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Dans un contexte de pression urbaine et de déprise agricole, les interfaces habitat-forêt se multiplient en France méditerranéenne et deviennent une véritable préoccupation pour la gestion des territoires et du risque d'incendie de forêt. Dans le département des Bouches-du-Rhône, les chercheurs d'Irstea ont utilisé la méthodologie de cartographie diachronique pour y mesurer le développement spatio-temporel de ces espaces afin d'aider les décideurs à cibler les priorités d'actions de prévention.

Il n'existe pas, en France, aujourd'hui, d'études scientifiques permettant d'établir un lien statistique entre incendies de forêt et changements climatiques. Pourtant lors de saisons météorologiques exceptionnelles, les dispositifs de prévention et de lutte ont montré leur limite. Seule l'Espagne a réalisé une étude rétrospective des statistiques des incendies confrontées aux enregistrements climatiques, qui montre des modifications du régime des incendies déjà à l' uvre, liées à une augmentation du risque météorologique feu de forêt.

André Challot fait l'analyse et le bilan de 30 ans de prévention des incendies de forêts dans le sud de la France.

Le colonel Jorda fait le bilan de trente années de lutte contre les incendies de forêt à travers l'exemple du département des Bouches-du-Rhône.

En 1963, Alexandre Seigue et Francis Arrighi fondaient l'Entente. Celle-ci, aînée de l'association Forêt Méditerranéenne a été et demeure la seule institution publique dont le cadre géographique soit scrupuleusement adapté aux forêts méditerranéennes. Cet article raconte la naissance de l'Entente et son évolution jusqu'à nos jours (2008).

Anger over forest fires in the Mediterranean region has been directed at nature. In substance, extreme weather and flammable vegetation have been blamed for the regular recurrence of fire. This paper aims to challenge that model of explanation, in particular by examining human responsibility and the mistakes of prevention policy, and by setting the issue of forest fires in a long-term historical perspective.; Les feux de forêt en Méditerranée sont à l'origine d'un véritable procès contre la nature méditerranéenne. En substance, les excès du climat et l'inflammabilité de la végétation seraient responsables du retour périodique des incendies. L'objectif de cet article est de remettre en cause ce modèle d'explication, notamment en s'interrogeant sur les responsabilités humaines, sur les errances de la politique de prévention, et en resituant la problématique du feu sur la longue durée historique. [ http://www.cairn.info/resume.php?ID_REVUE=EG&ID_NUMPUBLIE=EG_344&ID_ARTICLE=EG_344_0289 ]

Ce texte est l'introduction à la table ronde internationale organisée par le Conservatoire du littoral en octobre 2004 sur le thème « Les feux de forêt en milieu méditerranéen ». Cette rencontre avait rassemblé des spécialistes de la question, originaires de différents pays à climat méditerranéen.

Jean-Hugues Bartet a effectué un travail d'inspection générale avec ses collègues de l'intérieur et de l'environnement, à la suite des incendies de l'été 2003. Cet article donne les principales conclusions de ce rapport.

L'analyse de l'efficacité des coupures de combustible, après l'été 2003, est instructive à divers titres. Elle confirme leur rôle dans la réduction du bilan des surfaces incendiées, et rappelle les limites actuelles du dispositif face à des feux très rapides et très puissants. Les coupures ne seront efficaces que si elles sont régulièrement entretenues, c'est un point difficile à maintenir, notamment après quelques années d'accalmie sur le front des incendies de forêt ! Enfin, elles doivent être réalisées (et testées) en partenariat avec l'ensemble des acteurs de la prévention et de la lutte contre les feux de forêt.

Remerciements à l'éditeur qui nous autorise à publier le texte intégral de l'article disponible sur le site web de la revue : http://www.foret-mediterraneenne.org/ - Document en accès libre : http://hdl.handle.net/2042/39488; National audience; A partir de l'étude juridique menée dans le cadre d'un programme de recherches " Etude prospective sur la mise en uvre des plans de prévention des risques d'incendie de forêt. Quel devenir pour les zones rouges des P.P.R.I.F. ? ", financé par le G.I.S. Incendie de Forêt, cet article présente une interprétation des résultats sous l'angle de la problématique de l'acceptabilité des P.P.R.I.F. Les auteurs proposent un ensemble d'orientations susceptibles de permettre une meilleure acceptation des P.P.R.I.F. et de leurs contraintes tant de la part des propriétaires concernés que de celle des autorités locales.

Les sautes de feu sont un phénomène fréquent, et dont la prise en compte dans les actions de prévention des feux et de lutte contre les incendies est importante. Le programme européen Saltus, qui regroupe cinq pays du bassin méditerranéen, a pour objectifs d'acquérir des connaissances aussi exhaustives que possibles sur ce phénomène et sur ses mécanismes, et de développer ainsi des modèles de prévision des sautes de feu. C'est ce que nous décrit cet article.

Le Ministre de l'Intérieur des Etats-Unis, ancien pompier, retourne sur le terrain pour enquêter sur un incendie qui a tué 14 pompiers. Une rencontre avec un chercheur en écologie du feu l'amène à décider de la politique du « let it burn » et de l'utilisation du feu prescrit pour éviter les grands incendies.

L'auteur propose une synthèse sur le phénomène des grands incendies. Il propose des moyens et des méthodes pour réduire le nombre des grands incendies : recherche plus précise des causes ; réduction de la puissance du feu et des phénomènes dangereux associés ; prise en compte des phénomènes physiques prévisibles pour la conception, l'implantation et l'entretien des infrastructures DFCI ; cartographie et affichage du risque pour informer et pour prendre les mesures de protection adéquates ; aménagement de l'espace ; soutien de la recherche.

Une enquête destinée à identifier le niveau de connaissance du public concernant l'arrêté préfectoral réglementant l'emploi du feu a été mené. Les résultats montrent une méconnaissance notoire des obligations de chacun. Les agriculteurs, les propriétaires forestiers sont les moins au fait ce qui corrobore l'importance des départs de feux imputables aux travaux agricoles et forestiers. Suite à ce diagnostic, il a été décidé de simplifier l'Arrêté Préfectoral.

En pratique pour la prévention des feux de forêt : dans les chênaies vertes, le mieux est probablement de ne rien faire ; dans les chênaies blanches, il est possible de diversifier les techniques d'entretien du milieu : pâturage, brûlage dirigé, conversion en futaie sur souche des peuplements bien venants, maintien du régime du taillis dans les peuplements mal venants, élimination des pins dans les taillis sous futaie.

Décrit un outil graphique capable d'appréhender la structure des feux en fonction de leur taille. La comparaison des structures de feux selon les départements permet de mesurer l'importance des efforts consentis : -pour équiper les massifs forestiers, -pour lutter activement contre les feux et d'en analyser les limites. Cet outil facilite la recherche des politiques de DFCI adaptées dans chaque région à la réalité du risque.

Cet article comprend : -forêt domaniale de l'île Sainte Marguerite (principes d'aménagement de la forêt domaniale, actions entreprises) -les îles de Port Cros et de Porquerolles (parcours, étapes, plan DFCI, la lagune de traitement des eaux usées de Porquerolles) -l'Ile Verte (présentation, protection DFCI, accueil du public, sylviculture) -un milieu fragile à protéger : l'archipel du Frioul (Marseille) (présentation générale de l'archipel, la végétation et la flore ligneuse du Frioul, les vertébrés) -l'archipel du Riou

Pour lutter contre les grands incendies il existe deux méthodes, qui demandent des moyens et une volonté politique, c'est de tenter de «les tuer dans l'oeuf» alors qu'ils ne sont que des feux naissants ce qui implique un «îlotage» dense des espaces sensibles par la mobilisation de milliers de personnes durant 4 à 5 jours par an ou le contre-feu qui reste une technique empirique qu'il s'agit d'étudier méthodiquement et de ne confier qu'à des spécialistes qualifiés et expérimentés.

L'article décrit la réalisation de simulations dans le cadre de l'utilisation de l'outil S.I.G. Il montre que la méthode peut être utilisée à tout moment pour anticiper l'impact de telle ou telle mesure et suivre dans le temps l'évolution des indices et donc du risque «feu de forêt».

Les grands incendies des étés 1989 et 1990 ont souligné l'imbrication entre la forêt et l'urbanisation ; 60 poudrières ont été recensées dans le département ; pour chaque commune une fiche descriptive a été établie et des solutions ont été citées.

Etude du P.O.S. dans la commune de Saint-Marc-Jaumegarde, boisée à 90 %, pour éviter au maximum le risque d'incendie, pour protéger le bâti (diffus) existant, prendre des mesures de prévention et de prévision pour l'urbanisation future.

La municipalité de Saint Didier (84) a opté pour un lotissement en milieu boisé avec un maximum de sécurité : largeur des voies de communication, bon niveau d'équipement en matière de lutte contre l'incendie, aucun arbre à proximité directe des habitations, piscines, débroussaillement et élagage des arbres.

Sept facteurs d'analyse (les poudrières, la dynamique urbaine, la réglementation disponible actuellement, le blocage dans la lutte, la sensibilité de l'environnement au danger d'incendie, la valeur écologique du massif, la validité du plan de prévention existant) montrent combien le problème des banlieues s'avère complexe et profond au contact des métiers du forestier, de l'agronome, du paysagiste, du sapeur pompier, de l'architecte et même du simple jardinier.

Décrit le programme sylvo-pastoral de résorption du combustible à Ramatuelle (83), combinant pâturage et brûlage dirigé.

Ce dossier comprend : - le bilan des incendies de forêt 1993-1994 par R. Barets ; - les conditions météorologiques de l'été 1993 par Météo France ; - les conditions météorologiques de l'été 1994 par Météo France ; - les feux de forêt en Espagne en 1993 par R. Velez ; - les feux de forêt en Italie en 1993 par V. Leone.

Aux Etats Unis, les incendies de 1991 ont détruit 4 000 maisons, aussi des études sont-elles menées actuellement pour imposer des standards plus stricts de construction et de débroussaillement autour des habitations ; la question est posée pour la région méditerranéenne.

Dans ce travail, l'auteur examine les principaux aspects de la protection anti-incendie de la forêt, par référence à la situation italienne. En outre, il analyse et met en évidence les éléments fondamentaux pour établir des critères de prévention des incendies de forêt par rapport au problème habitat, feu de forêt. L'auteur formule aussi, ex novo, des lignes méthodologiques, de programme et d'orientation par référence à la planification écologique anti-incendie intégrée dans d'autres planifications. Par ce travail, l'auteur entend apporter de nouvelles contributions à la thématique «Feux de forêt et habitat», de niveau national et international, qui tendent à l'institution d'un ensemble de normes techniques et juridiques pour réaliser ce standard anti-incendie.

Les plans de zones sensibles aux incendies doivent être révisés à une périodicité à définir et représenter une avancée significative dans le domaine de la prévention des risques d'incendies.

L'évaluation du risque-feu constitue la première étape du P.Z.S.I.F. ; pour cela, un Système d'informations géographiques en mode-image a été mis en route afin d'évaluer de la manière la plus objective possible l'intensité du risque d'incendies de forêts ; ce travail débouchera sur le zonage prévu par la Loi. L'usage du S.I.G. n'exclut pas les autres méthodes graphiques de traitement de données anciennes permettant de comprendre l'histoire des paysages de la commune.

Decsription de l'un des sites visités lors de la tournée du groupe de travail "Feux de forêt et habitat" de Foresterranée'93.

Une méthode est proposée pour évaluer plusieurs combinaisons techniques d'ouverture et d'entretien de coupures de combustible associant le débroussaillement, le brûlage, le dessouchage, l'application de phytocides et le pâturage. La faisabilité technique, l'efficacité P.F.C.I immédiate et à moyen terme, l'impact social et le coût économique sont les critères retenus. Un exemple est développé pour le Massif des Maures et une comparaison avec d'autres types de peuplements met en évidence, dans le choix de l'itinéraire technique, le rôle des caractéristiques du milieu (type de végétation, topographie...) et des différents objectifs assignés à la coupure (P.F.C.I, recréation, sylviculture, chasse...).

Face au phénomène incendie, la municipalité a entrepris en 1989 deux actions décisives : la réalisation, avec les communes voisines, d'un plan intercommunal d'aménagement forestier, la réalisation d'une zone tampon au nord du village avec coupure agricole associée à une piste D.F.C.I. et une bande de débroussaillement.

Le dossier du P.I.G. comprend : l'arrêté préfectoral, une carte d'aléa au 1/25 000 ème définissant les trois zones d'aléa très fort, fort et moyen, des prescriptions réglementaires : interdiction ou limitation de l'urbanisation et équipements publics : eau - incendie, voirie, débroussaillement... Les règles élaborées pour le P.I.G. du Luberon sont imposées dans toutes les zones boisées à risque du département.

Un modèle feu est un programme informatique qui prétend décrire la progression d'un feu en tenant compte de la végétation locale, de la météorologie, du relief et des obstacles. L'utilisation de modèles feu doit se faire dans un cadre aménagé à cet effet, pour compléter et améliorer des systèmes déjà opérationnels.

L'auteur suggère que les nombreuses données disponibles aujourd'hui sur la D.F.C.I. (cartes, statistiques, documentation technique...) soient mises à la disposition des services chargés de la prévention et de la lutte grâce à l'informatique : base des données, systèmes d'information géographique (S.I.G.) et systèmes experts.

Cet article présente la façon dont l'indice de risque météorologique d'incendies a été mis au point en 1987. C'est en effet notamment en fonction du risque météorologique que des moyens de lutte sont disposés à titre préventif sur le terrain. Les domaines de recherches et d'améliorations possibles sont aussi évoqués.

Les efficacités et les contraintes de mise en uvre du débroussaillement manuel, du débroussaillement mécanique, de l'emploi de phytocides, de la conduite du brûlage dirigé, du pâturage contrôlé et du dessouchage sont décrites, technique par technique dans une première partie, les avantages qui peuvent être tirés de la combinaison, d'au moins deux techniques sont illustrés à partir d'exemples d'ores et déjà testés. L'intérêt de telles combinaisons pour l'entretien à long terme des coupures de combustible est souligné.

La seule arme contre les grands incendies reste la dissuasion avec l îlotage préventif, la prévision météorologique, l organisation avec une mobilisation exceptionnelle, les moyens avec mission d alerte rapide et d attaque immédiate des feux naissants ainsi que la formation du personnel des comités communaux feux de forêt.

Texte présenté lors d un Conseil d administration de l Entente interdépartementale. Il constitue un résumé à l usage des décideurs du livre de l auteur «La forêt méditerranéenne française».

Les espaces naturels protégés menacés par les feux ont en commun des expériences qui les placent de façon originale par rapport aux stratégies classiques.

Décrit une étude de l'I.A.R.E. sur les points suivants : -constat sur l'extension actuelle du mitage, - analyse de la dynamique du phénomène, - étude de cas, - analyse des enjeux. Evoque les possibilités de débouchés commerciaux.

L'article fait tout d'abord mention de l'état de la politique en matière de protection contre les incendies. Organisation, prévention, lutte. Dans une 2ème partie, il présente le bilan de la campagne 1981.