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The progression towards low- or zero-carbon buildings (as evidenced in the defined goals of the UK's Code for Sustainable Homes) introduces a paradigm shift for the energy supply infrastructure. It will no longer be sufficient to understand buildings as the demand side of an energy system – the supply side will also need consideration. Currently, electricity mainly accounts for the positive side of zero-energy building energy balances. In future, energy management strategies could also include local heat trading schemes to capitalize on local energy balancing. The topic of load matching between a building's electrical and thermal needs and its distributed generation is examined. Some of the most promising solutions to manage energy supply intermittency are only available on a larger scale than individual buildings. The intermediate scale of the urban neighbourhood has the potential to address energy supply and demand structures and create high-performance buildings and settlements. The commitment to the introduction of nearly zero-carbon buildings thus introduces a need to evaluate alternative system boundaries for describing the energy balance of buildings and their impact on local energy networks at a suitable scale. The implications for the research agenda are discussed. La progression vers des bâtiments bas carbone ou zéro carbone (comme en témoignent les objectifs définis par le Code de l'Habitat Durable britannique) introduit un changement de paradigme concernant les infrastructures d'approvisionnement en énergie. Il ne sera plus suff(Figure 4)isant de comprendre les bâtiments du point de vue de la demande d'un système énergétique – le point de vue de l'alimentation devra également être pris en considération. Actuellement, l'aspect positif des bilans énergétiques des bâtiments zéro énergie s'explique principalement par l'électricité. A l'avenir, les stratégies de gestion de l'énergie pourraient également inclure les systèmes locaux d'échange de chaleur, de façon à tirer parti des bilans énergétiques locaux. Le sujet de la modulation entre les besoins électriques et thermiques d'un bâtiment et sa production distribuée d'électricité est examiné. Certaines des solutions les plus prometteuses pour gérer l'intermittence des approvisionnements énergétiques ne sont disponibles qu'à une échelle plus large que celle des bâtiments individuels. L'échelle intermédiaire des quartiers urbains a la capacité de traiter des structures d'approvisionnement et de demande énergétique et de créer des bâtiments et des habitats à haut rendement énergétique. L'engagement visant à instaurer des bâtiments proches du zéro carbone introduit ainsi un besoin d'évaluation des limites d'un système alternatif permettant de décrire le bilan énergétique des bâtiments et leur impact sur les réseaux d'énergie locaux à une échelle adaptée. Il est discuté des implications pour le programme de recherche. Mots clés: bilan énergétique, conservation de l'énergie, exergie, société bas carbone, programme de recherche, systèmes énergétiques urbains, bâtiments zéro carbone [ABSTRACT FROM AUTHOR]