Search

Background Mycobacterium ulcerans infection is the third most common mycobacterial disease in the world after tuberculosis and leprosy. To date, transmission pathways from its environmental reservoir to humans are still unknown. In South America, French Guiana has the highest reported number of M ulcerans infections across the continent. This empirical study aimed to characterise the epidemiology of M ulcerans infection in French Guiana between 1969 and 2013. Methods: Data were collected prospectively mainly by two dermatologists at Cayenne Hospital's dermatology department between Jan 1, 1969, and Dec 31, 2013, for age, date of diagnosis, sex, residence, location of the lesion, type of lesion, associated symptoms, and diagnostic method (smear, culture, PCR, or histology) for all confirmed and suspected cases of M ulcerans. We obtained population data from censuses. We calculated mean M ulcerans infection incidences, presented as the number of cases per 100 000 person-years. Findings: 245 patients with M ulcerans infections were reported at Cayenne Hospital's dermatology department during the study period. M ulcerans infection incidence decreased over time, from 6·07 infections per 100 000 person-years (95% CI 4·46–7·67) in 1969–83 to 4·77 infections per 100 000 person-years (3·75–5·79) in 1984–98 and to 3·49 infections per 100 000 person-years (2·83–4·16) in 1999–2013. The proportion of children with infections also declined with time, from 42 (76%) of 55 patients in 1969–83 to 26 (31%) of 84 in 1984–98 and to 22 (21%) of 106 in 1999–2013. Most cases occurred in coastal areas surrounded by marshy savannah (incidence of 21·08 per 100 000 person-years in Sinnamary and 21·18 per 100 000 person-years in Mana). Lesions mainly affected limbs (lower limbs 161 [66%] patients; upper limbs 60 [24%] patients). We diagnosed no bone infections. Interpretation: The decrease of M ulcerans infection incidence and the proportion of children with infections over a 45 year period in this ultra-peripheral French territory might have been mostly driven by improving living conditions, prophylactic recommendations, and access to health care.

Au nord du Cameroun, les Duupa cultivent le sorgho en veillant à maintenir une grande diversité variétale, notamment grâce à des échanges de semences avec leurs parents et voisins. Une majorité d’études dédiées aux impacts du changement climatique considèrent les populations du Sud – en particulier les paysanneries et les quelque 350 millions de populations autochtones – comme des victimes passives. Certes, ces sociétés, encore en grande partie rurales, sont particulièrement en prise avec les...

Dhaka, une agglomération d'environ 12 millions d’habitants.En croissance démographique rapide, plus de 5 % par an, elle est soumise à des risques naturels importants (inondations, cyclones, tremblements de terre). Si les forêts tropicales humides et les espaces océaniques jouent un rôle important dans la régulation du climat, les zones urbaines sont quant à elles les principales responsables des émissions de gaz à effet de serre. Les grandes villes concentrent les activités industrielles, mai...

La mobilisation autour de la conférence Paris Climat 2015 (COP 21) est l'occasion de mettre en relief la vulnérabilité des milieux et des populations du Sud face au réchauffement climatique. Certaines régions de la zone intertropicale en subissent déjà les effets, que ce soient les vagues de chaleur au Sahel, la perturbation des systèmes de mousson, la fonte des glaciers andins, les menaces sur la biodiversité, l'élévation du niveau des océans... Pour mieux appréhender la complexité de ces phénomènes, les recherches menées par l'IRD et ses partenaires apportent des connaissances essentielles. Cet ouvrage en donne un aperçu synthétique décliné en trois temps : observer et comprendre le changement climatique, analyser ses principaux impacts en fonction des milieux, remettre les sociétés et les politiques publiques nationales au cœur du défi climatique. En insistant sur les capacités de résilience des populations et des écosystèmes face à l'évolution du climat, l'ouvrage explore les solutions conciliant atténuation du changement climatique et adaptation, préservation de l'environnement et réduction des inégalités. Accessible à un large public, il fait le point sur les travaux et résultats d'une recherche résolument engagée, interdisciplinaire, qui associe étroitement partenaires du Sud et du Nord.

Village sur le fleuve Niger à Gao, à l'est du Mali.Si la sécheresse a sévi au Sahel au cours de la seconde moitié du xxe siècle, les précipitations ont repris depuis les années 1990. La bande sahélo-soudanienne, qui s’étend du Sénégal jusqu’au Soudan, est pointée par les experts du Giec comme une des régions du globe les plus vulnérables au changement climatique. Cette région semi-aride d’Afrique voit sa température augmenter depuis 60 ans, avec une transformation du régime des pluies. Et les...

Île de Maragarita, Venezuela. Les zones côtières sont en première ligne face aux changements physicochimiques des océans. La montée du niveau de la mer fait reculer les littoraux. Le réchauffement et l’acidification de l’eau perturbent également les écosystèmes sous influence marine. Pour les chercheurs, il y a cependant une vraie difficulté à isoler les effets climatiques de ceux, plus nombreux, liés directement aux activités humaines. Les espaces côtiers paient en effet le prix fort de leur...

Champ de quinoa sur le salar de Uyuni (Bolivie).Adaptée aux milieux arides et aux sols pauvres, voire salins, la quinoa est aussi très résistante au froid, au gel et au vent. Les scientifiques l’étudient pour tester sa résistance aux aléas climatiques. Après en avoir été exclue, l’agriculture se fait progressivement une place dans les négociations sur les politiques climatiques. Le 5e rapport du Giec a évalué entre 20 et 60 % le potentiel de réduction des émissions de GES par le « secteur des...

Arrivée de la pluie au-dessus de la plaine inondable du Barotsé, Zambie. Chargé de produire des avis scientifiques pour les négociations climatiques internationales, le Giec évalue les trajectoires climatiques possibles sous la contrainte de l’évolution des émissions de gaz à effet de serre. Pour alimenter ces travaux, la communauté des modélisateurs du climat développe des exercices de simulations climatiques suivant des protocoles communs, afin de comparer les résultats de l’ensemble des mo...

Gorgones et bancs de poissons en Papouasie occidentale, Indonésie. Au cœur de la machine climatique terrestre, les océans subissent de plein fouet le changement climatique. Les effets observés aujourd’hui sur le milieu océanique sont nombreux : changements de la température de l’eau et des teneurs en oxygène, acidification, élévation du niveau de la mer, etc. Ces modifications physiques et biogéochimiques, et dans une moindre mesure la sévérité des événements extrêmes, influent sur les condit...

Assemblée des Nations unies sur le changement climatique, septembre 2009, siège des Nations unies, New York. Pour résoudre le problème du changement climatique, les négociations internationales ont d’abord porté en priorité sur « l’atténuation » du réchauffement, à travers la mise en place d’instruments de marché, pour limiter les émissions globales de gaz à effet de serre. Ce cadre a montré ses limites, alors que plus de vingt ans après l’entrée en vigueur de la Convention-cadre des Nations ...

Modèle Mercator Océan, carte des courants de surface.Le courant des Aiguilles, qui longe la côte est du continent africain, subit une rétroflexion à la rencontre des eaux froides du courant de Benguela et du courant circumpolaire antarctique. La compréhension du fonctionnement du système climatique et environnemental de la Terre passe, d’une part, par l’utilisation d’outils statistiques appliqués à l’analyse des données d’observations, d’autre part, par des approches diagnostiques mettant en ...

Au terme de cet ouvrage, plusieurs perspectives se dégagent, à la fois sur le plan de la recherche scientifique et sur la manière de cadrer la question climatique au niveau des politiques régionales et internationales. Le changement climatique d’origine anthropique, composante essentielle du changement global, se manifeste dans la zone intertropicale à travers de nombreux marqueurs. Cependant, comme indiqué au long des chapitres, ses impacts environnementaux sont parfois difficiles à distingu...

Vue du Chimborazo depuis le volcan Altar. Équateur. Les régions tropicales d’altitude sont parmi celles où l’impact du changement climatique est le plus marqué. Le recul des glaciers tropicaux y est spectaculaire, en particulier dans les Andes, cordillère qui concentre à elle seule 99 % des glaciers tropicaux. La surface de ces glaciers a diminué de 30 à 50 % en une trentaine d’années. Or, la fonte des glaces a de nombreuses conséquences sur l’hydrologie des bassins versants, et donc sur l’ap...

Construction d’une route pour l’exploitation du bois en Papouasie-Occidentale, Indonésie.La déforestation est un facteur important du réchauffement climatique d’origine anthropique. En 25 ans, la part dominante du réchauffement mesuré depuis le début de l’ère industrielle dans l’atmosphère et dans l’océan est désormais attribuée aux émissions d’origine anthropique et non à la variabilité naturelle du climat. Au fil des rapports du Giec, la responsabilité des activités humaines est passée de i...

Rives du rio Negro en Amazonie, dans la région de Norte (Brésil). Les forêts tropicales humides représentent presque un tiers des massifs forestiers du monde. Plus que d’autres milieux, elles sont devenues indissociables de la question climatique. En effet, leur rôle dans la séquestration du dioxyde de carbone est au centre des politiques du climat, alors que la déforestation au cours des dernières décennies a été reconnue comme responsable d’un cinquième des émissions de gaz à effet de serre...

Plantation de cocotiers inondée sur l’île de Loh au Vanuatu.La montée des eaux est due à la fois au réchauffement global et à l’enfoncement des îles. L’augmentation de la température à la surface de la Terre, inédite par son ampleur et sa rapidité, est le premier indicateur du changement climatique. Mais il y en a d’autres, comme le recul des glaces, les changements dans le cycle global de l’eau et la modification de certains extrêmes climatiques, le réchauffement de l’océan et l’élévation du...

Quartier de Matinhas Cayenne, Guyane française.Les populations les plus fragilisées par les effets du changement climatique sont aussi celles qui vivent dans des situations précaires et qui sont peu éduquées. Creusant les inégalités et contrariant le développement socio-économique des pays marqués par une pauvreté chronique, le changement climatique aura des implications sanitaires majeures. Selon l’Organisation mondiale de la santé (2014), ce dernier influe déjà directement sur les détermina...

La prise de conscience du réchauffement climatique et de ses conséquences planétaires n’a pas permis jusqu’à présent de réduire l’incidence des activités humaines sur le climat. L’échec des politiques internationales à coordonner une baisse des émissions de gaz à effet de serre, mais également le de certains effets plus rapides que prévu du réchauffement, conduisent constat aujourd’hui à un nécessaire infléchissement des négociations. La xxie Conférence des parties (COP 21) de la Convention-c...

Aubertin C., Damian M., 2010« L’actualité des conventions sur le climat et la biodiversité : convergences et blocages ». In Aubertin C., Vivien F. D. (éd.) : Le développement durable : enjeux politiques, économiques et sociaux.Paris, La Documentation française, nouvelle édition : 47-75. Aubertin C., Damian M., Magny M., Millier C., Theys J., Treyer S. (éd.), 2015Les enjeux de la conférence de Paris. Penser autrement la question climatique.Natures Sciences Sociétés, no spécial, 23, suppl., 146...

Le Caire, Égypte.Cette mégapole subit une pollution atmosphérique parfois difficile à supporter. L’influence des activités humaines sur le climat est sans ambiguïté. Les concentrations mondiales actuelles de gaz à effet de serre (GES) dépassent largement les valeurs pré-industrielles, déterminées à partir des carottes de glace couvrant plusieurs milliers d’années. Entre la fin du xviiie siècle et aujourd’hui, la concentration du dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère a ainsi augmenté de 4...

Arrachage du riz dans une pépinière pour le repiquer ensuite dans une rizière (nord-est de la Thaïlande). La capacité des civilisations humaines à faire face au changement climatique dépend en partie de la précision des données relatives à ce changement et de la robustesse des modèles de prédiction. Le 5e rapport du Giec est sur ce plan à la fois plus précis et plus alarmiste que les précédents. Cette capacité dépend en outre de la volonté des décideurs à se concerter pour fixer des objectifs...