Accessory reproductive gland proteins (Acps) in Drosophila evolve quickly and appear to play an important role in ensuring the fertilization success of males. Moreover, Acps are thought to be involved in establishing barriers to fertilization between closely related species. While accessory glands are known to occur in the males of many insect groups, the proteins that are passed on to females by males during mating have not been well characterized outside of Drosophila. To gain a better understanding of these proteins, we characterized ESTs from the accessory glands of two cricket species, Allonemobius fasciatus and Gryllus firmus. Using an expressed sequence tag (EST) approach, followed by bioinformatic and evolutionary analyses, we found that many proteins are secreted and, therefore, available for transfer to the female during mating. Further, we found that most ESTs are novel, showing little sequence similarity between taxa. Evolutionary analyses suggest that cricket proteins are subject to diversifying selection and indicate that Allonemobius is much less polymorphic than Gryllus. Despite rapid nucleotide sequence divergence, there appears to be functional conser- vation of protein classes among Drosophila and cricket taxa. Resume´ : Les proteines des glandes reproductives accessoires chez le genre Drosophila evoluent rapidement et semblent jouer un role important dans le succes des males en matiere de fecondation. De plus, ces proteines sont soupconnees d'une implication dans l'etablissement de barrieres ala fecondation entre especes proches. Tandis que des glandes accessoires sont presentes chez les males de nombreux groupes d'insectes, les proteines transmises des males aux femelles lors de l'accouplement n'ont pas etebien caracterisees a l'exterieur du genre Drosophila. Afin de mieux connaoˆtre ces proteines, les auteurs ont caracterisedes EST des glandes accessoires chez deux especes de grillons, Allonemobius fasciatus et Gryl- lus firmus .Al'aide d'une approche EST, suivie d'analyses bioinformatiques et evolutives, les auteurs ont trouveque plu- sieurs proteines etaient secretees et ainsi disponibles pour transfert a la femelle lors de l'accouplement. De plus, la plupart des EST etaient inedits puisqu'ils montraient peu de similariteentre taxons. Des analyses evolutives suggerent que les pro- teines de grillons sont sujettes aune selection divergente et indiquent que l'Allonemobius est beaucoup moins polymorphe que le Gryllus .E n depit d'une rapide divergence de la sequence nucleotidique, il semble y avoir une conservation fonc- tionnelle des classes de proteines chez le genre Drosophila et les grillons. Mots cles : Allonemobius, Gryllus ,evolution rapide, isolement reproductif, fluide seminal. (Traduit par la Redaction)