Employing a geographical approach to transborder mobility, this article aims to analyze the border movements of Peruvians and Bolivians who live in the northern cities of Chile (Iquique and Antofagasta) and their access to housing. We propose the thesis that these migrant subjects transit across the border area mainly for labor reasons and due to wage differences associated with crossing the frontier. Thus, the proximity to their place of origin, the possibility of going, returning or staying, their life cycle, as well as the conditions of precarious work and of the housing to which they have access, make them, in many cases, mobile and multi-stranded subjects. Mobility is viewed as the ability to move around the city and frontier area and stranded is observed through the meaning acquired by the housing and access to it. The research is based on 16 in-depth interviews conducted within the framework of a larger investigation, thus identifying the most important aspects in the mobility and circular movements of migrants. Desde un enfoque geográfico de la movilidad transfronteriza, este artículo se propone analizar las movilidades fronterizas de peruanos y bolivianos que habitan en las ciudades del norte chileno (Iquique y Antofagasta) y el acceso a la vivienda. Postulamos la tesis que estos sujetos migrantes se mueven en el espacio fronterizo fundamentalmente por razones laborales y por la diferencia ganancial que produce el cruce de las fronteras. Así, la cercanía con el lugar de origen, la posibilidad de ir, venir o quedarse, el ciclo de vida, así como las condiciones de precariedad laboral y de las viviendas a la que ellos y ellas acceden los convierten, en muchos casos, en sujetos móviles y multianclados. La movilidad se aprecia en la capacidad de moverse en la ciudad y el espacio fronterizo y el anclaje se observa a través del sentido que adquiere la vivienda y el acceso a ella. La investigación se sustenta en 16 entrevistas en profundidad realizadas en el marco de una investigación mayor, identificando así, los hitos más importantes en la movilidad y circularidad de los migrantes. A partir d'une approche géographique de la mobilité transfrontalière, cet article vise à analyser la mobilité frontalière des Péruviens et des Boliviens qui vivent dans les villes du nord du Chili (Iquique et Antofagasta) et l'accès au logement. Nous postulons la thèse que ces sujets migrants se déplacent dans la zone frontalière fondamentalement pour des raisons de travail et en raison de la différence de profit produite par le franchissement des frontières. Ainsi, la proximité du lieu d'origine, la possibilité d'y aller, venir ou rester, le cycle de vie, ainsi que les conditions d'emploi et de logement précaires auxquelles ils accèdent en font, dans de nombreux cas, des sujets mobiles et multi-ancrés. La mobilité se voit dans la capacité de se déplacer dans la ville et la zone frontalière, et l'ancrage se voit dans le sens qu'acquiert le logement et l'accès à celui-ci. La recherche est basée sur 16 entretiens approfondis réalisés dans le cadre d'une enquête plus large, identifiant ainsi les jalons les plus importants de la mobilité et de la circularité des migrants.