1. P165 Le programme IPECORDIA : Expérience d’un programme de prévention du diabète en Seine-Saint-Denis.
- Author
-
Rames, O., Ba, H., Cosson, E., Traoré-Ambrosetti, A., Chanu, B., and Valensi, P.
- Subjects
HEALTH programs ,DIABETES prevention ,OBESITY treatment ,UNIVERSITY hospitals ,MEDICAL centers - Abstract
Introduction: Les programmes intensifiés de prévention du diabète ont fait preuve de leur efficacité dans plusieurs pays. IPECORDIA (Itinéraire de Prise En Charge de l’Obésité et du Risque de DIAbète) est un programme intensifié destiné à des adultes pré-diabétiques, mené en collaboration par un hôpital universitaire et un Centre Municipal de Santé situés à proximité. Le but était ici d’évaluer la faisabilité du programme. Patients et méthodes: Le programme, initié en mai 2007, bénéficie de soutiens publics. L’objectif principal est de prévenir l’apparition du diabète chez des adultes hyperglycémiques à jeun et/ou intolérants au glucose, et les objectifs secondaires d’évaluer les modifications du comportement alimentaire et la motivation (échelle GAPI). L’équipe rassemble un médecin coordinateur, un professionnel de santé publique, une infirmière, une psychologue, une diététicienne et un éducateur sportif. Le programme comporte un suivi infirmier (consultations mensuelles + contacts hebdomadaires), diététique (consultations mensuelles + ateliers), psychologique (une consultation au moins groupes de parole) et une rééducation physique (séances hebdomadaires). Après vérification des critères d’inclusion et explication du programme, le patient signe une charte d’adhésion au programme. Les groupes sont limités à 15 patients. Résultats: En juillet 2008, 20 patients (15 femmes et 5 hommes) étaient inclus, dont 15 en provenance du service hospitalier qui en avait recruté 53 ayant tous donné leur accord pour intégrer le programme. Tous avaient un IMC > 30 kg/m
2 (moyenne 35,4) et un pré-diabète. Quatorze patients adhèrent encore au programme. Les taux moyens de participation aux groupes de parole, aux séances d’éducation physique et aux consultations diététiques sont respectivement de 3 sur 4 prévus, de 4,6 sur 14 prévues et 3 sur 6 prévues. La psychologue a rencontré 13 patients. Globalement on relève un manque de motivation aux séances d’éducation physique et les patients invoquent des contraintes trop lourdes. Conclusion: Malgré une bonne perception du risque de diabète, l’adhésion des patients réellement engagés dans le programme reste difficile. Des aménagements sont envisagés pour espérer une meilleure participation : diversification des activités, plages horaires à moduler. [Copyright &y& Elsevier]- Published
- 2009
- Full Text
- View/download PDF