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National audience; Cette présentation questionne la santé et de la sécurité sexuelle des étudiant·e·s, variable selon l'exposition à des situations de précarité. L'analyse proposée avance d'abord que les manifestations d'insécurité sexuelle – telles que les violences sexuelles – sont socialement différenciées selon le genre et l'orientation sexuelle, les femmes et les personnes homosexuelles ou bisexuelles y étant surexposées. Elle constate aussi que les situations de précarité économique, sociale et résidentielle exacerbent la surexposition à l'insécurité sexuelle.

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National audience; L’intervention porte sur un travail de recherche développé dans le chapitre 5 d’une thèse soutenue en avril 2019 intitulée Métamorphoses et permanences des parcours professionnels en France (1968-2018). Pour une approche cohortale et sexuée des évolutions de l'emploi. Dans ce chapitre, on cherche à mettre à l’épreuve l’idée d’un changement de paradigme dans les modèles de parcours professionnels depuis les « trente glorieuses » en interrogeant empiriquement les bases de cette thèse autour la question de la qualification. Pour cela, on a été amené à reconstituer les parcours socioprofessionnels de trois cohortes de femmes et d’hommes (cohorte 1945, cohorte 1960 et cohorte 1975) à partir des données des recensements présentes dans l’Échantillon Démographique Permanent (EDP). L’EDP permet en effet de mettre en œuvre une analyse longitudinale qui s’avère complémentaire à une approche plus classique des mobilités de date à date. Cette dernière ne réduit pas les groupes socioprofessionnels à une perspective « fixiste » mais met au contraire l’accent sur la circulation entre groupes qui restitue la complexité des trajectoires. Elle offre la possibilité de saisir des effets de cycle de vie qui sont parfois déterminants lorsqu’on s’intéresse aux parcours professionnels. L’intervention expose le dispositif de recherche mis en œuvre ̶ en insistant en particulier sur la méthode d’appariement optimal ̶ ainsi que les difficultés et limites rencontrées.

National audience; [Background]La population étudiante fait face à des problématiques spécifiques, comme le stress lié à leurs études, la précarité en l’absence d’aides familiales et/ou sociales et le harcèlement qui peuvent engendrer un ensemble de difficultés, altérer la santé mentale et mener au suicide. Cela dit, comparativement au reste des 18-24 ans, les étudiant.e.s forment également une population davantage issue de milieux sociaux privilégiés et sont entourés d’un réseau social plus dense pouvant les "préserver" du risque suicidaire. Dans cet article, nous mesurons l’effet du statut d’étudiant sur le risque suicidaire chez les 18-24 ans et nous analysons les déterminants sociaux du risque suicidaire en population étudiante.[Méthode]Nous avons étudié la population des 18 à 24 ans à partir des enquêtes Baromètres Santé 2010 (N=952 étudiant.e.s et 1965 non-étudiant.e.s), 2014 (627 et 1111) et 2017 (1164 et 1265). Nous avons considéré la présence de pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois, la présence d’une ou plusieurs tentatives de suicide au cours de la vie, leur combinaison formant le risque suicidaire et la détresse psychologique. Nous avons évalué l’évolution de ces indicateurs entre 2010 et 2017 en population étudiante et non-étudiante ainsi que les différences entre ces deux populations. A partir de l’enquête 2017, nous avons investigué l’effet de l’origine sociale, de la précarité financière et résidentielle et de différentes formes de violences sur le risque suicidaire en population étudiante.[Résultats]Les résultats montrent une augmentation du risque suicidaire et une dégradation de la santé mentale des jeunes qu’il soient ou non étudiant.e.s et entre 2010 et 2017. Nos résultats montrent également qu’une fois contrôlés par les différences de caractéristiques socio-démographiques, le statut d’étudiant.e a un effet légèrement protecteur sur le risque suicidaire. Nous montrons également le rôle que les étudiants dont le chef de ménage est le plus éloignés de l’emploi, de la précarité financière et des violences sexuelles pour les femmes et physiques pour les hommes influe sur le risque suicidaire en population étudiante.[Conclusion]Les résultats montrent que le risque suicidaire des jeunes étant sortis du système éducatif est plus important qu’en population étudiante. Cependant, si les différences d’intensité de risque sont significatives entre la population étudiante et non-étudiante, les différences de niveaux absolus restent limitées. En raison de son hétérogénéité, la population étudiante ne peut être considérer comme étant à l’abri du risque suicidaire. L'association du risque suicidaire avec la précarité financière et les violences impose.

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National audience; Cette intervention présente les données localisées diffusées par l'Adisp pour la recherche. Elle rappelle d'abord le contexte de ce service (Quetelet Progedo Diffusion, dispositif de diffusion de QPD, publics "autorisés" et catalogue). Puis elle présente les données à l'échelle communale ou départementale (Recensement de la Population - RP, État civil, Base de données communales - BDCOM, et Fichier localisé social et fiscal - FILOSOFI). Ensuite, sont détaillées des données disponibles à l'échelle infra communale (RP à l'Iris, Base permanente des équipements - BPE, Enquêtes Ménages Déplacements - EMD et Répertoire des immeubles localisés - RIL). Enfin, il est rappelé que les produits sur mesure (PSM) peuvent être une alternative d'accès à des données plus spécifiques.

National audience; La mission précarité et santé étudiantes de l'Université Paris Nanterre, née en mars 2021, se donne trois objectifs. Le premier vise à rendre visible les dispositifs d'aide existants à différentes échelles: celle de l'université, de la région et nationale. Le deuxième consiste, par le biais d'enquêtes sociologiques - une enquête par questionnaires auprès des étudiants et une campagne d'entretiens auprès des services et dispositifs participant à la lutte contre la précarité étudiante (services de l'université, du Crous, associations étudiantes et autres) -, non seulement à mieux saisir la vulnérabilité étudiante, dans ses formes plurielles et d'un point de vue quantitatif, mais encore, dans une approche de sociologie du travail, à comprendre l'organisation du travail des services afin de proposer, à terme et en concertation avec les acteurs, des pistes d'amélioration de la lutte contre la précarité étudiante. Enfin, la mission participe tout au long de l'année à différentes actions de lutte contre la précarité étudiante.

National audience; Au Mexique, la fécondité adolescente est présentée aujourd’hui comme un des problèmes sociaux majeurs. Nous souhaitons contribuer à la compréhension de l’évolution des dynamiques familiales de femmes devenues mères à l’adolescence dans un contexte urbain en pleine mutation en comparant trois cohortes de femmes nées dans la seconde moitié du XXe siècle, période de profondes transformations sociodémographiques au Mexique (baisse de la fécondité, augmentation du niveau scolaire des filles, entrée des femmes sur le marché du travail, etc.). À partir de la naissance du premier enfant, nous analysons la trajectoire familiale des femmes, selon trois axes majeurs : la composition du ménage, l’histoire conjugale et le parcours reproductif. Obtenus sur la base des données de l’enquête biographique rétrospective EDER (2011), les résultats révèlent que la « précocité » du processus de formation familiale en milieu urbain ne renvoie pas nécessairement à des trajectoires familiales « spécifiques ». Chez ces mères adolescentes, dans un contexte où les rapports de genre sont fortement inégalitaires et où les normes sociales régissant l’accueil du premier enfant sont strictes, les relations intergénérationnelles ainsi que la nature des relations avec le conjoint auront une influence sur le devenir de leur trajectoire familiale.

National audience; "Les études sociologiques des dernières décennies montrent de profondes mutations dans la religion, notamment à travers la complexification croissante des parcours et des attitudes religieuses, la prolifération des croyances et la transformation des espaces de religion. La mise en perspective de ces résultats avec les méthodes quantitatives présente un décalage dans les réalités qui sont témoignées. Les statistiques peinent à aller au-delà de la constatation d’une baisse de la pratique religieuse en France et lorsque les quantitativistes tentent de discuter les résultats micro-sociaux dans leurs enquêtes, les données soulignent toujours le poids de l’assistance au culte dans la vie religieuse des individus. Ce constat d’une sorte de paradoxe dans la recherche nous pousse à nous demander comment la religion est-elle traitée dans la quantification compte tenu de la difficulté d’approche et de la particularité de la population concernée ? La comparaison du traitement de la religion dans les enquêtes Trajectoires et Origines (Ined - 2008) et European Social Survey (ESS - 2008) met en lumière toute la complexité de la mesure de la religion en sociologie. Elle met en évidence toute l’influence des choix méthodologiques dans la production des données. Les statistiques, souvent perçues comme des preuves incontournables sont soumises à des constructions sociales qui orientent les données obtenues. A travers toute la sensibilité de l’objet religieux, la comparaison des enquêtes donne des pistes méthodologiques pour l’interprétation d’une donnée statistique en sciences sociales."

National audience; Les travaux sur les modes d’accueil prennent majoritairement les seules caractéristiques socio-démographiques féminines comme variables explicatives. Cette présentation s'intéresse aux déterminants masculins des réponses dans deux grandes enquêtes nationales: Etude longitudinale française depuis l’enfance (Elfe) ; Ined, Inserm, 2011. et Modes de garde et d'accueil des jeunes enfants (MDG) - 2013, DREES - Ministère de la Santé (producteur), ADISP (diffuseur)

National audience; Si dans le cadre de votre recherche, des données personnelles (données directement ou indirectement identifiables) sont recueillies, il convient alors depuis le 25 mai 2018 (date d'entrée en vigueur du règlement européen sur la protection des données) de tenir un registre de traitement. Si ces données sont des données sensibles (par ex données de santé), d'autres formalités sont à réaliser. Le registre de traitement et les autres formalités CNIL sont à effectuer auprès du DPO. Cette présentation rappelle quelques définitions primordiale sur la protection des données, les principes fondamentaux, et les cas dans lesquels un comité éthique institutionnel (consultatif) ou légal (contraignant) doit être sollicité.

National audience; Présentation publique de l’enquête européenne SHARE (Survey on Health, Ageing and Retirement in Europe) : une enquête longitudinale, multidisciplinaire et internationale concernant plus de 80 000 européens âgés de 50 ans et plus. L’enquête est réalisée tous les deux ans depuis 2004 et se déroule désormais dans vingt-sept pays européens. Les données recueillies grâce à SHARE portent sur l'état de santé des répondants et de leurs proches ainsi que sur leur situation sociale (famille, entraide, réseaux sociaux) et économique (emploi, retraite, patrimoine). Les données de SHARE sont gratuites et mises à disposition des chercheurs qui en formulent la demande

International audience; In 2016, almost 1 in 3 unemployed people in France reported having forgone healthcare for financial reasons in the 12 previous months, a proportion twice as high as that observed in the working population. Drawing on data from the 2016 Health Barometer, this article analyses the factors behind this forgoing of care. A comparison between unemployed and employed people shows that while forgoing healthcare among unemployed people is partly linked to their economic and social characteristics, being unemployed itself also has an effect. Moreover, the sociodemographic inequalities in forgoing healthcare observed among employed people are smaller among the unemployed population. Last, for unemployed people, having complementary health insurance remains key to making full use of healthcare services.; En 2016, près d’un chômeur sur trois déclare avoir dû renoncer à un soin de santé pour raisons financières lors des douze derniers mois, soit près de deux fois plus qu’au sein de la population active occupée. Cet article propose d’analyser les spécificités de ce renoncement aux soins des chômeurs en se basant sur les données du Baromètre Santé 2016. La comparaison des chômeurs et des actifs occupés montre que si le moindre recoursaux soins des chômeurs est en partie lié à leurs caractéristiques économiques et sociales, il existe également un effet de la situation de chômage en elle-même. De plus, les inégalités sociodémographiques de renoncement aux soins que l’on observe chez les actifs occupés sont atténuées chez les chômeurs. Enfin, le fait de disposer d’une couverture santé reste, pour les chômeurs, un critère fondamental pour éviter de renoncer aux soins.

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