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Les recherches menées sur le site de Vié-Cioutat entre 1966 et 1979 ont permis de reconnaître quatre grandes phases d’occupation du site, du Néolithique à l’âge du Fer : Néolithique final (Vié-Cioutat 0), du milieu du Ve s. à la fin du IVe s. av. J.-C. (Vié-Cioutat I), de la fin du IIe s. av. J.-C. à Auguste (Vié-Cioutat II) et du dernier quart du Ier s. av. J.-C. à la seconde moitié du IIe s. apr. J.-C. (Vié-Cioutat III). Cet article concerne le premier village qui permet d’illustrer l’originalité de la région sous-cévenole par rapport, notamment, aux habitats du Languedoc oriental plus proches de la Méditerranée. C’est une agglomération peu dense de maisons en torchis sur solins de pierres et poteaux porteurs, occupées durant des laps de temps assez courts, coexistant avec des terrains non bâtis, dépourvue d’une enceinte bâtie. Elle est habitée par des agriculteurs-éleveurs, et les échanges avec les contrées proches de la côte, où circulent les produits importés du domaine marseillais, apparaissent ici limités. Elle s’éteint vers 300 av. J.-C. et la maison la plus récente retrouvée est abandonnée brusquement car les habitants ont laissé sur place leur attirail culinaire. Cet abandon correspond à une phase de déprise de l’occupation humaine propre à cet arrière-pays, en total contraste avec la partie méridionale du Languedoc oriental. The research carried out on the site of Vié-Cioutat between 1966 and 1979 allowed to recognize four phases of occupation of the site, during the Neolithic (Vié-Cioutat 0), from the middle of the fifth century to the end of the fourth century BC (Vié-Cioutat I), from the end of the second century BC to Augustus (Vié-Cioutat II), and from the last quarter of the 1st century BC to the second half of the second century of our era (Vied-Cioutat III). This article concerns the first village that illustrates the origi- nality of the sub-Cevennes region, compared to the settlements of eastern Languedoc, closer to the Mediterranean Sea. It is a sparsely populated agglomeration, without defensive walls, with houses built of mud, occupied for a relatively short period of time, that coexist with open spaces. It is occupied by farmers-breeders, and the trade with the coastal lands, where circulates products imported from the field of Marseilles, seems limited here. It is abandoned around 300 BC and the most recently occupied house is abandoned abruptly. This abandonment corresponds to a period of decline in human occupation peculiar to this hinterland, contrasting with the southern part of Eastern Languedoc.

Découvert en 1977, l’habitat de hauteur cévenol de La Madeleine a fait l’objet de fouilles en 1977 et 1980. Celles-ci permettent d’établir la courte durée de cette installation (seconde moitié du Ve s. et trois premiers quarts du IVe s. av. J.-C.) et d’en préciser la forme, la culture matérielle et l’économie vivrière de ses habitants, ainsi que la circulation des marchandises. Toutes ces données montrent que, malgré une situation sur la bordure des Cévennes, cet habitat participe pleinement de la sphère des Garrigues du Languedoc oriental. The cevenol La Madeleine hilltop settlement was discovered in 1977 and was excavated in 1977 and 1980. These investigations allowed us to establish that the village existed for a short length of time (second half of the Vth century and three first quarters of the IVth century BC) and to specify its development, the material culture and subsistence activities of its residents, as well as the transport of merchandise. All this information proves that, in spite of its situation on the Cévennes border, this village is very similar to the eastern Languedoc Garrigues world.

The necropolis of Malausette, excavated between 1993 and 1995, has twelve mounds built during the late Neolithic, the middle Bronze and the late Bronze II or IIIa ; several of these have been re-used as tombs in the VIth and Vth century B.C. It also includes a particular structure with a central post, related to the monuments and dating from the late Bronze. The site has clearly also been frequented during late Antiquity and the Middle Ages. The necropolis of Malausette, situated near the cemetery of Peyraube (published in the volume 17 of this journal) helps to complete our knowledge of the funerary practices of the inhabitants of the micaschistous Cévennes during Protohistory., La nécropole de Malausette, fouillée de 1993 à 1995, compte douze tertres bâtis au Néolithique final, au Bronze moyen et au Bronze final II ou IIIa, et plusieurs d'entre eux font l'objet d'un nouvel usage de tombe aux VIe et Ve s. av. J.-C. Elle comprend également, associée aux monuments, une structure particulière à poteau central, datée du Bronze final. Les lieux portent aussi traces de fréquentation dans l'Antiquité tardive et le Moyen Age. Voisine du cimetière de Peyraube (publié dans le tome 17 de la revue), la nécropole de Malausette permet de compléter notre connaissance des coutumes funéraires des habitants des Cévennes micaschisteuses durant la Protohistoire., Dedet Bernard, Gauthey Jacques. La nécropole de Malausette (Soustelle, Gard) à l'Age du bronze, aux VIe et Ve s. av. J.-C. In: Documents d'Archéologie Méridionale, vol. 19-20, 1996. pp. 89-142.

The Arriasse valley has yielded the remains of two silo-pits for grain from the beginning of the Early Iron Age, anterior to the intervention of Greek and Etruscan trade in the region. The structures were filled in by detritus coming from the habitat settled nearby, of which no other traces remain. Their capacity appears to indicate the use by a family rather than a community. These dug-in silos are the oldest discovered in eastern Languedoc up till now. They confirm the idea that the use of this type of long-term storage of grain does not directly depend on a particular demand for cereals by the first Etruscan and Greek merchants., Le vallon de l'Arriasse a livré les vestiges de deux fosses-silos à grains du début du premier Age du fer, antérieurs à l'intervention des négoces grecs et étrusques dans la région. Ces structures ont été comblées par les détritus provenant de l'habitat établi à proximité immédiate, mais dont il ne subsiste aucun autre vestige en place. Leur capacité paraît indiquer un usage plutôt familial que collectif. Ces silos enterrés sont les plus anciens découverts à ce jour en Languedoc oriental. Ils confortent dans l'idée que l'usage de ce mode de stockage des grains à long terme n'est pas directement dépendant d'une demande particulière de céréales de la part des premiers commerçants étrusques et grecs., Dedet Bernard, Pène Jean-Michel. L'Arriasse à Vic-le-Fesq, Gard : un habitat du début du premier Age du fer et ses silos. In: Documents d'Archéologie Méridionale, vol. 18, 1995. pp. 79-94.

In the micaschistous Cévennes, protohistorically a very terra incognita. planned excavations were carried out at the necropolis of Peyraube in 1991 and 1992. This consists of nine mounds with a central coffering, built in the Late Neolithic or Middle Bronze Age and re-used for funerary purposes in the Early Iron Age, and a tumulus completely built in the latter period. This work aims to study the funerary practices applied in the Early Iron Age : architecture and shape of the tomb, manner of reutilization and transformation of earlier monuments, treatment of the corpse, positioning of the human remains, composition, state and arrangement of the rare accompanying objects and offerings, origin of the population involved in these practices., Dans les Cévennes micaschisteuses, véritable terra incognita protohistorique, la nécropole de Peyraube a fait l'objet de fouilles programmées en 1991 et 1992. Elle comprend neuf tertres pourvus d'un coffre central, édifiés au Néolithique final ou au Bronze moyen et réutilisés à des fins funéraires au premier Age du fer, et un tumulus construit de toutes pièces à cette dernière époque. Ce travail s'efforce d'étudier les pratiques funéraires mises en œuvre au premier Age du fer : architecture et forme de la tombe, modalités des réemplois et transformations de monuments antérieurs, traitement du cadavre, mode de dépôt des restes humains, composition, état et disposition des rares objets d'accompagnement et des offrandes, origine de la population qui fait l'objet de ces usages., Dedet Bernard, Gauthey Jacques. La nécropole de Peyraube (Lamelouze, Gard) au premier Age du fer. In: Documents d'Archéologie Méridionale, vol. 17, 1994. Structures de couverture et de signalisation des sépultures protohistoriques du Midi de la gaule et des régions périphériques. pp. 101-151.

Cave I of Castelvielh was occupied in the Neo-Chalcoliticum, in Late Bronze IIIa, at the beginning of the Early Bronze Age, and then in the Middle Ages (XIIth till XIIIth c). It fits into the whole of the southern rock dwellings that are relatively numerous in the distria of Sainte-Anastasie. An rescue excavation carried out from 1984 to 1986 has yielded data that are more or less important according to the period concerned. After a study of the traces of the arrangements and an analytical presentation of the objeas (for the most part pottery), the authors fit the successive occupations into the cultural context of the area ; they discuss their purpose in the différents periods : permanent or temporary dwelling ?, specialisation of cattle breeding (for late Bronze IIIa) ?, place of worship (for the beginning of the Early Iron Age) ? A study of the faune of Late Bronze IIIa offers additional arguments for this era., La grotte I de Castelvielh est occupée au Néo-Chalcolithique, au Bronze final IIIa, au début du premier Age du fer, puis au Moyen Age (XIIe - XIIIe s.). Elle s'insère dans l'ensemble des habitats rupestres méridionaux, relativement nombreux sur la commune de Sainte-Anastasie. Une fouille de sauvetage, conduite de 1984 à 1986, a fourni des données d'inégale importance selon les périodes considérées. Après une étude des traces d'aménagement et une présentation analytique des mobiliers (essentiellement céramiques), les auteurs replacent les occupations successives dans leur contexte culturel régional ; ils s'interrogent sur leur rôle aux différentes périodes : habitat permanent ou temporaire ?, spécialisé dans l'élevage (pour le Bronze final IIIa) ?, lieu cultuel (pour le début du premier Age du fer) ? Une étude de la faune du Bronze final IIIa apporte des arguments complémentaires pour cette époque., Dedet Bernard, Pène Jean-Michel. La grotte I de Castelvielh à Sainte-Anastasie (Gard). In: Documents d'Archéologie Méridionale, vol. 14, 1991. Le sanctuaire protohistorique de Roquepertuse. pp. 89-123.

La fouille de la Roussillonne, en 2000, a procuré une tombe à incinération de la seconde moitié du IVe ou de la première moitié du IIIe s. av. J.-C. Celle-ci est placée dans un fossé circulaire creusé à la même époque. Un deuxième fossé double en partie du moins le premier, vers l’extérieur. La situation de ce dépôt funéraire est celle d’une tombe annexe. Cependant, l’arasement par les travaux agricoles du centre de l’aire circonscrite ne permet pas de noter la présence d’une éventuelle sépulture principale ni celle d’un tumulus de terre, dont l’existence est reconnue sur plusieurs sites funéraires protohistoriques fouillés récemment en milieu alluvial dans le sud de la France. The Roussillonne excavation, in 2000, provided us with a second half IVth or first half IIIrd century BC cremation grave. It is situated in a circular ditch, dug during the same period. A second ditch is partially around the first one. The location of this funerary deposit is that of an annexe grave. However, the agricultural destruction of the centre of the defined area does not allow us to confirm the presence of a possible principal grave nor that of an earth mound, the existence of which can be observed on many Iron Age funerary sites that have recently been excavated in the South of France.

La petite nécropole à incinération de la première moitié du Ve s. av. J.-C., découverte et fouillée en 2001-2002 au Mas de Vignole dans la plaine nîmoise, permet de combler quelque peu l’absence de données sur les pratiques funéraires du milieu de l’âge du Fer dans la région littorale du Languedoc oriental. En outre, la mise en évidence d’enclos entourant des dépôts sépulcraux constitue un fait nouveau pour cette période dans le sud de la France. Probablement lié à l’un des petits habitats repérés au voisinage dans la plaine, ce cimetière contribue aussi au renouvellement de la problématique des origines de la ville de Nîmes. The three funerary enclosures from of Vignole VII, Nîmes, Gard (Vth C. BC). The small crematorium excavated in 2001 and 2002 at Mas de Vignole on the Nîmes plain dates to the first half of the Vth century BC. This site allows us to fill a gap in the data regarding funerary practices during the mid Iron Age on the eastern Languedoc coast. Also, the discovery of a surrounding enclosure constitutes a new type of structure for this period in the south of France. Probably related to one of the small settlements identified on the nearby plain, this crematorium makes a contribution to the renewed discussion on the origins of the Nîmes.

The excavation of the Pontel burial mound in 1996 and 1997 provides us with data relating to early Iron Age funerary practices in a region where most of the existing information is based on dated research. The sepulchral deposit of an adult on his back is on the natural soil, and is associated with burial goods (two incised vases, several shards and a piece of a bracelet, and dissarticulated bones from the hoofs of a calf and ribs from an Ovid were found in a pit). This pre-exists the built structures that could have been used in funerary rites. Teeth from other individuals ; an adult and a child of about 10-14 years of age, were scattered in two sets near the inhumation. Within the central area of the stones that form the burial mound several other elements were found, including an iron nail plus ovid and cattle bones, which could be indicative of another ceremonial phase., La fouille du tumulus de Pontel, réalisée en 1996 et 1997, apporte des données et observations nouvelles sur les pratiques funéraires du premier âge du Fer dans une région où la plupart de la documentation est issue de travaux fort anciens. Le dépôt sépulcral, sur le sol naturel, d'un adulte en décubitus dorsal, est accompagné d'offrandes (deux vases excisés, dont un très incomplet, quelques tessons dispersés et un morceau de bracelet armille, et, dans une fosse, les os disjoints des pattes d'un jeune veau et les côtes d'un ovicapridé). Lui préexistent des structures bâties (plateforme, logette, dalle dressée) qui ont pu jouer un rôle dans le déroulement des cérémonies funèbres, mais qui peuvent aussi être antérieures. Des dents de deux autres sujets, un adulte et un enfant vers 10-14 ans, sont éparpillées en deux lots près du mort. Le tumulus de pierres qui recouvre l'ensemble contient dans sa masse, en sa partie centrale seulement, quelques éléments dispersés, clous en fer, os d'ovicapridés et de bœuf, qui peuvent relever d'une autre phase des cérémonies., Dedet Bernard, Gauthey Jacques, Pène Jean-Michel, Gardeisen Armelle. Le tumulus du premier âge du Fer de Pontel à Dions (Gard). In: Documents d'Archéologie Méridionale, vol. 21, 1998. Entremont et les Salyens. Actes du colloque d'Aix-en-Provence 5-6 avril 1996. pp. 109-131.

A much eroded barrow situated on the hill of the Arboussède yielded pottery from the beginning of the Early Iron Age. This discovery is of three-fold interest : it is a small closed unit ; it serves to classify the pottery of the Garrigues de Vidourlenque, in Eastern Languedoc : it makes a link between the tumuli of the Garrigues of the Hérault department and those of the Malgoirès in the Gard department. Concerning the field of funerary archaeology, however, these remains leave many questions open., Un tertre très arasé situé sur la colline de l'Arboussède a procuré un mobilier céramique du début du premier Age du fer. Cette découverte présente un intérêt triple : elle constitue un petit ensemble clos ; elle permet de préciser le faciès céramique des Garrigues de Vidourlenque, en Languedoc oriental ; elle fait le lien entre les tumulus des Garrigues de l'Hérault et ceux du Malgoirès gardois. Toutefois, sur le plan de l'archéologie funéraire, ces vestiges laissent de nombreuses interrogations pendantes., Dedet Bernard. Vestiges d'un tumulus du premier Age du fer sur la crête de l'Arboussède (Cannes-et-Clairan, Gard). In: Documents d'Archéologie Méridionale, vol. 18, 1995. pp. 105-112.

This work, second part of a study on the beginning of the Late Bronze Age in the Gorges of the Cèze, is devoted in the first place to the investigations carried out in the cave of the Prével Supérieur, which was occupied during Late Bronze II, in 1963 and 1964 : site, habitat, structures, movable objects, but also human bone remains testifying to a funerary function at a slightly earlier date. The paper also contains an extensive synthesis situating the two sites of Hasard (cf. volume 16) and of Prével Supérieur in the regional contexte : fades of movable objects (in connection with which a typological classification of Late Bronze II pottery for the whole eastern Languedoc is established), habitat, funerary function, storage of cult objects., Second volet d'une étude sur les débuts du Bronze final dans les gorges de la Cèze, ce travail est d'abord consacré aux recherches effectuées en 1963 et 1964 dans la grotte du Prével Supérieur occupée au Bronze final II : site, structures d'habitat, mobiliers, mais également restes osseux humains témoignant d'une fonction funéraire quelque peu antérieure. Il comprend aussi une large synthèse replaçant les deux gisements du Hasard (cf. tome 16) et du Prével Supérieur dans le contexte régional : faciès mobiliers (et à ce propos, une classification typologique de la céramique du Bronze final II ouverte à l'ensemble du Languedoc oriental est établie), habitat, fonction funéraire, dépôts cultuels., Dedet Bernard, Roudil Jean-Louis. Les débuts du Bronze final dans les gorges de la Cèze (Gard). II- La grotte du Prével Supérieur à Montclus. Synthèse et conclusions. In: Documents d'Archéologie Méridionale, vol. 17, 1994. Structures de couverture et de signalisation des sépultures protohistoriques du Midi de la gaule et des régions périphériques. pp. 153-200.

The presentation of the results of the investigations carried out in the cave of "Hasard" since 1967 forms the first part of two papers on two sites in the gorges of the Cèze, in the regional contexte. To the typological and stratigraphie descriptions of the fillings are added those of the movable objects excavated in the different sectors of the four explored halls. The catalogue of the receptacles and objects, systematically illustrated, constitutes a rich reference collection for the Middle Bronze and the beginning of the Late Bronze Age. On the site, entirely a burial place in the Middle Bronze Age, a habitat is built in the Late Bronze II and subsequently in the Vth c. B.C., while a burial function is also maintened., La présentation du résultat des recherches menées dans la grotte du Hasard depuis 1967, constitue le premier volet d'un ensemble de deux articles consacrés à deux gisements des gorges de la Cèze, dans le contexte régional. Les descriptions typologiques et stratigraphiques des remplissages sont accompagnées de celles des mobiliers exhumés dans les différents secteurs des quatre salles explorées. Le catalogue des récipients et objets, systématiquement illustrés, constitue une riche collection de référence pour le Bronze moyen et le début de la période finale. Le site, essentiellement sépulcral au Bronze moyen, accueille un habitat au Bronze final II, puis au Ve s. av. J.-C, parallèlement au maintien d'un rôle funéraire., Roudil Jean-Louis, Dedet Bernard, Columeau Philippe, Erroux Jean, Chabal Lucie. Les débuts du Bronze final dans les gorges de la Cèze (Gard). I- La grotte du Hasard à Tharaux. In: Documents d'Archéologie Méridionale, vol. 16, 1993. Contribution au problème ibérique dans l'Empordà et en Languedoc-Roussillon. pp. 111-162.