Search

International audience; Cet article traite de la compréhension de soi de Kant. La vision de Kant du soi est basée sur les trois notions suivantes de soi : le soi en tant que chose en soi, le soi pensant (transcendantal) et le soi phénoménal. Selon Kant, nous ne pouvons rien savoir sur le soi en tant que chose en soi, car il ne se manifeste pas dans le temps libre et ne tombe pas en dessous des catégories. Mais nous pouvons en apprendre davantage sur le moi phénoménal. Bien que nous ne sachions rien sur le moi transcendantal, nous pouvons toujours avoir une conscience pure à ce sujet. Cette conscience pure est une conscience que nous existons comme quelque chose qui pense.

Dans cet article, nous faisons quelques réflexions sur la philosophie comme mode de vie chez Spinoza. Nous la comparons à la philosophie d'Épicure, comme Pierre Hadot. Pour ce faire, nous avons focalisé l'investigation sur le concept de médecine, égal à esprit présent chez les deux philosophes. A cet aspect de la philosophie, nous avons donné le nom de la thérapie.

International audience; Spinoza proposes a new gospel for man: freedom and salvation. They lead man into the joy of the good news: the Gospel. This is why the gospel of man is a priority objective socially and individually over all the others, but it is not an end directly pursued in proportion to the resources used. To promote it, the social conditions must be put in place to make this possible, then its effective implementation is partly in the individual sphere and takes place in a social dynamic where it becomes, depending on the case and the moment, an instrument and end of other variables and social values. The gospel of man, like the increase of the potency of existence, is an end in itself, but, in the absence of a single functional relationship which, to the increase of a input, determines the corresponding increase in development as an output, capacity development can be both an end, a means and a prerequisite for something else. All this does not mean that development must be subject to compromises that deny its intrinsic value, but it does mean that, in order to be realized, such a complex social and individual value must enter into multiple dynamics that are not always linear and not always aimed at the same goal.; Spinoza propose un nouvel évangile pour l’homme : la liberté et le salut. Ils conduisent l’homme dans la joie de la bonne nouvelle : l’Evangile. C’est pourquoi, l’évangile de l’homme est un objectif prioritaire socialement et individuellement par rapport à tous les autres, mais ce n’est pas une fin directement poursuivie proportionnellement aux ressources utilisées. Pour le promouvoir, il faut mettre en place les conditions sociales pour que cela soit possible, puis sa mise en œuvre effective relève en partie de la sphère individuelle et se réalise dans une dynamique sociale où elle devient, selon les cas et les moments, instrument et fin des autres variables et des valeurs sociales. L’évangile de l’homme, à l’instar de l’augmentation de la puissance d’existence, est une fin en soi, mais, en l’absence d’une seule relation fonctionnelle qui, à l’augmentation d’un apport, détermine l’augmentation correspondante du développement en tant que production, le développement des capacités peut être à la fois une fin, un moyen et une condition préalable à autre chose. Tout cela ne signifie pas que le développement doit être soumis à des compromis qui nient sa valeur intrinsèque, mais cela signifie que, pour se réaliser, une valeur sociale et individuelle aussi complexe doit entrer dans de multiples dynamiques pas toujours linéaires et pas toujours destinées au même but.

International audience; Mon travail tente d’analyse le problème christologique de la philosophie de Spinoza à la lumière des relectures contemporaines sur le thème, en passant par des questions éthiques, pédagogiques et religieuses. Une analyse minutieuse est menée par l'auteur sur les occurrences textuelles des expressions se référant au Christ et aux chrétiens dans toute la production spinozienne. Bien que le thème christologique ne soit presque jamais explicitement abordé par le philosophe néerlandais, le travail montre à quel point ces références sont répandues et combien il peut être intéressant de relire Spinoza précisément à partir de sa profonde admiration pour la figure la plus fascinante de l'histoire.