Giger-Reverdin, Sylvie, JABER, Lina, Tessier, Joseph-Alexandre, Duvaux-Ponter, Christine, Modélisation Systémique Appliquée aux Ruminants (MoSAR), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-AgroParisTech, Animal and Veterinary Sciences Department, Faculty of Agricultural and Food Sciences, American University of Beirut (UB), AgroParisTech-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), and American University of Beirut [Beyrouth] (AUB)
The effect of a heat stress episode was studied in eight dairy goats bred under temperate climate with ad libitum access to water. The increase in temperature from 19 to 28°C (recorded at 5 pm) modified neither feed intake nor the global shapes of feed and water intake patterns. However, there was a 40% increase in water intake and the latency from the beginning of the afternoon meal to the first water intake decreased from 35 to 26 min. Blood PCO2 decreased because the animals hyperventilated to reduce their body temperature, whereas rectal temperature increased by around 0.6°C. Milk production was not modified, but milk fat content decreased. A significant goat effect was observed for almost all the results. Goats from the Alpine breed drunk more water when expressed on a dry matter intake basis than those from the Saanen breed. This could be explained either by their higher level of feed intake which enhanced the post-prandial heat production or by the difference in latent heat dissipated through sweating linked to coat colour., L'effet d'un stress de chaleur a été étudié chez huit chèvres laitières élevées en climat tempéré et disposant d'eau à volonté. L'augmentation de la température de 19 à 28°C (mesurée à 17 h) n'a modifié ni la quantité de ration ingérée, ni l'allure globale de la cinétique d'ingestion des aliments et d'eau. Par contre, la quantité d'eau bue a été accrue de 40 % et le temps de latence entre le début du repas et la première buvée, réduit de 35 à 26 min. La teneur en CO2 du sang a diminué, car les animaux ont hyperventilé pour réduire leur température corporelle, alors que leur température rectale a augmenté de 0,6°C. La production laitière n'a pas été modifiée, mais le taux butyreux du lait a diminué. Un effet chèvre significatif a été observé sur la majorité des paramètres étudiés. En moyenne, les chèvres de race Alpine ont bu plus d'eau par rapport à la quantité de matière sèche ingérée que les chèvres de race Saanen. Ceci pourrait être dû à leur niveau d'ingestion plus élevé qui accroîtrait le dégagement de chaleur post-prandial, ou à une différence de chaleur latente dégagée par sudation liée à la couleur de leur pelage.