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This study tested the effect of interventions designed for people who do not eat yet the recommended daily fruit and vegetable intake (FVI) but have a positive intention to do so. Adults (N = 163) aged 20-65 were randomised into four groups: implementation intentions (II group), self-efficacy (SE group), combination of II + SE group) and a control group receiving written information on nutrition. Study variables were measured at baseline, post-intervention and at 3-month follow-up. At follow-up, compared to the control group, FVI increased significantly in the II and II + SE groups (1.5 and 1.9 servings per day, respectively). Most psychosocial variables significantly increased compared to the control group, with the exception of SE for vegetable intake (VI). Moreover, at 3-month follow-up, change in FVI was mediated by changes in fruit intake (FI) intention and VI action planning. In conclusion, II interventions were efficient to increase FVI, with or without consideration for the development of SE. Thus, future studies should favour the adoption of this approach to bridge the intention-behaviour gap for FVI.

Il existe plusieurs définitions de l’éducation à la santé qui correspondent à autant d’approches de cette dernière. Globalement et pour simplifier nous pouvons distinguer deux grands courants, le premier s’appuyant sur les théories comportementalistes de la psychologie sociale nord-américaine des années soixante dix et aboutissant peu ou prou à la mise en oeuvre d’un conditionnement, le deuxième empruntant une démarche plus spécifiquement éducative et visant l’autonomie du sujet. Pour des raisons d’éthique, mais aussi d’efficacité à long terme, nous nous sommes inscrits dans le deuxième courant en adoptant l’ «empowerment model » . Nous avons donc réfléchi sur le processus d’acquisition de ce que les anglo-saxons appellent les «life skills » qui permettent d’accéder à l’autonomie. Le concept de compétences pour la vie relationnelle ou compétences sociales (life skills) est construit sur trois éléments principaux : les savoirs, le questionnement dans lequel le sujet est impliqué, la responsabilisation. Nous avons donc tenté de mettre au point une méthode d’acquisition de ces compétences au moyen d’une pédagogie utilisant un film vidéo appelé film amorce. Le film amorce est un film court qui n’a pas pour vocation d’informer mais d’aider l’enseignant à amener l’enfant ou l’adolescent à s’interroger sur lui-même, sur ses pratiques. Son principe repose sur l’engagement dans le questionnement, à distinguer de l’engagement comportemental proposé par Beauvois et Joulé (confrontation à soi), la pédagogie de la résolution de problèmes (confrontation à une tâche), la pédagogie de la confrontation sociocognitive (confrontation à autrui). Plusieurs films ont été ainsi conçus et réalisés dans le cadre d’un projet européen pour l’éducation nutritionnelle au primaire et dans le cadre d’un projet financé par la Direction Générale de la Santé pour la prévention du sida dans le secondaire. Les premières expérimentations de ces films dans des établissements scolaires a permis de mettre en évidence d’une part l’intérêt et l’efficacité de ces outils pédagogiques et d’autre part les conditions de cette efficacité qui peuvent constituer un obstacle à leur utilisation si elles ne sont pas remplies., Manderscheid Jean-Claude, Pithon Gérard. Eléments de réflexion pour une pédagogie de l'éducation à la santé en milieu scolaire. In: Spirale. Revue de recherches en éducation, n°25, 2000. L’éducation pour la santé, sous la direction de Jacqueline Billon. pp. 49-68.

Cette recherche vise à faire expliquer par un échantillon d’enfants et d’adultes d’un Institut de Rééducation, accueillant des enfants placés pour des «troubles de la personnalité et de la conduite » , un ensemble de délits types (incivilités et violences) recueillis par observations et interview. On leur demande ensuite de leur faire attribuer un degré de gravité et de préconiser des sanctions possibles pour ces actes. Les théories de l’attribution et des représentations sociales nous aideront à comprendre comment adultes et enfants ne reconstruisent pas et n’interprètent pas le monde, notamment les incivilités et les violences qui s’y déroulent, de la même façon… Nous nous interrogerons alors pour savoir comment ils peuvent vivre dans un même lieu avec des règles de vie communes., Pithon Gérard, Dentz N., Grimaud M., Manderscheid Jean-Claude. « Expliquer» la violence dans un établissement : le point de vue des enfants et des adultes. Une approche sociocognitive . In: Spirale. Revue de recherches en éducation, n°25, 2000. L’éducation pour la santé, sous la direction de Jacqueline Billon. pp. 165-184.

In order to know how thyroid nodules and differentiated thyroid cancers are investigated and treated in 1988, an international inquiry was performed by mean of a questionnaire based on a well-defined case report of a 35-year-old female with a solitary small thyroid nodule. Clinicians were asked to indicate their diagnostic and therapeutic approaches to the reported case and to some variations. Analysis of the 157 responses from thyroid experts showed that three in vitro tests (sensitive-TSH, free T4 and total T4) and three in vivo tests (99mTc or radioiodide scintiscan, fine needle aspiration and ultrasonography) were performed most frequently. In the case of a solid and cold nodule and in the absence of fine needle aspiration results, 19% of respondents advocated suppressive therapy and 81% surgery. In the same clinical case, but whom fine needle aspiration had been performed and cytology was benign, surgery was advocated by 24%, suppressive therapy by 48% and a regular follow-up without treatment by 28% of respondents. When surgery was performed and the diagnosis was a differentiated thyroid cancer, (near) total thyroidectomy was more frequently chosen than partial thyroidectomy in both papillary (60 and 40%, respectively, of respondents) and follicular (74 and 26%, respectively, of respondents) cancers; 80% of clinicians did not change their surgical technique in relation to histological type of the tumour. Total thyroidectomy was more often recommended in most of the clinical or anatomical variations compared with the basic case report. Pre- or postoperative hormonal therapy was initiated with L-T4 and TSH suppression was controlled by sensitive-TSH and thyroglobulin determinations. After total thyroidectomy, 131I was used with similar modalities for papillary and follicular cancers to ablate a thyroid remnant.