Bergeret, Agnès, Guionova, Guergana, Donat, RIchard, Vassal, Vivien, Figueiral, Isabel, Forest, Vianney, Chandevau, Frédéric, Manniez, Yves, Commandré, Isabelle, Gratuze, Bernard, Raynaud, Frédéric, Hauswirth, Chloé, Lorenzini, Laura, Recolin, Anne, Lelièvre, Véronique, Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Archéologie des Sociétés Méditerranéennes (ASM), Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ministère de la Culture (MC), Laboratoire d'Archéologie Médiévale et Moderne en Méditerranée (LA3M), Aix Marseille Université (AMU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), ANTEMURUM – Histoire et Archéologie du patrimoine bâti rural et urbain (ANTEMURUM), Travaux et recherches archéologiques sur les cultures, les espaces et les sociétés (TRACES), Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Université Toulouse - Jean Jaurès (UT2J)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Institut de Recherches sur les Archéomatériaux (IRAMAT), Université d'Orléans (UO)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Bordeaux Montaigne-Université de Technologie de Belfort-Montbeliard (UTBM), Université Bordeaux Montaigne, École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Université Toulouse - Jean Jaurès (UT2J), Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Université de Technologie de Belfort-Montbeliard (UTBM)-Université d'Orléans (UO)-Université Bordeaux Montaigne (UBM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Université Bordeaux Montaigne (UBM), and École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Université Toulouse - Jean Jaurès (UT2J)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
International audience; Soulages ist eine ländliche Siedlung, die sich vom 6. bis zum 9. Jh. auf der Kalksteinhochfläche des Larzac entwickelt hat und als solche der erste in dieser Mittelgebirge-Gegend nachgewiesene Fall. Ihre Spuren strukturieren einen Raum, in welchem nicht nur alle Wohn- und Arbeitsbereiche, sondern auch die Gräber der Einwohner zu finden sind. Innerhalb dieses Raumes verteilen sich die Bauten nach ihrer Funktion : die Nebengebäude liegen in eingezäunten Bereichen, während das Haupthaus in höherer Lage allein steht. Darüber hinaus kann das Hauptwohnhaus von den Nebengebäuden dadurch unterschieden werden, dass Ersteres aus Stein erbaut ist, während Letztere meist eine Tragkonstruktion aus Holz mit Lehmwänden aufweisen. Unter den Bestattungen sind kleine Kinder überdurchschnittlich oft vertreten. Eine solche Siedlung liefert nur wenige Artefakte, die die Lebensweise einer Gemeinschaft dokumentieren, die diesen Ort neu erschlossen hat.; Located on the plateau of Larzac, the site of Soulages testify, for the first time in this area of medium mountains, a rural settlement which developed from the 6th to the 9th century. The remains are organised in a space that groups together all the places where people lived, mixed with the burials of the inhabitants. Within this space, the buildings are divided by function: the service buildings are gathered in areas surrounded by a palisade, the main house is secluded in height. In addition to the situation of the buildings, the analysis of the construction techniques and materials also makes it possible to distinguish the main dwelling house from the functionnal buildings, with the use of stone for the former and the use of wooden load-bearing structures and earthen walls mainly for the latter. Among burials, young children are over-represented. This kind of settlement yields few material remains documenting the life of a community settled ex nihilo.; Situé sur le causse du Larzac, le site de Soulages illustre, pour la première fois dans ce secteur de moyenne montagne, une occupation rurale qui se développe du VIe siècle au IXe siècle. Les vestiges sont organisés dans un espace qui regroupe l’ensemble des lieux de vie, mêlés aux sépultures des habitants. Au sein de cet espace, les bâtiments sont répartis par fonction : les annexes sont regroupées dans des secteurs entourés par une palissade, la maison principale est isolée en hauteur. Au-delà de la localisation des constructions, l’analyse des techniques de construction et des matériaux mis en œuvre permet également de distinguer la maison d’habitation principale des bâtiments annexes avec l’emploi de la pierre, pour la première, et l’utilisation de structures porteuses en bois et murs en terre crue principalement, pour les seconds. Parmi les inhumations, les enfants décédés en bas âge sont surreprésentés. Ce type d’occupation livre de rares artefacts documentant la vie d’une communauté installée ex nihilo.