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Discipline Clinique. Introduction et but de l’etude Les patients en nutrition parenterale a domicile (NPAD) sont a haut risque d’insuffisance renale (deshydratation chronique, lithiase). Plusieurs formules permettent d’estimer le debit de filtration glomerulaire (DFG) mais elles ne semblent pas toujours fiables pour ces patients. Le but de cette etude est de comparer les valeurs du DFG calculees selon differentes equations et la clairance mesuree (inuline ou iohexol) chez les patients en NPAD. Materiel et methodes Etude retrospective sur 20 ans. Recueil de l’âge, poids, IMC, duree de la NPAD, creatinine et uree plasmatiques. Mesure du DFG par la clairance de l’inuline/iohexol et estimation par les formules Cockroft et Gault (CG), CKD EPI et MDRD. Le CG n’est plus recommande pour l’estmation du DFG mais encore couramment utilise. Classification selon les stades d’evolution de la maladie renale chronique. Les resultats sont exprimes en moyenne ± SD. Les comparaisons sont realisees par des tests ANOVA et des tests t apparies, les correlations avec le coefficient de Pearson. La concordance est analysee par le test de Bland Altman. Calcul de l’exactitude a 30 % (P30 % : pourcentage de valeurs calculees situees dans un intervalle de 70 a 130 % de la valeur mesuree) pour evaluer la precision des equations. Resultats et analyse statistique Cent vingt-cinq patients inclus : 46,4 % d’hommes, âge : 53,9 ± 17,8 ans, poids : 57,7 ± 14,9 kg, IMC : 21,3 ± 4,7, 76 % de greles courts, duree de NP : 75,8 ± 75,7 mois. Le DFG mesure est de 68,9 ± 27,0 mL/min/1,73 m2. Le DFG mesure par les equations de CG, CKD EPI et MDRD est respectivement de 85,3 ± 41,6 (p Conclusion Chez les patients en NPAD presentant une insuffisance intestinale, les equations de calcul du DFG sont imprecises et n’estiment correctement le stade de l’IRC que pour un peu plus d’un cas sur deux. Le DFG est tres souvent surestime, notamment chez les sujets jeunes pour lesquels les formules retrouvent un stade 1 ou 2, suggerant qu’il faut realiser chez ces patients des mesures regulieres de la fonction renale par une clairance de l’iohexol.

Resume L’objectif de ce travail est de proposer, a partir des textes rediges par les experts, une demarche nutritionnelle pratique pour les cliniciens, en fonction de l’etat nutritionnel des patients et de l’evaluation du risque chirurgical. Aider les cliniciens au quotidien nous semble fondamental de facon a ce que les patients puissent beneficier tres tot, dans le cursus therapeutique, d’un soutien nutritionnel cible. Tout patient dont le grade nutritionnel est superieur ou egal a 2 doit beneficier d’une prise en charge nutritionnelle. En effet, les donnees bibliographiques actuelles confirment qu’une prise en charge nutritionnelle precoce, preoperatoire, et realisee pour des chirurgies a risque, permet de reduire de facon significative, d’une part, la morbidite postoperatoire pour les patients non denutris (immunonutrition en chirurgie carcinologique digestive), d’autre part, la morbi-mortalite pour les patients denutris (nutrition artificielle si possible par voie enterale). En l’absence d’evaluation nutritionnelle (et donc de prise en charge ciblee) preoperatoire, une nutrition artificielle postoperatoire precoce (si possible par voie enterale) doit etre proposee aux patients denutris severes devant beneficier d’une chirurgie a risque (grade nutritionnel 4). Concernant l’alimentation orale, en perioperatoire immediat, le jeune preoperatoire maximum conseille est de deux a trois heures pour les liquides clairs et six heures pour un repas leger. L’apport d’hydrates de carbone sous forme de maltodextrine a 12,5 % est recommande (sauf chez le patient diabetique). En postoperatoire, l’alimentation orale precoce (dans les 24 heures) est recommandee en l’absence de contre-indication chirurgicale.

Introduction et but de l’etude Le syndrome de grele court (SGC) est une maladie rare dont le traitement repose, en cas d’insuffisance intestinale chronique, sur un support parenteral (SP). Les etudes cliniques de phase III ont montre que le traitement par teduglutide (TED) etait associe a une reduction d’au moins 20 % du SP a 6 mois chez 63 % des patients traites. En France ce traitement innovant est disponible depuis octobre 2015. Des premiers resultats en vie reelle montraient une reponse precoce a 3mois chez 59 % des patients. Le but de l’etude etait d’evaluer « en vie reelle » l’efficacite et les facteurs predictifs de reponse et sevrage du SP a 6 mois chez les adultes avec SGC traites par TED en France. Materiel et methodes Il s’agit d’une etude multicentrique nationale comprenant l’analyse exhaustive de tous les patients ayant initie TED (n = 74). Les criteres d’inclusion sont : tout patient ayant debute un traitement par TED avec un suivi d’au moins 6 mois (54/74) au 1/09/2017. Les repondeurs sont definis comme les patients ayant une reduction d’au moins 20 % de volume du SP au cours des 24 premieres semaines apres l’initiation du traitement. Les donnees sont comparees en analyse univariee avec ajustement des variables nutritionnelles (âge/poids/taille) pour identifier les facteurs predictifs de reponse et de sevrage du SP a M6. Resultats et analyse statistique Cinquante-quatre patients SGC (femme ; n = 22(40,7 %), d’âge moy 52,3 (22–84) ans, avec une duree de SP de 9,8 (0,5–31) annees, 4,3 (2–7) perfusions par semaine, un volume hebdomadaire du SP de 11 163 (2000–38 500) mL et un apport energetique hebdomadaire de 6347 (0–16 800) kcal ont ete mis sous TED (0,05 mg/kg/jour) pendant au moins 6 mois. Les patients etaient en jejunostomie (n = 19, 35 %), anastomose jejunocolique (n = 27, 50 %) et jejunoileale (n = 8, 15 %) avec une longueur de grele de 61 (0–200) cm. A 6 mois 46/54 (85 %) sont repondeurs avec un nombre de jours perfuses a 2,8 (0–7). 13/54 (25 %) sont totalement sevres du SP. Les facteurs predictifs de reponse a M6 sont : ingesta eleves a initiation (p = 0,024) et la reponse a M3 (p = 0,017). Les facteurs predictifs de sevrage sont l’anastomose Jejunocolique (p = 0,007), ingesta eleves (p = 0,018) et volumes perfuses bas a l’initiation (p = 0,001) et la reponse a M3 (p = 0,021). Conclusion Il s’agit de la plus grande cohorte a l’echelle internationale, de patients adultes avec syndrome de grele court traites « en vie reelle » par teduglutide. Les resultats confirment l’efficacite a 6 mois de meme que la persistance et l’amelioration de la reponse et du sevrage par la poursuite du traitement. Les facteurs predictifs de reponse et de sevrage identifies contribueront a une optimisation de la selection et du suivi des patients.

Introduction et but de l’etude La nutrition parenterale (NP) au long cours pourrait induire des complications osseuses : osteopenie, osteoporose et risque accru de fracture. L’absorptiometrie par rayons X est l’examen usuel pour evaluer la densite osseuse chez l’adulte. Les nouvelles techniques d’imagerie osseuse 3D, comme la mesure par tomographie quantitative haute resolution (HR-pQCT) permettent la mesure de densites volumetriques et l’evaluation de la microarchitecture osseuse. Le but de cette etude etait d’evaluer le statut osseux par HR-pQCT chez des adolescents en NP au long cours en comparaison avec des adolescents sains. Materiel et methodes Cette etude prospective cas-temoin a ete realisee entre mars 2014 et juin 2015. Les criteres d’inclusion etaient : âge > 9 ans et NP > 2 ans. Les parametres biologiques evalues etaient : calcium, phosphore, bicarbonates, osteocalcine, PTH, 25-OH vitamine D, phosphatases alcalines, et calcium/creatinine urinaire. L’HR-pQCT evaluait les densites minerales osseuses volumetriques de l’os total, cortical et trabeculaire ainsi que la microarchitecture osseuse : epaisseur corticale et parametres trabeculaires aux extremites distales du radius et du tibia. Chaque patient etait apparie sur l’âge, le genre, le sexe avec 2 enfants sains issus d’une cohorte locale. Resultats et analyse statistique Onze patients (3 filles) ont ete inclus, âge median (min–max) : 16 ans (9–19). La duree mediane de NP etait 122 mois (84–220). Les etiologies d’insuffisance intestinale etaient : 6 greles courts, 3 enteropathies congenitales, 1 deficit immunitaire et 1 lymphangiectasie. Les patients en NP etaient plus petits (−2 vs 0,3 DS, p A l’extremite distale du radius, en HR-pQCT les 10 parametres mesures n’etaient pas differents entre les deux groupes. Au niveau du tibia, seules la surface trabeculaire etait plus faible et la separation trabeculaire plus importante chez les patients. Conclusion Dans cette etude prospective cas-temoin nous observons chez les patients en NP au long cours : (1) un statut osseux rassurant, (2) une augmentation de la PTH malgre des taux de vitamine D similaires et (3) des taux d’osteocalcine plus bas.

Resume Les emulsions lipidiques (ELI) ont permis d'ameliorer la qualite de la nutrition parenterale. Les ELI disponibles ont un effet nutritionnel quasi identique, leur cout varie d'un rapport d'un a deux. Il n'y a pas de recommandations consensuelles concernant l'utilisation des differentes ELI. Les ELI de reference (riche en acides gras n-6) ont eu des effets nefastes conduisant a creer de nouvelles ELI. Ces effets sont actuellement moins importants, leur niveau d'apport ayant beaucoup diminue. Il s'agissait d'effets lier a leur mauvaise clairance (surcharge graisseuse, saturation du SRE) et a la synthese d'eicosanoides issus de la serie n-6 (immunosuppression, perturbations hemodynamiques intrapulmonaires). Les nouvelles ELI associent des triglycerides a chaine longue et des triglycerides a chaine moyenne. Elles sont aussi bien tolerees et efficaces que les premieres. Les resultats sont plus modestes concernant la prevention des effets secondaires : toxicite hepatique et perturbations de l'hemodynamique intrapulmonaire moindre. Elles peuvent etre recommandees chez les patients presentant un ARDS, un sepsis severe, une atteinte hepatique, et en cas de besoin calorique eleve. Une autre ELI immunologiquement neutre associe 20 % d'huile de soja et 80 % d'huile d'olive. Les etudes sont peu nombreuses, les conseils sont theoriques. Enfin, des ELI contenant des huiles de poisson (acides gras n-3) pourraient ameliorer la qualite de l'apport lipidique et avoir un effet pharmaconutriment. Il existe encore peu d'etudes cliniques. Certaines regles de prescriptions doivent etre respectees evitant beaucoup d'effets secondaires lies simplement a un apport lipidique trop important et non a un type ELI. Aucun argument clinique formel ne permet d'orienter le choix des ELI commercialisees sauf en dehors de quelques situations cliniques particulieres.

Resume La denutrition definie principalement par une perte de poids en trois mois superieure a 10 % est associee a des dysfonctionnements de tous les organes et fonctions de l'organisme. De ce fait, l'existence d'une denutrition chez un patient devant subir une intervention chirurgicale majeure entraine au moins un doublement des complications postoperatoires, de la mortalite, de la duree de sejour et des couts. En pratique clinique, l'etat nutritionnel preoperatoire devrait etre evalue chez tout patient des la programmation d'une intervention chirurgicale majeure par l'estimation de la perte de poids eventuellement associee a une mesure de l'albuminemie et au calcul du SGA ou du NRI. Plusieurs etudes ont demontre que la nutrition parenterale preoperatoire n'etait efficace que chez les patients presentant une denutrition severe et permettait de reduire de pres de la moitie le nombre de complications postoperatoire. Dans les autres cas, ce support nutritionnel n'ameliore pas le pronostic postoperatoire bien au contraire il est associe notamment avec une augmentation des complications infectieuses. Les autres supports nutritionnels, complements oraux et nutrition enterale, bien qu'ils paraissent theoriquement interessants, n'ont fait l'objet que de peu d'etudes bien conduites en preoperatoire chez des patients denutris. L'utilisation preoperatoire de la nutrition enterale parait etre interessante. Une renutrition preoperatoire de sept a dix jours chez un patient denutri est necessaire pour en observer les effets benefiques postoperatoires. Celle-ci doit etre initiee le plus tot possible pour ne pas retarder la prise en charge chirurgicale.

Background In long-term parenteral nutrition (LTPN) patients, the use of a 50:50 mixture of medium- and long-chain triglyceride emulsion (MCT/LCT) has been suggested to prevent or correct fatty liver infiltration. However, the use of MCT/LCT lipid emulsion results in a 50% reduction of essential fatty acids and vitamin K1 supply and could induce essential fatty acid and vitamin K1 deficiencies. This study evaluated the effect of a long-term infusion of MCT/LCT lipid emulsion on plasma fatty acid (FA) and vitamin K1 levels on LTPN patients. Methods In a prospective nonrandomized crossover study, we measured plasma phospholipid FA composition by gas chromatography and vitamin K1 levels by high-performance liquid chromatography in 11 LTPN patients before and after a 4-month replacement of the usual 20% LCT lipid emulsion (20% Lipoven; Fresenius-Kabi France, Sevres, France) by a 20% MCT/LCT lipid emulsion (Medialipide B; Braun Medical, Boulogne, France). Results Patient received LTPN for 46 +/- 40 months; IV lipid emulsion was 827 +/- 336 mL/week. MCT/LCT lipid substitution did not change most of the essential plasma fatty acid concentrations and did not induce essential fatty acid deficiency. With both lipid emulsions, the triene/tetraene (20:3n-9/20:4n-6) ratio remained within the normal ranges. However, with MCT/LCT lipid emulsion, 22:4n-6 (LCT: 0.50 +/- 0.12; MCT/LCT: 0.63 +/- 0.11%) and 22:5n-6 (LCT: 0.32 +/- 0.11; MCT/LCT: 0.48 +/- 0.15%) increased significantly (p = .022 and 0.011, respectively). Plasma vitamin K1 levels decreased drastically with MCT/LCT lipid emulsion. Conclusions An amount of 2.85 +/- 1.55 g x kg(-1) week(-1) of MCT/LCT lipid emulsion neither induced essential fatty acid deficiency nor improved the fatty acid disturbances usually observed in LTPN patients but did induce a drop in plasma vitamin K1 levels.

Introduction et but de l’etude En 2000, la prescription de nutrition parenterale a domicile a ete ouverte a l’ensemble des medecins, avec plus de 90 % des prescriptions hors centres agrees. Le but de l’etude etait l’identification des determinants de prescription de nutrition parenterale a domicile hors centres agrees pour ameliorer les pratiques en termes de securite, de tolerance et d’efficacite. Materiel et methodes Une etude nationale observationnelle, prospective, multicentrique realisee entre 09/2013 et 06/2014, basee sur 3 questionnaires anonymes adresses : – aux prescripteurs ; – a des patients adultes debutant une nutrition parenterale a domicile ; – aux prestataires de sante et agents de services d’hospitalisation a domicile. Les agences locales des prestataires de sante ou services d’hospitalisation a domicile etaient tirees au sort et proposaient une liste de prescripteurs. Les prescripteurs identifies devaient completer un questionnaire et inclure chacun quatre patients debutant une nutrition parenterale a domicile. Le questionnaire « prescripteur » incluait 35 questions sur les determinants de prescription initiale et son renouvellement, les criteres de suivi et le niveau de formation a la nutrition. Le questionnaire patient evaluait la nature et le niveau des informations recues concernant leur nutrition parenterale a domicile. Le questionnaire des prestataires de sante ou agents de services d’hospitalisation a domicile portait sur la mise en place de la nutrition parenterale a domicile et le suivi. Resultats Soixante-dix-sept prestataires de sante et services d’hospitalisation a domicile, 108 prescripteurs (oncologues 55 %, hepato-gastro-enterologues 20 %, nutritionnistes 6 %), et 258 patients ont repondu. Pour les prescripteurs, les 3 criteres les plus importants pour initier la prescription etaient : perte de poids (32 % des prescripteurs), intolerance a la nutrition enterale (31 %) et denutrition (30 %). Les principaux criteres pour le choix des apports etaient : apport calorique total (83 %), volume (61 %), apport azote (30 %), quantite de glucose (22 %), quantite (17 %) et type (15 %) de lipides. Le suivi etait assure par le prescripteur initial (61 %) : consultation dediee (55 %) ou hospitalisation planifiee (13 %), entre 3 et 30 jours apres l’initiation (mediane = 15). Soixante-douze pour cent des prescripteurs estimaient leur niveau de connaissance en nutrition clinique moyen ou limite et 68 % etaient interesses par une formation. Les patients ont estime avoir une bonne information sur la nutrition parenterale a domicile dans 82 % des cas. Quatre-vingt-quatre pour cent des patients savaient qui contacter en cas de complications : l’infirmiere liberale (52 %), le prescripteur (24 %) ou le prestataire de sante ou service d’hospitalisation a domicile (23 %). Les patients rapportaient un suivi organise par le prescripteur initial (45 %), le prestataire de sante ou service d’hospitalisation a domicile (31 %), un medecin hospitalier (17 %) ou le medecin traitant (10 %). La nutrition parenterale a domicile etait bien acceptee pour 83 % des patients. Quatre-vingt pour cent des patients declaraient ne pas avoir eu de choix sur le prestataire de sante/agent de service d’hospitalisation a domicile. Les prestataires de sante ou agents de services d’hospitalisation a domicile rapportaient avoir ete choisis principalement par les prescripteurs et les cadres de sante avec un suivi des patients soit prevu par une consultation hospitaliere (69 %) soit confie aux prestataires de sante et services d’hospitalisation a domicile (65 %). Conclusion Cette etude reflete la pratique en vie reelle de la nutrition parenterale a domicile en France hors centres agrees, prescrite principalement aux patients d’oncologie. Elle montre un defaut de suivi des patients recevant une nutrition parenterale a domicile par le prescripteur initial et une forte demande de formation a la nutrition clinique de la part des prescripteurs et des prestataires de sante et agents de services d’hospitalisation a domicile.

Patients with severe malabsorption have abnormal lipid metabolism with low plasma cholesterol and frequently high triglyceride (TG) levels. The mechanisms behind these abnormalities and the respective roles of malabsorption itself and of the parenteral nutrition given to these patients are unclear. We measured endogenous lipids synthesis (cholesterol synthesis and hepatic lipogenesis) and the expression (mRNA concentrations in circulating mononuclear cells) of regulatory genes of cholesterol metabolism in 10 control subjects and 22 patients with severe malabsorption receiving (n = 18) or weaned of parenteral nutrition (n = 4). Patients had low plasma cholesterol (P < 0.01) and raised TG (P < 0.05) levels. Both fractional and absolute cholesterol synthesis (P < 0.001) and hepatic lipogenesis (P < 0.01) were increased. These abnormalities are independent of parenteral nutrition since they were present in patients receiving or weaned of parenteral nutrition. No relation between hepatic lipogenesis and plasma TG levels was found, suggesting that other metabolic abnormalities participated in hypertriglyceridemia. HMG-CoA reductase and LDL receptor mRNA levels were decreased (P < 0.05) in patients on long-term parenteral nutrition. HMG-CoA reductase mRNAs were normal in weaned patients.Severe malabsorption induces large increases of cholesterol synthesis and hepatic lipogenesis independently of the presence of parenteral nutrition. These abnormalities are probably due to the malabsorption of bile acids.

Resume Le catheter central a insertion peripherique (PICC) est une des modalites d’administration de la nutrition parenterale (NP) en France. Ce type d’abord veineux, avec un point d’entree au niveau du bras, au-dessus du coude, permet de reduire les risques lies a la pose du catheter. En revanche, il presente les memes risques en termes d’infection et un risque de thrombose veineuse plus eleve. L’indication est une NP de duree assez breve (moins de six mois) et/ou une contre-indication a la pose d’un catheter tunnellise jugulaire ou sous clavier ou d’une chambre implantable.

Malnutrition is a bad prognostic factor that reduces the quality of life (QoL) in patients with cancer. The objective was to assess the impact of home parenteral nutrition (HPN) on the QoL of elderly malnourished patients with cancer. This French prospective observational study included patients, aged 70 years or older, with cancer, for whom HPN was prescribed for at least 14 days. The patient, the physician and a family member or home caregiver had to fill in a questionnaire at inclusion and 28 days later. Included patients (n = 221) were mainly suffering from a digestive cancer. After HPN intake, improved weight was noticed in 68% and 14% of patients had reached the target weight. Improved global QoL was reported in 59% of patients. Physicians noticed a significant improvement for the same compounds. These results suggest a benefit of the HPN on the nutritional status and QoL in elderly patients with cancer. Further controlled randomised trials are needed to prove the benefit of HPN in the routine management of these patients.

AIMS/HYPOTHESIS: Thiazolidinediones are new oral antidiabetic drugs that activate the nuclear receptor PPARgamma. Our aim was to identify potential target genes of PPARgamma in the human adipocyte in order to clarify how thiazolidinediones improve insulin sensitivity. METHODS: The effect of BRL 49653 (Rosiglitazone) on the mRNA expression of insulin receptor, insulin receptor substrate-1, p85alpha, p110alpha and p110beta subunits of phosphatidylinositol 3-kinase, Glut 4 and hormone sensitive lipase was examined in isolated adipocytes. Target mRNA levels were determined by RT-competitive PCR. RESULTS: The BRL 49653 (1 micromol/l) increased the mRNA concentrations of p85alphaPI-3 K (264 +/- 46 vs 161 +/- 31 amol/microg total RNA, p = 0.003) whithout affecting the expression of the other mRNAs of interest. This effect was dose-dependent (K0.5 = 5 nmol/l) and was reproduced by a specific activator of RXR, indicating that it was probably mediated by the PPARgamma/RXR heterodimer. The BRL 49653 also increased the amount of p85alphaPI-3K protein in adipose tissue explants (71 +/- 19%). In addition, BRL 49653 produced a more than twofold increase in insulin stimulation of phosphatidylinositol 3-kinase activity and significantly enhanced the antilipolytic action of insulin. CONCLUSION/INTERPRETATION: This work demonstrates that the gene of p85alphaPI-3K is probably a target of PPARgamma and that thiazolidinediones can improve insulin action in normal human adipocytes. Although the precise mechanism of action of BRL 49653 on PI3-Kinase activity is not completely clear, these findings improve our understanding of the insulin-sensitizing effects of the thiazolidinediones, possible drugs for the treatment of Type II (non-insulin-dependent) diabetes mellitus.

Resume Objectifs – Rapporter le bilan de 14 ans d'activite d'un centre agree de nutrition parenterale a domicile (NPAD). Patients et methodes – Etude retrospective de tous les patients pris en charge en NPAD de mai 1984 a decembre 1998. Resultats – Deux cent quarante trois patients ont ete inclus representant 260 episodes de NPAD. Les indications etaient : cancer (27 %), maladies de Crohn (15 %), complications perioperatoires (11%), malabsorptions d'origine medicale (9 %), infarctus mesenterique (9 %), grele radique (8 %), SIDA (8 %), pseudo-obstruction intestinale chronique (2 %) et diverses pathologies (11%). La duree de NPAD a ete de 5,4±9,9 mois chez les patients cancereux, de 4,5±4,0 mois chez les patients atteints de SIDA, de 2,9±2,1 mois en perioperatoire et de 16,1±26,2 mois dans les autres groupes. Une chambre implantable a ete posee dans 17 % des cas et un catheter pour tous les autres cas, 1,5±1,2 catheters par patient ont ete utilises (mediane : 1, extremes de 1 a 13 catheters par patient). Des hospitalisations (incidence de 1,8 par an par patients) ont ete necessaires pour bilan nutritionnel et education (26 %), complications de la NPAD (26 %), evolution de la maladie initiale (20 %), traitements particuliers et causes diverses (28 %). Les complications de la NPAD ont ete des septicemies (incidence de 0,83 par annee), des fissurations ou ruptures de catheter (incidence : 0,17 par annee), des obstructions de catheter (incidence : 0,16 par annee), des thromboses cave (incidence de 0,08 par annee), une cholestase et/ou cytolyse (aigue et chronique) chez 26 % des patients n'ayant pas d'anomalies du bilan hepatique a l'inclusion. La NPAD a ete responsable de 4 % des 105 deces survenus pendant la NPAD et 97 patients ont pu etre sevre de la NPAD.

Resume La periode postoperatoire precoce d'une resection intestinale etendue est caracterisee par une perte hydro-electrolytique importante, associee a une malabsorption majeure des principaux nutriments ; les resections ileales sont les plus mal tolerees. La compensation precise et reguliere des pertes hydro-electrolytiques, guidee par des bilans quotidiens voire pluriquotidiens represente l'essentiel de la therapeutique des premiers jours, aidee par l'utilisation des antisecretoires gastriques, des ralentisseurs du transit et eventuellement des analogues de la somatostatine, a titre temporaire. L'apport nutritionnel sera a cette phase exclusivement parenteral. La reprise progressive et prudente de l'alimentation per os risque de majorer de facon importante les pertes intestinales et necessite la poursuite de l'apport parenteral, nutritionnel et hydro-electrolytique.

In order to quantify the changes in insulin sensitivity, particularly of endogenous glucose production and fat metabolism, in patients with severe sepsis, a prospective study was conducted in five normal subjects and in five patients with severe sepsis hospitalized in an intensive care unit. The responses of endogenous glucose production, glucose utilization, plasma fatty acids and ketone body concentrations to progressive increase in plasma insulin levels (exogenous insulin infusion rates of 0, 0.5, 1 and 2 m-units x min(-1) x kg(-1)) were measured using the isoglycaemic clamp technique. Total glucose turnover was determined with D-[6,6-(2)H(2)]glucose. In each group, plasma glucose was maintained at basal levels (control subjects, 4.32+/-0.22 mmol x l(-1); patients with sepsis, 7.10+/-2.29 mmol x l(-1); P

Resume L'efficacite et la tolerance de la nutrition parenterale dependent de la pertinence de l'indication et de la rigueur de sa surveillance. En 1994, au sein des Hospices civils de Lyon, un audit sur la qualite de la prescription et la surveillance de la nutrition parenterale a ete realise sur un echantillon de 70 dossiers de patients concernes par cette therapeutique. Les resultats ont conduit a proposer, en 1996, cinq recommandations de pratique qui ont ete largement diffusees aupres des medecins prescripteurs. Une evaluation de l'impact de ces recommandations a ete effectuee en 1998 sur un echantillon de 65 dossiers de patients ayant beneficie d'une nutrition parenterale. Les resultats sont en faveur d'une amelioration significative en ce qui concerne : la pesee reguliere pendant la nutrition parenterale, assuree pour 98 % des patients, l'apport de phosphore, de magnesium et d'oligoelements, realise dans respectivement 72 %, 82 % et 88 % des cas. Cependant, une inadequation entre les besoins energetiques theoriques et l'apport calorique reel est toujours constatee pour 53 % des patients, 47 % recevant moins de 80 % des apports recommandes. La surveillance biologique s'est revelee peu conforme aux recommandations, avec un ionogramme urinaire effectue dans 45 % des cas et une triglyceridemie chez 25 % des patients seulement. Au vu de ces resultats, la seule diffusion d'une plaquette de recommandations n'a pas ete suffisante pour entrainer une modification significative des pratiques dans la prescription de la nutrition parenterale et sa surveillance.

Forty patients, scheduled for abdominal surgery, were randomized to receive postoperatively either a structured or a physical mixture of long-chain triacylglycerols/medium-chain triacylglycerols (LCT/MCT) emulsions to assess the tolerance and the effectiveness of the structured triacylglycerol emulsion. Total parenteral nutrition started the day after surgery and covered 100% of measured energy expenditure with nitrogen (0.2 g N · kg−1 · d−1) and non-protein calories: glucose (50%) and lipids (50%). Blood samples for liver function tests, albumin, transthyretin, and triacylglycerols were checked at 0800 h on the day before surgery and on day 1, day 3, and day 6 after surgery. Urine samples were taken each day from day 1 to day 7 for 3-methylhistidine (3 Me His) and total nitrogen measurements. Aspartate transaminase (ASAT), alanine transaminase (ALAT), and triacylglycerol plasma levels in routine clinical biochemistry increased significantly in the physical mixture group. Nitrogen balance and 3 Me His excretion were not significantly different between groups. Structured triacylglycerol (STG) lipid emulsions are as efficacious as the physical mixture on nitrogen balance in postoperative patients. They could have some advantages: no disturbances were found to occur in liver function tests or plasma triacylglycerol levels.

Objective: In France, the consensus conference, held on 16 December 1994, produced guidelineson perioperative artificial nutrition (AN) use in patients undergoing elective surgery. The aim of this study was to assess the impact of these guidelines on practice patterns. Methods: The study was a practice pattern study with a ‘before-after’ design and a control group inEngland. A retrospective cross-sectional sample of adult patients undergoing elective resection of the digestive tract was collected in France and England before and after the consensus conference. Results: Malnourished patients received postoperative AN in 94% of ‘before’ cases and 82% ‘after’ butinadequate preoperative AN (40% ‘before’ and 26% ‘after’). Postoperative AN appeared to be over-prescribed in non-malnourished patients without prolonged postoperative fasting (70% ‘before’ and 65% ‘after’). In the English sample there was no significant variation in AN use between ‘before’ and ‘after’ periods. Conclusion: This study shows that clinical guidelines disseminated by consensus conference had a low impact on practice patterns in France and thus confirms the need to enforce the dissemination of the guidelines.

Resume La frequence de la perte de poids et les modalites de prise en charge nutritionnelle artificielle sont etudiees par le suivi d'une cohorte de 98 patients hospitalises en service de cancerologie medicale. La perte de poids au cours des six derniers mois concerne 60 des 98 patients et est en moyenne de 10,5 ± 6,5% de leur poids habituel. La nutrition parenterale est prescrite pendant plus du quart des journees d'hospitalisation. Le choix des indications, la qualite et la surveillance de la nutrition parenterale sont insuffisants. La prise en charge dietetique ne concerne que 28% des patients. Chez le patient presentant une insuffisance des apports nutritionnels oraux, un avis dietetique ne precede la prescription de nutrition parenterale que dans la moitie des cas.

Resume En reanimation, la nutrition parenterale ne doit etre debutee qu'apres stabilisation de l'etat hemodynamique. Elle est indiquee chaque fois qu'une nutrition orale ou enterale est difficile ou impossible : plus de deux defaillances viscerales, tube digestif non fonctionnel, malabsorption, bas debit mesenterique et paresie intestinale. Elle peut etre realisee sur une voie veineuse peripherique si elle est complementaire a un autre mode nutritif et de duree breve. Sinon, une voie veineuse centrale (VVC) est recommandee (sous-claviere ou jugulaire) avec utilisation d'un catheter monolumiere en silicone ou polyurethane. Un protocole de pose et de surveillance des VVC est necessaire pour diminuer le risque infectieux. Les nutriments doivent etre administres simultanement sur 24 heures, que l'on utilise des flacons separes ou des melanges ternaires, l'administration cyclique n'est pas appropriee aux patients de reanimation. La surveillance est clinique et biologique quotidienne, voire pluriquotidienne : bilan des entrees et sorties, poids, examen clinique, surveillance de la ligne de perfusion, du flacon au point d'entree dans la veine. Un ionogramme sanguin et urinaire est realise quotidiennement au debut. Un dosage des triglycerides plasmatiques et un bilan hepatique sont faits 1 a 2 fois par semaine. La glycemie capillaire est monitoree plusieurs fois par jour.

Malnutrition is a predictor of poor outcomes in patients with cancer. Little is known about the benefit of nutritional support in these patients. The purpose of this study was to assess the impact of home parenteral nutrition (HPN) on quality of life (Qol) in cancer patients.We performed an observational prospective study to determine the impact of HPN on Qol in a population of patients with heterogeneous cancer. Physicians, patients and family members had to complete a questionnaire before HPN administration and 28 days after the course of HPN. Qol was evaluated using the self-administered questionnaire FACT-G.We included 767 patients with cancer of whom 437 ended the study. Mean patient age was 63±11.4 years and 60.5% were men. Primary gastrointestinal cancer was reported in 50% of patients and 65.3% were presenting metastases. Malnutrition was reported in 98.3%. After 28 days of HPN intake, significant improvement was observed in the Qol (49.95±5.82 vs. 48.35±5.01 at baseline, p0.0001). The mean weight, serum albumin and the nutrition risk index had also improved significantly. Most patients (78%) had perceived a positive impact of the HPN. A significant improvement in patient's well-being was perceived also by family members and physicians.Our data suggest that preventing and correcting malnutrition using HPN in patients with cancer might have a significant benefit on their well-being. Randomized controlled studies are required to confirm this finding.

Peripherally inserted central venous catheters (PICC) have become increasingly popular for medium to long-term parenteral nutrition (PN) but there is limited data on the complication rates in this sub-group. We aimed to compare the rates of complications associated with tunneled catheters (Broviac) and PICC in home PN (HPN) patients.All adult patients in an HPN program with a new Broviac or new PICC between 2009 and 2011 were included in this prospective observational study. Complication rates were compared by using Poisson regression and Kaplan Meier survival curves were used to compare the first complications that occurred.204 catheters (133 Broviac and 71 PICC) were inserted in 196 adult patients. Mean follow-up from catheter insertions to their removal was 276 ± 219 days for Broviac (n = 86) vs. 74 ± 140.70 days for PICC (n = 56); p0.001. Complications were similar between Broviac and PICC (91/133 vs. 26/71). Catheter infection rate was lower in PICC (1.87 vs. 1.05 per 1000 catheter-days; p = 0.01). Catheter obstruction rates were similar for both catheters. Only PICC experienced venous thrombosis (0.4/1000). The proportion of catheters removed was lower in the Broviac group than in the PICC group (62.4% vs. 78.8%; p = 0.01) but those removed for complications were not different (28.6.7%vs. 25.3%; p = 0.64).In HPN patients, overall complications were similar in both the PICC and the Broviac groups. However, the Broviac catheter could be associated with an increase in catheter infection.

PRECIS: The aim of this study was to evaluate the safety and tolerance of a soybean/MCT/olive/fish oil emulsion in intestinal failure patients on long-term parenteral nutrition. 73 patients took part in a randomized, double-blind, multi-centre study. The study demonstrates that the lipid emulsion containing four different types of oils is safe and well tolerated in long-term PN.BACKGROUND & AIM: Long-term safety and efficacy of a lipid emulsion containing soybean oil, medium-chain triglycerides (MCT), olive oil and fish oil and enriched in vitamin E have not yet been evaluated in adult patients requiring long-term parenteral nutrition (PN).METHODS: Randomised, controlled, double-blind, multicentre study in 73 patients with stable intestinal failure, requiring PN with either soybean/MCT/olive/fish emulsion (SMOFlipid, n = 34) or soybean emulsion (Intralipid, control n = 39) for 4 weeks. Safety and tolerance were monitored with standard clinical laboratory parameters, adverse events (AEs, according to the Common Terminology Criteria for Adverse Events (CTCAE) classification v 3.0) and vital signs. Fatty acid pattern in red blood cell phospholipids and plasma lipoproteins, serum Vitamin E, Interleukin (IL)-6, and soluble tumour necrosis (s-TNF)-receptor(R)II were also evaluated.RESULTS: Mean concentrations of alanine transaminase (ALT), aspartate transaminase (AST) and total bilirubin, whilst remaining within the reference range, were significantly lower with soybean/MCT/olive/fish (SMOF) oil emulsion after the treatment period compared to control. Eicosapentaenoic acid, docosahexaenoic acid and n-3/n-6 fatty acid ratio increased in the SMOF group, while they remained unchanged in the control in plasma and RBC. Serum α-tocopherol concentrations significantly increased in the study group compared to control (p = 0.0004). IL-6 and sTNF-RII levels did not change during the study period. Grade 4 (serious) adverse events occurred in 2 SMOF patients and in 8 control patients (p = 0.03).CONCLUSIONS: Soybean/MCT/olive/fish emulsion was safe and well tolerated over 4 weeks and leads to positive change in fatty acids profile.

Summary Background & aims Parenteral nutrition is known as a high-risk factor for central venous catheter-related bloodstream infection (CVC-RBSI) in cancer patients. Owing to ethical and technical problems, the studies in the literature have nonrandomized designs and are therefore often confounded by biases. We performed a propensity score analysis to estimate the effect of parenteral nutrition on CVC-RBSI in digestive cancer patients who underwent chemotherapy. Methods Data were collected prospectively. A logistic regression model was used to calculate a propensity score, which was the probability of receiving parenteral nutrition. Kaplan–Meier survival and Cox regression model were used to estimate the effect of the parenteral nutrition on CVC-RBSI after adjustment for the propensity score. Results Before the propensity score analysis, the differences between patients with (n = 113) and without (n = 312) parenteral nutrition were identified including: male gender, body weight, weight loss, performance status, location of primary cancer, FOLFIRI, and previous long-term corticotherapy. After propensity score stratification, all of the covariates were balanced within each stratum. After adjustment, patients with parenteral nutrition were at a higher risk for CVC-RBSI. Conclusion By using the propensity score analysis, this study confirmed that parenteral nutrition was an independent risk factor for CVC-RBSI in digestive cancer patients.

International audience; It was a dogma that patients with diabetes mellitus (DM) are at increased risk of infection or death associated with an infection. However, in cancer patients, this has not been well investigated. The aim was to investigate whether diabetic patients with cancer are at high risk of central venous access port (CVAP)-related bloodstream infection (BSI), and to analyse mortality after CVAP-BSI. A total of 17 patients with type 1 DM (T1DM), 66 with type 2 DM (T2DM) and 307 non-diabetic patients were included. Each patient was followed up until the first late CVAP-BSI or for a maximum for 1 year in the absence of a CVAP-BSI. Fifty-three CVAP-BSIs occurred in 66,528 catheter-days. The cumulative incidence of CVAP-BSI was not higher in T1DM (5.9 %; p = 0.17) and T2DM (19.7 %; p = 0.70) compared with the non-diabetic patients (12.7 %). However, in patients with CVAP-BSI, the 1-month crude mortality rate was higher in DM patients (42.9 % vs. 15.4 %; p = 0.04), whereas the mortality in patients without CVAP-BSI was similar in both groups of patients (19.8 % vs. 17.1 %; p = 0.58). Of the 12 deaths that occurred within 1 month of CVAP-BSI, 16.66 % was attributable to CVAP-BSI. The predictive factor of 1-month mortality was DM (p = 0.04). Parenteral nutrition (PN) was independently associated with CVAP-BSI in diabetic patients (p = 0.001). In this study, diabetes did not increase the risk of CVAP-BSI, but mortality was higher in diabetic patients who had a CVAP-BSI. This suggests, in addition to medical treatment, CVAP should be withdrawn after infection onset.

Introduction et but de l’etude Les patients ayant un cancer evolutif ont des apports alimentaires faibles et sont souvent denutris. Bien que la nutrition enterale soit recommandee, une nutrition parenterale (NP) est souvent prescrite. Ces effets sur la composition corporelle sont peu connus. L’objectif de ce travail etait d’etudier les modifications de la composition chez des patients atteint d’un cancer digestif evolutif recevant une chimiotherapie et sous NP prolongee et son influence sur la mortalite precoce (> 3 mois apres debut NP). Materiel et methodes Etude ancillaire retrospective d’une cohorte, autorisee par la Cnil, de patients adultes atteints d’un cancer digestif recevant une chimiotherapie intraveineuse. Criteres d’inclusion : NP pendant au moins 2 mois, scanner : 3 mois avant le debut de NP (t-3), au debut de la NP (t0) et 2 mois apres (t + 2). Les donnees recueillies etaient : âge, sexe ; type, stade, duree evolution cancer ; PS score ; pathologies associees ; poids, taille, perte poids ; proteines nutritionnelles, composition NP et indices de masse (IMM) et de densite musculaire (DM), indices de masse et de densite du tissu adipeux (IMTA et DTA) (visceral, sous-cutane) mesures en L3 sur scanner (Slice Omatic). Les resultats sont exprimes en mediane (min–max) Les comparaisons ont ete faites au moyen des tests Chi2, Fisher exact test, Wilcoxon-Mann-Whitney ou Kruskal-Wallis. Resultats et analyse statistique Vingt-deux patients (6 F, 16 H) âges de 57 (25,6–82,9) ans ont ete inclus. La duree d’evolution du cancer etait de 66 jours (12–784 j), 20 sur 22 metastatiques etaient metastatiques. A t0 : IMC : 20,7 kg/m2 (13,6–40,2 kg/m2), perte poids : 20 % (3,9–25,0 %), 72,7 % des patients avaient une sarcopenie, albuminemie : 29,3 g/L (14,8–45,2 g/L), [CRP] : 37,6 mg/L (2,0–277,3 mg/L). Chez tous les patients, IMM, DM IMTA etaient en baisse a t0 par rapport a t-3 (NS). NP tous les jours pendant 4,5 mois (2,4–12,0 mois) : 22,6 kcal/kg et azote 0,15 g/kg. A t + 2 (NS) : albuminemie : 30,9 g/L(15,8–40,3 g/L), [CRP] : 23,4 mg/L(2,8–107,0 mg/L) ; 68,2 % patients sarcopeniques ; augmentation du poids (2,5 %) ; IMM (10 %), DM (8,7 %) ; et diminution de IMTA (40 %), visceral (33 %), sous-cutane (38 %). Au total, 23,5 % patients avaient a la fois une augmentation de IMM et IMTA, 29,4 % avaient a la fois une diminution de IMM et IMTA. Au total, 76 % avaient une DTM augmentee. Les deces precoces (6 patients sur 22) sont survenus chez des patients restant en catabolisme et etaient significativement associes a t + 2 a une IMM plus basse et une densite musculaire plus elevee. Conclusion L’effet de la NP prolongee chez des patients atteints d’un cancer digestif evolutif est variable : il y avait un effet anabolique musculaire et adipeux dans 25 %, aucun effet et une poursuite du catabolisme musculaire et adipeux dans 30 %, et un effet dissocie entre tissu musculaire et adipeux chez les autres, suggerant des interactions autres que la balance energetique ou proteique. Une etude prospective est necessaire pour confirmer ces resultats.

Introduction et but de l’etude Peu de donnees dans la litterature sur l’interet et la faisabilite de la nutrition parenterale a domicile (NPAD) pour insuffisance intestinale severe chez la personne âgee. L’objectif etait de determiner les caracteristiques des patients âges de plus de 70 ans admis dans un programme de NPAD pour syndrome de grele court (SGC) ainsi que de determiner leur pronostic et leur qualite de vie. Materiel et methodes A partir de la cohorte de patients pris en charge pour une nutrition parenterale dans l’unite adulte d’un centre agree de nutrition parenterale entre 1998 et 1er aout 2015. Criteres inclusion : âge > 70 ans a l’inclusion en NPAD et SGC. Premiere partie retrospective : donnees recueillies a partir du dossier informatise et papier. Seconde partie prospective avec evaluation de l’autonomie (ADL et IADL) et de la qualite de vie (SBS-QolTM) actuelle des patients vivants non sevres par enquete telephonique. Resultats exprimes en mediane (min-max). Resultats et analyse statistique Trente patients inclus (21F, 10 H) soit 43603 jours de NPAD. A inclusion : âge de 77 ans (70 a 85). IMC a 20,7 (15,6–30,6), score de comorbidite de Charlson de 6/30 (3 a 14). La cause de SGC etait ischemie mesenterique (40 %), complications postoperatoires (26,7 %). Trois patients avec un cancer digestif actif. Grele court type 1 (60 %), type 2 (23,3 %), type 3 (16,7 %). Le delai de suivi etait de 2,76 ans (92 jours a 13,5 ans). Frequence initiale de la NP : 7 (2 a 7) par semaine ; volume 1250 mL (986–3100 mL), 6/30 en poches SLF. Soixante-seize catheters soit deux catheters par patient (1–8). Cause arret NPAD : deces (12/30) 40 % apres 36,9 mois (13,6-–18,3), retablissement continuite (2/30) 6,7 % apres 26 mois, sevrage medicale : (2/30) 6,7 % en 22,5 mois. Mortalite en NPAD a 1 an (6,7 %), 2 ans (16,7 %), 3 ans (16,7 %), 5 ans (26,7 %), 10 ans (33,3 %) et l’âge au deces etait de 80,7 ans (71,8–90,1). La densite d’incidence de thrombose veineuse etait de 0,09 pour 1000 jours catheters (4 patients, mediane 0 [0–1]) et celle des infections liees au catheter a 1,26 (55 episodes chez 19 patients, mediane 1 (0–8)). 14 patients sous taurolidine. Parmi les 18 patients vivants : quatre (22,2 %) sevres de NPAD depuis 13,5 mois (12–24) ; 14 sur 18 en NPAD depuis 46,6 mois et 1 sur 15 autonome pour gestion NP. Scores aux echelles d’autonomie ADL et IADL respectivement 5/6 et 4/4 refletant une bonne autonomie de ces patients dans les gestes de la vie quotidienne. Score SBS- QoLTM est a 87/120 (37–116) refletent un fort impact de cette pathologie sur leur qualite de vie. Conclusion Le taux de sevrage est plus bas a 16 % versus 50 % a 5 ans. Tres peu de patients sont autonomes dans la gestion de leur nutrition parenterale alors qu’ils restent autonomes dans le reste des activites quotidiennes. Le taux de mortalite globale est a 40 % contre 33 % d’apres les donnees de la litterature chez des patients plus jeunes. Compte tenu de la faible incidence du SGC, il serait interessant de poursuivre cette etude en realisant une etude multicentrique.

Resume Les vitamines, micronutriments indispensables a l'equilibre vital, generalement non synthetisees par l'organisme, peuvent lors de carence etre responsables d'etat morbides parfois gravissimes. Ceux-ci peuvent imposer une admission en reanimation et necessitent rapidement un traitement specifique : les carences en thiamine revetent trois tableaux : forme majeure d'encephalopathie de Wernicke avec confusion puis coma, ou insuffisance circulatoire aigue associee a une acidose lactique ou acidose lactique isolee. Les carences en acide folique se traduisent par une confusion associee a une pancytopenie. Exceptionnellement, la steatose aigue de la grossesse peut etre due a une carence en riboflavine. La plupart des patients hospitalises en reanimation presentent des carences vitaminiques. Certaines sont preexistantes a l'hospitalisation, secondaires au statut nutritionnel et a la pathologie du patient. Elles concernent surtout les vitamines B1, B2, C et acide folique. Par ailleurs la reponse a l'agression, comme les modifications hormonales et metaboliques, entraine une chute transitoire des concentrations plasmatiques des vitamines A, E, D, B6, C et acide folique. Enfin, les divers traitements entrepris en reanimation peuvent induire une carence. En particulier il a ete observe des carences vitaminiques graves 10 jours apres une nutrition parenterale sans supplementation. Les etats de carence doivent etre corriges rapidement par une supplementation specifique, et peuvent etre prevenus par un apport vitaminique systematique.

Introduction et but de l’etude Chez les patients atteints de Sclerose Laterale Amyotrophique (SLA) les difficultes alimentaires entrainent une denutrition et conduisent souvent a la realisation d’une gastrostomie percutanee (GP) par voie endoscopique (GPE) ou par voie radiologique (GPR) dont l’interet n’est pas formellement demontre dans la litterature. Par ailleurs, le choix de la technique de pose de la GP reste debattu. Le but de cette etude est d’evaluer l’impact de la GP sur le devenir des patients en fonction du type de GP (GPE ou GPR). Materiel et methodes Etude retrospective de la cohorte du centre SLA de Lyon comparant les donnees nutritionnelles, les complications et la survie apres GP posees entre janvier 2009 et decembre 2012 par voie endoscopique («pull» sous anesthesie generale) ou radiologique (« push » sous anesthesie locale) avec fin observation a fin juillet 2014. Les resultats sont exprimes en mediane pour l’ensemble du groupe. La comparaison entre les deux populations a ete realisee en utilisant des tests non parametriques. Les facteurs influencant la survie ont ete recherche par une regression selon le modele de Cox (hazard ratios HR). Resultats et Analyse statistique 99 patients inclus (GPE : 84 ; GPR : 15). Les deux groupes au diagnostic de SLA etaient comparables en terme d’âge (64,2 ans), de sexe ratio H/F(0,94), de forme bulbaire (46,5 %), de denutrition (perte de poids > 10 % par rapport au poids de forme = 33,3 %). Le delai entre diagnostic et decision de GP (10,6 mois) et les indications (trouble de la deglutition (90,9 %), perte de poids > 10% dans les 6 mois (66,6 %), indice de masse corporelle (IMC) 45 min (60,4 %)) ainsi que le delai entre diagnostic et pose (13,2 mois), la perte de poids entre diagnostic et pose (−10,6 %) et la proportion de denutris a la pose (53,6 %) etaient comparables. L’atteinte respiratoire (capacite vitale Dans le groupe GPR, la douleur post procedure (33 % vs 8,3 % ; p = 0,017), le nombre de complications majeures (20 % vs 3,5 % ; p = 0,043) (complications respiratoires) et la mortalite a un mois (46,6 % vs 9,5 % ; p La survie apres la pose de GP tend a etre plus elevee apres GPE (8,4 mois) que GPR (2,5 mois) (p = 0,07). La presence d’une denutrition a la pose est un facteur de mauvais pronostic (HR = 2,7 [1,3–5,8] p =0,01) alors que la presence d’une tracheotomie (HR = 0,1 [0,02–0,5] p = 0,003) et la prise de poids apres la pose de GP (+4,2 %) (HR = 0,97 [0,95–0,99] p = 0,03) sont associees a une meilleure survie. Le type d’atteinte neurologique ou la severite de l’atteinte respiratoire n’influencaient pas la survie dans notre etude. Conclusion L’alimentation enterale par GP doit etre proposee precocement car la denutrition, meme peu severe, est un facteur de mauvais pronostic et une prise de poids modeste ameliore la survie. La technique de pose par voie endoscopique avec prise en charge anesthesique semble plus sure et moins douloureuse.

Resume De multiples facteurs therapeutiques peuvent intervenir dans la regulation complexe du metabolisme proteique pour ameliorer les syntheses ou diminuer le catabolisme. A cote des divers types d'apport nutritionnel variables dans leur quantite comme dans leur qualite, un autre axe therapeutique est represente par les actions de renforcement ou d'inhibition des mediateurs hormonaux et humoraux du metabolisme azote. Parmi les actions d'inhibition des secretions hormonales, la plus efficace sur le bilan azote est actuellement representee par l'anesthesie peridurale aux anesthesiques locaux ; les bloqueurs adrenergiques sont d'utilisation clinique difficile. L'apport d'hormones exogenes est sans doute plus prometteur : a cote de l'insuline dont l'impact proteique est connu depuis longtemps, la possibilite recente d'obtenir l'hormone de croissance par genie genetique offre des perspectives d'avenir interessantes, les premiers travaux cliniques utilisant la GH etant tres encourageants. Les modifications du metabolisme azote, en particulier en periode post-agressive dependent aussi etroitement des secretions de cytokines. L'utilisation clinique des anti-inflammatoires non steroidiens, inhibiteurs des cyclo-oxygenases, donne lieu par contre a des resultats tres contradictoires sur le metabolisme azote et leur utilisation dans les etats aigus ne parait pas actuellement justifiee.

Resume La recherche d'un marqueur precoce de la denutrition a conduit, depuis 10 ans, plusieurs equipes a explorer la fonction musculaire . Deux tests sont actuellement utilises : la Force Manuelle de Serrement (FMS) et l'etude de la Dynamique Musculaire (DM) . Les differents travaux publies sont passes en revue, les deux methodes sont discutees a la lumiere des informations dont nous disposons vis-a-vis de leur specificite, de la sequence metabolique exploree, et de leur facilite d'utilisation. Le test de FMS est facilement utilisable ; lorsqu'il est associe a une alteration anthropometrique il permet de depister les denutritions severes susceptibles d'aggraver la morbidite perioperatoire. Le test de DM est difficilement utilisable et doit etre considere comme un test de reference permettant d'evaluer la qualite des therapeutiques nutritionnelles.

L’inflammation et l’infection de la cavite peritoneale peuvent conduire rapidement a un etat de denutrition, source par lui-meme de complications et d’aggravation tant du pronostic general (augmentation de la frequence des surinfections par diminution des defenses immunitaires) que du prognostic local (retard ou absence de cicatrisation au niveau parietal et des sutures intestinales), meme pour des etats de denutrition relativement moderes (5 a 10% de perte de poids).

Background and objective Metabolic bone disease is frequent in chronic intestinal failure. Because fluoride has a major effect on bones, the status of both fluoride and bone was studied in long-term home parenteral nutrition (HPN) patients. Design We studied 31 adults aged (x +/- SD) 56.3 +/- 15.1 y, mainly patients with short-bowel syndrome, who had been receiving HPN for >1 y. Bone mineral density (BMD) was measured by absorptiometry, and serum fluoride was measured by using a fluoride-sensitive electrode. All patients ate and drank ad libitum. HPN (3.4 +/- 1.2 times/wk) complemented oral nutrition. Potential explicative factors were estimated by using a linear regression model (mixed-effects model). Results Of 120 fluoride dosages (2-6/patient), 102 were above the upper normal limit (1.58 micromol/L) at the laboratory. Mean (+/- SD) daily fluoride supply was 8.03 +/- 7.71 mg (US adequate intake: 3.1 mg/d for women and 3.8 for men; tolerable upper normal limit: 10 mg/d); intravenous fluoride varied from 0.06 to 1.45 mg, and oral fluoride varied from 0.09 to 27.8 mg. Serum fluoride concentrations were correlated with creatinine clearance and fluoride supply. BMD was significantly lower in the femoral neck than in the spinal area. After adjustment for sex and the duration of HPN, only the effect of serum fluoride on spinal BMD was significant. Two patients had symptoms of fluorosis, eg, calcaneum fissures, interosseous calcifications, or femoral neck osteoporosis. Conclusions In chronic intestinal failure, high intakes of fluoride are frequent because of the beverages ingested to compensate for stool losses. Hyperfluoremia has an effect on bone metabolism and may increase skeletal fragility. The consumption of fluoride-rich beverages for extended periods is therefore not advisable.

Summary Background & aims Renal impairment is a documented complication in long-term parenteral nutrition (LTPN) patients. However, the aetiologies have remained elusive. The aim of this study was to evaluate the impact of parenteral nutrition, digestive status, and hydration level on renal function in LTPN patients. Methods In a prospective study of 40 LTPN patients, renal function and hydration level were assessed by measurement of inulin and creatinine clearances, plasma creatinine, urea, aldosterone and renin and urinary sodium/potassium ratio. Patients were assigned to one of two groups according to their inulin clearance (normal=Group 1, 20% decrease or more=Group 2). Results Of the patients, 52.5% (21/40) had a decrease in glomerular filtration rate (−38±15%), with age taken into consideration. Patient characteristics, parenteral nutrition composition or duration and intestinal status were not different between the two groups. Urologic or nephrologic diseases were more frequent in Group 2 patients. Moreover, in Group 2 patients, a urinary sodium/potassium excretion ratio of less than 1 in 8/21 patients and plasma renin (316±298 vs. 86±53% of normal value) and aldosterone (291±464 vs. 58±36 pmol/l) that were significantly higher than in Group 1 patients suggested a hypovolemic component. Conclusion Decreased renal function is frequent (52.5%) in LTPN patients. A volemic component was associated in more than 70% of them. An elevation of serum creatinine or an inversion of the urinary Na/K ratio requires an evaluation of hydration equilibration and an oral rehydration and a modification in parenteral nutrition formulation.

Patients with gastrointestinal cancer are at high risk for deterioration of nutrition. Home parenteral nutrition (HPN) could improve nutritional status and quality of life (QoL).The purpose of this study was 1) to evaluate the impact of HPN on QoL, 2) to assess changes in nutritional status, and 3) to assess proxy perception of patient well-being.We conducted a prospective, observational, and a multicenter study. Inclusion criteria were adult patients with gastrointestinal cancer, for whom HPN was indicated and prescribed for at least 14 days. The physician, the patient, and a family member completed questionnaires at inclusion and 28 days later. The QoL was assessed by the patients using the Functional Assessment of Cancer Therapy-General questionnaire, at inclusion and 28 days later.The study included 370 patients with gastrointestinal cancer. The HPN was indicated for cancer-related undernutrition in 89% of the patients and was used as a complement to oral intake in 84%. After 28 days of parenteral intake, global QoL was significantly increased (48.9 at inclusion vs. 50.3, P=0.007). The patients' weight improved significantly by 2.7% (P0.001). The nutrition risk screening also decreased significantly (3.2±1.1 vs. 2.8±1.3, P=0.003).HPN could provide benefit for malnourished patients with gastrointestinal cancer. However, randomized controlled studies are required to confirm this benefit and the safety profile.

Background and aims: In patients presenting severe malabsorption, essential fatty acid (EFA) deficiency can be corrected by intravenous lipids, but EFA abnormalities persist. The purpose of this study was to evaluate the role of large resection of the small bowel or malabsorption on plasma phospholipid EFA profile. Methods: The plasma phospholipid EFA composition was measured by gas chromatography in home parenteral nutrition patients with (n=13) or without small bowel resection (n=7) and in 14 healthy subjects. Results: The two groups of patients had the same nutritional status and comparable amounts of intravenous fat. In both groups, plasma fatty acid concentrations were significantly different from those observed in healthy subjects without EFA deficiency. Among them: a decrease in 18:2 n -6, 22:5 n -3, 22:6 n -3 and an increase in 18:3 n -3, 20:4 n -6, 22:4 n -6. Moreover, arachidonic acid to linoleic acid ratio was higher in both groups of patients, suggesting a stimulation of the elongation and desaturation of 18:2 n -6. In multiple linear regression, 18:2 n -6 and 20:4 n -6 levels were not associated with the small bowel length, only 22:6 n -3 concentration was correlated with small bowel length.Conclusions : The patients with chronic intestinal failure on home parenteral nutrition presented specific change in their EFA and an increase in the n -6 fatty acid pathway. This could be related to the severe malabsorption.

Study Objectives: To compare the effects of intraoperative administration of 2.5% glucose or Ringer's solution on metabolism during prolonged surgery. Design: Prospective, randomized study. Setting: Teaching hospital. Patients: 20 ASA physical status I and II adults patients scheduled for thoracic or abdominal surgery lasting at least 3 hours. Interventions: Patients received Ringer's solution (Group R) or 2.5% glucose solution (Group G) 10 ml · kg −1 · h −1 during surgery and 2 ml · kg. −1 · h −1 during the first two postoperative hours (Ringer's or glucose), then 40 ml · kg. −1 · day −1 of 5% intravenous (IV) glucose postoperatively. Measurements and Main Results: Plasma glucose, free fatty acids, ketone bodies, lactate, insulin, glucagon, cortisol, and growth hormone concentrations were determined after an overnight fast (T 0 ), on induction of anesthesia (T 1 ), at the end of surgery (T 2 ), 2 hours thereafter (T 3 ), and on the following morning (T 4 ). Capillary blood glucose was determined every 30 minutes from T 1 to T 2 . Urinary nitrogen and 3-methylhistidine were measured every day for 5 days. There were no differences between groups in demographic data, anesthesia, or surgical procedures. All data were comparable at baseline and on the following morning. In Group R, no patient experienced hypoglycemia, but plasma fatty acids and ketone bodies increased during surgery. In Group G, glycemia rose to very high levels, with a significant increase in insulin during surgery. Other hormones were the same within the two groups. Urinary nitrogen and 3-methylhistidine were similar in both groups. Conclusion: The absence of glucose infusion in prolonged surgery did not cause hypoglycemia, and no increase in protein catabolism was observed.

Resting energy expenditure (REE) was measured by indirect calorimetry during allogeneic and autologous bone marrow transplantation in order to evaluate the evolution in allogeneic and autologous recipient patients. REE values obtained with indirect calorimetry and compared with values using the Harris-Benedict formula were different. Evolution of REE during aplasia were significantly different in autologous and allogeneic recipients with an increase 11.5 ' 10.8 cent for autologous and a decrease of - 7.3 ' 8.9 cent in allogeneic bone marrow transplantation (BMT) patients. There were no differences in nutritional status and REE before BMT, at discharge and 1 month after discharge between the two groups but all patients had inflicted damage on their nutritional status at discharge from hospital after BMT. However, these patients differed because of the decrease in oral nutritional intake and an increase in the length of aplasia and hospital stay in allogeneic patients. Currently, there is no proof that recommendations for nutritional interventions or results of nutritional investigations in allogeneic BMT can be extrapolated in autologous patients. Harris-Benedict formula does not estimate the energy expenditure of patients submitted to massive chemotherapy and BMT with enough precision because of the great differences in individuals.