1. Etude du rôle des hôtes définitifs impliqués dans la contamination environnementale par Echinococcus multilocularis en zone d’endémie
- Author
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da Silva, Abdou Malik and STAR, ABES
- Subjects
Copro-Génotypage ,Environmental contamination ,Individual identification ,Carnivore faeces ,[SDV.MHEP.MI] Life Sciences [q-bio]/Human health and pathology/Infectious diseases ,Copro-genotyping ,Echinococcus multilocularis ,Fèces de carnivores ,Contamination environnementale ,Identification individuelle ,Persistance ,[SDV.MP.PAR] Life Sciences [q-bio]/Microbiology and Parasitology/Parasitology - Abstract
Alveolar echinococcosis remains an expanding zoonosis despite improved sanitary measures, changing dietary habits and decreasing populations in the most at-risk socio-economic categories. Environmental contamination with Echinococcus multilocularis, the parasite responsible for this zoonosis, and the risk of infection for humans depend on the distribution of carnivore faeces, as definitive hosts of the parasite. This study aimed to characterise the contribution of foxes, dogs and cats to environmental contamination with E. multilocularis in endemic area. The presence of E. multilocularis eggs was confirmed most significantly in fox faeces. Furthermore, our studies demonstrated local spatial heterogeneity in the exposure risk to E. multilocularis eggs via fox faeces, which represents a key parameter in the local transmission of the parasite. In addition, investigation of soil contamination with E. multilocularis in vegetable gardens suggests that E. multilocularis eggs could persist for at least one year after the disappearance of faeces carrying the parasite. Individual contribution of foxes to environmental contamination with E. multilocularis was explored by genotyping their faeces with microsatellite markers. Among infested foxes, we identified a few individuals (35%) that deposited the majority of faeces tested positive for E. multilocularis (60%). Finally, the identification of EmsB genetic profiles of E. multilocularis eggs isolated from definitive host faeces suggests transmission of the parasite from foxes, then considered as a local reservoir, to dogs and cats via predation of the local rodent population. The whole study demonstrates the major role of the sylvatic cycle perpetuated by foxes in maintaining the synanthropic cycle of the parasite. It seems then measures to control E. multilocularis abundance in the field must necessarily cover the territory of fox individuals that are super-spreaders for the parasite in order to s ucceed in interrupting the local cycle of the parasite., L’échinococcose alvéolaire demeure une zoonose en expansion malgré l’amélioration des mesures sanitaires, le changement des habitudes alimentaires et la diminution des populations des catégories socio-économiques les plus à risque. La contamination de l’environnement par Echinococcus multilocularis, le parasite responsable de cette zoonose, et le risque d’infection pour l’homme dépendent de la distribution des fèces des carnivores hôtes définitifs du parasite. Cette étude visait à caractériser la contribution des renards, chiens et chats dans la contamination environnementale par E. multilocularis en zone d’endémie. La présence des œufs d’E. multilocularis a été confirmée plus significativement dans les fèces de renards. De plus, nos travaux ont démontré une hétérogénéité spatiale locale du risque d’exposition aux œufs d’E. multilocularis via les fèces de renards, ce qui représente un paramètre clé dans la transmission locale du parasite. Par ailleurs, l’étude de la contamination des sols de potagers par E. multilocularis laisse penser que les œufs du parasite pouvaient persister pendant au moins une année après la disparition des fèces porteuses du parasite. La contribution individuelle des renards dans la contamination de l’environnement par E. multilocularis a été explorée par l’identification de leurs fèces par génotypage à l’aide de marqueurs microsatellites. Parmi les renards infestés, nous avons mis en évidence quelques individus (35%) ayant déposé la majorité des fèces testées positives pour E. multilocularis (60%). Enfin, l’identification des profils génétiques EmsB des œufs d’E. multilocularis isolés des fèces des hôtes suggère une transmission du parasite des renards, alors considérés comme un réservoir local du parasite, vers les chiens et chats via la prédation d’une même population locale de rongeurs. L’ensemble du travail démontre le rôle majeur du cycle sylvatique entretenu par les renards dans le maintien du cycle syna nthropique du parasite. Il semble alors que les mesures de contrôle d’abondance d’E. multilocularis sur le terrain doivent nécessairement couvrir le territoire des renards super-propagateurs du parasite pour espérer interrompre le cycle local du parasite.
- Published
- 2021