10 results on '"Martine Delvaux"'
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2. Sophie Calle : no sex
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Martine Delvaux
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Cultural Studies ,History ,Literature and Literary Theory ,Visual Arts and Performing Arts - Abstract
Une impression de depart : quelque chose se passe quand on se trouve devant les livres de Sophie Calle, quelque chose comme du rien, rien ne se passe. On sourit. On tourne les pages. On plisse le f...
- Published
- 2006
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3. Windows on the World
- Author
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Martine Delvaux
- Subjects
Literature and Literary Theory ,Philosophy ,Microsoft Windows ,Operating system ,computer.software_genre ,computer - Published
- 2005
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4. Introduction
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Martine Delvaux and Alexandre Dauge-Roth
- Subjects
Literature and Literary Theory - Published
- 2005
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5. Catherine Millet: l'archive du sexe
- Author
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Martine Delvaux
- Subjects
Literature and Literary Theory - Abstract
ON PEUT EN DIRE que c'est d'un ennui mortel, tout autant que ces films qu'on loue au dA©but de la nuit dans des chambres d'hA´tel ou qu'on vient chercher en catimini dans la chambre noire situA©e au fond du magasin de cassettes vidA©o. La Vie sexuelle de Catherine M. comme un film porno: placide, clinique, technique, glacA©, ce livre «poursuit son objectif A la faA§on d'une torpille en ligne droite» A©crit Michel CrA©pu1. Confession pour certains, et pour d'autres, comme pour Josyane Savigneau, un livre qui recA¨le un «dA©sir de tA©moignage, [une] volontA© de rendre public l'intime, donc de le nier en mAame temps»2. Le livre de Catherine Millet s'offre comme une Âœuvre visuelle qui dA©file sur l'A©cran des pages et que les lecteurs regardent, comme l'amant qui «flait] tant parler» l'auteure pendant qu'il «fornique» avec elle et exige qu'elle lui raconte les «histoires vraies» de ses aventures sexuelles, avide de connaA®tre les noms, les lieux, le nombre de fois3. Un livre comme un film, un enchaA®nement de photos pornos. «Le noyau dur, irradiant, contaminant, de toute photographie», A©crit Jacques Henric dans le livre dont la publication a accompagnA© celle de La Vie sexuelle de Catherine M.
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- 2004
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6. Annie Ernaux: Ecrire l'Evenement
- Author
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Martine Delvaux
- Subjects
Literature and Literary Theory ,Visual Arts and Performing Arts - Abstract
En exergue a un recit intitule L'Evenement (paru recemment chez Gallimard), Annie Ernaux a place deux phrases: la premiere de Michel Leiris, la seconde de Yuko Tsushima. (1) D'abord, celle de Leiris: "Mon double voeu: que l'evenement devienne ecrit. Et que l'ecrit soit evenement." Mais qu'est-ce qu'un evenement? Qu'est-ce dans ce cas precis que "l'evenment"? Qu'est-ce qu'ecrire un evenement? Comment un evenement devient-il un ecrit? Car tout est la, dans cet evenement que veut raconter Annie Ernaux, cet evenement qui consiste en l'avortement clandestin qu'elle a subi a Rouen, en 1964, a l'age de 23 ans, evenement qu'elle decrit dans un recit qui s'intitule L'Evenement. L'ecrit est evenement, et en tant qu'evenement, il est, dans ce cas precis, avortement. Je traduirais donc le double voeu d'Annie Ernaux de la facon suivante: que l'avortement devienne ecrit, et que l'ecrit soit avortement. "Avortement": du latin aboriri (le primitif ab- precedant le mot oriri qui signifie "naitre"), c'est-a-dire "mourir, disparaitre." "Evenement": du latin evenire qui signifie "sortir, avoir un resultat, se produire." Un evenement, c'est ce qui arrive; c'est un aboutissement, une fin, quelque chose qui advient. Dans la langue courante, on donne au mot "evenement" le sens de catastrophe, de tragedie, de desastre, le sens de ce qui survient, de ce qui apparait tout a coup, soudainement. Ainsi, on comprend aussi I' "evenement" conmme ce qui represente une epreuve, un imprevu, ce qui vient deranger le cours regulier des choses, ce qui surprend, fait desordre. En ce sens, l'evenement constitue une interruption de l'existence, une rupture, un advenir qui met fin a un certain temps. Ici, c'est l'avortement qui est l'evenement. Et cet evenement qu'est un avortment est une apparition qui est une disparition (aboriri: disparaitre), quelque chose qui arrive en partant, quelque chose qui a Lieu en mourant. Et comment donc ecrire un tel evenement? Comment faire de l'evenement un ecrit, et de l'ecrit un evenement? L'evenement qu'est l'avortement, cette histoire qui est d'abord et avant tout une histoire de femmes, se presente a Ernaux comme un evenement qui a ete cache et tu ("c'etait une chose qui n'avait pas de place dans le langage" [54]), qu'on a rendu invisible et indicible. Et c'est pourtant cet evenement qu'Ernaux va raconter afin de defaire ce qui a ete fait: la non-consideration de l'avortement comme evenement, le fait de l,avoir place en retrait des evenements majeurs non seulement du 2oe siecle mais de l'histoire de l'humanite, de ce qui a marque l'humain et la comprehension que nous en avons (il faut penser ici, bien entendu, la Shoah et au Goulag, aux grandes guerres et aux moins grandes--an Vietnam, au Kosovo...). Dans cette perspective, l'intention d'Ernaux est de conferer l'avortement le statut d'un "evenement," c'est-a-dire de ce qui a ete vecu jusqu'au bout. A la fin de son recit, elle ecrit: "J' ai fini de mettre en mots ce qui m' apparait comme une experience humane totale, de la vie et de la mort, du temps, de la morale et de l'interdit, de la loi, une experience vecue d'un bout l'autre an travers du corps" (111-12). Experience humane totale, cet evenement "inoubliable" (26) aura ete une traversee, une experience complexe et incomparable, dont l'ambivalence/la dualite constitue la richesse meme: Achaque fois que j'ai pense a cette periode, il m'est venu en tete des expressions litteraires telles que "la traversee des apparences", "par-dela le bien et le mal", ou encore "le voyage au bout de la nuit". Cela m'a toujours paru correspondre a ce que j'ai vecu et eprouve alors, quelque chose d'indicible et d'une certaine beaute. (23) C'est cet evenement qu'Ernaux souhaite rappeler afin de le ramener a memoire, pour rompre le silence autour de l'avortement et l'inscrire dans l'histoire: Que la forme sous laquelle j'ai vecu cette experience de l'avortement--la clandestinite--releve d'une histoire revolue ne me semble pas un motif valable pour la laisser enfouie--meme si le paradoxe d'une loi juste est presque toujours d'obliger les anciennes victimes a se taire, au nom de 'c'est fini tout ca', si bien que le meme silence qu'avant recouvre ce qui a eu lieu. …
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- 2002
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7. Apprendre à vivre avec les spectres: témoignages des camps nazis et du sida
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Martine Delvaux
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Literature and Literary Theory ,media_common.quotation_subject ,Art ,media_common - Published
- 1998
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8. Des corps et des frontières: les lieux du sida
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Martine Delvaux
- Subjects
Literature and Literary Theory ,media_common.quotation_subject ,Art ,media_common - Published
- 1997
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9. Préface: Ecrire l'enfermement
- Author
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Martine Delvaux and Frieda Ekotto
- Subjects
Literature and Literary Theory ,Sociology - Published
- 1998
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10. Adieu: Testimony and Mourning in Anne-Claire Poirier's 'Tu as crie Let Me Go'
- Author
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Martine Delvaux
- Subjects
Cultural Studies ,Daughter ,Literature and Literary Theory ,Visual Arts and Performing Arts ,business.industry ,media_common.quotation_subject ,Filmmaking ,Art ,Heroin addiction ,Screaming ,Witness ,Philosophy ,Law ,Reading (process) ,Film director ,medicine ,Theology ,medicine.symptom ,business ,Heroin addicts ,media_common - Abstract
In 1978, Qu6becois filmmaker Anne-Claire Poirier, the first woman to work for the National Film Board of Canada, wrote and directed Mourir a tue-t&te,' a film about rape which has since become a classic of Qudbecois cinema.2 Although a work of fiction, Mourir a tue-tete is constructed as a documentary about Suzanne, a young nurse sequestered and raped by a man as she is walking home one night after work.' Twenty years later, in 1997, Poirier wrote and produced a film documentary about her daughter's death, Tu as criM Let Me Go." "Tu es morte a tue-tate, ma bien-aimee," she writes, "tu es morte dans les 'faits divers"' (emphasis added).5 Tu as crik Let Me Go takes the form of an address to Yanne, a heroin addict who prostituted herself and died, on 18 October 1992, strangled in a Montreal apartment by one of her johns. "Let me go," she was heard screaming, "please, let me go!" Her daughter's last words mark the beginning of Poirier's mourning, and of her journey through her daughter's past and through the world of heroin addiction. This is the journey that I will try to retrace here, this adieu, that becomes a mother's attempt to witness her daughter's life. But in this process of mourning I find a process of reading, a model for reading as a witness. Poirier's film is an address to Yanne, her daughter, but it is also an address to me, the daughter of another mother, a daughter who becomes a witness to her own mother. On one hand, a mother learns to mourn her murdered daughter, on the other a daughter asks a mother to let go of her. Two quests, two journeys, two testimonials that echo each other. "The witness is a witness to what has been said through him," writes Emmanuel Levinas. Poirier bears witness to her daughter, and in so doing, asks us to bear witness to her. To bear witness is to become a witness to and through the Other. Herein lies the specificity of Poirier's "engaged," or committed, filmmaking and of my own engagement as her witness.6
- Published
- 2000
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