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In the month of february 1713, Curaçaoan militia tried in vain to stop an invasion of French troops under leading of their commander Jacques Cassard. The battle was fought near the strategically situated country house called Malpais. Several surgeons in charge of the Dutch West India Company were called to take care for the sick and wounded French and Curaçaoan people. The medicines and other supplies were available from army medicine chests. The content of those chests is described and explained in this article., En février 1713, les défenseurs de Curaçao essaient en vain d'arrêter l'invasion des troupes françaises sous le commandement de Jacques Cassard. Les français ont réussi à débarquer dans la baie de Sainte-Croix et la bataille s'engage à la plantation Malpais. Les blessés et malades, tant français que curaçaoens furent soignés dans un petit dispensaire installé près du champ de bataille ; les médicaments et articles chirurgicaux utilisés sont décrits., Rutten Alphonse. Jacques Cassard et la pharmacie militaire à l'île de Curaçao en 1713. In: Revue d'histoire de la pharmacie, 84ᵉ année, n°310, 1996. pp. 261-268.

Georges-Émile Strohl (1827-1882), a career of military pharmacist and fellow greatly disturbed by the 1870 war. G.-É. Strohl, born in Bouxwiller, near Strasbourg, was first preparator at the college of sciences and pharmacy student in Strasbourg. After his diploma, he wished to become a fellow at the school of pharmacy but he renounced and became military pharmacist. During his first years of activity, he wrote some scientific papers, particularly one on thermal waters of Allevard which he choosed as the subject of his philosophical thesis in 1865. He was then in function in Strasbourg and had the possibility to become fellow. Admitted in 1866 and chief pharmacist of the military hospital, he remained in the town during the war, but, when the university was transfered in Nancy in 1872, his name was not on the list of professors and fellows. Reinstated in april 1873, he could never join Nancy, its school of pharmacy and the french University. Carrying on his military career in Algeria (Constantine and Algiers), he died in april 1882, after having published some other papers and translated four books devoted to biochemistry, toxicology, hydrology and pharmacy. He was worthy of becoming university professor., G.-É. Strohl, né à Bouxwiller, est d'abord préparateur à la Faculté des sciences et élève en pharmacie à Strasbourg. Après l'obtention de son diplôme en 1854, il se présente à l'agrégation de pharmacie, puis y renonce et se tourne vers la carrière de pharmacien militaire. Au cours de ses premières affectations, il rédige plusieurs publications, dont une sur les eaux d'Allevard, dont il fait le sujet de sa thèse de doctorat es sciences en 1865, lorsque, affecté à Strasbourg, il a l'opportunité de se présenter à nouveau à l'agrégation. Reçu en décembre 1866 et pharmacien en chef de l'hôpital militaire, il reste à Strasbourg pendant la guerre de 1870, mais, lorsque l'Université est transférée à Nancy en 1872, il ne figure pas parmi les enseignants qui y sont nommés, alors qu'il se trouve affecté à Lyon. Bien que réintégré comme agrégé en 1873, il ne peut rejoindre Nancy, et il ne pourra pas réintégrer l'enseignement supérieur. Finalement affecté en Algérie, à Constantine puis à Alger, il y meurt en avril 1882, après avoir encore rédigé plusieurs notes. Ayant aussi traduit plusieurs ouvrages étrangers de biochimie, toxicologie, hydrologie et pharmacie, il aurait mérité de devenir professeur à l'issue de sa carrière de pharmacien militaire., Labrude Pierre, Strohl Stéphanie Alexandra. Georges-Emile Strohl (Bouxwiller 1827-Alger 1882). Une carrière de pharmacien militaire et d'agrégé perturbée par la Guerre de 1870. In: Revue d'histoire de la pharmacie, 94ᵉ année, n°350, 2006. pp. 187-198.

Simon Morelot (1751-1809). A pharmacist out of the common. He was born in a family of pharmacists of Beaune. He was a pharmacist in Paris, successively in four different places. He played an important part in the life of the Collège de pharmacie, which became in 1793 the Société libre des Pharmaciens de Paris. In the school of pharmacy, which was conducted by this Society, he had large charges in the administration and the teaching. With these offices, he was obliged to leave his pharmacy and to live in the school, Arbalètre street. In 1803, this school was replaced by a State school, and he was deprived of these functions. He joined in the armies of Napoléon, and successively was : a pharmacist of first class at Brest, a pharmacist in chief during the campaign of Prussia and Poland, and in the end major pharmacist in the army of Spain. He died in Cataluna in 1809, as a result of an « adynamic » fever. He wrote four important books, between 1800 and 1809, dedicated to pharmacy and to natural sciences, which gave a large view of the teaching he had previously made., Né au sein d'une famille de pharmaciens de Beaune, Simon Morelot fut pharmacien à Paris, occupant successivement quatre différentes officines. Il participa activement à la vie du Collège de pharmacie, qui deviendra en 1793 la Société libre des pharmaciens de Paris. Dans l'École de pharmacie gérée par cette Société, il eut d'importantes responsabilités de gestion et d'enseignement. À ce titre, il dut abandonner sa pharmacie et fut logé dans l'École, située rue de l'Arbalètre. En 1803, cette École fut remplacée par une École d'État, et il fut privé de ses fonctions. Il s'engagea alors dans l'armée napoléonienne et fut successivement pharmacien de lère classe à Brest, pharmacien en chef au cours de la Campagne de Prusse et de Pologne, puis en 1808 pharmacien principal dans l'Armée d'Espagne. Il mourut en Catalogne, en 1809, d'une « fièvre adynamique ». Il rédigea, entre 1800 et 1809, quatre importants ouvrages consacrés à la pharmacie et aux sciences naturelles, développant les cours qu'il avait donnés à Paris., Flahaut Jean. Simon Morelot (1751-1809), un pharmacien hors du commun. In: Revue d'histoire de la pharmacie, 93ᵉ année, n°348, 2005. pp. 553-568.