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Dans le cadre du suivi de projet par le GME, l'auteur fait un bilan des actions en cours et propose diverses solutions pour accroître l'efficacité des composantes du projet. En Dominique, la principale contrainte est le retard pris par le démarrage des constructions qui entraîne des conséquences négatives sur la gestion du troupeau. L'organisation de l'insémination artificielle est également recommandée. Pour Sainte-Lucie, l'absence de moyens financiers limite les possibilités d'intervention, seul un travail de typologie est susceptible d'être mis en oeuvre. La composante haïtienne commence seulement à se redéployer et il faut donc remettre en place les actions de privatisation par différentes études

Une enquête technico-économique sur l'embouche ovine en période de Tabaski a été réalisée à Garoua en mai et juin 1992. Les principaux objectifs de l'enquête étaient : - l'identification des pratiques d'élevage et des circuits de commercialisation, - la caractérisation des rations sur le plan qualitatif et quantitatif, -l'appréciation des résultats zootechniques et économiques de l'embouche pratiquée. Il existe plusieurs catégories d'emboucheurs (commerçants, particuliers, éleveurs). La ration type se compose de fourrage (graminée et/ou ligneux) et de sous-produits (sorgho, son et tourteau de coton essentiellement). L'analyse bromatologique des intrants alimentaires les plus fréquemment utilisés a été faite et a permis d'estimer leur valeur nutritive. Les résultats zootechniques sont très hétérogènes. Il y a une différence significative du G.M.Q. entre les deux races étudiées (Poulfouli et Oudah), et une corrélation négative entre le G.M.Q. et la durée du séjour des béliers chez l'éleveur. Sur le plan économique on constate que le coût moyen quotidien de la ration est variable et élevé (188 F. CFA). On enregistre des résultats financiers négatifs chez la majorité des emboucheurs

A Garoua une enquête technico-économique sur l'embouche ovine en période de Tabaski a été réalisée. Les thèmes principaux de l'enquête étaient : l'identification des pratiques d'élevage et des circuits de commercialisation; la caractérisation des rations sur le plan qualitatif et quantitatif; l'appréciation des résultats zootechniques et économiques de l'embouche pratiquée. Il ressort de cette enquête les constats suivants : Il existe plusieurs catégories d'emboucheurs (commerçants, particuliers, éleveurs) dont les motivations et les pratiques d'élevage diffèrent. La ration type se compose de fourrage (graminée et/ou ligneux) et de sous-produits (sorgho, son et tourteau de coton essentiellement). Dans la majorité des cas ces intrants sont achetés ce qui explique le prix moyen de revient élevé de l'alimentation. Les résultats de l'embouche sur le plan zootechnique sont très hétérogènes. On retiendra l'existence d'une différence significative du GMQ entre les deux races étudiées; la corrélation négative entre le GMQ moy/bélier et la durée de séjour des béliers chez l'emboucheur. Sur le plan économique on constate que le coût moyen quotidien de la ration/bélier est élevé (188 F.CFA). Des résultats financiers négatifs sont enregistrés chez la majorité des emboucheurs.

La croissance lente et par paliers des bovins élevés traditionnellemen t, résulte des importantes variations saisonnières, qualitatives et quantitatives, de l'état des parcours. En saison sèche, la faible valeur nutritive des fourrages ne permet d'assurer que les seuls besoins d'entretien et explique les indices de consommation très élevés qui peuvent être observés: 20 UF/kg de gain de poids. Le développement de l'embouche permettrait de décharger les pâturages naturels des animaux mâles destinés à la boucherie et d'orienter, ainsi, les éleveurs nomades et les parcours dont ils vivent vers une vocation de naisseurs. C'est dans cet esprit qu'ont été entrepris les essais d'embouche sur les polders et les berges du Chari. Leurs objectifs étaient: mettre au point des techniques de cultures fourragères intensives; tester les potentialités zootechniques du zébu arabe; finalement, concevoir les systèmes de production techniquement efficaces et économiquement rentables

Le contrôle de performances est à présent instauré de façon régulière par les services territoriaux dans quelques élevages hors-sol de porcins en Nouvelle-Calédonie. Dans cette étude, l'auteur met en parallèle les résultats de ce contrôle avec ceux obtenus sur des animaux testés en station expérimentale afin d'en tirer des propositions objectives de régime alimentaire et de rationnement que pourraient adopter les éleveurs pour leurs animaux. Plusieurs paramètres ont été successivement envisagés, mais aux critères techniques tels que le degré de rationnement, la proportion de protéines dans l'aliment ou l'effet lié au sexe de l'animal ont dû être adjoints les facteurs économiques qui résultent de la classification des carcasses actuellement en vigueur sur le Territoire. Ce travail montre que l'effort réel déployé par de nombreux exploitants pour produire des carcasses de qualité n'est pas toujours suivi de la rentabilité qu'ils seraient en droit d'espérer de leur élevage, puisque les produits les mieux classés ne sont pas ceux qui entraînent les gains économiques les plus forts. Quatre recommandations concernant aussi bien la conduite d'élevage que la qualité des régimes alimentaires à distribuer aux animaux sont proposées

Malgré une diminution des parcours et jachères au profit des surfaces cultivées, les agriculteurs ont intégré l'embouche bovine dans leur système de production en utilisant les sous produits comme ressources fourragères. L'embouche saisonnière est favorisée par la situation géographique de la région riche en passage de troupeaux et en marchés. L'analyse des résultats des performances techniques et économiques de trois lots d'animaux met en évidence une très forte rentabilité malgré de faibles effets des techniques. La valorisation du maigre, plus une situation privilégiée permettent une spéculation rentable et une alternative intéressante pour l'agriculteur ainsi qu'une complémentarité entre zone pastorale et zone agricole

8 essais d'alimentation ont été menés dans le but de déterminer les potentiels de croissance des moutons de types génétiques présents au Niger, les modalités de l'alimentation et son économie. Les essais ont porté sur des animaux tout-venants achetés sur le marché. Quelques lots provenant de la station I.N.R.A.N. de Kollo ont complété certaines expériences. La discussion sur ces essais fait ressortir la nécessité du choix des animaux pour une opération de croissance-engraissement (mâle de 25 à 30 kg au départ) ainsi que l'obligation de suivre les poids des moutons au début pour éliminer les mauvais éléments, de traiter les animaux avec un anthelmintique à large spectre et un anticoccidien actif, enfin de s'assurer d'une bonne alimentation sans interruption de stock

Deux lots de 13 zébus Goudali mâles (Bos indicus) âgés de 27 à 35 mois et d'un poids moyen de 360 kg ont été embouchés pendant les deux derniers mois de saison sèche avec un foin de 200 jours de savane naturelle (0,45 UFL, 26g MAT par kg MS) (lot S) ou de Brachiaria ruziziensis (0,44 UFL, 27g MAT par kg MS) (lot B). Chaque lot a reçu en complémentation 0,3 kg/100 kg PV/jour d'un tourteau de coton à 428g MAD et 0,93 UFL/kg de produit brut. Les gains de poids moyens par animal ont été de 4,9 kg (GMQ = 86g) et de 25,0 kg (GMQ = 446g) respectivement pour les lots S et B. Les différence s entre les performances des deux lots pourraient probablement être expliquées par les écarts d'ingestibilité entre les deux foins si celles-ci avaient été mesurées. Une étude économique fait ressortir un bénéfice respectif de 31.690 F CFA et de 98.360 F CFA par hectare de foin de savane et de foin de Brachiaria durant les 6 premières semaines d'essai. L'auteur montre ensuite que les modèles de prévision de la valeur nutritive et de l'ingestibilité des fourrages mis au point en zone tempérée sont inadaptés pour les fourrages tropicaux. Il souligne enfin la nécessité d'une gestion rigoureuse des parcs à meules de foins.

'expérience rapportée dans cette note a pour but de tester et comparer les réponses à l'embouche intensive des quatre races de bovins zébus Maure et Gobra, taurin Ndama et métis naturel Djakoré que l'on rencontre au Sénégal. L'aliment utilisé, à base de coque d'arachide mélassée, de graine de coton et de farine basse de riz est distribué à volonté pendant six semaines, puis rationné. Les animaux sont des taurillons de 4 à 5 ans, d'un poids moyen de 200 à 245 kg. Les résultats enregistrés sont les suivants : - croît moyen quotidien de 809 à 1.152 g selon les lots, - indice moyen de consommation de 8,88 à 6,67, mettant en évidence la bonne réponse de ces animaux à l'embouche avec un net avantage pour les zébus et en particulier pour les Maures. Ce type de ration se révèle être d'une bonne rentabilité surtout chez les zébus et se situe parmi les meilleurs des points de vue performance et coût de production du kg de croît.