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Guide d'aide a la conception de la fertilisation des plantations de palmier a huile, cet ouvrage expose dans un langage clair comment definir dans chaque plantation les recommandations d'engrais qui prennent en compte les specificites de chaque site. Les auteurs presentent les principes d'interpretation des resultats d'analyse des tissus vegetaux, principalement les folioles, en tenant compte de l'influence des facteurs propres a chaque plantation (âge, materiel vegetal, climat, sol). Ils detaillent comment on determine experimentalement les teneurs de reference en elements mineraux specifiques de la plantation et les regles d'echantillonnage pour suivre l'etat nutritionnel de la plantation. La priorite est donnee aux facies (sol, materiel vegetal) les plus specifiques des surfaces plantees plutot qu'a une representation moyenne des parcelles. Ce guide explique comment creer des baremes de fertilisation pour atteindre les teneurs foliaires optimales tirees de l'experimentation, et confronter ces donnees a des informations issues des systemes d'information geographiques. Ce systeme d'aide a la decision est concu pour etre valable dans toutes les situations. Au-dela de l'optimisation economique de la fertilisation, les preoccupations environnementales sont prises en compte : la sante des sols et l'efficience de l'absorption doivent etre integrees dans la strategie de fertilisation en optimisant les pratiques culturales pour l'application des engrais et la gestion de la matiere organique. Ce guide est illustre par de nombreux exemples issus des essais dans des conditions variees de sol, de climat et de materiel vegetal en Afrique et en Amerique latine.

Improving the genetic yield potential (YP) of tropical, irrigated rice varieties is a priority objective of rice breeding programs worldwide in the interest of achieving food security and maintaining political stability. But YP has stagnated at about 10 Mg ha−1 since the Green Revolution. We present a survey of researchers' current top yields across different environments and countries, experimentally investigate YP-related traits and radiation use efficiency (RUE) of 12 elite materials, and use a simple model to explore traits that would raise the yield ceiling. The survey indicated that maximal grain yield is between 5 and 12 Mg ha−1 depending on radiation during flowering and grain filling. The experiments conducted in several environments in the Philippines indicated that (1) different morphologies in terms of panicle number and size and leaf size lead to similar YP due to trait–trait compensation, and (2) differences in RUE are partly attributable to variation in terminal senescence which is strongly environment dependent. Simulations thus focused on post-floral physiological processes, namely dynamics of light interception, carbon assimilation and maintenance burden. Scenarios of different degree of stay-green indicated that terminal senescence is essential to limit N requirements and maintenance burden, but partial stay-green would strongly benefit RUE and YP, particularly if accompanied with increased leaf photosynthetic capacity. The need to increase pre-floral C and N reserves for grain filling is discussed, resulting in a concept to refine current ideotypes such as IRRI's New Plant Type and China's Super Hybrid Rice. In conclusion, current best tropical breeding products do not have higher YP than some varieties dating 30–40 years, and new concepts are needed in rice breeding. Breeding for such plants should be done under high N inputs.

Cocoa is globally the third agricultural commodity traded in terms of value. The cocoa world production is relatively stable since 2010, amounting to around 4.5 million tonnes. Eight countries account for 90 % of the cocoa production, of which four West African countries. Under traditional cultivation practices, cocoa yields are poor with an average of ten fruits per cacao (Theobroma cacao L.), even though it has a potential to yield more than 100 fruits. As for most tree crops, the yields are depending on many factors, of which the more important are planting material, climate, cultural practices, and soil. Cacao is cultivated on many types of soil, and in various conditions, from agroforestry systems to full sun. Soil degradation and low soil fertility are among the main causes of low cocoa productivity. However, despite this inherent low fertility, most of the cocoa farmers do not use fertilizer because they are not well informed of the agricultural and fertilizers issues. Here we first review why fertilizers are used and how to optimize their effects, particularly farming practices and soil fertility management in full sun or shaded plantations. Secondly, we describe soil diagnosis and the foliar diagnosis, the two complementary approaches that were developed to assess the nutritional needs of cacao. The soil diagnosis provides a means to improve soil nutrient availabilities, while foliar diagnosis provides information on the cacao health. Third, we review the methods used to design fertilizer formulae and doses, and how they are calculated. Fertilizer inputs and mode of application are determined from the local conditions and farming practices. Finally, we review the effects of nutrients on the characteristics of the cocoa tree and cacao product. Finally, some current issues are discussed, such as the use of advising a single formula for a whole region or country and how to develop adoption of fertilizer by cocoa farmers.

La fertilisation est une pratique nécessaire pour maintenir ou améliorer la fertilité des sols et apporter les éléments nutritifs nécessaires à la culture. Les matières utilisées peuvent être organiques ou minérales. Cet apport de matière fertilisante doit être raisonné pour associer production agricole de qualité et protection des milieux naturels. En effet, sans le respect des règles de base, comme l'analyse de sol par exemple, on observe des phénomènes de surfertilisation, d'épandage dans de mauvaises conditions conduisant à l'entrainement d'éléments comme l'azote ou encore le phosphore vers les eaux profondes ou les ravines, " reseaux d'alimentation " de nos captages en eau potable.

Cultiver le palmier-dattier est un ouvrage de formation et de vulgarisation, enrichi de nombreux dessins, qui permettra d'aborder facilement la biologie, la culture et la production du palmier-dattier. Ce guide illustré explique, pas à pas, comment s'engager dans l'installation d'une palmeraie. Il fournit des conseils pratiques à chaque étape de la culture : multiplication, plantation, irrigation, drainage, fertilisation, toilettage, pollinisation, récolte des dattes et traitement des maladies. Cet ouvrage est destiné aux phoeniciculteurs, aux techniciens de terrain, aux formateurs et à tous ceux qui s'intéressent à cette herbe géante qui " vit les pieds dans l'eau et la tête au feu du ciel ".

Les déficiences en magnésium sont généralement spéctaculaires et facilement identifiables. L'objectif de cette communication est d'examiner les résultats obtenus lors de plusieurs expérimentations dans différents pays afin d'émettre des recommandations pour des apports raisonnés de magnésium basés sur les résultats d'analyses foliaires effectuées régulièrement. Après avoir rappelé les symptômes des carences en magnésium chez le palmier, on étudie l'effet d'apport d'engrais à base de magnésium sur le rendement; l'absorption du magnésium en fonction des traitements; les effets du magnésium sur la nutrition azotée et potassique; les types d'engrais et doses utilisés pour compenser la déficience en magnésium

L'état d'entretien des plantations est satisfaisant. Dans les jeunes cultures, il est indispensable de lutter contre les graminées et d'entretenir de grands ronds pour le contrôle des attaques de rongeurs, outre l'application d'appâts. Dans l'ensemble la nutrition s'est améliorée bien qu'insuffisamment. Les jeunes cultures demeurent déficientes en azote, surtout en raison de la présence de graminées. La nutrition en potasse est en théorie insuffisante mais la teneur économique en cet élément reste à déterminer dans les conditions de la plantation. Il est prudent de renforcer la nutrition en bore dans les jeunes cultures où des cas de déficience sont visibles. La recommandation d'installer un essai de fertilisation est maintenue. Malgré l'accroissement de la surface en récolte, la production a légèrement baissé en 1997. Les premiers mois pour 1998 sont prometteurs en espérant que la sécheresse qui affecte les cultures depuis avril ne se prolonge pas trop. Il est suggéré de suivre les populations de punaises dans les cultures jeunes afin de traiter les foyers opportunément. La pépinière est hétérogène et les pertes appréciables en raison de l'absence de protection lors des semis effectués sous une forte chaleur en période sèche. Il est recommandé de suivre la croissance en hauteur des arbres afin d'être mieux à même de décider de la replantation

Après une revue bibliographique des recommandations de fertilisation formulées pour la Malaisie, les auteurs font le point des méthodes utilisables, constatant que l'analyse foliaire permet de détecter des carences mais pas de quantifier les besoins en engrais du cacaoyer. L'IRCC a mis au point une méthode de diagnostic-sol basée sur la comparaison des résultats de l'analyse chimique du sol avec des valeurs de référence optimales. Un programme informatique, prenant en compte les corrections à partir de l'analyse du sol ainsi que la compensation des exportations minérales, permet de définir la durée de la correction et la dose annuelle par arbre. 2 exemples de calculs sont présentés, ainsi que les résultats obtenus sur des sols peu fertiles de Sumatra et de Côte d'Ivoire (Divo, Soubre)

La carence en cuivre se manifeste dès le jeune âge chez des cocotiers plantés sur les tourbes à Sumatra. Lors de cette étude, 2 séries d'essais ont été conduits : en laboratoire, pour mesurer la rétention et la répartition du cuivre dans ses différentes formes, et sur le terrain pour suivre le devenir du cuivre dans la tourbe et son transfert dans les organes du cocotier. La tourbe retient fortement le cuivre, dont les formes soluble, échangeable, extractible par le DTPA et résiduelle représentent respectivement 0 à 1, 2 à 10, 35 à 45 et 45 à 55 % du cuivre total apporté. L'introduction de cuivre à forte dose provoque une diminution du pH et augmente le nombre de noix produites par arbre. Le taux d'utilisation du cuivre apporté est très faible : les essais agronomiques situent le niveau critique dans la feuille à 2ppm, ce qui correspond à un niveau de cuivre échangeable à atteindre de 0,02 meq./100 g. La dose nécessaire est de 500 g de sulfate de cuivre par arbre.

Etude des besoins nutritionnels et de l'absorption minérale en relation avec la productivité. Etude des exportations minérales en fonction du matériel végétal planté (cocotier PB 121 ou cocotier Grand), en fonction de certaines techniques culturales (débourrage au champ), en fonction du niveau de fertilité du sol et de la fertilisation. Réponse des cocotiers à la fertilisation : effets du potassium, du magnésium, du chlore, de l'azote et du phosphore; étude du complexe nutritionnel sur tourbe profonde. Méthodes d'applications des engrais. Développements futurs

La technique du paillage, dont les apports en éléments nutritifs peuvent théoriquement couvrir la totalité des besoins des caféiers constitue un paramètre déterminant pour la fertilisation du caféier Arabica au Burundi. Le potentiel de production limité des anciennes variétés utilisées et l'impact des maladies qui empêche l'action complète des engrais sont également des facteurs importants à considérer. La plupart des essais ont démontré que la réponse des caféiers à la fertilisation variait suivant le type de sol, le meilleur effet étant obtenu sur les sols de moindre fertilité. La politique de fertilisation doit être fondée sur des critères de fertilité et d'âge des caféiers. Le pH H2O et le taux de saturation en bases pourraient être des critères pratiques pour distinguer les sols fertiles des sols pauvres, la limite étant fixée au seuil de 5,5 pour le pH et 40% pour le taux de saturation. Les résultats des nouveaux essais permettent d'élaborer une politique de fertilisation provisoire pour quatre cas de figure tenant compte de l'âge des caféiers et de la fertilité des sols.

Ce chapitre du manuel IFA de fertilisation consacré au cacaoyer présente, après quelques rappels sur la culture, les valeurs des besoins nutritionnels moyens des plantes en pépinière et en champ (plants jeunes, en début de production et adultes) et des exportations minérales par les fèves sèches (fève et coque), les données d'analyse de feuille (éléments majeurs et mineurs), la méthode du diagnostic sol et les valeurs optimales de l'analyse de sol, des recommandations de fertilisation, les meilleures formes d'engrais, et enfin les pratiques actuelles de fertilisation en Côte d'Ivoire et au Cameroun (où est pratiqué le diagnostic sol), au Brésil, en Malaysia

La mesure des immobilisations minérales (N, P, K, Ca, Mg, Cl, S, Na, Fe, Mn, Zn, Cu, B) de deux manguiers variété Amélie, âgés de 5 ans, cultivés à Lataha, a été réalisée. Une croissance supérieure de l'un des deux est liée à une alimentation meilleure en Mg et Mn et plus restreinte en Ca, en rapport avec le pH plus acide du sol moins riche en Ca. Les immobilisations dans les organes végétatifs et les exportations par les fruits au cours des 5 années de culture sont largement couvertes par les fumures apportées. Cependant une modification de la réparation des doses de potasse, en fonction de l'âge pourrait être positive. L'accroissement des rendements doit être accompagnée d'une augmentation de la fumure potassique. L'équilibre N, P2O5, K2O, MgO dans la plante entière (10-3-11-2,8) et les quantités d'éléments immobilisées doivent permettre de proposer une fumure adaptée aux besoins.

Présentation des résultats obtenus en matière de fertilisation chez le cocotier hybride PB121

Il a été montré par divers auteurs que l'analyse chimique du sol d'une caféière permet de déterminer les besoins en engrais des caféiers. Dans un premier temps, nous avions proposé une simple identification des formules d'engrais à partir des analyses du sol. Les doses étaient déduites d'essais réalisés dans des conditions écologiques voisines. Les nouvelles expérimentations mises en en se basant sur ces recommandations nous ont amenés à tenter de préciser les doses en les calculant à partir du statut chimique du sol. Pour l'azote, nous n'avons pas jusqu'à présent de données nous permettant de déterminer une dose adéquate. Seuls des essais de doses peuvent indiquer la rentabilité des apports. Pour le phosphore total et assimilable, pour le potassium, le calcium et le magnésium, les normes de Forestier ont été adoptées. Elles permettent de calculer des doses de correction. Une fois le sol corrigé, on peut diminuer les doses d'engrais, sauf celles d'azote, et seulement compenser ainsi les pertes diverses par lessivage, rétrogradation, fixation et exportation par les récoltes. De nouveaux essais ont été installés récemment pour vérifier le bien-fondé de cette méthodologie, qui, si elle s'avère efficace, permettra de simplifier considérablement la conduite des essais de fertilisation minérale sur caféiers et la gestion des apports d'engrais dans les plantations.

A partir d'analyses de sols et des teneurs limites pour le caféier en éléments minéraux, une étude précédente permettait de déterminer les formules d'engrais minéraux à utiliser. Les doses à appliquer étaient déduites d'expérimentations en champs. Les nouveaux essais mis en place tentent de préciser les doses en les calculant à partir des valeurs chimiques trouvées dans le sol. Pour l'azote il n'est pas possible actuellement de proposer des doses d'engrais azoté à partir des analyses de l'azote total du sol. Seuls des essais de doses peuvent indiquer la rentabilité des apports. Pour le phosphore total et assimilable, pour le potassium, le calcium et le magnésium, les normes de Forestier ont été adoptées. Elles permettent de calculer des doses de correction. Une fois le sol corrigé, on peut diminuer les doses d'engrais, sauf l'azote, les doses d'entretien servant à compenser les pertes diverses par lessivage, rétrogradation, fixation et exportation par les récoltes

Dans le cadre d'un projet de restauration de la cacaoyère togolaise dans le Litimé par une replantation avec du matériel végétal amélioré, la fertilisation minérale a été envisagée pour améliorer la croissance et la précocité des jeunes cacaoyers. Une enquête a montré que les sols étaient, dans leur ensemble, carencés en P, K et occasionnellement en N. Les formules moyennes recommandées contiennent, dans des proportions variables, les 3 engrais suivants : superphosphate triple, chlorure de potassium et un engrais complet 15-15-15. La dose de chacun de ces engrais a été établie à partir d'histogrammes et leurs proportions peuvent être définies à partir du pH. Les expérimentations en cours montrent qu'au cours actuel du cacao la fertilisation minérale au Togo reste rentable

Les exportations minérales du cocotier sont dominées par le potassium, le chlore et l'azote. Les réponses à la fertilisation potassique sont les plus fréquentes car les sols tropicaux, sont en général très pauvres en potassium. Les réponses à la fertilisation azotée sont moins fréquentes. Quant au chlore, considéré comme un élément minéral essentiel pour le cocotier, sa relative abondance dans la nature fait que les déficiences sont en général limitées à des situations particulières protégées de l'influence marine. Le phosphore, le magnésium, le soufre interviennent également mais ils sont souvent impliqués dans les réponses multiples où l'équilibre des cations et aussi des anions joue un rôle plus important que chez d'autres plantes cultivées. Dans le domaine des oligoéléments, le bore joue parfois, comme pour le palmier à huile, un rôle important au jeune âge, la carence provoquant un arrêt brutal de la croissance; les carences en fer et en manganèse se rencontrent sur les sols coralliens. Les fumures sont très rentables et procurent, en général, une plus-value au moins égale à trois fois la dépense consentie lorsqu'elles sont apportées en quantité et en équilibre au voisinage de l'optimum. L'action rapide des engrais sur l'absorption racinaire a pour effet de rendre le cocotier relativement sensible aux erreurs de diagnostic qu'il est facile d'éviter en utilisant l'analyse foliaire de contrôle et en se référant aux expériences au champ mises en place par la recherche d'accompagnement

Afin de définir des critères de classification de l'aptitude d'un sol pour la caféiculture, cette étude fait la synthèse des données recueillies à partir des essais en champs réalisés dans plusieurs pays et sur différents types de sols. En se basant sur les résultats obtenus, un programme informatisé permet de réaliser l'interprétation des analyses de sols. En fonction de ces analyses et des teneurs limites pour le caféier en éléments minéraux, on détermine le type d'engrais à utiliser. S'il n'y a pas de déséquilibre marqué dans les éléments on considère qu'il suffit d'apporter de l'azote seul, sinon on corrigera les déséquilibres éventuels. Pour des sols désaturés ou à faible capacité d'échange il convient d'apporter des engrais complets (NPK ou NPKMg), la formule de base étant modifiée en fonction des teneurs du sol en P, K ou Mg. Les doses à appliquer ont été déterminées par des expérimentations en champs. Elles sont croissantes en fonction de l'âge des caféiers

A la suite des résultats positifs obtenus par la méthode du "diagnostic sol", les auteurs ont établi sur ordinateur (Fortran) un programme de calcul des besoins en engrais du cacaoyer s'adaptant à toutes les conditions pédologiques et agronomiques du milieu et susceptible d'être modifié par de nouveaux résultats. Mise au point d'un organigramme montrant les cheminements suivis, selon les cas rencontrés, pour obtenir les quantités d'engrais à apporter pour corriger les équilibres chimiques du sol et compenser les exportations en minéraux dues à la récolte. Les calculs à effectuer pour déterminer les doses d'engrais à apporter et choisir ceux-ci sont présentés

L'analyse de la plante peut contribuer à éviter les abus de fertilisants aussi bien qu'à indiquer les besoins prioritaires. Présentation des principes, possibilités et limites de l'analyse de feuilles conventionnelle. Des progrès peuvent être réalisés pour augmenter la rentabilité économique des apports

La méthode du "diagnostic sol" permet de définir les besoins en engrais des plantes en partant du potentiel chimique réel des sols. L'A. met en évidence l'influence des équilibres chimiques sur la croissance et la production des cacaoyers. L'étude du potentiel chimique des sols des cacaoyères ivoiriennes et de la pluviosité du pays permet de distinguer 7 zones pour lesquelles les apports d'engrais ont une importance décroissante, tant par leur quantité que par leur efficacité

Le rôle des facteurs de croissance durant l'acclimatation ex vitro de plants de fraisier micropropagés est un domaine peu étudié. Cet article est consacré essentiellement aux effets de la nutrition minérale sur la croissance et la composition des jeunes fraisiers. Connaissant la composition en éléments minéraux du substrat nous avons étudié leur cinétique d'absorption par les plants, en mesurant l'évolution de deux paramètres : la teneur et le contenu en éléments minéraux. Les contenus en éléments minéraux augmentent avec l'âge du plant. Dans les conditions de l'essai la fourniture en éléments a pu être suffisante pour assurer une croissance normale durant les 49 jours d'expérimentation. Toutefois la courbe d'évolution des teneurs montre un fléchissement pour le phosphore dès le 35e jour et une semaine plus tard pour l'azote et le potassium. Une fertilisation complémentaire pourrait s'avérer efficace pour augmenter la vigueur des jeunes fraisiers. Photos.

Les études sur les besoins en soufre ont été conduites au Sénégal, en Haute-Volta et en Côte d'Ivoire. On examine successivement les exportations en soufre de l'arachide et l'effet d'un apport de cet élément sur le rendement en gousses et en fourrage. Le soufre agit en interaction avec les autres éléments et sa nutrition peut être contrôlée par le diagnostic foliaire. Toutes les formes d'apport de soufre ont été utilisées. Des essais de solubilisation du phosphate tricalcique ont été entrepris. En Haute-Volta, on a mis en évidence une interaction entre le soufre et le fumier. La carence en S est assez générale et il suffit de 10 kg/ha pour la corriger.

On a constaté ces dernières années une baisse générale des teneurs en magnésium, sans doute sous l'effet des applications de chlorure de potassium nécessitées par la grave carence potassique des cocoteraies de Côte-d'Ivoire. La fumure magnésienne, en assurant un équilibre entre ions K et Mg, permet d'augmenter les rendements surtout si les cocotiers n'ont été fumés que tardivement. Les niveaux critiques proposés par l'IRHO : 0, 8 p. 100 de K et 0, 3 p. 100 de Mg, sont confirmés par les résultats de cette étude

Cet article résume les connaissances acquises par l'I.R.H.O. en matière de nutrition minérale du cocotier. Depuis 12 ans, de nombreuses expériences réparties dans 9 pays différents, étudiées du double point de vue des rendements et des teneurs des feuilles en éléments minéraux, ont permis de définir les normes physiologiques de la nutrition minérale du cocotier. Désormais, il est donc possible de dégager des recommandations pratiques permettant de corriger les carences nutritives rencontrées, en tel ou tel lieux, sans qu'il soit besoin de réaliser de nouvelles expériences. En dessous d'une teneur dans les feuilles de 1, 8% la carence en azote est certaine. Toutefois l'apport d'azote minérale ne se révèle pas toujours efficace et la correction de la carence est souvent plus aisée au moyen de couvertures de légumineuses actives. Les besoins du cocotier en phosphore sont relativement peu importants. Du fait de la grande généralité de la carence en potassium, cet élément est celui qui jusqu'ici a été le plus étudié dans ses effets et dans ses relations avec les autres éléments alcalins (Ca Mg Na). Une évaluation des niveaux critiques en fer et en manganèse est donnée à partir des résultats acquis sur les îles coralliennes du Pacifique.