Katerji, Nader, Hamdy, A., Raad, A., Mastrorilli, M., Unité de recherches en bioclimatologie, Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), International Centre for Advanced Mediterranean Agronomic Studies, Partenaires INRAE, and Istituto Agronomico Mediterraneo di Bari
National audience; The effects of water stress occuring at various periods during the growth cycle of peppers was studied in greenhouse-grown plants under stable climatic conditions (table II). The method used to provoke water stress was the Robelin method, which consists of applying an identical dryness coefficient (ratio of plant transpiration during dryingout phase to maximum transpiration of the same well-irrigated plants) for a certain time period and during a certain vegetative phase. This method was applied to 4 phenological stages: vegetative growth, early flowering, early fruit setting, and fruit formation (table I, fig 1). A theoretical analysis of the dryness coefficient shows that climatic conditions (temperature, wind speed) and leaf surface are elements affecting the intensity of the water stress provoked when this coefficient is applied for short time periods (h, d). Under the present experimental conditions (stable climatic conditions, dryness coefficient applied every 10 d) and using direct measurements of plant water status, the authors note that water stress is of comparable intensity during phenological stages with high leaf surfaces (flowering, early fruit setting, and fruit formation stages) and that, on the other hand, water stress intensity is markedly reduced when leaf surface is low (fig 2). These observations are the basis for certain suggestions aiming at a better adaptation of the Robelin method to research objectives. An evaluation of the sensitivity of phenological stages submitted to identical water stress was obtained by comparing (fig 3, table IV) 4 yield components analyzed on a plant scale (bulk and dry weight, fruit size and number) to those of a well-irrigated plant (table III). The sensitivity is greater at the early fruit setting stage than at the flowering or fruit formation stages. These observations could have an effect on methods for care and irrigation of peppers.; L’action d’une contrainte hydrique intervenant à différents moments du cycle végétatif du poivron a été étudiée en serre sur des plantes cultivées dans des conditions climatiques stables. La méthode retenue pour provoquer la contrainte hydrique est celle de Robelin, elle consiste à appliquer un coefficient de sécheresse identique (rapport des transpirations des plantes en cours de dessèchement et des transpirations maximales des mêmes plantes bien irriguées) pendant un certain temps et une certaine période de végétation. Cette méthode a été appliquée sur 4 stades phénologiques : végétatif, début de floraison, début de nouaison et formation des fruits. L’analyse théorique du coefficient de sécheresse a montré que les conditions climatiques (température, vitesse du vent) et la surface foliaire sont des éléments intervenant dans l’intensité de la contrainte hydrique provoquée lors de l’application de ce coefficient pour des courtes durées (heure, jour). Dans nos conditions expérimentales (conditions climatiques stables, coefficient de sécheresse appliqué à l’échelle décadaire), nous avons noté à partir des mesures directes de l’état hydrique de la plante, que la contrainte hydrique est d’intensité assez voisine au cours des stades phénologiques ayant une surface foliaire proche (stades floraison, nouaison et formation des fruits); en revanche, l’intensité de la contrainte hydrique est nettement inférieure lorsque la surface foliaire est faible (stade végétatif). Ces observations ont été à l’origine de quelques suggestions permettant de mieux adapter la méthode de Robelin à l’objectif recherché. L’évolution de la sensibilité des stades phénologiques soumis à une contrainte hydrique identique a été obtenue en comparant 4 composantes du rendement, analysées à l’échelle de la plante (poids frais et sec, la taille, et le nombre des fruits) par rapport à un témoin bien irrigué. La sensibilité est plus accusée au stade de nouaison qu’aux stades de floraison et de formation des fruits. Ces observations peuvent avoir des incidences sur la gestion de l’irrigation du poivron.