Search

Notre objectif est d'évaluer la végétation et de suivre la dégradation ou la restauration d'une large étendue (110 x 90 km) du Désert du Karakoum utilisée pour le développement des parcours et l'élevage. L'évaluation qualitative et quantitative de la couverture végétale de la Ferme de Ravnina (Association paysanne "Nyazov") dans le Sud-Est du Karakum est testée en utilisant une combinaison de 3 saisons (2001-2003), divers traitements des images satellites (LANDSAT et SPOT), le tout couplé à des techniques de SIG (Système d'Information Géographique) qui ont servi à élaborer la carte phyto-écologique et la carte des biomasses des annuelles et des éphéméroïdes. Nous avons utilisé deux approches, en étudiant d'abord les types de végétation à l'aide des classifications des images et des relevés de terrain, et ensuite, la détection des sols nus en liaison avec l'évolution de la végétation de la ferme de Ravnina. Nous avons produit la mise à jour de la carte de végétation et des biomasses en testant divers indices de végétation (NDVI, TSAVI, PVI), et des mesures de terrain sur la végétation annuelle et pérenne (biomasse des plantes annuelles et des éphéméroïdes, transects linéaires (LIM) sur les pérennes) qui ont été effectuées pendant les printemps 2001, 2002, 2003, en relation avec les valeurs radiométriques des images SPOT de la fin du mois de mai 2002, et les images LANDSAT de mai 2003. Le NDVI ne peut en aucun cas être utilisé comme indice de végétation pour l'évaluation de faible couverture végétale (

Notre objectif est d'évaluer la végétation et de suivre la dégradation ou la restauration d'une large étendue (110 x 90 km) du Désert du Karakoum utilisée pour le développement des parcours et l'élevage. L'évaluation qualitative et quantitative de la couverture végétale de la Ferme de Ravnina (Association paysanne "Nyazov") dans le Sud-Est du Karakum est testée en utilisant une combinaison de 3 saisons (2001-2003), divers traitements des images satellites (LANDSAT et SPOT), le tout couplé à des techniques de SIG (Système d'Information Géographique) qui ont servi à élaborer la carte phyto-écologique et la carte des biomasses des annuelles et des éphéméroïdes. Nous avons utilisé deux approches, en étudiant d'abord les types de végétation à l'aide des classifications des images et des relevés de terrain, et ensuite, la détection des sols nus en liaison avec l'évolution de la végétation de la ferme de Ravnina. Nous avons produit la mise à jour de la carte de végétation et des biomasses en testant divers indices de végétation (NDVI, TSAVI, PVI), et des mesures de terrain sur la végétation annuelle et pérenne (biomasse des plantes annuelles et des éphéméroïdes, transects linéaires (LIM) sur les pérennes) qui ont été effectuées pendant les printemps 2001, 2002, 2003, en relation avec les valeurs radiométriques des images SPOT de la fin du mois de mai 2002, et les images LANDSAT de mai 2003. Le NDVI ne peut en aucun cas être utilisé comme indice de végétation pour l'évaluation de faible couverture végétale (

Au Sahel, la réduction des pluies des dernières années s'est traduite par une diminution des parcours utiles et en conséquence du cheptel. La végétation sahélienne s'est contractée vers les terrains à bilan hydrique renforcé par le ruissellement bien que de jeunes peuplements de ligneux aient profité des rares années pluvieuses. Les éleveurs ont modifié leur transhumance à partir de bases de repli autour desquelles une réhabilitation de parcours peut être amorcée. Les sols limoneux, peu pentus et dépourvus de végétation, sont les plus propices en y collectant l'eau et les semences sur des banquettes ameublies disposées en quinconce. Une production de 1500 kg/ha de fourrage sec peut y être obtenue associant espèces locales et introduites, graminées vivaces, légumineuses et arbustes fourragers. Pour réussir, les aménageurs doivent cependant tenir compte des contraintes socio-culturelles et réglementations existantes.

En zone tropicale humide, les chercheurs spécialisés dans l'étude des pâturages naturels ont déjà acquis des connaissances permettant l'élaboration de quelques principes fondamentaux de gestion des parcours (range-management) susceptibles de servir comme thèmes de base en vulgarisation (extension) tels que le respect d'un temps de repos de trois semaines à un mois pour les repousses de graminées et pour limiter l'embroussaillement (bush encroachment), la nécessité d'un feu d'arrière-saison tous les trois ans, alimenté par un stock de pailles produit par une mise hors pâture d'une année. Toutefois, à l'inventaire des types de parcours, à l'estimation de la production par coupes et pesées, à l'élaboration de séries évolutives par observation minutieuse des parcours exploités en élevage traditionnel ou amélioré, doit s'ajouter impérativement une multiplication d'essais de charge (stocking rate trials) afin de tester, par un troupeau homogène, la production secondaire (évaluée en kg de poids vif à l'ha) susceptible d'être obtenue avec diverses charges et divers schémas de gestion des parcours. Parallèlement, doivent être conduits en réseau multilocal, des essais de restauration des parcours (réclamation) et d'amélioration de la production des parcours (range improvement) avec enrichissement floristique, par exemple

Après l'étude de l'exploitation (bétail, paturages, conduite des troupeaux, mode d'exploitation, gestion), et l'inventaire des facteurs favorables et défavorables, l'auteur examine les possibilités d'amélioration (races, sélection, croisement, conduite de l'élevage, état sanitaire, conduite du paturage, techniques culturales). L'aspect financier est abordé et de nouveaux débouchés explorés (embouche)