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Sous l'égide du Service de la Protection des Végétaux, de la Chambre Départementale d'Agriculture et du CIRAD-FLHOR, les professionnels ont défini 3 axes principaux de recherche : augmenter et diversifier la gamme des produits végétaux, préciser ou conforter les itinéraires techniques et effectuer des tests post-récolte sur Alpinia et Anthurium. Le document dresse un bilan d'étape sur les recherches en cours

A la demande des floriculteurs, le CIRAD-FLHOR a mis en place un programme de recherche en horticulture florale depuis 1994. Les axes de travail concernent les itinéraires techniques, les aspects post-récolte et l'introduction de nouvelles espèces. La recherche de nouveau matériel végétal s'est orientée vers les familles des Héliconiacées, Zingibéracées, Aracées, Protacées et Marantacées avec le souhait d'augmenter la gamme de produits et de répondre à la demande locale et internationale

Consacré à la Martinique, ce document regroupe les 24 communications de la première journée AMADEPA. Les thèmes traités sont : qualité des fruits et des fleurs coupées, cultures légumières, productions animales, grandes cultures (ananas, bananier, canne à sucre), recherche et développement

La filière "Production Florale" de la Martinique, par son dynamisme et sa volonté d'innover, constitue une voie de diversification. Les axes du programme de recherche du CIRAD-FLHOR ont été définis par la profession. Les priorités s'orientent vers l'amélioration de la qualité des fleurs et l'introduction de nouveau matériel végétal. Face à des pays où les coûts de production sont faibles, les floriculteurs martiniquais s'attachent à maintenir leurs marchés et à créer d'autres débouchés

Le document présente l'organisation des programmes du CIRAD-FLHOR dans le domaine de la production maraîchère et le développement des plantes aromatiques et des plantes florales. On y trouve également une analyse sur l'état de la coopération avec d'autres organismes de recherche, les pays du sud ainsi que les contraintes humaines et financières

Les DOM occupent une place marginale sur le marché mondial des plantes ornementales. La comparaison de la filière fleur des DOM avec celle des Pays-Bas montre que les DOM sont désavantagés par leur position géographique, par la qualité des infrastructures et le faible niveau technique de la main d'oeuvre. La filière est incomparablement mieux organisée en Hollande où les marchés de gros sont particulièrement efficaces. Alpinia et Anthurium restent les principales fleurs coupées d'exportation. Plusieurs actions de recherches sont initiées par différents organismes (CIRAD, INRA) sur les aspects économiques et techniques afin de dynamiser la production florale des DOM

Anthurium sp., Alpinia sp., les héliconias et une large gamme de feuillages sont les fleurs les plus cultivées en Martinique. La plus grande partie de la production est exportée ou vendue à des touristes. La qualité des fleurs d'exportation est tributaire des conditions de stockage et de transport. Le transport, essentiellement aérien, se fait dans des soutes inadaptées (fortes températures, juxtaposition avec des produits périssables). La présence de nombreuses bactéries sur ces fleurs favorise leur dépérissement. L'amélioration de la qualité des fleurs nécessite l'aseptisation des fleurs à la récolte, la recherche et la culture des variétés résistantes et l'adoption des conditions de stockage et de transport adéquates. Enfin, faire correspondre l'arrivée à maturité des fleurs à la période de forte demande (fête des mères, Noël...)

Les aspects financiers et agronomiques des filières ananas, bananes et fleurs coupées sont étudiés par le biais des indicateurs qualitatifs de performances et des enquêtes auprès des opérateurs. Ils permettent d'évaluer la mise en oeuvre des programmes opérationnels. Les systèmes de productions sont également analysés dans l'optique d'une augmentation de la qualité tout en assurant une bonne gestion du sol

La floriculture est pratiquée en Martinique depuis près de 25 ans. L'augmentation des surfaces de plantation s'est accompagnée de celle de la production dont les principales fleurs sont Alpinia et Anthurium. Un programme de développement a été initié sous l'égide des chercheurs et des organisations professionnelles. Les principaux axes de recherches sont les itinéraires techniques tant par l'aspect commercial que par la production et la conservation des fleurs après récolte (tenue des fleurs après traitement). Des essais ont été réalisés sur l'introduction de nouveau matériel végétal aussi bien d'origine tropicale que tempérée par la technique de culture in vitro

La filière des cultures florales est un secteur dynamique. Des recherches menées sur les itinéraires techniques, la conservation des fleurs coupées et l'élargissement de la gamme des variétés de fleurs exportables permettront à la Martinique de faire face aux demandes croissantes du marché

Après un recensement des espèces florales cultivées en Martinique, le document présente les recherches entreprises par le CIRAD-FLHOR sur l'amélioration de la qualité et des itinéraires techniques. Menés en relation étroite avec les producteurs, les programmes innovants (introduction de nouvelles espèces) font de la floriculture une voie de diversification agricole et économique en Martinique. L'optimisation des circuits de commercialisation et la concurrence d'autres pays producteurs constituent des défis à relever

Présentation des principaux résultats sur l'amélioration des itinéraires techniques de l'Anthurium et de l'Alpinia. Les essais post-récolte confirment les températures idéales de stockage et de conservation des fleurs coupées qui se situent entre 12 et 18°C. Quatre familles ont été sélectionnées; certaines espèces répondent aux critères d'exportation. Elles offrent des possibilités de diversification

Brève description de la filière "fleur coupée" de Trinité et Tobago. Une diversité florale est observée avec notamment des espèces rares ou absentes en Martinique et en Guadeloupe appartenant au genre Heliconia

La production de fleurs coupées et de plantes ornementales avoisine 235 tonnes. L'exportation représente 60% de la production. Un nouveau programme de recherche a été initié sur les cultures florales avec pour buts essentiels l'amélioration des itinéraires techniques d'Alpinia et Anthurium et la conservation post-récolte, l'augmentation et la diversification de la gamme des produits végétaux par la recherche de nouveau matériel végétal

Ce document traite de la filière plantes ornementales en Côte d'Ivoire. En premier lieu, la situation actuelle est présentée. 3 productions se distinguent : plantes vivantes (bégonia, ficus...), fleurs coupées (ananas-fleur, anthuriums, héliconia, alpinia...), feuillages (cycas, asparagus...) pour un marché essentiellement européen, avec comme facteur limitant le frêt aérien. Les conditions naturelles de production sont satisfaisantes (système de culture, terrains, disponibilité en eau, climat). 4 types d'exploitations sont différenciées suivant leur niveau de technicité. Sont passés en revue ensuite les besoins en recherche des diverses plantations essentiellement dans le domaine du diagnostic et des conseils en agronomie et défense des cultures. Des propositions d'actions correspondant aux besoins exprimés en service et appui technique sont exposées. En annexe, figurent des données statistiques sur le marché des fleurs et plantes ornementales en 1989 dans les pays de la CE (Communauté Européenne), sur l'exportation de plantes ornementales de la Côte d'Ivoire vers la CE ainsi que la position de la Côte d'Ivoire sur le marché international