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Cameroon's for est sector has for many decades been characterized by industrial, large-scale, concession-based and export-oriented timber production. Over the past two decades, many innovative regulations have been adopted that largely responded to the external requests of the country's technical and financial partners. By using data and information collected over more than a decade, complemented by semi-structured interviews, we assess how some of the most relevant regulations have been implemented. Findings indicate that over the years, a clear disconnect appears between what is promised and adopted in the rules and regulations governing the industrial sector, and what is actually implemented on the ground. We discuss how such disconnect may have originated and how it may negatively impact the sustainable development of the industrial forest sector. We propose some technical and policy options that may improve the sector's management, positively impact Cameroon's international image and possibly strengthen the country's engagement in international regimes such as FLEGT and/or REDD+.

International audience; Background: Economic impact assessment of invasive species requires integration of information on pest entry, establishment and spread, valuation of assets at risk and market consequences at large spatial scales. Here we develop such a framework and demonstrate its application to the pinewood nematode, Bursaphelenchus xylophilus, which threatens the European forestry industry. The effect of spatial resolution on the assessment result is analysed. Methodology/Principal Findings: Direct economic impacts resulting from wood loss are computed using partial budgeting at regional scale, while impacts on social welfare are computed by a partial equilibrium analysis of the round wood market at EU scale. Substantial impacts in terms of infested stock are expected in Portugal, Spain, Southern France, and North West Italy but not elsewhere in EU in the near future. The cumulative value of lost forestry stock over a period of 22 years (2008-2030), assuming no regulatory control measures, is estimated at (sic)22 billion. The greatest yearly loss of stock is expected to occur in the period 2014-2019, with a peak of three billion euros in 2016, but stabilizing afterwards at 300-800 million euros/year. The reduction in social welfare follows the loss of stock with considerable delay because the yearly harvest from the forest is only 1.8%. The reduction in social welfare for the downstream round wood market is estimated at (sic)218 million in 2030, whereby consumers incur a welfare loss of (sic)357 million, while producers experience a (sic)139 million increase, due to higher wood prices. The societal impact is expected to extend to well beyond the time horizon of the analysis, and long after the invasion has stopped. Conclusions/Significance: Pinewood nematode has large economic consequences for the conifer forestry industry in the EU. A change in spatial resolution affected the calculated directed losses by 24%, but did not critically affect conclusions.

Dans les pays forestiers du Golfe de Gui- née, l’enrichissement des forêts denses, naturellement très pauvres en essences commercialisables, a vu le jour dans les années 1920. Il apparaît en effet indispen- sable de compenser les pertes de l’exploi- tation par des opérations sylvicoles qui assureront la reconstitution de la compo- sition primitive en bonnes espèces. Une telle activité, parfois vivement détractée, mais qui convertirait pourtant favorable- ment des forêts sauvages en forêts valo- risables, ne peut être conçue que dans la durée. Cela n’est possible que si les moyens mis à disposition des forestiers sont garantis durablement. L’enrichis- sement se justifie par le faible nombre d’essences forestières commercialisées, lesquelles demeureront les mêmes dans cinquante ans parce qu’elles disposent des meilleures propriétés technolo- giques. Une forêt enrichie en okoumés, limbos et niangons, avec une production de 50 à 60 arbres exploitables par hec- tare, aura donc toujours plus de valeur qu’une forêt sauvage. Cet enrichissement est justifié par la raréfaction progressive des espèces les plus exploitées, inaptes à se renouveler sous un couvert dense. On sait par exemple que les zones riches en okoumés ne le sont que parce qu’elles ont été précédées par l’occupation an- cienne de populations humaines qui ont depuis disparu. L’enrichissement se justi- fie aussi pour éviter que l’exploitation ne se diffuse à l’ensemble des massifs fores- tiers et entraîne progressivement leur dis- parition. Les scieries font en effet souvent le vide autour d’elles, et les pistes fores- tières concourent au mitage des forêts, jusqu’à leur mise en valeur agricole. Sans classement de forêts et sans sylviculture, il n’y aura plus, dans quelques dizaines d’années, ni forêts économiquement ex- ploitable, ni industries forestières en vue du commerce d’exportation.Résumé adapté par la rédaction de la revue.

International audience; Les conséquences directes des tempêtes de décembre 1999 s'achèvent. Après avoir retrouvé en 2002 son niveau annuel d'avant-tempête, le volume de bois commercialisé recule encore en 2003. Il s'élève à 32,8 millions de m3 (36 millions de m3 en 1999). Par comparaison avec 1999, le volume de bois d'oeuvre diminue (à 19,8 millions de m3, niveau inférieur de 11 % à celui de 1999). La récolte de bois d'industrie se réduit de 4 % (10,7 millions de m3 dont 10,2 de bois de trituration, niveau inférieur de 3 % à celui de 1999). Le bois de feu commercialisé diminue de 16 % (2,3 millions de m3). La valeur bord de route de la récolte totale de bois peut être estimée à 1,43 milliard d'euros HT. Par rapport à 1999, la production des scieries résineuses progresse légèrement, celle des scieries feuillues recule. Les résultats du commerce extérieur depuis 2000 montrent que notre pays a exporté sans valeur ajoutée une bonne partie de cette récolte forcée, tandis que notre déficit de valeur ajoutée se dégradait. Les tempêtes ont souligné, voire aggravé, les faiblesses de notre secteur forestier.

International audience; Les coûts des transactions commerciales du Sapin-Épicéa sont estimés d'après des enquêtes réalisées auprès des différents acteurs du secteur forestier vosgien. Ils représentent en moyenne 0,61 ?/m3 pour les industries lourdes du bois ; 1,8 ?/m3pour les scieurs ; 2,53 ?/m3 pour les exploitants-scieurs ; 4,94 ?/m3 pour les exploitants forestiers. Cet article montre que les coûts de transaction ne sont, proportionnellement à la valeur des bois, pas plus élevés pour le bois d'industrie que pour le bois d'oeuvre. Les conséquences de l'organisation de l'offre et de la contractualisation des échanges sont également évoquées.

International audience; Essentiellement utilisé comme combustible, le "bois énergie" en France est aujourd'hui une source d'énergie renouvelable en développement. Les progrès technologiques ont permis d'améliorer fortement les rendements des appareils de chauffe dont les résultats soutiennent aujourd'hui la comparaison avec ceux utilisés pour le gaz ou le fuel. Le programme bois-énergie 2000-2006 est présenté et l'attention est particulièrement portée sur les possibilités que pourraient offrir les plaquettes forestières dans le développement futur de l'utilisation du bois comme source d'énergie.

International audience; Parmi les nombreux domaines de recherche porteurs d'espoir, ceux relatifs à la connaissance du matériau et de son comportement lors des premiers processus de transformation sont fondamentaux. Cet article, dans une première partie, fait le point sur le niveau des recherches permettant de connaître certaines caractéristiques de la ressource forestière sur pied actuelle et de la ressource future, et, dans une seconde partie, montre les progrès rendus possibles grâce à l'approche déterministe et les possibilités qu'elle offre pour connaître et prédire à la fois certaines caractéristiques du matériau et son comportement lors de certains processus de transformation.

International audience; La situation économique de la forêt en Europe n'est pas excellente : l'offre de bois s'accroît, son prix baisse. D'autres matériaux, produits sans contrainte de gestion durable, gagnent des parts de marchés au détriment du bois dont la demande diminue donc. Face à ces perspectives économiques peu favorables, et dans un contexte de gestion forestière déjà peu rentable et de réduction des interventions et des dépenses publiques, les charges nouvelles induites par le développement des pratiques de gestion forestière durable créent un besoin de financement qui ne paraît pas pouvoir être entièrement satisfait par des ressources nouvelles. On peut craindre que certains propriétaires ou gestionnaires de forêt n'aient à supporter sur leur revenu, voire sur leur capital, la mise en oeuvre de la gestion durable. Le développement se trouverait fortement entravé : une gestion non rentable ne paraît pas pouvoir être durable.

International audience; Le patrimoine forestier guyanais, exceptionnel et riche, est placé dans un contexte humain singulier qui l'a, jusqu'à présent, relativement épargné. Domaine privé de l'État, il est géré par l'Office national des Forêts qui y intervient en conservation et mise en valeur durable. Outre la zone littorale qui recèle encore des milieux naturels, on y distingue une zone sublittorale de forêts aménagées, un massif intérieur avec de nombreux espaces protégés, enfin des zones de droit d'usage au bénéfice des communautés tirant traditionnellement de la forêt leurs moyens de subsistance. Dans les forêts aménagées, on s'oriente de plus en plus vers une sylviculture extensive, avec un recours limité à la plantation, prévenant les conflits d'usage. Il s'agit maintenant d'adopter une loi et des orientations régionales forestières, de redéfinir les modalités d'élaboration des aménagements, d'écocertifier la forêt guyanaise, d'adapter les modes de commercialisation et d'exploitation des bois, de mieux valoriser la ressource forestière.

International audience; Le XIIe Congrès forestier mondial a eu lieu du 21 au 28 septembre 2003, à Québec, Canada, et a rassemblé 4 061 participants venant de plus de 140 pays. Les participants constituent un échantillon représentatif de la société intéressée aux forêts, y compris des personnes de communautés rurales, des propriétaires de forêts privées, des travailleurs forestiers, des peuples autochtones, des jeunes, de l'industrie, des ONG environnementales et autres, du milieu scientifique et de l'éducation, de divers niveaux de gouvernement et d'organisations internationales. On y a abordé une vaste gamme de questions sous le thème du Congrès : La forêt, source de vie, dans les trois domaines du programme: Des forêts pour les gens, Des forêts pour la planète, et Des gens et des forêts en harmonie. L'Énoncé final représente les points de vue du Congrès. Il identifie les secteurs prioritaires et est destiné à encourager la prise de décisions et l'action par ceux concernés par les divers aspects de la foresterie et des forêts, de même que dans des secteurs connexes.

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