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Au sein de la Delegation a l’information scientifique et technique, le Cirad dispose de trois bibliotheques ouvertes a tout public specialisees en sciences agronomiques, rurales et environnementales des pays du Sud. La bibliotheque historique du Cirad a Nogent-sur-Marne fait partie de ce dispositif. Sa principale mission est de conserver et de valoriser un patrimoine documentaire sur l’histoire de la recherche francaise en agronomie ...

Les politiques d'innovation dans les filières agricoles en Côte d'Ivoire depuis 2011 reposent sur la création d'un dispositif de transferts technologiques qualifié de "Plateformes d'Innovation", pour introduire des plants de variétés et d'hybrides améliorés. Cet article s'intéresse particulièrement aux conséquences des "Plateformes d'Innovation Banane Plantain" (PIP) dans la réorientation des choix technologiques locaux. Il interroge leurs résultats sur l'amélioration de l'indépendance alimentaire. Nous utilisons le cadre conceptuel des Systèmes Sectoriels d'Innovation (SSI) pour caractériser le fonctionnement de ces PIP. Nous identifions quatre composantes qui structurent ces innovations socio-technologiques : la composante recherche, la composante intermédiation, la composante chaîne de valeur et la composante financement. Nos résultats montrent que ces PIP restructurent le SSI car elles déterminent de nouvelles orientations des politiques publiques (recherches et innovation) dans le choix des cultivars introduits, des pratiques culturales et des préférences alimentaires, en intégrant la diversité géographique des bénéficiaires. Ces réorientations impliquent la prise en compte des besoins des producteurs et des consommateurs en matière de choix du matériel végétal. Le futur de ces PIP s'en trouve alors interrogé.

Le facteur d'impact (= FI) d'une revue est un indicateur couramment utilisé pour l'évaluation de la production scientifique d'une équipe ou d'un organisme de recherche. La valeur de cet indicateur dépend de divers paramètres comme l'année de publication ou le champ disciplinaire (= subject category). De ce fait, les revues à facteur d'impact sont réparties par Thomson-ISI en 171 champs disciplinaires, une revue pouvant être répertoriée dans un ou plusieurs champs disciplinaires. Le Cirad, mène ses activités de recherche dans le domaine de l'agronomie tropicale. Le mode de représentation en box plots, ou boîtes à moustaches, appliqué aux 17 champs disciplinaires identifiés pour la majorité des articles publiés par le Cirad dans les revues à facteurs d'impact, permet d'illustrer la relativité de la valeur du facteur d'impact selon ces disciplines. Ce mode de représentation permet aussi: 1- d'identifier, pour certaines disciplines, des valeurs de FI hors normes, appelées outliers; 2- de montrer que la notoriété d'une revue, vue sous l'angle des FI, dépend du champ disciplinaire dans lequel celle-ci est étudiée, et 3- de constater que des comparaisons, hors champs disciplinaires, des valeurs brutes des FI peuvent conduire à des interprétations abusives.

La délégation scientifique Ager, en collaboration avec la délégation à l'information scientifique et technique, a réalisé une étude quantitative et descriptive des publications des chercheurs du Cirad relevant de son champ, afin de caractériser les pratiques des chercheurs en matière de publication de leurs résultats, et d'identifier les supports de publication scientifique auxquels ils ont recours. Les résultats présentés ont été obtenus à partir d'un ensemble de 2420 références bibliographiques de documents publiés en 1996, 1997 ou 1998 et pour lesquels un au moins des auteurs a appartenu à la délégation Ager durant cette période. On étudie : la répartition par type de document et par chercheur; la répartition par discipline; la transversalité interdépartementale de la production des agronomes Ager; les articles de périodiques; la littérature grise

Les programmes de développement des plantations villageoises d'hévéas et les systèmes d'encadrement en usage dans ce secteur traditionnel de l'agriculture sont décrits. Les problématiques de ce secteur villageois sont identifiés. Afin de surmonter les difficultés dues à l'absence ou au mauvais transfert de résultats de la recherche vers le développement, un projet de recherche-formation a été mis en place en 1992. Cet article présente les résultats de ce projet. Il comprend quatre thématiques principales : diversification clonale, gestion de l'interligne et association culturale, contrôle des maladies des racines et techniques d'exploitation.

L'intervention du CIRAD aux JNR96 s'est concrétisée par cet exposé sur la valorisation économique de la recherche, en prenant pour thème la transformation des produits dans le domaine agroalimentaire et sur l'expérience du CIRAD dans ce domaine tant en France que dans les pays tropicaux. L'appui du CIRAD aux entreprises se réalise à travers un appui logistique, un soutien à la recherche industrielle, la compétence d'une communauté de personnes et la signature de conventions. La technologie au CIRAD se classe selon 4 grandes thématiques : l'analyse de la demande, la physico-chimie des produits, le génie des procédés et l'expertise/transfert. Le CIRAD se lance maintenant dans la recherche sur les méthodes de conception des équipements. L'expérience du CIRAD peut donc être utilisée à la fois par des scientifiques de la recherche publique mais aussi par des entrepreneurs

La recherche-développement en agriculture tropicale, est née à la fin des années 70, d'un constat d'échec : le "stock" d'innovations techniques élaborées par les chercheurs dans les stations de recherche ne connaissait qu'une diffusion limitée dans le milieu rural, en particulier auprès des exploitations agricoles familiales. Différentes réflexions critiques ont convergé vers la conceptualisatio n et l'expérimentation de processus de création/diffusion d'innovations donnant une place centrale au "producteur". L'objectif initial de la R-D s'est enrichi au fil des ans, pour dépasser depuis quelques années le domaine strict de la recherche agronomique et aborder le champ des recherches sociales, rejoignant ainsi la démarche de recherche-action. L'enjeu est aujourd'hui d'associer les compétences et les responsabilités des chercheurs, des agents du développement et des producteurs eux-mêmes pour mettre au point, tester et assurer la diffusion d'innovations techniques, économiques et sociales susceptibles de résoudre les problèmes auxquels sont confrontés les producteurs tout en se plaçant résolument dans le cadre d'une économie de marché aujourd'hui omniprésente

Face aux défis et enjeux que doivent affronter les sociétés rurales des pays en développement, le changement technique et l'innovation apparaissent souvent comme une nécessité. L'analyse des échecs et des succès partiels, des politiques agraires destinées à promouvoir ce changement technique, a mis en évidence l'inefficacité des institutions de développement et de recherche. L'éloignement de la recherche et du développement a été, entre autres, mis en cause. Mais les évolutions qu'a connu la recherche agricole depuis 20 ans ont été considérables. C'est la pratique et le dialogue constant avec les producteurs qui ont conduit cette recherche à d'une part, intégrer dans son champ l'économie, la sociologie, la géographie et d'autre part "sortir" de la parcelle pour l'exploitation et le terroir, voire pour l'analyse des relations villes/campagnes

Les régions d'Afrique de l'Ouest et du Centre ont été le lieu de plusieurs dynamiques successives de croissance agricole, dans lesquelles la recherche a joué un rôle déterminant. Cependant, en dehors des plantations agro-industrielles, l'adoption globale des propositions d'innovation de la recherche agricole reste un phénomène rare. Les processus d'innovation observés traduisent des phénomènes d'adoption non conformes aux prévisions de la recherche, mais qui mettent en évidence les lignes de force des contraintes auxquelles doivent faire face les petits producteurs. Durant ces phases de croissance, les politiques économiques ont présenté des configurations incitatives contrastées d'un pays à l'autre, avec notamment des niveaux très variables d'intervention étatique. Ces agricultures tropicales doivent faire face à des défis auxquels elles ne peuvent espérer répondre sans un effort important des systèmes de recherche nationaux et internationaux

Les régions d'Afrique de l'Ouest et du Centre ont été le lieu de plusieurs dynamiques successives de croissance agricole, dans lesquelles la recherche a joué un rôle déterminant. Cependant, en dehors des plantations agro-industrielles, l'adoption globale des propositions d'innovation de la recherche agricole reste un phénomène rare. Les processus d'innovation observés traduisent des phénomènes d'adoption non conformes aux prévisions de la recherche, mais qui mettent en évidence les lignes de force des contraintes auxquelles doivent faire face les petits producteurs. Durant ces phases de croissance, les politiques économiques ont présenté des configurations incitatives contrastées d'un pays à l'autre, avec notamment des niveaux très variables d'intervention étatique. Ces agricultures tropicales doivent faire face à des défis auxquels elles ne peuvent espérer répondre sans effort important des systèmes de recherche nationaux et internationaux

Etude des différentes options permettant d'améliorer la recherche caféière : une assistance plus importante aux centres de recherche nationaux, la création d'un centre de recherche (ou éventuellement deux centres, un pour le robusta et un pour l'arabica), soit enfin la création d'un ou plusieurs réseaux unissant les centres nationaux. Plusieurs exemples de réseaux existants sont présentés : CORAF (Conférence des Responsables de la Recherche Agronomique en Afrique), INIBAP (International Network for the Improvement of Banana and Plaintain), PROMECAFE (Programa Cooperativo Regional para la Modernizacion y la Proteccion de la Cafeicultura en Centroamerica). Les avantages et inconvénients de chacune des solutions sont examinés

Les objectifs de cette étude consistent à fournir une analyse détaillée des défis de développement et du transfert de technologie dans une région de zones humide et subhumide d'Afrique (Guinée, Liberia, Sierra Léone, Côte d'Ivoire, Ghana, Togo, Bénin, Nigéria, Cameroun, Guinée Equatorial, République Centrafricaine, Congo, Gabon, Zaïre et Sao Tomé) au regard des contraintes à l'oeuvre dans les systèmes agraires et dans les divers sous secteurs ou filières agricoles. Ces défis pour la recherche agronomique sont de maintenir la compétitivité de l'agriculture sur les marchés et assurer sa durabilité à long terme. Les auteurs abordent ensuite les stratégies et résultats de la recherche : - sélection des variétés, lutte contre les ravageurs, rendement (palmier à huile, cacao, café robusta, hevea, coton, maïs, manioc, igname), - systèmes de production et gestion des ressources naturelles. Le bilan de l'adoption des technologies est cependant mitigé. Les auteurs tentent de déterminer les conditions pour améliorer l'adoption de technologies par les petits exploitants (existance de débouchés rentables et assurés)

L'auteur de cette communication expose les principaux résultats de 30 ans de recherche sur le caféier Robusta, et les domaines prioritaires pour les années à venir. Il décrit également les relations qui ont lié la recherche, les services d'assistance technique et les planteurs de Côte d'Ivoire dans les années 70 et 80. Il conclut à la nécessité d'un renforcement de la coopération internationale, sous la forme d'un réseau africain de recherche caféière

Le projet de recherche pour le développement de l'agriculture d'oasis en Tunisie bénéficie de l'appui financier du Ministère de l'Agriculture Tunusien et du Ministère des Affaires Etrangères Français, l'accord de financement à été notifié au GRIDAO en octobre 1992. Une première série d'actions a été engagée au dernier trimestre 1992. Ces actions sont regroupées en trois volets principaux : inventaire du patrimoine génétique, protection des cultures, agronomie et développement des oasis. La première mission de concertation GRIDAO-INRAT analyse les actions entreprises pour renforcer le potentiel scientifique du Centre de Recherche Phoenicicole de Degache en 1992 et valoriser ses acquis de recherche. Le renforcement des travaux est proposé dans le domaine de la valorisation des produits de l'oasis ainsi qu'en recherche-développeme nt sur les systèmes de productions oasiens. Plusieurs actions à court terme sont envisagées dont un séminaire à Tozeur en juin 1993

Ce document expose les conclusions provisoires d'une enquête, menée à la demande du Ministère de l'agriculture, sur les instituts techniques travaillant dans le domaine de la recherche, du développement, de l'expérimentation et de la formation agricoles dans les départements d'outre-mer

Projet INIFAP (Instituto Nacional de Investigación Forestal y Agropecuaria) - CIRAD - CIMMYT dans la région La Fraylesca, soit 110 000 ha de maïs, dans la vallée centrale de l'Etat de Chiapas. Phase de programmation du troisième cycle d'essais expérimentaux en juin 1986. Résultats et observations

Ce chapitre contribue à questionner, dans une perspective sociohistorique, la place qu'occupe la thématique de l'innovation dans le champ de la recherche agronomique. Si la notion d'innovation est aujourd'hui omniprésente, l'idée que les sciences et techniques puissent, et doivent, contribuer à la transformation des mondes agricoles est ancienne. Elle est même fondatrice de la création des institutions nationales et internationales de recherche agronomique qui ont vu le jour pendant la seconde moitié du XXe siècle. Ces dernières décennies, la transformation des relations entre science, agriculture et société est venue néanmoins questionner cette contribution. Face, notamment, aux crises de confiance envers le modèle agricole industriel et aux évolutions propres au champ scientifique, les horizons souhaitables pour les mondes agricoles ont évolué, et se sont diversifiés. Les institutions de recherche agronomique ont été conduites à faire face à ces évolutions, et à réinventer régulièrement les termes de leurs contributions à l'innovation et à la transformation des mondes agricoles.

National audience; L’innovation est souvent présentée comme l’un des principaux leviers pour promouvoir un développement plus durable et plus inclusif. Dans les domaines de l’agriculture et de l’alimentation, l’innovation est marquée par des spécificités liées à sa relation à la nature, mais aussi à la grande diversité d’acteurs concernés, depuis les agriculteurs jusqu’aux consommateurs, en passant par les services de recherche et de développement. L’innovation émerge des interactions entre ces acteurs, qui mobilisent des ressources et produisent des connaissances dans des dispositifs collaboratifs, afin de générer des changements. Elle recouvre des domaines aussi variés que les pratiques de production, l’organisation des marchés, ou les pratiques alimentaires. L’innovation est reliée aux grands enjeux de développement : innovation agro-écologique, innovation sociale, innovation territoriale, etc. Cet ouvrage porte un regard sur l’innovation dans les systèmes agricoles et alimentaires. Il met un accent particulier sur l’accompagnement de l’innovation, en interrogeant les méthodes et les organisations, et sur l’évaluation de l’innovation au regard de différents critères. Il s’appuie sur des réflexions portées par différentes disciplines scientifiques, sur des travaux de terrain conduits tant en France que dans de nombreux pays du Sud, et enfin sur les expériences acquises en accompagnant des acteurs qui innovent. Il combine des synthèses sur l’innovation et des études de cas emblématiques pour illustrer les propos. L’ouvrage est destiné aux enseignants, professionnels, étudiants et chercheurs.