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Military spending and arms exports from the countries of the former Warsaw Pact have fallen considerably and the former member states are developing new doctrines for independent and defensive defence policies. Comparative calculations remain difficult and international sources of information still use concepts specific to them. The situation is characterised by a deep crisis in the armaments industries that arms exports obviously cannot sustain. The result is a form of disarmament, of which the Russian process is the most significant., Les dépenses militaires et les exportations d’armes des pays de l’ex Pacte de Varsovie ont considérablement diminué et les anciens pays membres élaborent de nouvelles doctrines en vue de développer des politiques de défense indépendantes et défensives. Les calculs comparatifs restent difficiles et les sources d’information internationales utilisent encore des concepts qui leur sont spécifiques. La situation se caractérise par une profonde crise des industries d’armement que les exportations d’armes ne peuvent évidemment pas soutenir. Il en résulte une forme de désarmement, dont le processus russe est le plus significatif.

National defence arrangements appear to be increasingly complex due to budgetary pressures, rising costs and changing threats. There is a risk of massive investment in defence at a time when threats are diminishing, when Europe remains completely dependent on the United States and in a context where a policy of effective neutrality could be imposed through structural disarmament. Threats to European interests may not find echoes and support from the US Government. There are clear advantages to joint procurement by member countries because of the high fixed costs of R&D and the learning curve effects associated with weapons. The main problems to be resolved concern the differing perceptions of national interest among states, highly heterogeneous military strategies and competing industrial interests., Les dispositions nationales de défense semblent de plus en plus complexes en raison des pressions budgétaires, de l'augmentation des coûts et de l'évolution des menaces. Il y a le risque d'un investissement massif dans la défense à un moment où les menaces diminuent, où l’Europe reste complètement dépendante des États-Unis et dans un contexte où une politique de neutralité effective pourrait être imposée par le désarmement structurel. Il est possible que des menaces qui pèsent sur les intérêts européens ne trouvent pas d’échos et d’appui de la part du gouvernement des États-Unis. Les achats communs des pays membres présentent des avantages évidents en raison des coûts fixes élevés de la R&D et des effets de la courbe d'apprentissage associés aux armes. Les principaux problèmes à résoudre concernent les divergences de perception de l'intérêt national des Etats, des stratégies militaires très hétérogènes et des intérêts industriels en compétition.