Clement Garcia, Geoff J. Meaden, Caroline Warembourg, Roger Just, Aurélie Foveau, Sandrine Vaz, Jocelyne Morin, Stuart R. Harrop, Philippe Koubbi, Andre Carpentier, Robert J. Smith, Jean-Claude Dauvin, Franck Coppin, Nicolas Spilmont, Valentina Lauria, Laure Gardel, L. Curet, Yoshitaka Ota, Emilie Rostiaux, Corinne S. Martin, Ching-Maria Villanueva, Jean-Marie Dewarumez, Juliette Delavenne, Bruno Ernande, Yves Verin, Georg H. Engelhard, Ludovic Dupuis, Laboratoire d’Oceanographie Villefranche, LOV, Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (IFREMER), Canterbury Christ Church University, Laboratoire Ressources halieutiques Boulogne sur mer (LRHBL), Halieutique Manche Mer du Nord (HMMN), Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (IFREMER)-Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (IFREMER), University of Kent [Canterbury], Laboratoire d’Océanologie et de Géosciences (LOG) - UMR 8187 (LOG), Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Université du Littoral Côte d'Opale (ULCO)-Université de Lille-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut de Recherche pour le Développement (IRD [France-Nord]), Centre for Environment, Fisheries and Aquaculture Science [Lowestoft] (CEFAS), Laboratoire d'océanographie de Villefranche (LOV), Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Sorbonne Université (SU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut de la Mer de Villefranche (IMEV), Sorbonne Université (SU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Sorbonne Université (SU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Laboratoire Ressources halieutiques Manche Mer du nord, IFREMER Centre Manche Mer du Nord, (HMMN), Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Université du Littoral Côte d'Opale (ULCO)-Université de Lille-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Laboratoire de Radioécologie et d'Ecotoxicologie (DEI/SECRE/LRE), Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), Laboratoire d'Etudes Aérodynamiques (LEA), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-ENSMA-Université de Poitiers, Centre De Recherche et d'Enseignement sur les Systèmes Côtiers (CRESCO), Museu Nacional de Historia Natural, Observatoire océanologique de Villefranche-sur-mer (OOVM), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP), Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC)-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-IPG PARIS-Université Paris Diderot - Paris 7 (UPD7)-Université de La Réunion (UR)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1), Service d'Oncologie Médicale [CHRU Besançon], Centre Hospitalier Régional Universitaire de Besançon (CHRU Besançon)-Université de Franche-Comté (UFC), Université Bourgogne Franche-Comté [COMUE] (UBFC)-Université Bourgogne Franche-Comté [COMUE] (UBFC), Institut de recherche en santé, environnement et travail (Irset), Structure Fédérative de Recherche en Biologie et Santé de Rennes ( Biosit : Biologie - Santé - Innovation Technologique )-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-École des Hautes Études en Santé Publique [EHESP] (EHESP)-Université de Rennes 1 (UR1), and Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Université d'Angers (UA)
The eastern English Channel, the narrow channel of water separating northern France and southeast England is an area of intense human use of the array of resources concentrated into its relative small area. The vulnerability of living resources and their habitats brought together French and British maritime experts within a common project (called CHARM): to create an atlas of marine resource habitats in the eastern English Channel so as to provide planners and decision-makers with the necessary information to help managing the use of its living and non-living resources. This multidisciplinary and richly illustrated atlas provides abundant information on the legal framework and physical environment; benthic invertebrates, fish and their habitats; fishing activities; and a first attempt at developing a trophic network model (using ECOPATH software) and a marine conservation planning exercise (using MARXAN software, at a spatial resolution of 25 km(2)). Although most of the data used were collected elsewhere, some were collected especially for the project. Similarly, most of the analyses performed on the data where entirely original for this geographical area. The CHARM atlas has significantly improved the knowledge about the eastern Channel while contributing to the recognition that such holistic or multidisciplinary approaches to exploited marine systems are necessary to efficiently and durably manage their resources use., La Manche orientale, ce bras de mer qui sépare l’Angleterre de la France, est une zone très riche d’un point de vue écologique et soumise à une forte utilisation anthropique d’une gamme de ressources concentrées sur une superficie relativement faible. La fragilité des ressources marines vivantes et leurs habitats a rassemblé des experts maritimes français et britanniques autour d’un projet commun (nommé CHARM) dans le but de réaliser un atlas des habitats des ressources marines de laManche orientale. Cet atlas contient les informations nécessaires aux planificateurs et décideurs pour une meilleure gestion des ressources marines, vivantes ou non. Dans ce document pluridisciplinaire, richement illustré, on peut trouver des informations sur le cadre juridique et l’environnement, les invertébrés benthiques, les poissons et leurs habitats ; les activités de pêche ; et également sur le développement d’un modèle de réseau trophique (utilisant le logiciel ECOPATH) et un premier exercice de planification spatiale de la conservation (utilisant le logiciel MARXAN, à une résolution spatiale de 25 km2). Bien que la plupart des données aient été collectées en dehors du projet, certaines l’ont été spécialement pour le projet. De même, la plupart des analyses faites sur ces données sont entièrement inédites pour cette zone géographique. L’atlas CHARM contribue de façon significative à une meilleure connaissance de la Manche orientale tout en démontrant la nécessité de développer ce genre d’approche intégrée ou pluridisciplinaire sur les milieux marins exploités, afin de fournir les connaissances scientifiques nécessaires pour gérer efficacement et de manière durable l’utilisation de leur ressources.