Rhône-Saône group. Thanks to the quality and quantity of the structures, the results are representative of the great majority of remains preserved and analyzed by means of four disciplines: xylology, dendromorphology, traceology and dendrochronology. They concern both the geographical and chronological origin of the trees as well as the woodcraft within the boat. Thus, wooden pieces are mainly made of old deciduous oaks, which come probably from Val de Saône, and old firs felled down after 50 AD. Carpentry characteristics applied to the barge which are defined by a technological performance research related to technical and environmentalconstraints, are deeply marked of antique naval carpentry European tradition., L’étude réalisée sur le bois du chaland Arles-Rhône 3 s’inscrit dans le cadre des recherches sur l’histoire des techniques de la batellerie gallo-romaine en général et des chalands construits « sur sole » du groupe Rhône-Saône en particulier. Grâce à la qualité et la quantité des structures, les résultats sont représentatifs de la grande majorité des vestiges conservés et analysés à l’aide de quatre disciplines : la xylologie, la dendromorphologie, la tracéologie et la dendrochronologie. Ils portent à la fois sur l’origine géographique et chronologique des arbres ainsi que sur la mise en oeuvre du matériau au sein du bateau. Ainsi, les bois sont constitués majoritairement de chênes caducifoliés, provenant très probablement du val de Saône, et de sapins âgés et abattus après l’année 50 de notre ère. Les caractéristiques de charpenterie appliquées au chaland qui se définissent par une recherche de performance technologique liée à des contraintes techniques et environnementales, sont profondément empreintes de lacharpenterie navale antique de tradition européenne.

International audience; The dendrological and dendrochronological study of the wooden structures excavated in the Bay of Caska island of Pag (Croatia) started in 2009 after the unearthing of the remains of a first vessel assembled with the old Liburnian sewing technique (Caska 1). From this date, the discovery of the remains of three others shipwrecks, two sewn boats (Caska 3 and 4) and one vessel assembled by “mortise-and-tenon” joints (Caska 2), offered the unique circumstance to study a rich assemblage of contemporaneous wooden ship elements. Other important data obtained from the analysis of the wooden harbour structures of the Bay of Caska further enriched the assemblage. The systematic identification of the wooden species utilised in all the preserved ship’s remains, the analysis of the morphological characteristics of a large number of ship’s components, and the dendrochnological analyses crossed with AMS radiocarbon dating calibrated by wiggle matching provide a unique perspective on the use of the wood as shipbuilding material in a specific geographical transport zone of the Eastern Adriatic. This research project is one of the results of the international interdisciplinary research project Cissa Antiqua, promoted since 2009 by the University of Zadar and Centre Camille Jullian (Aix-Marseille University – CNRS), in collaboration with the Municipality of Novalja.The presentation provides an overview of the more significant results gathered from the dendrological and dendrochronological study. Some important questions such as the date, the local construction and the origin of the four vessels will be developed in relation to the architectural analysis and interpretation of the ship finds.

Le site de la Motte correspond à un habitat de la fin de l’âge du Bronze (IXe - début du VIIIe s. av. n. è.) actuellement ennoyé dans le lit mineur de l’Hérault à Agde. Découvert en 2002 à l’occasion de prospections fluviales il a fait l’objet d’une première fouille en 2004 ayant notamment mis au jour un dépôt de bronzes correspondant à une riche parure féminine. Depuis 2009, il fait l’attention de nouveaux travaux interdisciplinaires associant archéologie, écologie et géomorphologie, ayant permis de mettre en évidence, sur plus de 500 m², un établissement de l’âge du Bronze dont la superficie totale est estimée à près d’un hectare. Ce dernier était à l’origine installé en bordure d’une ancienne lagune aujourd’hui colmatée par la progradation du fleuve Hérault. L’immersion du site a notamment permis la préservation de structures en bois correspondant à plus de quatre-cents pieux organisés en deux files principales. Les sondages réalisés dans certains secteurs ont montré que ces pieux supportent des aménagements de clayonnages. Localisés en marge de l’occupation protohistorique, en bordure de la lagune, ils servaient vraisemblablement à la protection des berges, à l’instar des fascines encore actuellement utilisées dans le cadre du génie végétal. D’autres bois plantés de plus grand diamètres, localisés en retrait de ces aménagements, pourraient en revanche correspondre à des poteaux de soutient de bâtiments, dont les plans sont parfois difficiles à démêler du semi de pieux. L’étude xylologique des bois d’œuvre indique la présence d’essences variées, dominées par le chêne caducifolié et l’orme. Leur analyse spatiale permet par ailleurs de délimiter des aménagements cohérents faisant principalement appel à un type de bois. Couplée aux informations de datations et de synchronismes fournies par le radiocarbone et la dendrochronologie, elle autorise à suivre l’évolution structurelle du site. Ces données, confrontées aux analyses anthracologiques et géomorphologiques, permettent également de s’interroger sur la gestion des différents milieux forestiers potentiellement présents à proximité du site par ses occupants. Le bois d’œuvre semble ainsi provenir du site même, témoignant d’une exploitation de futaies très proches de la rive. Il a été débité dans un bois encore vert et non écorcé, ce qui reflète un abattage rapide et une utilisation sans entreposage. En revanche, la récolte du bois de feu, qui balaye un large spectre d’essences et de milieux, permet de situer le site au sein d’un environnement forestier varié, reflétant différents degrés d’intensité et d’ancienneté d’exploitation. La présence d’essences typiques de boisements ouverts de garrigue, mais aussi de haies, lisières, de zones humides et de milieux forestiers fermés signent la présence d’un paysage renfermant un haut potentiel en ressources naturelles. Le bois constitue le matériau de construction privilégié par les populations de l’âge du Bronze du midi de la France. De par sa conservation exceptionnelle, le site de la Motte nous fournit de précieuses informations sur sa gestion et sa mise en œuvre, témoignant d’un savoir-faire aujourd’hui remis au goût du jour par le génie écologique.

International audience; During the archaeological excavation of the ancient harbour of Telo Martius (Toulon, France) in 1985-1988, the remains of five Roman vessels were uncovered. They were recovered and conserved by impregnation with PEG and lyophilisation and are now stored by the Regional Service for Archaeology in Aix-en-Provence. In 2010, the systematic study of the shipwreck collection started under the direction of G. Boetto within the framework of the final publication of the excavations. Two of the five wrecks, Toulon 1 and 2, correspond to small boats used as harbour lighters or for fishing. They were reused, after being filled with stones, to build a jetty at the end of the 1st century AD. These boats, characterised by a transom bow, belong to the horeiae-type vessels known from the Tunisian mosaic of Althiburus (2nd c. AD). The others three shipwrecks, abandoned in the 3rd century AD, correspond to bigger sailing vessels. The poster will present the results of the analyses of the wooden structures of the two horeiae-type vessels Toulon 1 and 2 in comparison with dendrological data from vessels of the same architectural and functional type found in Naples and Ostia.

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TRACE volume 14 is electronically available here: http://doi.org/10.2312/GFZ.b103-16042 On the left part (Resources) of the website you can find the document named “1604.pdf”.; International audience; Wine presses of la Vignette (village of St-Martin-de-Queyrières) are among the last marks of the ancient wine activity in the southern French Alps (Mallé, 1999, Pogneaux, 2001).An archaeological excavation has been conducted but the results are limited (Segard, 2000). Since 2012 we have been working on the dendrochrono-ecological analysis of the Durance valley constructions, that is why we have been studying these win presses.The first aim of our study was to inventory the structures containing presses in good state of preservation. The second was to date them. And the third aim was to understand the type of woods used to build these presses and therefore to picture the ancient forests.On the site of la Vignette we studied eight structures with win presses in good state and, another one situated close by (Shindo, 2012).Contrary to what was thought until now, the wooden structure of the presses is not only made of larch because some of the sampled levers are in Scots pine.The study of Scots pine pieces helped to build a long floating chronology. As for larch pieces, they have been dated (Edward, 2010) and the occupation of la Vignette dates back to the 17th century.On the Scot pine pieces, there are up to 334 tree-rings, for an average circumference of 1.70 m: they were big and old trees at the time of their fellings. Dendrochronology has demonstrated the modern occupation of the site and showed a use of two species: larch and Scots pine. This shared use is found in several local farms. All these buildings are located around 1000 m high, where the Scot pine is plentiful. It is used because of its availability as the larch.Finally, this study shows the contribution of dendrochronology to the scientific knowledge of an original heritage, witness of the daily life of men, which produced their wine at high altitude.

Lower Provence high Middle Ages forest history is a difficult issue to address due to a lack of wood on archaeological sites and a lack of texts on the issue. A PhD has been carried out on the subject to learn more about the use of wood in rupestrian architecture. This thesis uses multidisciplinarity as study support associating the architectural study of wall digging traces, anthracology and dendrochronology. The matching of the results obtained in the course of this work makes it possible to identify tree species used in archaeological sites, to determine the size of the trees used in the construction and to identify wood stands from which trees could be issued., L’histoire de la forêt au haut Moyen Âge en Basse Provence est une question difficile à étudier en raison du manque de matériaux ligneux à disposition sur les sites archéologiques et du manque de textes traitant de la question. Une thèse a été réalisée sur le sujet dans le but de mieux connaître l’emploi du bois dans l’architecture rupestre. Cette thèse utilise la pluridisciplinarité comme support d’étude en croisant l’étude architecturale des traces d’encastrement, l’anthracologie et la dendrochronologie. Le croisement des résultats obtenus dans le cadre de ce travail permet d’identifier les espèces ligneuses utilisées sur les sites archéologiques, de déterminer les dimensions des arbres utilisés dans la constructionet d’identifier les formations ligneuses d’où ces arbres pourraient provenir.

National audience; L'épave de l'Antiquité tardive de Pakoštane (Croatie), Résultats d'un projet de recherche Franco-Croate

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