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Advances in sports sciences and neurosciences offer new opportunities to design efficient and motivating sport training tools. For instance, using NeuroFeedback (NF), athletes can learn to self-regulate specific brain rhythms and consequently improve their performances. Here, we focused on soccer goalkeepers' Covert Visual Spatial Attention (CVSA) abilities, which are essential for these athletes to reach high performances. We looked for Electroencephalography (EEG) markers of CVSA usable for virtual reality-based NF training procedures, i.e., markers that comply with the following criteria: (1) specific to CVSA, (2) detectable in real-time and (3) related to goalkeepers' performance/expertise. Our results revealed that the best-known EEG marker of CVSA-increased α-power ipsilateral to the attended hemi-field- was not usable since it did not comply with criteria 2 and 3. Nonetheless, we highlighted a significant positive correlation between athletes' improvement in CVSA abilities and the increase of their α-power at rest. While the specificity of this marker remains to be demonstrated, it complied with both criteria 2 and 3. This result suggests that it may be possible to design innovative ecological training procedures for goalkeepers, for instance using a combination of NF and cognitive tasks performed in virtual reality.

L'entraînement neurofeedback consiste à apprendre à des patients à moduler volontairement des rythmes d'activité cérébrale spécifiques, sous-tendant des capacités cognitives/motrices d'intérêt. Le neurofeedback pourrait être un outil de remédiation cognitive prometteur. Cependant, actuellement, une large proportion de patients semble ne pas parvenir à moduler leur activité cérébrale grâce à ce type d'entraînement. Notre objectif est d'identifier et modéliser les facteurs cognitifs, psychologiques et neurophysiologiques influençant la capacité des patients à moduler leur activité cérébrale, afin de concevoir des procédures d'entraînement neurofeedback efficientes, adaptées à chaque patient. Pour ce faire, nous avons mené une étude de la littérature théorique et expérimentale, qui nous a permis de mettre en évidence trois familles de facteurs. La première famille englobe des facteurs dits « spécifiques », qui dépendent du paradigme neurofeedback et de la stratégie adoptée par les patients pour moduler leur activité cérébrale (p. ex., facteurs liés aux habiletés spatiales en cas de recours à l'imagerie mentale). Les deux autres familles réunissent des facteurs dits « non spécifiques », liés d'une part au niveau d'acceptation de la technologie (p. ex., agentivité) et d'autre part à des aspects cognitifs et motivationnels. Parmi ces derniers, les ressources attentionnelles allouées à l'entraînement, qui sont fortement liées aux autres facteurs, semblent jouer un rôle important. Ce modèle intégratif, bien qu'encore incomplet, nous permet de mieux appréhender les processus impliqués dans l'apprentissage neurofeedback et d'entrevoir des leviers sur lesquels nous pourrions agir afin d'entraîner les patients à moduler leur activité cérébrale, pour potentiellement réduire certains symptômes cliniques. [ABSTRACT FROM AUTHOR]