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Cet article porte sur la crise qui affecte depuis plus de 20 ans l’industrie des produits forestiers du Québec. L’approche socioéconomique qui est ici suivie croise, à travers une perspective diachronique, l’analyse des marchés, des modes d’organisation du travail et de la production, et des règles de gouvernance qui s’appliquent aux entreprises de cette industrie. Le diagnostic aboutit à la conclusion que la combinaison systémique de facteurs de changements de types économique, organisationnel et institutionnel se conjugue à une crise sociale. Cette dernière, portée par différents acteurs, a conduit à remettre en cause l’action et la place qu’occupent les grandes entreprises papetières et à réformer le régime forestier du Québec avec la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier (2010)., This article focuses on the crisis that has impacted the forestry products industry in Quebec for more than 20 years. Using a socioeconomic approach and a diachronic perspective, the study examines the market analyses, work organization and production methods, and governance regulations that apply to businesses from this sector. It concludes that a systemic combination of economic, organizational and institutional change factors are combined with a social crisis, affects various types of actors. In that context, the activities and place occupied by the large paper companies have been put into question, in turn leading to the reform of the forest management system in Quebec with the passage of the Sustainable Forest Development Act (2010).

Cet article revient sur un debat mene en 1996/1997 a propos de l'experience indonesienne d'industrialisation fondee sur une ressource renouvelable, la foret. A la lumiere des evolutions recentes, les liens entre interdiction d'exporter du bois brut, surcapacites de transformation du bois et surexploitation de la foret se trouvent precises. Et les dernieres decisions de l'Indonesie montrent que l'analyse en termes d'irreversibilite economique reste pertinente (Resume d'auteur)

Le rapport sur l'état des Forêts 2010 a bénéficié d'un support financier majeur de l´Union européenne, des États-Unis, de l'Allemagne, de la France, et de l'UNESCO. Il a profité de la participation de plus d´une centaine de personnes provenant d'institutions diverses et variées et a enregistré une forte implication des administrations forestières des pays d'Afrique centrale. Le processus d'élaboration de l'EdF 2010 a débuté par la sélection et la définition des indicateurs permettant d'effectuer le suivi de l'état des forêts d'Afrique centrale. Ces indicateurs sont structurés autour de trois thèmes: (i) état et évolution du couvert forestier, (ii) gestion des forêts de production et (iii) conservation et valorisation de la biodiversité. Ils se rapportent également à une structure hiérarchique à trois niveaux : le niveau régional, le niveau national et le niveau des unités de gestion (particulièrement les concessions forestières et les zones protégées). Ces indicateurs ont tous été validés par un panel représentatif des différentes parties prenantes de la gestion forestière en Afrique centrale. Les indicateurs ont guidé la collecte des données qui s'organise chaque année d'avril à août autour de groupes nationaux, de quatre à dix membres selon les pays, tous travaillant au sein des administrations publiques en charge des forêts. Les données collectées, qui concernent en majeure partie les années 2009 et 2010, ont ensuite également fait l'objet d'une validation au cours d'ateliers nationaux auxquels ont participé les responsables des administrations publiques, des représentants des ONG environnementales, du secteur privé et des projets de développement. Ces données ont servi de support aux rédacteurs des chapitres du présent rapport placés sous la supervision d'un comité scientifique de renommée internationale. Enfin, lors d'un atelier qui s'est déroulé à Douala les 29 et 30 mars 2011, une version préliminaire de l'EdF 2010 a été commentée par un large public d'experts et a, après amendements, été utilisée pour la mise en page du présent rapport.

The 2010 State of the Forest report (SOF) benefited from financial support from the European Union, the United States, Germany, France and UNESCO. It represents the collaborative effort of over 100 individuals from a diversity of institutions and the forestry administrations of the Central African countries. The SOF process began with the selection and definition of indicators relevant to monitoring the state of forests in Central Africa. The indicators are structured around three thematic areas: (i) forest cover; (ii) management of production forests; and (iii) conservation and biodiversity. They are presented in a hierarchical structure at the regional, national and management unit (i.e. logging concessions and protected areas) levels. The indicators were vetted by a representative panel of stakeholders of forest management in Central Africa. The indicators are used to guide an annual data collection process carried out between April and August by national groups of four to ten individuals working within the forestry administrations. The data reported on in the 2010 SOF were primarily collected in 2009 and 2010. Results were validated in national workshops attended by government officials as well as representatives of environmental NGOs, the private sector and development projects. The data provided an important basis for the authors of the 11 chapters of the 2010 SOF, which were under the coordination of a scientific committee of international renown. A final workshop was held 29-30 March, 2011 in Douala to review a draft report. Following amendments based on comments from a wide audience of experts the final layout was completed.

La forêt guyanaise, par son potentiel et sa biodiversité, offre une ressource aux qualités remarquables. Sont exploitées une trentaine d'espèces, dont les produits issus de l'industrie du sciage sont principalement destinés au secteur du bâtiment, le bois étant un matériau essentiel du dévleoppement durable. Cependant les choix architecturaux et le choix des matériaux à mettre en oeuvre sont guidés par les contraintes climatiques et environnementales de la Guyane (pluie, vent, température, humidité, insolation, etc.). Les essences les plus courantes sont décrites, ainsi que les particularités techniques des bois commercialisés. La mise en oeuvre de différentes essences est abordée dans le cadre normatif actuel. Les caractéristiques de chaque essence sont développées de façon à en faciliter le choix avec l'objectif d'améliorer et d'optimiser la pérennité des ouvrages en bois. Une fiche technique décrit pour chaque élément de construction, sa fonction, sa position, son intensité d'exposition aux risques biologiques et les sollicitations mécaniques attendues; au total 66 éléments sont présentés. Les essences courantes dont les caractéristiques permettent de répondre à ces exigences sont citées, accompagnées d'illustrations. Ce guide clair et précis est un outil d'aide à la décision destiné aux professionnels de la filière, soucieux de promouvoir l'emploi des bois de Guyane dans la construction. Sommaire : I - Le contexte guyanais : La forêt guyanaise. L'industrie du bois en Guyane. Les spécificités de la Guyane. L'utilisation du bois et le développement durable. II - Le bois et son utilisation : Les bois de Guyane. La normalisation applicable aux produits bois. Durabilité du bois et des ouvrages en bois. III - Construire en bois en Guyane : Les systèmes constructifs en bois. Éléments d'ouvrages en bois : description et exigences. Annexes : Le traitement curatif des bois mis en oeuvre. Description de 20 essences de Guyane. Références bibliographiques. Liste des sigles, adresses utiles. Définition des référentiels

La dernière édition du Mémento du forestier date de 1989 et a été rapidement épuisée. Comme la demande reste forte, le département Forêts du Cirad a décidé, avec l'appui du Mae, de le rééditer sous la forme d'un cédérom. L'objectif de ce fac-similé électronique est de rendre le Mémento accessible dans l'attente d'une future édition entièrement refondue, programmée par le Cirad. Pour tenir compte de l'évolution des connaissances, il est apparu opportun de joindre au Mémento les 21 documents produits en 1999 par le projet Forafri (Projet régional de capitalisation et de transfert des résultats des recherches menées dans les forêts denses humides d'Afrique). Boutons et signets permettent de naviguer aisément dans le cédérom. La recherche en texte intégral permet une interrogation sur l'ensemble des documents mais avec des résultats inégaux en raison de la difficulté de reconnaissance des caractères en italique.

Cet article expose les relations susceptibles de s'instaurer entre le développement d'une industrie forestière obtenu par des mesures de protection effective et la surexploitation d'une ressource renouvelable telle que la forêt naturelle. S'appuyant sur le cas de l'Indonésie, il veut contribuer au débat sur la définition de stratégies permettant la viabilité conjointe de la ressource forestière et d'industries valorisant cette ressource dans les pays en développement

La notion d'aménagement durable fait référence à celle de "développement durable", popularisé par le rapport Brundtland. Elle indique qu'une activité de production s'effectue à partir d'un stock de ressources naturelles renouvelables mais susceptibles d'être irréversiblement détruites, compromettant l'activité de production dépendante. Quatre pays ont été plus particulièrement étudiés : le Brésil, le Cameroun, la Malaisie et l'Indonésie. Chacune de ces études de cas a fait l'objet d'un rapport spécifique, et le présent document n'a fait que la synthèse et l'analyse des principaux éléments intéressant chaque pays, en utilisant les études de cas mais aussi les principaux autres documents disponibles sur le sujet

Document préparé sur la base des documents disponibles étant donné que pour diverses raisons un déplacement n'a pas été possible en Malaysia. Ceci n'a pas été le cas pour les trois autres études de cas au Brésil, en Indonésie et au Cameroun

En Afrique, le Cameroun est, avec la Côte d'Ivoire, parmi les pays les plus avancés sur la réflexion et sur la volonté de mise en place d'une gestion plus rationnelle, si ce n'est déjà durable, des ressources forestières. Actuellement, et malgré les efforts récents entrepris par l'Administration chargée des forêts en matière législatives, force est de constater qu'il n'existe pas au Cameroun de politique forestière. Pourtant certains outils existent déjà pour pouvoir préparer une telle politique forestière et industrielle du secteur bois

Ce rapport donne un aperçu sur le secteur bois avec les données les plus récentes, le changement des superficies forestières entre 1980-1990, les politiques d'utilisation des terres, les exploitations, et recommandations

La région amazonienne détient la réserve forestière la plus importante dans le monde, et dont le coeur reste envore intacte. Ceci justifie cette étude de cas, portant sur la production forestière et les systèmes d'aménagement

Ce rapport fait le point de la politique d'exploitation forestière en Indonésie : évaluation des ressources, filière bois, contexte social

Durant la dernière décennie, la production amazonienne de grumes, sciages, comtreplaqués et placages à usage industriel a triplé. Les exportations de contreplaqué et placages ont progressé au même rythme, tandis que les exportations de bois d'oeuvre ne représentaient tout au plus que 3 % du volume de la production. Il est tout aussi surprenant de voir que les deux principales essences de bois d'oeuvre constituent les deux tiers des exporations de sciages de la région malgré la promotion des essences secondaires. On ne peut pas imputer le résultat médiocre de ces dix dernière années, concernant les sciages exportés à la seule hétérogénéité de la ressource ni aux caractéristiques actuelles de la production et du marché des bois d'oeuvre dans cette région, étant donné qu'ils n'ont pas empêché les autres produits dérivés du bois de s'exporter régulièrement. En fait, le potentiel de bois exportalbes en provenance d'Amazonie sera "faible" tant que ce seront des "espèces individuelles" et non des produits technologiquement définis, qui seront proposés. Des suggestions sont formulées pour mieux valoriser les exportations de bois d'oeuvre amazoniens en orientant les efforts de promotion vers des régions bien précises et des marchés "ciblés"

Cet ouvrage est la 3ème édition revue complétée et augmentée du Mémento publié en 1976