Search

To investigate the relationship between parasite prevalence and malaria-related morbidity, we carried out a comparative study among cohorts of school children from two villages, Dienga, Gabon, and Pouma, Cameroon, both located in malaria-endemic areas. Seven to 17 year-old children attending primary schools were similarly followed-up at each site to evaluate the frequency of malaria attacks. Follow-up involved daily temperature recording (and blood smears in the case of fever) and preparation of blood smears every two weeks. In Pouma, 186 children were followed-up for six months. In Dienga, 228 children were followed-up for nine months. The mean prevalence rate of #Plasmodium falciparum$ infections (as assessed by the blood smears) was twice as high in Pouma compared with Dienga (45.2% versus 26.8% ; P is less than 0.0001), whereas the monthly malaria attack rate (as assessed by the daily surveillance) was twice as high in Dienga compared with Pouma (21.5% versus 41.4% ; P = 0.003). The possible implication of several parameters that may differ between the two areas, such as the malaria transmission level, the economical and social status of the inhabitants, the characteristics of infecting parasite strains, and the genetic background of the population, is discussed. (Résumé d'auteur)

Au sud du Sahara, la schistosomose demeure un problème de santé publique. Malgré les efforts engagés, le nombre de cas ne diminue pas significativement. #Schistosoma haematobium$ et #S. mansoni$ sont endémiques dans tous les pays d'Afrique de l'Ouest. La distribution de ces deux parasitoses est focalisée. Au cours d'un atelier tenu au CERMES de Niamey en février 2000, un groupe d'experts a insisté pour que la lutte contre les schistosomoses soit considérée comme une priorité de santé publique et qu'un programme national de lutte soit rapidement mis en place dans tous les Etats d'Afrique de l'Ouest. L'objectif de ce programme de lutte doit être clairement de réduire la morbidité bilharzienne. Le dépistage doit être basé sur la clinique et s'opérer au niveau des centres de santé et des écoles, afin d'atteindre les deux groupes cibles que sont les malades et les enfants d'âge scolaire. Les agents de santé devront être formés en périphérie au dépistage et à la lutte. Les experts préconisent d'utiliser le praziquantel à la dose de 40 mg/kg. Celui-ci doit dont être à la fois disponsible et accessible en périphérie. Les mesures d'accompagnement comprennent l'assainissement, l'approvisionnement en eau et l'éducation pour la santé, notamment pour inciter les patients à venir se faire traiter au centre de santé. Un réseau ouest africain de lutte contre les schistosomoses a été créé à cette occasion et fonctionne sur le site du CERMES qui en est l'animateur (http://www.mpl.ird.fr/cermes) (Résumé d'auteur)

The importance of the increase in irrigated land on the perimeters of the Middle and Upper Valleys of the Senegal River basin, on the prevalence and intensity of urinary schistosomiasis, was investigated. Surveys were conducted, in May-June 1997, to determine the prevalence and intensity of Schistosoma haematobium infection among 1445 children aged 7-14 years: 1011 in 10 villages near Matam, and 434 in four villages near Bakel. Macrohaematuria was present in seven of the study villages (four near Matan and three near Bakel), whereas microhaematuria was present in all the villages, with prevalences of 10%-73%. A second survey, conducted, in June 1999, on 755 children from nine of the study villages near Matam, demonstrated significant increases in the prevalences of both micro- and macro-haematuria in three of the villages, all of which were adjacent to the Senegal River and practising irrigated agriculture. None of the other study villages re-surveyed was irrigating any of its agricultural land. A longitudinal survey was also carried out, between May 1997 and November 1998, on about 10% of the population (2272 subjects) of Nguidjilone, north of Matam; selective treatment with praziquantel (40 mg/kg) was given in May 1997, and mass treatment in May 1998. The data analysed were those relating to the 125 individuals who provided samples at each survey. Very severe infections (> 1000 eggs/10 ml urine) were seen in five subjects in May 1997. One year later (i.e. 1 year after the selective treatment), the prevalence of urinary schistosomiasis had increased in every age-group. Although prevalence had decreased slightly by November 1998 (6 months after the mass treatment), the intensity of the infections seen had increased in every age-group. At the end of the dry season (May-June 1997), Bulinus truncalus infected with schistosome cercariae were recovered from the Senegal River. However, immediately after the next rainy season (November 1997), no snails were found at any collection site on the river.

Des études focales menées depuis 1925 font état de la présence de #Schistosoma haematobium$ dans l'ensemble du pays et de quelques foyers de #S. mansoni$ au nord et au centre du pays. Une enquête nationale a été conduite dans la moitié des écoles du pays. La prédominance de #S. haematobium$ est confirmée ainsi que la distribution très focalisée des foyers. Un programme national de lutte est en cours d'élaboration. Il sera fondé sur le dépistage et le traitement des cas. (Résumé d'auteur)

A cluster sample survey was conducted in 1998 in 30 schools to assess the effect of the growth of Niamey during the last decade on a urinary schistosomiasis urban focus described in 1989. Two thousand and forty-two children (11.0 + 0.1 years old) had a urine filtration rest and answered a behavioural questionnaire. Snail populations of the sites used by schoolchildren were followed up in 1999. The global prevalence was 15.7% in 1998, as opposed to 23.7% in 1989. The prevalence was very low in schools far from the river and higher in those along the Niger banks, particularly in villages on the periphery of the urban area. Geographical factors were more important than socio-economic ones in explaining the distribution of the disease. Only 46% of the children in Niamey reported water contact ; mainly in the river, rarely in pools and the canal. The infection risk was low in pools (RR = 1.6), high in the river (RR = 3.5) and very high in the canal (RR = 12.5). Malacological studies confirmed the location of transmission sites obtained through parasitological studies and the questionnaire. Sixty-one per cent of the children travelled outside Niamey to the hyperendemic surrounding areas. However, these movements did not increase their infection level. The results are discussed in relation to water contact behaviour and #Schistosoma haematobium$ transmission features. (Résumé d'auteur)

Schistosoma haematobium$ est répandu dans toute la Côte d'Ivoire avec des régions plus particulièrement atteintes, notamment les bords des lacs artificiels ou les retenues de barrages. #S. mansoni$ est signalé dans le sud et l'ouest du pays. Certains foyers connaissent une prévalence élevée. Un programme national de lutte a été créé récemment. Il devrait être mis en oeuvre bientôt. Les stratégies retenues sont le dépistage et le traitement des cas dans les structures sanitaires et les écoles. L'information, l'éducation et la communication seront entreprises dans les écoles, les communautés et les différents secteurs de développement. Des stratégies complémentaires, lutte antivectorielle, assainissement et approvisionnement en eau potable notamment, ainsi que le renforcement du système de santé accompagnent ce programme national de lutte. Les difficultés rencontrées sont évoquées. (Résumé d'auteur)

Schistosoma haematobium$ est largement distribué au Bénin et présent dans tout le pays. #S. mansoni$ est restreint à quelques foyers généralement de faible intensité. Les prévalences à #S. haematobium$ sont plus fortes dans le sud et le centre du pays que dans le nord où, il est vrai, peu d'enquêtes ont été menées. Une étude récente conduite à Adjarala, site d'un barrage hydroélectrique en construction, a mis en évidence la forte prévalence de #S. haematobium$ avec une morbidité importante et celle, faible mais confirmée, de #S. mansoni$.

Le programme de lutte contre la bilharziose urinaire au Niger a été initié en 1980 pour réduire la morbidité de la bilharziose urinaire dans la zone de périmètres irrigués de la vallée du fleuve Niger où des rizières avaient été aménagées. Quatre stratégies ont été utilisées : traitement des populations par le praziquantel, éducation pour la santé, formation et assainissement du milieu. Plus de 110 000 personnes réparties dans 171 villages étaient concernées par ce projet. Le projet a été progressivement décentralisé pour être intégré aux structures nationales de santé. Parallèlement, une recherche opérationnelle a permis de définir des indicateurs de prévalence et de morbidité tant pour l'évaluation de l'endémie avant intervention et la définition des stratégies de contrôle, que pour la surveillance du programme de lutte lui-même. La formation des agents chargés de poursuivre ce programme après sa dévolution a été conduite sur le terrain et a impliqué le personnel de santé, les enseignants et les membres des coopératives agricoles. La sensibilisation de la population a été faite à l'aide d'un matériel pédagogique créé pour la circonstance. Les mesures d'assainissement ont été limitées par l'absence de motivation de la population. Le traitement de la population a été organisé par le projet mais effectué par le personnel de santé du district qui a mis en place le recouvrement des coûts dans le but de pérenniser l'intervention. Les difficultées rencontrées et les remèdes possibles sont discutés. (Résumé d'auteur)

Deuxième endémie parasitaire du Mali, les schistosomoses sont irrégulièrement réparties dans le pays. #Schistosoma haematobium$ atteint 2 millions et demi de sujets et est assez largement répandu. #S. mansoni$ est focalisé dans les régions rizicoles du centre du pays, le pays dogon et la région de Kayes. La lutte contre les schistosomoses a commencé dans les années soixante-dix par des programmes localisés. Ces programmes ont été réunis en un programme national de lutte en 1982. La décentralisation et l'intégration des activités aux structures nationales de santé a été décidée en 1986. La mise en oeuvre du programme national de lutte a débuté aussitôt après par la formation des équipes périphériques et l'équipement des structures sanitaires. Les stratégies de base retenues sont le dépistage des cas et la chimiothérapie à la fois dans les centres de santé et les écoles. L'éducation pour la santé, l'assainissement et l'approvisionnement en eau potable sont associés. Une surveillance épidémiologique est organisée. Trois phases successives ont conduit le programme national de lutte à être intégré à l'ensemble des activités des structures de santé périphériques. Les difficultés rencontrées sont évoquées. (Résumé d'auteur)

La bilharziose urinaire est présente dans tout le pays. Elle est attachée aux différents types de points d'eau décrits en zone sahélienne où les divers hôtes intermédiaires spécifiques ont été associés : fleuve, périmètres irrigués, mares permanentes ou temporaires et même points d'eau observés dans les oasis sahariens. La bilharziose intestinale n'est rencontrée que dans un foyer limité, au sud du pays. Les caractéristiques épidémiologiques des schistosomoses et leurs modalités de transmission qui sont étroitement liées à chaque type de foyers ont été étudiées avec précision par les équipes du Cermes. La distribution des hôtes intermédiaires et des schistosomes présents au Niger a ainsi pu être établie. Des mesures de contrôle ont été menées dans le cadre du programme de lutte contre la bilharziose urinaire décrits par ailleurs. (Résumé d'auteur)

La bilharziose uro-génitale est connue au Sénégal depuis plus d'un siècle, et sa présence est signalée dans tout le pays. La bilharziose intestinale était décrite sous forme de foyers isolés et peu intenses jusqu'à l'épidémie de Richard Toll favorisée par la mise ne service des barrages de Manantali et Diama. La distribution des hôtes intermédiaires recouvre les informations épidémiologiques disponibles. Le risque d'extension des foyers, notamment à la faveur des aménagements hydroagricoles, est discuté. Un programme national de lutte a été initié en 1999 et devrait incessamment être mis en oeuvre. (Résumé d'auteur)

Afin de suivre les variations saisonnières des indices parasitologiques et de la morbidité palustre chez les enfants âgés de 0 à 14 ans, six enquêtes paludométriques consécutives ont été menées de mars 1993 à mars 1994 dans le village d'Alloukoukro situé en zone de savane humide de Côte d'Ivoire. Elles ont montré que #Plasmodium falciparum$ et #Plasmodium malariae$ étaient les espèces plasmodiales qui circulaient. Aucun cas d'infection monospécifique à #Plasmodium malariae$ n'a été enregistré. Les indices plasmodiques étaient toujours supérieurs à 50% chez les nourrissons et les enfants en âge préscolaire. Ils présentaient des variations saisonnières importantes avec un maximum de 91,9% en fin de saison des pluies. Les indices les plus bas ont été enregistrés en toute saison chez les enfants âgés de 10 à 14 ans. Il n'existait pas de relation de proportionnalité significative entre les indices plasmodiques observés et les taux quotidiens d'inoculation entomologique. Cependant, les indices plasmodiques les plus élevés étaient précédés par des périodes de transmission intense. Les indices gamétocytiques augmentaient, toutes classes d'âge confondues, durant la saison des pluies pour culminer en décembre au début de la saison sèche. La recrudescence du paludisme-maladie était importante durant la saison pluvieuse avec une élévation des densités parasitaires moyennes. Les poussées saisonnières de fortes prévalences survenaient quelques semaines après les premières pluies de l'année, avec une incidence très marquée au mois de mai. Les taux maximaux des parasitémies moyennes et le pic de prévalence parasitaire se rejoignaient au mois d'octobre à la fin de la saison des pluies. Au regard de ces résultats, il apparaît que le paludisme constitue en toute saison la plus importante parasitose chez les enfants vivant en zone de savane humide ivoirienne et qu'elle y représente l'une des principales causes de morbidité. (Résumé d'auteur)

Entre mai 1996 et février 1997, les membres du Réseau Paludisme de l'Organisation de Coordination pour la lutte contre les Endémies en Afrique centrale (OCEAC) ont réalisé un test de chimiosensibilité in vivo de #Plasmodium falciparum$ aux anti-malariques (chloroquine et amodiaquine) chez des enfants scolarisés porteurs asymptomatiques de parasites dans les écoles de quatre capitales : Yaoundé, Brazzaville, Malabo et Libreville. Comme prévu, ce test a retenu les seuls enfants présentant un seuil de parasitémie égal ou supérieur à 100 parasites pour 1000 éléments blancs. Les résultats de ce nouveau test standardisé ont indiqué des taux de résistance in vivo variant respectivement pour la chloroquine et pour l'amodiaquine de la façon suivante : Yaoundé : 25%, 13% ; Malabo : 19%, 11% ; Brazzaville : 23%, 43% ; Libreville : 29%%, 0%. Pour la chloroquine, les chiffres obtenus restent globalement comparables à ceux observés ces dernières années dans des populations similaires et semblent confirmer la notion de stabilité de ce phénomène observé en Afrique centrale. Pour l'amodiaquine, l'absence de résistance retrouvée à Libreville et le taux important de résistance décelé à Brazzaville méritent d'être confirmés par la réalisation de nouveaus tests en 1997. L'expérience de cette première année d'utilisation a montré que le test adopté, de durée brève et de réalisation simple, est possible avec des contraintes de faisabilité modérées et son développement devrait permettre d'assurer, pour les états, un premier niveau d'alerte. (Résumé d'auteur)

Le taux d'incidence et de guérison parasitologiques de #P. falciparum, P. malariae$ et #P. ovale$ chez les écoliers d'un village congolais où la transmission du paludisme est intense et pérenne ont été étudiés à partir de prélèvements successifs, l'intervalle entre les prélèvements étant de 2 jours, 8 jours, 2 semaines, 2 mois et 4 mois selon les enquêtes. Les valeurs du taux d'incidence journalier (h) et du taux de guérison journalier (r) obtenues à partir du modèle de BEKESSY et al. (1976) ont présenté des variations importantes pour #P. falciparum$ (H : 0,0119-0,0529; r : 0,0043-0,0198) et #P. malariae$ (h : 0,0053-0,0103; r : 0,0115-0,0428) tandis que pour #P. ovale$ ce modèle n'a pu s'appliquer qu'aux enquêtes avec un intervalle maximum de huit jours entre les prélèvements (h : 0,0048-0,0058; r : 0,1400-0,1540). Bien que les différences observées puissent être expliquées en partie par des variations de niveau de transmission entre les périodes d'enquête, ces résultats montrent clairement que seul un court intervalle de temps entre les prélèvements permet une estimation correcte des taux d'incidence et de guérison parasitologiques dans la population étudiée. L'importance de ce paramètre semble avoir été insuffisamment prise en compte lors des études précédentes sur ce thème en Afrique. (Résumé d'auteur)

The relationship between iron status and degree of infection by Schistosoma haematobium was studied in 174 schoolchildren from Niger in an area endemic for urinary schistosomiasis. Iron deficiency was defined by a combination of three reliable indicators: a low serum ferritin level combined with a low transferrin saturation, a high erythrocyte protoporphyrin level, or both. Hematuria and proteinuria were found in 76.4% and 79.9% of the children, respectively, while 95.4% excreted eggs (geometric mean egg count of 31.5 eggs per 10 ml of urine). Anemia was observed in 59.7% of the subjects. The prevalence of iron deficiency was 47.1%. Anemia was associated with iron deficiency in 57.7% of the cases. The hemoglobin level and transferrin saturation decreased significantly when the degree of hematuria increased, while prevalence of anemia and prevalence of iron deficiency increased significantly. The hemoglobin level and the hematocrit were negatively correlated with egg count, while prevalence of anemia increased with increasing egg count. This inverse relationship between degree of infection by S. haematobium and iron status shows a deleterious consequence of urinary schistosomiasis on nutrition and hematopoietic status, which should be considered in the design of nutrition intervention programs.The relationship between iron status and degree of infection by Schistosoma haematobium was examined in 174 schoolchildren from Niger in an area endemic for urinary schistosomiasis. Iron deficiency was defined by a combination of 3 reliable indicators: a low serum ferritin level combined with a low transferrin saturation, a high erythrocyte protoporphyrin level, or both. Hematuria and proteinuria were seen in 76.4% and 79.9% of the children, respectively, while 95.4% excreted eggs (geometric mean egg count of 31.5 eggs/10 ml of urine). Anemia was seen in 59.7% of the subjects. The prevalence of iron deficiency was 47.1%. Anemia was associated with iron deficiency in 57.7% of the cases. Hemoglobin level and transferrin saturation decreased significantly when the degree of hematuria increased, while prevalence of anemia and iron deficiency increased significantly. The hemoglobin level and hematocrit were negatively correlated with egg count, while anemia prevalence increased with increasing egg count. This inverse relationship between degree of infection by s. haematobium and iron status shows a deleterious consequence of urinary schistosomiasis on nutrition and hematopoietic status, which should be considered in the design of nutrition intervention programs.

La sensibilité in vivo du #Plasmodium falciparum$ à la chloroquine et à l'amodiaquine à la dose de 25 mg/kg per os en trois jours a été évaluée par six enquêtes effectuées en 1989 dans le Sud-Ouest du Cameroun. La prévalence plasmodiale chez les écoliers est de 75 %. #Plasmodium falciparum$ est présent dans 96 % des infections. Parmi 357 enfants traités à la chloroquine, 24 % sont porteurs de trophozoïtes au 3ème jour du traitement et 17 % au 7ème jour. Une résistance complète de type R III est observée dans 4 % des cas. Parmi les 55 enfants traités à l'amodiaquine, 13 % et 10 % sont trouvés porteurs de rares trophozoïtes à J3 ET J7. La signification de ces résultats est discutée. (Résumé d'auteur)

In order to determine the incidence and prevalence of clinical malaria in children exposed since birth to intense and perennial transmission, two successive longitudinal surveys, a weekly survey over four months and a daily survey over 10 days, were carried out in 1983-1984 among 182 children aged 5-13 years in Linzolo, Republic of the Congo, a village where malaria is holoendemic. By age group, prevalence of clinical malaria was found to be between 3.2% and 2.4% at ages 5-6 years, between 2.5% and 1.8% at ages 7-8 years, between 1.6% and 1.1% at ages 9-10 years, and between 0.5% and 0.3% at ages 11-13 years. For these four age groups, respectively, the annual incidence of clinical malaria was estimated during the first survey as 3.0, 2.1, 1.8, and 1.2 attacks, and during the second survey as 5.2, 2.7, 2.0, and 0.8 attacks. No difference was observed in the incidence of malarial attacks between children who use bed-nets and those who do not use them. Also investigated were the customs of the inhabitants of the village in the presence of febrile syndromes in the children, and the importance of antimalarial drug consumption in these cases. It was observed that almost all of these syndromes were rapidly treated with antimalarials, and that in half of the cases these drugs were administered by the parents themselves.

Des enquêtes coprologiques réalisées en milieu scolaire dans plusieurs zones de l'ouest de la République du Niger ont fourni les résultats suivants. En ce qui concerne les protozoaires, la prévalence de l'amibiase-infestation est forte dans toutes les régions étudiées, la giardase est plus fréquente dans les régions sèches. Pour les helminthes, HYMENOLEPIS NANA se rencontre partout, la prévalence de l'ankylostomiase va en décroissant du sud au nord et l'aire de répartition de SCHISTOSOMA MANSONI est restreinte à l'extrême sud du pays. Les autres helminthiases sont peu fréquentes (Résumé d'auteur)

Background Malaria is a major public health problem, especially for children. However, recent reports suggest a decline in the malaria burden. The aim of this study was to assess the change in the prevalence of malaria infection among children below five years of age between 2004 and 2010 in a mesoendemic area of Uganda and to analyse the risk factors of malaria infection. Methods Two cross-sectional surveys were conducted in 2004 and in 2010 at the end of the rainy and dry seasons to measure the prevalence of P. falciparum infection among children less than five years of age. Rapid diagnostic tests and blood smears were used to diagnose malaria infection. In 2010, sampling was stratified by urban and rural areas. In each selected household, knowledge of malaria and bed nets, and bed net ownership and use, were assessed. Results In 2004 and 2010, respectively, a total of 527 and 2,320 (999 in the urban area and 1,321 in rural areas) children less than five years old were enrolled. Prevalence of malaria infection declined from 43% (95% CI: 34-52) in 2004, to 23% (95% CI: 17-30) in rural areas in 2010 and 3% (95% CI: 2-5) in the urban area in 2010. From the rainy to dry season in 2010, prevalence decreased from 23% to 10% (95% CI: 6-14) in rural areas (P = 0.001) and remained stable from 3% to 4% (95% CI: 1-7) in the urban area (P = 0.9). The proportion of households reporting ownership and use of at least one bed net increased from 22.9% in 2004 to 64.7% in the urban area and 44.5% in rural areas in 2010 (P < 0.001). In 2010, the risk of malaria infection was consistently associated with child age and household wealth. In rural areas, malaria infection was also associated with geographic factors. Conclusions This study reports a significant drop in the prevalence of malaria infection among children below five years of age, paralleled by an uptake in bed-net use. However, prevalence remains unacceptably high in rural areas and is strongly associated with poverty.