Search

Toute science repose sur des principes, par essence indemontrables, et qui peuvent seulement etre valides a l’usage, apres qu’aient ete entreprises des recherches diverses fondees sur ces principes, lesquelles peuvent aboutir ou echouer. Il resulte de cette difficulte, que Montaigne avait deja clairement identifiee et qui, dit-il, nous met au rouet, que le diagnostic sur la validite, l’absence de validite ou les limites de validite d’un principe ne peut generalement etre porte dans le court terme. C’est pourquoi les sciences peuvent donner et donnent normalement cours pour un temps plus ou moins prolonge a des idees fausses. Il faut distinguer ces faux savoirs de ceux qui derivent de principes dont la fragilite ne fait guere de doute, mais qui continuent de mener leur vie dans l’espace public, comme c’est le cas de l’astrologie, parce qu’ils sont portes par une demande et par des entrepreneurs qui l’exploitent. Du fait que les faux-savoirs issus des difficultes que souleve la validation des principes beneficient pour un temps plus ou moins long de l’autorite de la science et des scientifiques, ils peuvent avoir et ont effectivement parfois une action sournoise sur la vie sociale et politique bien plus profonde que celle des pseudo-sciences averees. On esquisse ici de breves monographies portant sur quelques uns des principes adoptes par les sciences humaines et sociales, celles auxquelles on s’interessera ici. On n’a aucune peine a comprendre les raisons pour lesquelles elles ont endosse ces principes. Or elles les ont pousse dans leurs declinaisons contestables a des errements parfois porteurs d’effets politiques et sociaux graves. Les difficultes qui s’opposent a la validation des principes ne justifient toutefois en aucune facon le scepticisme a l’egard des sciences qui tend a prosperer aujourd’hui sous l’influence du postmodernisme, s’agissant aussi bien des sciences humaines et sociales que des sciences de la nature.

Resume La conception de la rationalite courante dans les sciences sociales contemporaines est de caractere instrumental, y compris dans les formes ouvertes que lui ont donnees des theoriciens importants comme H. Simon ou G. Becker. Elle postule que les individus choisissent rationnellement les moyens qu’ils utilisent pour atteindre leurs objectifs ; leurs croyances et leurs objectifs leur etant imposes par des forces conjecturales. Devons-nous considerer les croyances normatives et positives des acteurs comme vouees a etre laissees sans explication ou a etre expliquees par des forces conjecturales ? On evite ces difficultes en substituant la Theorie de la rationalite ordinaire (tro) a la conception instrumentaliste de la rationalite. On propose ici une definition formelle de la tro, on montre qu’elle peut etre efficacement appliquee aux croyances representationnelles et axiologiques, on presente un echantillon de ses applications, on esquisse un catalogue de ses avantages logiques par rapport a la Theorie du choix rationnel (tcr) et a la Theorie de la rationalite limitee (trl), en fait des cas particuliers de la tro.

The classical theory of democracy starts from a model where good sense and common sense play a major role, as the notions of the “impartial spectator" (Adam Smith) or the “general will” (Jean-Jacques Rousseau) show, among others. These notions are indispensable to explain many social and political phenomend of our time: phenomena of political consensus on given issues or of short, mid and long-term moral, political, institutional and social evoltion.

ReSUMe. — Selon Durkheim, l’abstraction est une demarche naturelle a toute science, mais il y a une bonne et une mauvaise abstraction. La mauvaise se caracterise notamment par l’utilisation d’ « etres de raison », a savoir des concepts dont on n’est pas sur qu’ils correspondent a une realite. Tocqueville et Weber partagent cette idee essentielle avec Durkheim. Leurs explications se sont imposees parce qu’elles evitent soigneusement les « etres de raison ». Ce n’est pas toujours le cas des sciences sociales contemporaines. Sociologues, anthropologues et psychosociologues les utilisent au contraire genereusement. Pourtant, on obtient des explications scientifiquement beaucoup plus convaincantes en les eliminant, ce qu’on peut souvent faire en recourant aux ressources de la « psychologie rationnelle » au sens de Nisbet : celle qui se conforme au postulat weberien de la « comprehension ». L’abus que les sciences sociales font des « etres de raison » est du a ce que, sous l’influence de mouvements de pensee importants, elles temoignent couramment d’une vision causaliste de la psychologie de l’acteur social. En empruntant a ces mouvements les sciences sociales esperaient se consolider. Elles en ont ete au contraire fragilisees.

ReSUMe. — Les sentiments moraux representent un sujet essentiel de la sociologie classique, comme le montrent les œuvres de Max Weber et de Durkheim. Ce sujet a largement disparu des courants dominants de la sociologie actuelle. On propose ici une theorie « judicatoire » des sentiments moraux, selon le qualificatif attribue par Max Scheler a la theorie d’Adam Smith. Selon Smith, les sentiments moraux sont indissociablement lies a des jugements moraux, lesquels sont la conclusion d’un systeme d’arguments plus ou moins implicitement present selon les cas a l’esprit de l’individu. Smith a esquisse une theorie qui permet de prendre en compte la variabilite des sentiments moraux : une difficulte insurmontable pour les theories contractualistes, rationalistes ou intuitionnistes des sentiments moraux. L’efficacite de cette theorie pour la recherche sociologique empirique est illustree par plusieurs exemples. Les systemes d’arguments qui fondent les jugements moraux dans l’esprit des individus comportent des enonces empiriques, des propositions decisionnelles et des principes. La question est alors de rendre compte de ce qui fonde la credibilite des principes. Max Weber a propose une esquisse de reponse a cette question : ces principes sont des idees regulatrices floues dont le contenu se precise sous l’effet d’un processus de « rationalisation diffuse ». La theorie judicatoire proposee ici resume et synthetise plusieurs contributions eparses de l’auteur ou celui-ci a tente d’elaborer ces intuitions d’Adam Smith et de Max Weber et de montrer qu’elles pouvaient s’appliquer a la fois a la recherche sociologique theorique et a la recherche sociologique empirique en matiere de sentiments moraux.

ReSUMe. — L’un des traits les plus frappants des ecrits de Weber sur la religion, c’est la frequence avec laquelle il emploie le mot rationalite. Cela resulte de son adhesion a la metatheorie fondant la methode comprehensive. Elle pose que le sens pour un individu de ses croyances doit etre interprete comme en etant la cause principale. La sociologie de la religion de Weber doit sa force a ce cadre theorique. Sa conception « rationnelle » des croyances religieuses n’implique pas que les croyances soient le produit du raisonnement. Mais, si elles sont transmises par la socialisation, elles doivent apparaitre au sujet comme fondees pour etre acceptees. Ces principes inspirent les pages de Weber sur la magie, l’animisme, les grandes religions, la diffusion du monotheisme, la theodicee ou le desenchantement du monde. Il y montre que la pensee religieuse est soucieuse de coherence, attentive a la verification et a la falsification du dogme par le reel. Il y developpe un evolutionnisme complexe, expliquant les irreversibilites dont temoigne l’histoire des religions, mais evitant tout fatalisme. Il ecarte toute psychologie des profondeurs et toute psychologie causaliste, la psychologie rationnelle etant la seule compatible avec la notion de « comprehension ». Il analyse l’evolution des idees religieuses en supposant qu’elle obeit aux memes mecanismes que l’evolution des idees juridiques, economiques ou scientifiques.

Homo sociologicus and homo oeconomicus are, for different reasons, unsatisfactory models for the social sciences. A third model, called “rational model in the broad sense”, seems better endowed to cope with the many different expressions of rationality of the social agent. Some contributions by Weber, Durkheim and Marx are early examples of the application of this model of social explanation based on good subjective reasons. According to this model and to the evidence of cognitive anthropology, it is possible to reconcile primitive thinking with the inferential principles of Western people. Lastly, cognitive psychology can contribute to the discovery of generalizations of reason-based choices that can strengthen the explanatory power of “rational model in the broad sense”.

L'A. se demande si la theorie du choix rationnel possede une validite generale. Il rappelle que pour Weber et Tocqueville les raisons qui poussent un individu a agir d'une certaine maniere sont bien les causes de cette action. Il precise, dans le meme temps, que pour ces deux auteurs, ces raisons dependent de la situation de l'acteur. Il montre comment Alexis de Tocqueville, dans ses analyses de l'Ancien Regime francais, a utilise un modele qui met en exergue la rationalite des acteurs. Il examine la notion de rationalite cognitive et la notion weberienne de rationalite axiologique.

Provisional Contents VOLUME ONE PART ONE: COLLECTING DATA SECTION ONE: USING AVAILABLE DATA An Analysis of the Verbal Content of Suicide Notes - Louis A Gottschalk and Goldine C Gleser Intellectualism, Intellectuals and the History of Religion - Max Weber The Church and the Social Classes - Bernard Groethuysen Benjamin Franklin - Kurt Samuelsson How the Spirit of Revolt Was Promoted by Well-Intentioned Efforts to Improve the People's Lot - Alexis de Tocqueville The Sorrows of Young Werther - Georg Luk[ac]acs Problems in the Histography of Science - Alexandre Koyr[ac]e Can There Be an Alternative Mathematics? - David Bloor Joy, High Spirits, Love, Tender Feelings, Devotion - Charles Darwin The Handle - Georg Simmel Designs as Signs - Ernst Hans Gombrich Recent History - Quentin Bell Understanding Errors in Perspective - Dominique Raynaud Friedrich, or, The Other Fatherland - A Besan[ce]con Structural Analysis - Siegfried Kracauer SECTION TWO: COLLECTING NEW DATA The Interview Technique in Social Anthropology - S F Nadel Sur l'utilisation de l'entretien non directif en sociologie - Guy Michelat La Formulation des questions d'enqu[ci]ete - Jean-Paul Gr[ac]emy Une r[ac]esponse m[ac]ediane et 'sans avis' How to Explain Common Feelings of Justice - Emmanuelle Betton-Gossart What Method of Empirical Analysis Shall We Choose? Affluence and the British Class Structure - John H Goldthorpe and David Lockwood The Principles of Selection of Cultural Data - Florian Znaniecki Life Stories in the Bakers' Trade - Daniel Bertaux and Isabelle Bertaux-Wiame The Observers Observed - Jean Peneff French Survey Researchers at Work Research Concerning Prisons - Bruno Milly Return to the Methodological Difficulties of Field Studies in this Area VOLUME TWO PART TWO: SELECTING A TYPE OF APPROACH SECTION ONE: CASE STUDIES On Family, Work and Social Change - Fr[ac]ed[ac]eric le Play Neighbourhood Relations in the Making - Norbert Elias When Describing is Explaining - Henri Bergeron Qualitative Methods in the Study of French Drug Addiction Treatment Policy The Gains of Irrationality - Jean-Pierre Lavaud SECTION TWO: QUALITATIVE ANALYSIS OF SMALL SOCIAL UNITS The Political System - E E Evans-Pritchard The Social System at the Shop Level - Michel Crozier The Plant Subculture and the Formal Authority System SECTION THREE: COMPARATIVE ANALYSIS How Towards the Middle of the Eighteenth Century Men of Letters Took the Lead in Politics and the Consequences of this New Development - Alexis de Tocqueville Historical Tendency of Capitalist Accumulation - Karl Marx Introduction to the Protestant Ethic and the Spirit of Capitalism - Max Weber Economic Backwardness in Historical Perspective - Alexander Gerschenkron The Kemalist Revolution in Comparative Perspective - S N Eisenstadt PART THREE: BUILDING CONCEPTS SECTION ONE: DESCRIPTION AND CONCEPTUALISATION Preface to the First Edition of Histories of the Latin and Germanic Nations from 1494-1514 - Leopold von Ranke La Pri[gr]ere - Marcel Mauss Danses et l[ac]egendes de la Chine ancienne - Marcel Granet Conceptualization and Narration - W G Runciman The Contours of High Modernity - Anthony Giddens A Typology of Nationalisms - Ernst Gellner SECTION TWO: CLASSIFYING AND BUILDING TYPOLOGIES The Multidimensional Space of Classes - Karl Marx How to Determine Social Causes and Social Types - [ac]Emile Durkheim Three Types of Christian Thought - Ernst Troeltsch General Statement of the Main Concepts - Ferdinand T[um]onnies Objectivity in Social Science and Social Policy - Max Weber Political Systems of Highland Burma - Edward Leach Polythetic Classification - Rodney Needham Ideal Types and Historical Explanation - J W N Watkins Some Functions of Qualitative Analysis in Social Research - A H Barton and P F Lazarsfeld Four Whole Persons - Mary Douglas and Steven Ney Formal and Empirical Pragmatics - J[um]urgen Habermas VOLUME THREE PART THREE: BUILDING CONCEPTS (CONTINUED) SECTION THREE: CONTENT ANALYSIS The Structure of Foreign News - Johan Galtung and Mari Holmboe Ruge The Presentation of the Congo, Cuba and Cyprus Crises in Four Norwegian Newspapers Social Class, Linguistic Codes and Grammatical Elements - Basil B Bernstein PART FOUR: BUILDING THEORIES SECTION ONE: STYLES OF THEORY Caract[gr]eres fondamentaux de la m[ac]ethode positive dans l'[ac]etude rationnelle des ph[ac]enom[gr]enes sociaux - Auguste Comte The Scientific Approach - Vilfredo Pareto Introduction to On Sociology, Numbers, Narratives and the Integration of Research and Theory - John H Goldthorpe The Debate about Quantitative and Qualitative Research - Alan Bryman A Question of Method or Epistemology? SECTION TWO: SOME GENERAL MODELS Basic Mechanisms Generating Inequality of Educational Opportunity - Raymond Boudon Relative Deprivation - Mohammed Cherkaoui Elements and Mechanism of Production - Leon Walras The General Form of Society - Vilfredo Pareto The Social Organism - Herbert Spencer The Aimlessness of Cultural Development - Konrad Lorenz The Selectionist Paradigm and its Implications for Sociology - W G Runciman Rules for the Explanation of Social Facts - Emile Durkheim On the Concept of Function in Social Science - A R Radcliffe-Brown Sur l'analogie et l'homologie - Gabriel Tarde Morphology of the Folktale - Vladimir Propp The Structural Study of Myth - Claude L[ac]evi-Strauss Introduction to the Structural Analysis of Narratives - Roland Barthes Gothic Architecture and Scholasticism - Erwin Panofsky PART FIVE: EXPLAINING AND UNDERSTANDING SECTION ONE: WHAT IS 'VERSTEHEN'? The Development of Hermeneutics - Wilhelm Dilthey The Psychological a priori and its Polar Antitheses - Georg Simmel The Definition of Sociology and of Social Action - Max Weber Methodological Foundations The Operation Called Verstehen - Theodore Abel Verstehen and the Unconscious - Alberto Izzo A Historical Overview VOLUME FOUR PART FIVE: EXPLAINING AND UNDERSTANDING (CONTINUED) SECTION ONE: WHAT IS 'VERSTEHEN'? (CONTINUED) Different Cultures, Different Rationalities? - Steven Lukes Interpretation and Hypothesis in Social Studies - Mario Bunge SECTION TWO: PHENOMENOLOGICAL SOCIOLOGY Interpretative Sociology - Alfred Schutz SECTION THREE: RATIONAL CHOICE MODEL Rational Choice and Sociological Theory - Siegwart Lindenberg New Pressures on Economics as a Social Science Contending Conceptions of the Theory of Rational Action - Karl-Dieter Opp Rational Action Theory for Sociology - John H Goldthorpe Risky Choices and Rationality - Albertina Oliverio The Case of HIV/AIDS Preventive Behaviours SECTION FOUR: COGNITIVE AND AXIOLOGICAL RATIONALITY Of the Sense of Justice, of Remorse and of the Consciousness of Merit - Adam Smith Religious Rejections of the World and Their Directions - Max Weber The Rationality Principle - Karl Popper Rational Choice Theory or Methodological Individualism? - Raymond Boudon PART SIX: FINDING OUT THE RIGHT THEORETICAL FRAME SECTION ONE: MAKING QUANTITATIVE DATA MEANINGFUL THROUGH QUALITATIVE THEORIES The Universal Welfare State as a Social Dilemma - Bo Rothstein SECTION TWO: HOW COMPETING THEORIES EXPLAIN THE SAME PHENOMENON Of the Expense of the Institutions for the Instruction of People of All Ages - Adam Smith The Example of the Americans Does Not Prove That a Democratic People Can Have No Aptitude and No Taste for Science, Literature or Art - Alexis de Tocqueville The Protestant Sects and the Spirit of Capitalism - Max Weber Imitative Rites - Emile Durkheim Conclusion to Primitive Mentality - Lucien L[ac]evy-Bruhl Ressentiment and Moral Value Judgement - Max Scheler The Social Psychology of the World Religions - Max Weber African Traditional Thought and Western Science - Robin Horton From Tradition to Science Religion and the Decline of Magic - Keith Thomas Rational Fools - Amartya K Sen A Critique of the Behavioral Foundations of Economic Theory Not Just for the Money - Bruno S Frey An Economic Theory of Personal Motivation Beyond Homo Oeconomicus and Homo Sociologicus - C Mantzavinos

The concept of “axiological rationality” (my translation of Wertrationalitat) is possibly one of the most difficult of all the concepts Weber put on the market.

La theorie de l’argumentation, bien que tres vivante aujourd’hui, n’a guere d’impact sur les sciences humaines. Cela resulte de ce que plusieurs traditions de pensee influentes ont impose une vision irrationaliste du comportement et une conception etroite de l’argumentation valide. Pourtant, de grands sociologues classiques comme Tocqueville ou Weber partent du principe que les croyances, meme deconcertantes, doivent s’analyser comme faisant sens pour ceux qui les endossent, c’est-a-dire comme fondes sur des raisons. Us definissent ainsi un modele qu’on peut qualifier de « cognitiviste ». H s’applique aussi bien aux croyances normatives que positives.

Macrosociology is probably the least developed part of sociology. While macroeconomics is a well-organised body of knowledge which can be and is actually presented in textbooks which include a set of logically articulated topics, a treatise in macrosociology typically has the same appearance as philosophy texts; its chapters include presentations of A. Comte’s, Durkheim’s and Weber’s sociology, just as a philosophy text includes chapters on Hobbes, Hume, Kant, Hegel, etc. Why is this so? My contention in this paper is that the primary explanation for the difficulty experienced by sociologists in their attempt to give macrosociology a firm foundation derives chiefly from the coexistence in sociology of three basic paradigms which can scarcely be reconciled with one another. A second and complementary reason is that, while among these three paradigms — functionalism, neo-Marxism and interaction analysis — the third one is probably the most fruitful, at least potentially, although it has attracted less attention among sociologists than the others. In the present paper I will primarily refer to contemporary Western sociology, that is, to sociological works written after the Second World War and produced in Western countries.

We have lost the habit of reading Tarde, and certainly not just recently. Even very old sociology textbooks include scarcely more on Tarde than a more or less paraphrased version of Durkheim’s critique. The same applies to a recently published work.2 The treatment Tarde gets from these authors is little worse than that accorded to Durkheim himself. They make repeated comments about the “psychologism” of the one and the “sociologism” of the other and endlessly discuss the ontological level at which the “conscience collective” is to be understood; they do get round to a discussion of “imitation”, recognising that the notion is less naive and therefore more inaccessible than is generally believed.

In this note, we are proposing neither to perpetuate the lengthy debate which had developed around the notions of structure and function nor even to give a detailed analysis of the notion of structural-functionalism. The reader will be familiar with Hempel’s2 and Davis’s3 famous articles on functionalism which seek to demonstrate the tautological character of the supposed functionalist method. And so much has been written about the notion of structure that we could not possibly review it here.