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In 2000, was published (Lespinasse et al. 2000) the 1st genetic map of rubber tree (Hevea spp.). This saturated map encompassed 717 loci, allowing an efficient coverage of the 18 chromosomes of the Hevea genome, and it can be considered as the reference map for the H. brasiliensis species. Nevertheless, the molecular markers used were manly RFLPs and AFLPs. RFLP markers proved to be very efficient in terms of genetic polymorphism and are sparsely distributed on rubber tree genome, but their applications to genotyping of large progenies are time and cost consuming. AFLPs were very useful PCR based markers, allowing rapid identification and mapping of hundreds of markers. But they are less informative than RFLPs as segregating AFLP bands are usually not locus specific and, in consequence, do not allow comparative alignment between independent maps. We thus developed Hevea specific microsatellite (alias SSRs for Simple Sequence Repeat) markers which potentially combine the advantages of RFLPs (polymorphism, abundance in plant genomes and locus specificity) and of AFLPs (high output genotyping thanks to PCR technique). Integration of SSRs in the Hevea reference map confirmed the usefulness of such molecular markers in terms of cost, rapidity, genome coverage and locus specificity. This last property means that selecting a set of SSR markers from the reference map allows obtaining a colinear map, whatever the Hevea clones used as progenitors of the mapping populations. Thus, the creation of a dense SSR map of rubber tree is very useful for genetic mapping and comparison of chromosome locations of Quantitative Traits Loci (QTLs) obtained from different mapping projects.

Les principaux objectifs de sélection sont la productivité, la stabilité du peuplement et la résistance aux maladies des feuilles. Certains caractères technologiques du caoutchouc, comme la viscosité ou l'indice de rétention de plasticité, pourraient également faire l'objet d'une sélection. Les collections de matériel génétique sont la première source de variabilité exploitable en amélioration. La recombinaison génétique permet quant à elle de créer de nouvelles combinaisons de caractères. Les programmes d'amélioration sont illustrés par l'exemple de la sélection clonale pratiquée en Côte d'Ivoire et par celui de la lutte génétique contre la maladie sud-américaine des feuilles réalisée au Brésil.

Afin de mieux connaître le déterminisme génétique de résistance à la maladie fongique causée par #Microcyclus ulei#, une nouvelle stratégie de sélection est mise en place. A cet effet, on développe une approche de cartographie du génome et on présente les résultats obtenus pour deux clones, l'un le PB260, clone cultivé à haut rendement sensible à la maladie et l'autre, le RO38, lignée sauvage amazonienne résistante. Le déterminisme génétique de résistance, dans le cas de la résistance totale apportée par RO38, apparaît être complexe et ne correspond pas à un modèle monogénique comme on le supposait

Ce cours est rédigé et publié dans le cadre de l'activité du Centre National d'Enseignement à Distance de Rennes. L'importance économique de l'hévéa y est rappelée avant une brève description de la biologie et de la génétique de la plante. L'utilisation des marqueurs moléculaires pour l'identification variétale, la caractérisation des ressources génétiques ainsi que la cartographie sont développées. Les procédés de multiplication végétative in vitro sont décrits étape par étapes pour chaque procédé : microbouturage (préparation, multiplication, enracinement acclimatation), embryogenèse somatique (callogenèse, expression embryogène, maturation et germination, développement en plantules et acclimatation). Un développement des perspectives que laissent entrevoir ces techniques complète cette présentation

Les clones cultivés d'Hevea brasiliensis présentent une très forte sensibilité à Microcyclus ulei. Les auteurs ont développé une cartographie du génome par la technique des QTL. Une carte de liaisons génétiques a été établie grâce aux RFLP, aux microsatellites et aux marqueurs isoenzymatiques lors d'une analyse de ségrégation dans une population F1 obtenue après pollinisation manuelle d'un clone cultivé susceptible à la maladie et d'un clone résistant de type sauvage

Le polymorphisme génétique de séquences spécifiques, comportant des microsatellites (ou SSR = Simple Sequence Repeat) peut être mis en évidence de façon efficace par la technique de la PCR. Chez l'hévéa, 64 mono-, di-, triou tétranucléotides SSR ont été identifiées sur des séquences anonymes ou codantes. La cartographie des microsatellites par électrophorèse non dénaturante sur gel d'agarose, s'avère être une méthode sûre, puissante et simple. Elle a permis de révéler le polymorphisme de l'hévéa au niveau des SSR

Les travaux menés en 1995 ont principalement porté sur la poursuite de la cartographie génétique de l'hévéa. La carte partielle établie antérieurement (voir rapport CCE/STD 2ème annèe) sur la descendance F2, issue de l'autofécondation du clone PB260, a été augmentée de 71 locus supplémentaires. Mais les efforts ont porté également sur la cartographie à partir de la descendance F1 (PD260xRO38) afin de valider et préciser les résultats obtenus en F2. Les marqueurs moléculaires utilisés ont été les RFLP en premier lieu, complétés par des isozymes et les RAPD. L'intérêt des marqueurs de type PCR, nous on conduit à développer les marqueurs par PCR ciblée sur les séquences microsatellites. Par ailleurs, en 1995, nous avons le génotype par isozymes des arbres présents dans les 3 JIPL de Divo en Côte d'Ivoire

Présentation succinte d'une première carte génétique de l'hévéa obtenue à l'aide de divers marqueurs moléculaires pour deux populations différente d'hybrides : F1 (PB 260 x PB 260) et F2 (PB 260 x RO 38)

Dans le cadre d'un programme de sélection réalisé en collaboration avec l'IDEFOR (Côte d'Ivoire), le CIRAD-CP a mis au point, dans le laboratoire Agetrop/Biotrop à Montpellier (France), des recherches sur la génétique moléculaire de l'hévéa. Les principaux objectifs consistent à améliorer les connaissances de la structuration génétique du genre Hevea et de fournir de nouveaux outils et méthodes aux planteurs et aux sélectionneurs. Des marqueurs biochimiques (isozymes) et moléculaires (RFLP, RAPD, microsatellites) ont été mis au point et appliqués, avec succès, à l'hévéa dans trois domaines principaux : l'identification clonale, la caractérisation des ressources génétiques et la cartographie du génome. Cet article fait le point sur les études de diversité et d'analyse du génome de l'hévéa.

Dans le cadre d'un programme de sélection réalisé en collaboration avec l'IDEFOR (Côte d'Ivoire), le CIRAD-CP a développé, dans le laboratoire Agetrop/Biotrop à Montpellier (France), des recherches sur la génétique moléculaire de l'hévéa. Les principaux objectifs étant d'améliorer les connaissances de la structuration génétique du genre Hevea et de fournir de nouveaux outils et méthodes aux planteurs et aux sélectionneurs. Des marqueurs biochimiques (isozymes) et moléculaires (RFLP, RAPD, microsatellites) ont été mis au point et appliqués avec succès à l'hévéa dans trois domaines principaux : l'identification clonale, la caractérisation des ressources génétiques et la cartographie du génome. Cet article fait le point sur les études de diversité et d'analyse du génome de l'hévéa

Afin d'identifier des marqueurs fiables, des loci hétérozygotes et des configurations en phase/en opposition (coupling/repulsion) chez Hevea brasileinsis, des marqueurs RFLP et RAPD ont été testés sur 3 génotypes parentaux ainsi que sur un échantillon d'une population F2 obtenue après autopollinisation d'un clone cultivé de pédigré connu. 70 % des loci RFLP ségrègent comme du loci co-dominants. L'analyse de liaison génétique à l'aide du logiciel Mapmaker, révèle 91 loci groupés en 23 groupes de liaison indépendants alors que l'on en attendait seulement 18

Document qui rapporte dans le détail les résultats obtenus, en 1994, en matière de cartographie du génome de l'hévéa. Dans un premier temps les marqueurs polymorphes ont été identifiés : tri des sondes RFLP et des amorces PCR qui révèlent des locus hétérozygotes chez PB 260 et RO 38 et qui ségrègent dans les descendances sélectionnées. Le tri de marqueurs RFLP et RAPD a porté sur 6 clones parentaux : PB 5/51, PB 49, PB 260, RO 38, IRCA 1159 et F 4542. La légitimité des descendants a été établie par isoenzymes et par RFLP du gène ADNr. Les analyses de liaisons génétiques ont été réalisées à l'aide du logiciel Mapmaker V2.0