International audience; The building and construction activity produces the most part of waste. The construction industry must align itself with the issues of sustainable development. The architect must take on his responsibility in this process. In order to react to this situation, the environmental priorities must take precedence over economic priorities. The disassembly capability and the deconstruction will become critical issues in the more or less short term. Our duty as architects is to preempt the depletion of resources and begin to act now. Through the proposal of re-employment developed in this report, a number of provisions are highlighted and can be applied by any designer. It integrates the ability to disassemble the buildings, by allowing both adaptability, and also their future dismantling in order to recover materials and reuse them in new projects. The introduction of reversible assemblies that do not damage the material or its features, must be integrated as of today. Regulatory aspects and controls are also discussed to make concrete proposals. We must be aware of the material we use today and which will be left to future generations. We must also raise the question of the future of complex materials from which we cannot separate the different components, and which will be permanently lost. Reuse combines both convictions and design process. Currently, it requires a lot of manpower in particular to replace the demolition system with that of deconstruction. But at a time when unemployment strikes our society, it could be a way to create jobs locally. This work is not a plea for reuse but a concrete proposal, applicable immediately to prevent the imminent exhaustion of resources.; L'activité du bâtiment et de la construction produit une large majorité des déchets. L’industrie de la construction doit s’accorder avec les problématiques de développement durable. L’architecte a une part de responsabilité dans ce processus. Pour agir, les priorités environnementales doivent prendre le pas sur les priorités économiques. La démontabilité et la déconstruction vont devenir des enjeux cruciaux à plus ou moins court terme. Notre devoir d’architecte est d’anticiper cet épuisement des ressources et de commencer à agir maintenant. à travers la proposition de réemploi développée dans ce mémoire, un certain nombre de dispositions sont mises en exergue et peuvent être appliquées par tout concepteur. Il s’agit d’intégrer la possibilité de démonter les ouvrages, à la fois pour en permettre l’adaptabilité, mais aussi leur futur démantèlement afin de récupérer les matériaux et les réutiliser dans de nouveaux projets. La mise en place d’assemblages réversibles, qui n’abîment pas la matière ni ses caractéristiques, doit être intégrée dès aujourd’hui. Les aspects réglementaires et de contrôles sont également abordés pour rendre concrètes les propositions. Nous devons être conscients de la matière que nous utilisons aujourd’hui et qui sera laissée aux générations futures. Il faut se poser la question du devenir des matériaux complexes dont on ne pourra pas séparer les différents composants et qui seront définitivement perdus. Le réemploi réunit à la fois des convictions et des processus de conception. Actuellement, il demande beaucoup de main d’œuvre notamment pour passer du système de démolition à la déconstruction. Mais à l’heure où le chômage frappe notre société, ce peut être un moyen de créer des emplois locaux. Ce travail n’est pas un plaidoyer en faveur du réemploi mais une proposition concrète, applicable immédiatement pour prévenir l’imminent épuisement des ressources.