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En 2002, préalablement à la construction d'un lotissement de quarante-cinq pavillons privatifs sur le Lot C1 de la ZAC de la Pyramide, au lieudit "Le Bras de Fer" sur la commune de Lieusaint (77), une surface d’environ 1,8 ha a été mise à disposition par la société Promogim, en vue de la réalisation d’une fouille archéologique.Une quarantaine de fosses Hallstatt final (Ha D1/D2, env. VIe s. av. J.-C.) ont été mises au jour. La plupart d'entre elles semblent correspondre à des "silos" et ont livré un mobilier détritique relativement abondant. Les collections du Lot C1 constituent un bon éclairage sur le mobilier domestique rural de cette période. L'étude céramique s'est appliquée à définir les caractéristiques typologiques, morphologiques et volumétriques du corpus, en soulignant quelques éléments chrono-culturels diagnostiques. L’analyse archéozoologique a mis en évidence une consommation de type domestique (caprinés, porc, bœuf), mais qui comporte quelques pratiques inhabituelles : rôtissage de chien et du cerf. L'étude des pièces lithiques soulève la question du réemploi d'artefacts anciens.Douze bâtiments sur poteaux plantés ont été mis au jour. Cinq d’entre eux ont livré des éléments céramiques pouvant couvrir la fin de La Tène moyenne, pour les plus anciens, au début du Ier s. ap. J.-C., pour les plus récents. Ils possèdent tous la caractéristique de présenter des plans strictement orthogonaux et d’être construits symétriquement selon des axes longitudinaux ou et/ou transversaux. Leurs morphologies à pans coupés ou quadrangulaires sur 9, 6 ou 4 poteaux avec l’emploi ponctuel de sablières basses secondaires, représentant des surfaces internes comprises entre 90 m2 et 7 m2 environ, correspondent bien à ce que l’on connaît de ces périodes. Plusieurs d’entre eux présentent des orientations similaires à 0,5 degré près, semblant ainsi s’aligner selon des axes de direction orthogonaux. Il est donc possible qu’ils participent d’une même occupation.De même que pour l’occupation du premier âge du Fer, le manque d’information concernant les alentours du décapage mène à une impasse interprétative : ferme ou petit habitat groupé en bord de ru ?Dans un intervalle compris entre La Tène finale et le IVe siècle après J.-C., plusieurs fossés synchrones et/ou successifs sont creusés en divers endroits de l’emprise concernée par la fouille. Ils présentent tous des profils tronconiques inversés à triangulaires et des couches de sédimentation hydromorphe démontrant leur rôle voulu ou non de drainage. L’axe majeur de ce réseau fossoyé traverse l’emprise d’ouest en est. Il est marqué par 8 phases de creusements et réaménagements observables en plan et en coupe et comporte plusieurs aménagements de franchissement successifs. Un important réseau fossoyé gallo-romain est perceptible sur l’ensemble de la ZAC de la Pyramide. Les systèmes fossoyés mis au jour sur le Lot C1 s’inscrivent dans un vaste réseau de drainage et de parcellisation des terres.

En 2002, préalablement à la construction d'un lotissement de quarante-cinq pavillons privatifs sur le Lot C1 de la ZAC de la Pyramide, au lieudit "Le Bras de Fer" sur la commune de Lieusaint (77), une surface d’environ 1,8 ha a été mise à disposition par la société Promogim, en vue de la réalisation d’une fouille archéologique.Une quarantaine de fosses Hallstatt final (Ha D1/D2, env. VIe s. av. J.-C.) ont été mises au jour. La plupart d'entre elles semblent correspondre à des "silos" et ont livré un mobilier détritique relativement abondant. Les collections du Lot C1 constituent un bon éclairage sur le mobilier domestique rural de cette période. L'étude céramique s'est appliquée à définir les caractéristiques typologiques, morphologiques et volumétriques du corpus, en soulignant quelques éléments chrono-culturels diagnostiques. L’analyse archéozoologique a mis en évidence une consommation de type domestique (caprinés, porc, bœuf), mais qui comporte quelques pratiques inhabituelles : rôtissage de chien et du cerf. L'étude des pièces lithiques soulève la question du réemploi d'artefacts anciens.Douze bâtiments sur poteaux plantés ont été mis au jour. Cinq d’entre eux ont livré des éléments céramiques pouvant couvrir la fin de La Tène moyenne, pour les plus anciens, au début du Ier s. ap. J.-C., pour les plus récents. Ils possèdent tous la caractéristique de présenter des plans strictement orthogonaux et d’être construits symétriquement selon des axes longitudinaux ou et/ou transversaux. Leurs morphologies à pans coupés ou quadrangulaires sur 9, 6 ou 4 poteaux avec l’emploi ponctuel de sablières basses secondaires, représentant des surfaces internes comprises entre 90 m2 et 7 m2 environ, correspondent bien à ce que l’on connaît de ces périodes. Plusieurs d’entre eux présentent des orientations similaires à 0,5 degré près, semblant ainsi s’aligner selon des axes de direction orthogonaux. Il est donc possible qu’ils participent d’une même occupation.De même que pour l’occupation du premier âge du Fer, le manque d’information concernant les alentours du décapage mène à une impasse interprétative : ferme ou petit habitat groupé en bord de ru ?Dans un intervalle compris entre La Tène finale et le IVe siècle après J.-C., plusieurs fossés synchrones et/ou successifs sont creusés en divers endroits de l’emprise concernée par la fouille. Ils présentent tous des profils tronconiques inversés à triangulaires et des couches de sédimentation hydromorphe démontrant leur rôle voulu ou non de drainage. L’axe majeur de ce réseau fossoyé traverse l’emprise d’ouest en est. Il est marqué par 8 phases de creusements et réaménagements observables en plan et en coupe et comporte plusieurs aménagements de franchissement successifs. Un important réseau fossoyé gallo-romain est perceptible sur l’ensemble de la ZAC de la Pyramide. Les systèmes fossoyés mis au jour sur le Lot C1 s’inscrivent dans un vaste réseau de drainage et de parcellisation des terres.