The papers assembled in this volume were given at the University of Namur on 25 March 2011, at the first session of the Société Préhistorique Française to be held outside France. The Société Préhistorique Française is currently raising its international profile and the organisation of the session in Belgium is a contribution to this development. Craft specialisation in later prehistory is a complex subject. The diverse meanings of the concept of specialization, together with the different social and economic implications linked to its appearance, indeed form a research issue that requires much discussion. The presence of craft specialisation has particularly been used to assess levels of social complexity, with reference to the historical question of the emergence of complex societies, social hierarchy and cities. During this round-table, we deliberately set aside the issue of relationships between levels of specialisation and social organization. We have mainly focussed on the archaeological methods and the objective criteria that can be used for differentiating technical activities, their organization and their possible differences of status during later prehistory. With regard to the abundant literature relating to a wide range of archaeological or ethnographical assemblages and contexts, this foreword considers the theoretical framework for approaching technical specialisation. In fact there is hardly any general typology for the different forms of specialisation. This may be explained by the large variety of craft activities considered for the periods in question and by the diverging quantitative and/ or qualitative criteria taken into account for their characterization. The round-table’s contribution to this debate is thus the analysis of assemblages from later prehistoric contexts with possible evidence for specialisation, involving various technical systems. The identification of possible regularities through the analysis of specific cases can provide keys to understanding the nature and diversity of production. The aim is to generate some central ideas that can be usefully applied to this time period, without setting out to construct a general typology of technical specialisations., Les articles regroupés dans ce numéro sont issus de la première séance de la Société préhistorique française à l’étranger qui s’est tenue à l’université de Namur (Belgique) le 25 mars 2011. Le développement des relations scientifiques internationales de la Société préhistorique française participe d’une dynamique réelle qui mérite une meilleure visibilité ; l’organisation de cette séance en dehors des frontières de la France y participe. Le thème de la spécialisation des activités artisanales dans la Préhistoire récente est complexe. C’est précisément la diversité des significations du concept de la spécialisation d’une part et les différentes implications socioéconomiques données à son apparition d’autre part, qui constituent une problématique dont la discussion s’impose. L’existence d’un artisanat spécialisé a été utilisée en particulier pour évaluer le degré de complexification sociale, renvoyant à la question historique de l’émergence des sociétés complexes, de l’apparition de la hiérarchisation sociale et des processus d’urbanisation. Lors de cette table ronde, nous avons délibérément écarté la question des liens qu’entretiennent les degrés de spécialisation et l’organisation des sociétés. Nous nous sommes essentiellement concentrés sur l’examen des méthodes archéologiques et des critères objectifs de différenciation des productions techniques, de leur organisation et de leurs différences éventuelles de statut pour la Préhistoire récente. Dans cet avant-propos, au regard d’une littérature abondante portant sur des corpus et des contextes archéologiques ou ethnographiques diversifiés, nous nous sommes interrogés sur le cadre théorique des approches de la spécialisation technique. En réalité, il n’existe presque pas de véritable typologie générale des formes de spécialisation. Ce fait est lié à la grande diversité des pratiques artisanales considérées pour les périodes qui nous concernent et à la disparité des critères quantitatifs et/ ou quantitatifs pris en compte pour les caractériser. La contribution à ces débats de cette table ronde consiste donc à examiner certains corpus qui peuvent se prêter à documenter la spécialisation de cultures de la Préhistoire récente, au travers de systèmes techniques diversifiés. C’est par l’analyse de ces cas spécifiques que l’on cherchera à dégager d’éventuelles régularités, et à proposer ainsi des clés de lecture de qualification et de différenciation des productions qui fassent émerger quelques idées directrices utiles et applicables pour notre période, sans avoir pour ambition de construire une typologie générale des spécialisations techniques., Burnez-Lanotte Laurence, Allard Pierre. Avant-propos. In: Bulletin de la Société préhistorique française, tome 109, n°2, 2012. pp. 211-219.