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Mus spretus is endemic to the Mediterranean region and Jaculus orientalis is only found in North Africa and Saudi Arabia. Their presence in Algeria was previously evidenced in other studies, the present paper focuses on the recent discovery of the Jaculus orientalis Erxleben, 1777 and Mus spretus Lataste, 1883 in a new locality of the East of Algeria, in Khenchela region (Aurès Mountain), based on weight and external measurements. The sampling period took four months between April and July 2019. This observation will enrich the knowledge of Algerian Rodents fauna in general and of Khenchela in particular.

The distribution of precipitation in different fractions (i. e. throughfall, stemflow and interception) is the first interaction between the water cycle and the forest. These fractions have been evaluated over a period of three successive years under the cover of green oak (Quercus ilex L.) in Hamla forest, eastern Algeria using specific collection devices under cover for the throughfall, sealed on the trunks for the stemflow, and installed on bare soil for the precipitation. The results showed that the rate of water coming by throughfall was on average 57.4% of the precipitation. Stemflow represented a small fraction of precipitation (6.7%). The interception was high. It was on average 35.8% of the precipitation. In general, the interannual variability was significant. It is attributed mainly to the importance of the daily precipitation. The relationships between precipitation, stemflow and throughfall at the study site were assessed by linear regressions which revealed strong correlations between different fractions of water and precipitation. R2 varied between 0.74 and 0.99., La répartition des précipitations en différentes fractions d’égouttement, écoulement et interception est la première interaction entre le cycle de l’eau et la forêt. Ces fractions ont été évaluées pour une période de trois années successives sous le couvert de Quercus ilex L. dans la chênaie de Hamla dans les Aurès par un dispositif de recueil spécifique pour chaque fraction : sous couvert pour l’égouttement, scellé sur les troncs pour l’écoulement et installé sur un sol nu pour les précipitations. Les résultats ont montré que le taux des précipitations qui arrivent par égouttement se situe en moyenne à 57,4 % des précipitations. L’écoulement ne représente en moyenne qu’une faible fraction (6,7 %) des précipitations. Quant à l’interception, elle est très forte et elle représentait en moyenne 35,8 % des précipitations. La variabilité interannuelle de l’égouttement et de l’interception est importante. Elle est largement dépendante des précipitations journalières incidentes. Les relations entre les précipitations, l’écoulement et l’égouttement dans la station étudiée ont été appréciées par des régressions linéaires qui ont montré de fortes corrélations entre les différentes fractions d’eaux et les précipitations (R2 varie entre 0,74 et 0,99)., Benhizia Toufik, Oudjehih Bachir, Lebbal Salim. Variation de l’interception des précipitations dans une chênaie à Quercus ilex L. des Aurès (Est algérien) / Variation of the interception of rainfall in an oak grove of Quercus ilex L. in the region of Aurès (East Algeria) . In: Ecologia mediterranea, tome 44 n°1, 2018. pp. 97-108.

Spanish juniper populations of the Moroccan Atlas, very studied, are known to be distinct from European populations which justified creation of the taxon Juniperus thurifera var. africana Maire, often treated at subspecies rank. The Algerian populations from Aures mountain, in turn, have recently been reconciled with European populations on the basis of their genetic polymorphism (AFLP), which makes us question the taxonomic and nomenclatural status this biogeographical entity. A nomenclatural analysis was performed on all taxa associated with Juniperus thurifera. It showed that the René Maire’s var. africana includes heterogeneous collections from both Morocco and Algeria. One of the herbarium sheets from Algeria, recently designated as lectotypus, is unfortunately disabled, which is why we have designated another, collected from Morocco in order to conserve the dominant use. A taxonomic synthesis, completed by a brief morphological study of fruits based on herbarium samples, con- cludes with the desirable distinction of a Moroccan taxon (var. or subsp. africana) and an Algerian one, which has thus no name. We call it here Juniperus thurifera var. aurasiaca and a MPU herbarium sheet collected in Algeria by René Maire is designated as holotypus., Resumé Les populations de thurifères de l’Atlas marocain, très étudiées, sont reconnues pour être distinctes des populations européennes, ce qui a justifié la création du taxon Juniperus thurifera var. africana Maire, souvent traité au rang de sous-espèce. Les populations algériennes de l’Aurès, quant à elles, ont été récemment rapprochées des populations européennes sur la base de leur polymorphisme génétique (AFLP), ce qui nous fait poser la question du statut taxonomique et nomenclatural de chacun de ces sous-ensembles biogéographiques. Une analyse nomenclaturale a été réalisée sur tous les taxons infraspécifiques rattachés à Juniperus thurifera. Elle a montré que la var. africana de René Maire englobe des récoltes hétérogènes provenant à la fois du Maroc et d’Algérie. La récente désignation d’une planche provenant d’Algérie comme lectotype est malheureusement invalide, ce pourquoi nous en avons désigné une autre provenant du Maroc afin de conserver l’usage dominant. Une synthèse taxonomique, complétée d’une brève étude morphologique des galbules sur échantillons d’herbier, conclut à la distinction souhaitable d’un taxon marocain (var. ou subsp. africana) et d’un taxon algérien, qui n’a donc pas de nom. Nous le nommons ici Juniperus thurifera var. aurasiaca, en désignant comme holotype une planche de l’herbier MPU récoltée en Algérie par René Maire., Vela Errol, Schäfer Peter Andreas. Typification de Juniperus thurifera var. africana Maire, délimitation taxonomique et conséquences nomenclaturales sur le Genévrier thurifère d’Algérie. In: Ecologia mediterranea, tome 39 n°1, 2013. Actes du IVe Colloque international sur le Genévrier thurifère. 5-8 octobre 2011 Mont-Dauphin et Saint-Crépin (Hautes-Alpes, France) pp. 69-80.

International audience; Le Cèdre de l'Atlas est une essence forestière majeure en Algérien où elle s'étend sur près de 30 000 ha. La configuration de l'aire naturelle de l'espèce et sa variabilité écologique ont favorisé une différenciation de morphotypes divers et d'écotypes adaptés à une gamme étendue de climats et de substrats géologiques. Ces caractéristiques constituent un atout pour la reconstitution des cédraies et le reboisement dans les Atlas tellien et saharien. Des prospections dans les massifs du Bélézma et de l'Aurès ont montré l'existence de peuplements et d'individus phénotypiquernent remarquables pouvant servir de semenciers pour les projets de reboisement à court terme et de matériel de base pour le programme local d'amélioration de l'espèce. Afin de sauvegarder cette ressource génétique, dont l'intérêt dépasse le cadre national, des mesures de conservation et d'utilisation ex situ, aussi bien en Algérie que dans certains pays du pourtour méditerranéen, sont à envisager dans le cadre d'une coopération méditerranéenne.