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http://archeosciences.revues.org/3758; International audience; Medieval and modern tax documents (fieldbooks, “compoix”, cadasters...) give a rich spatial information. Whole territories are described plot per plot at different succesive periods. Nevertheless, historians don’t know how to relate different states of spatial information on the long term. Moreover, there are no plot plans before the 17th and 18th century. We want to overcome this methodological lock with the following proposition: modelling ancient plots described in tax documents using the topological proprieties of the graph theory. The translation of the spatial data into graphs should allow to set up a commun language between the historical documents, mapped and not mapped. The article talks about the fondamental method choices and the used process to transform the spatial information of ancient plans into graphs which will allow us not only to compare them together, but also to compare them with cadastral registers that have no plan. Finally, it is within a Geographic Information System that will be tested the pertinence of comparing possibilities while studying the plot changes according to the spatiotemporal operators of changement (creation, disappearance, stability, dilatation, contraction, fusion, fission, deformation).; Les documents fiscaux médiévaux et modernes (terriers, compoix, cadastres…) offrent une information spatiale riche. Des territoires entiers sont décrits parcelle par parcelle à des époques successives. Les historiens ne parviennent toutefois jamais à corréler ces différents états de l’information spatiale sur la longue durée, d’autant qu’on ne dispose d’aucun plan parcellaire avant les xviie-xviiie siècles. C’est ce verrou méthodologique qu’il s’agit de dépasser en proposant, dans le cadre de l’ANR Modelespace, une modélisation des parcellaires anciens décrits dans les documents fiscaux en mettant en œuvre les propriétés topologiques de la théorie des graphes. La conversion des données spatiales en graphes doit permettre de mettre en place un langage commun entre les documents historiques. L’article traite des choix méthodologiques fondamentaux et de la démarche utilisée pour transformer l’information spatiale des plans anciens en graphes susceptibles d’être appariés non seulement entre eux, mais encore avec des graphes issus de matrices cadastrales sans plan. Au final, c’est au sein d’un Système d’Information Géographique que devra être testée la pertinence des possibilités de comparaisons en étudiant les recompositions parcellaires selon des opérateurs spatio-temporels de changement (création, disparition, stabilité, dilatation, contraction, fusion, fission, déformation).

Caesarodunum was a Roman civitas capital on the Loire's left bank. The small 4th century walled city and "Châteauneuf", the merchant town surrounding Saint-Martin abbey turned Tours into a medieval twin town. Although enclosed within its 14th and 17th century walls Tours remained bipolar until the 18th century when the major North-South road between the city and the merchant town - the Parisian radial route - became the major axis along which the town spread according to the model of valley towns. Constricted between the Loire and the Cher until the 19th century, the town spread beyond these confines in the 1950s onto the surrounding plateaus by developing twin North and South areas of activity at the crossroads of several highways., Caesarodunum fut une cité romaine sur la rive gauche de la Loire. La Cité réduite du IVe siècle fut doublée par le bourg de Châteauneuf associé à l'abbaye Saint-Martin. Réunie dans les enceintes des XIVe siècle et XVIIe siècle, Tours reste bipolaire jusqu'au XVIIIe siècle lorsque la grande route nord-sud entre cité et bourg, radiale parisienne, devient l'axe majeur de l'extension selon le modèle des villes de val. Confinée entre Loire et Cher jusqu'au XIXe siècle la ville déborde après 1950 sur les plateaux en y dédoublant les espaces d'activités, à un carrefour d'autoroutes.

Field survey and trial trenches have revealed a dense occupation, between the Gallo-roman period and the eleventh century, of the plateau — in marked contrast to the post-medieval concentration of settlement in the valley of the Loire. At Rigny the 11th- and 12th -century church, along with its cemetery, remained in use until the cult was transferred to Ussé in the middle of the last century. The excavation revealed three phases in the layout of its immediate environs. In the Middle Ages the cemetery (of a so farunknown extent) completely surrounded the church, and the burials were interspersed with inhabited houses. Its extent was then progressively reduced : at the end 15th or the beginning ot the 16th century burials were restricted to a limited area, and the separation of the living and the dead emphasized by the construction of a wall between it and the newly-built vicarage the final phase, in the second halfot the eighteenth century, saw further burials confined to a new enclosure laid out on the south side of the church., La prospection au sol et les sondages ont révélé sur le plateau, à l'époque gallo-romaine, une occupation importante qui a perduré jusque vers le XIe siècle et qui contraste avec la concentration de l'habitat dans la vallée de la Loire à l'époque moderne. L'église de Rigny, construite au XIe-XIIe siècle, ainsi que son cimetière, sont restés en usage jusqu'au milieu du XIXe siècle, date du transfert du siège de la paroisse à Ussé. La fouille a révélé trois phases dans l'organisation spatiale du centre paroissial. Au Moyen- Age, le cimetière, dont les limites initiales n'ont pas encore été reconnues, s'étendait tout autour de l'église ; il abritait des maisons d'habitation, construites au milieu des sépultures. Sa superficie fut ensuite réduite progressivement. A la fin du XVe siècle ou au début du XVIe siècle fut constitué un secteur réservé aux inhumations ; la séparation des morts et des vivants fut marquée, à cette date, par la construction d'un mur qui isola le nouveau presbytère du cimetière. La dernière étape fut représentée par une nouvelle réduction de l'aire d'inhumation et une mise à l'écart des morts, confinés à l'intérieur d'une clôture construite dans la seconde moitié du XVIIIe siècle au sud de l'église., Zadora-Rio Elisabeth, Galinié Henri, Baron Marie-Claude, Husi Philippe, Jouquand Anne-Marie, Martineau Marie-Christèle, Mascla Jean-Marcel, Poirot Agata, Rodier Xavier, Theureau Christian. Fouilles et prospections à Rigny-Ussé (Indre-et-Loire), rapport préliminaire 1986-1991 / Excavation and fieldwork in the parish of Rigny-Ussé (Indre-et- Loire), 1986-1991 : interim report . In: Revue archéologique du Centre de la France, tome 31, 1992. pp. 75-166.

Cette étude s’inscrit dans un ensemble de travaux qui portent sur l’élaboration d’une approche modélisatrice de la forme des villes et de leur dynamique. Dans le cas de Tours, il s’agit de passer des plans de topographie historique à un chrono-chorème représentant en une figure unique la trajectoire de l’espace urbain, tout en explicitant les différentes étapes de schématisation. Ce travail est conçu comme un outil de réflexion sur la dynamique urbaine de Tours et sa trajectoire dans la longue durée.

Functional Features, spatial Features and the urban Dynamic across a long Lapse of Time. Heterogeneous data from different sources are to be formalised as functional and spatial features in order to study the spatial evolution of preindustrial cities in the « longue durée ». The aim is to establish a distinction between historically relevant functional features and geographically relevant spatial features in order to produce information better adjusted to study spatial dynamics. The elements of a methodology are brought up., L’analyse spatiale d’une ville préindustrielle dans la longue durée nécessite qu’en préalable les données disparates issues de sources diverses soient formalisées comme entités fonctionnelles et traduites en entités spatiales. Il est proposé qu’une distinction soit établie entre les entités fonctionnelles historiquement pertinentes et les entités spatiales géographiquement pertinentes qui leur correspondent afin de produire une documentation mieux adaptée à l’étude des dynamiques spatiales. Les rudiments d’une méthode de travail sont présentés.

The development of complex spatial-referencing (geomatic) tools gives rise in archaeology to information systems which result from the specific products of spatial information, data structures, thematic analyses, and particular scales and methods of analysis. In effect, the systems of GIS allow processing of the archaeological information, organised on the basis of the nature of the spatial data, at several scales (an excavation, town, micro-region, region etc.). The functions available to these tools allow new methods of data exploitation and give birth to multiple thematic maps. The acquisition of the spatial data is facilitated by the linkage of GIS to specific geo-referencing tools (e.g. GPS), or to topography. GIS allows the management and manipulation of information from various origins (satellite images, aerial photographs, thematic maps or environmental data-bases and antique maps etc.) and allows the archaeological data to be presented in its wider spatial context. Moreover, they also provide access to spatial analysis tools developed by geographers, permitting the cross-analysis of quantitative and qualitative data and resulting in specific applications to archaeological remains : analysis of the provenance of materials, predictive models, and analyses of distance and context. The construction of systems for the spatial referencing of information specific to archaeology, in different institutions, according to operational or scientific objectives, gives rise to the issue of how best to exploit the capacities of GIS for the management of data, and their potential as research tools. In this light, the difficulties of implementation concerning, in particular, organisation of data/data structure and use of spatial analysis tools have created specific methodological needs. In order to address these problems and needs, the creation of the ISA (Information Spatiale et Archeologie) network is proposed to bring together all the developers/researchers and users of spatial information systems in archaeology., Le développement des outils géomatiques donne lieu en archéologie à des systèmes d'information qui ont leur propre d'information spatiale, structures de données, thèmes, échelles et méthodes d'analyse. En effet, les SIG permettent de traiter l'information archéologique, constituée par nature de données spatialisées, à plusieurs échelles (fouille, ville, micro-région, région). Les fonctionnalités disponibles avec ces outils offrent des nouvelles modalités d'exploitation des données et donne naissance à de multiples cartes thématiques. L'acquisition des données est facilitée par le couplage des SIG aux outils de télépositionnement (GPS) ou de topographie. Les SIG permettent la gestion d'informations d'origine variée (images satellites, photographies aériennes, cartes thématiques ou bases de données environnementales, cartes anciennes. . .) et assurent la mise en perspective des données archéologiques. En outre, ils donnent accès aux outils d'analyse spatiale des géographes permettant de croiser des données quantitatives et qualitatives pour aboutir à des applications spécifiques à l'archéologie : analyse de provenance de matériaux, modélisations prédictives, analyses de distances et de contextes. La construction de systèmes d'information à référence spatiale spécifiques à l'archéologie dans différentes institutions selon des objectifs opérationnels ou scientifiques montrent comment les unes exploitent les capacités de gestion offertes par les outils SIG et les autres leurs potentialités en tant qu'outils de recherche. Néanmoins, les difficultés de mise en œuvre concernant en particulier la structuration des données et l'utilisation des outils d'analyse spatiale ont fait apparaître des besoins méthodologiques spécifiques auxquels se propose de répondre le réseau ISA (Information Spatiale et Archéologie) en regroupant des concepteurs et des utilisateurs d'information spatiale en archéologie., Barge Olivier, Rodier Xavier, Davtian Gourguen, Saligny Laure. L'utilisation des systèmes d'information géographique appliquée à l'archéologie française. In: Revue d'Archéométrie, n°28, 2004. pp. 15-24.

The last period of excavations (1995 to 1999) has revealed the importance of the occupation of the site during the Early Middle Ages, and has made it possible to identify Rigny with the colonica Riniaco mentioned at the end of the 7th c. in the Accounts of Saint-Martin de Tours. The excavations have revealed two large stone buildings from the end of the 7th c, of a previously unknown type, which are believed to have belonged to the monastery estates and to have been used for the storing of agricultural products. The existence of an earlier church, which was discovered under the present one, is attested during that period. A radical transformation in the occupation of the site occurs in the 8th c. : the stone buildings are destroyed, probably as early as the beginning of the century, and the site is then almost exclusively dedicated to a funerary use until the 11th century. The excavations have revealed the variations in the extension of the churchyard, which are representative of the evolution in the relationship between the living and their dead, from the 8th to the 19th c. ; to show the successive enlargements of the church, towards the end of the 10h and in the 11th -12th c. ; to study how the parochial centre came into being; and to analyse a series of buildings, which succeeded each other over the period between the 12th-13th c. and the 19th c, situated in the abandoned area of the churchyard, and first constituting two or perhaps three units of habitation before they were made the exclusive property of the parish priest from the 16th c. onward., Les dernières campagnes de fouille (1995-1999) ont révélé l'importance de l'occupation du site au cours du haut Moyen-Âge et permis d'identifier Rigny avec la colonica Riniaco mentionnée à la fin du 7e s. dans les Documents Comptables de Saint-Martin de Tours. Elles ont mis au jour deux grands bâtiments de pierre de la fin du 7e s., d'un type inédit, qui ont été interprétés comme des structures domaniales du monastère destinées au stockage de produits agricoles. L'existence d'une première église, mise au jour sous l'église actuelle, est attestée au cours de cette période. Une transformation radicale de l'occupation intervient au 8e s. : les bâtiments de pierre sont détruits, sans doute dès le début du siècle, et le site est voué alors à une utilisation presqu' exclusivement funéraire jusqu'au 11e s. La fouille a permis de retracer les fluctuations de l'emprise du cimetière, qui traduit l'évolution des relations des vivants avec leurs morts, du 8e au 19e s., de mettre en évidence les agrandissements successifs de l'église, vers la fin du 10e s. et au 1 le-12e s., d'étudier la mise en place du centre paroissial et d'analyser une série de bâtiments qui se sont succédé du 12e- 13e s. au 19e s. sur la partie désaffectée du cimetière et qui ont constitué d'abord deux, voire trois unités d'habitation avant d'être intégrés dans l'exploitation du curé, à partir du 16e s., Zadora-Rio Elisabeth, Galinié Henri, Husi Philippe, Liard Morgane, Rodier Xavier, Theureau Christian. La fouille du site de Rigny, 7e-19e s. (commune de Rigny-Ussé, Indre-et-Loire) : l'habitat, les églises, le cimetière. Troisième et dernier rapport préliminaire (1995-1999) / The excavation of Rigny, C7th-19th (Cne Rigny-Ussé, Indre-et-Loire) : the settlement, churches and graveyard. 3rd and last preliminary report (1995-1999) . In: Revue archéologique du Centre de la France, tome 40, 2001. pp. 167-242.

L’objectif de l’atelier est de proposer aux participants d’utiliser le logiciel OH_FET à partir de leurs jeux de données. Développé comme un logiciel libre, il rend accessible les outils d’analyses correspondant au modèle pour l’étude des villes à partir d’un jeu de données en entrée avec une structuration peu contraignante. Son utilisation est possible pour n’importe quel espace urbain à partir d’un ensemble d’objets historiques décrit par un terme dans un thésaurus, une géométrie et une chronologie sous la forme d’une date d’apparition et d’une date de disparition. Sur cette base, l’application effectue les déconstructions spatiale et temporelle préconisées par le modèle OH_FET et produit les sorties, principalement axées sur la dimension temporelle, comme autant de documents d’aide à l’interprétation du jeu de données.

International audience; Knowledge production has always act globally, and when it comes to the humanities early networks of scholars can still be traced in their letter correspondence. With the emergence of digital humanities more prominently in the 1970s, research communities have organized themselves in many different ways. The enthusiasm generated by the promises of what was sometimes perceived as a "new field" were to some extent echoed in new forms of institutionalization, to the point of defining a discipline in its own right. But the enthusiasms was also accompanied by a certain resistance of communities reluctant to introduce digital technology into their field.The term of "digital humanities" in these earlier days of adopting digital methods into the humanities created an area, a niche, inside which pioneers in Digital Humanities could gain critical mass. Today, where digital methods are far more widely applied, one can observe an almost opposite trend, the abandoning of a ‘specific label’ and a much broader advocacy concerning all humanities.What remains specific for DH communities is the close alliance between content providers (which themselves are in a process of digitisation content and access), humanities scholars applying digital methods, and computer scientists linking to new methodological achievements in their field. However, this alliance can express itself in very different forms of national and international organisation, and is far from following a specific model.This panel examines different ways of "forming a community" among digital humanities scholars and scholars in other fields, and other actors in DH. The contributions span a range from generic ways to design digital research infrastructures in the SSH, over national solutions to supranational coordination.The purpose of this panel is to unfold the diversity of the current "digital humanist movement”, not only to compare, but also to understand what is at stake for the actors involved and what impact the different forms of organisation have on creation and evolution of research communities. We further discuss issues of cohesion and durability. Through the papers presented, we will examine the impact of bottom-up, top-down and horizontal strategies as well as the adoption of hybrid solutions (organizational, disciplinary, methodological, scalar) in the design of research communities. This approach will allow us to put convergences and challenges into perspective and to question the re- compositions at work within SSH communities.This panel will highlight the experiences of SSH research communities from different cultures and organizations rooted at different levels of governance, such as some French communities structured around institutional nodes such as Maisons des Sciences de l'Homme (MSH), or research infrastructures at the national (TGIR Huma-Num) or European level (DARIAH ERIC); project based collaboration of research infrastructures (DANS, The Netherlands) and Canada (CRIHN); and professional networks and transnational associations related to digital humanities (e.g. Humanistica, the French-speaking association of digital humanities, or the Latin American network for digital humanities under construction). The comparison of the experiences presented will not produce a homogeneous and smooth image but will highlight differences in approaches and organisation. Even it seems nearly impossible to give account of every association that could be representative on a way to build community in DH, the chair of the session will make an introduction with a brief summary of this landscape. That said, besides the geographical aspect that we try to include, another is that we are giving voice to formal and informal associations such as the LatamHD network, that is just at an early stage and that is not yet defined in its goals. We decided to propose several solutions to deal with the diversity of needs and practises inside our communities and we wanted to present some of them to share our experiences and initiate discussions during this panel in order to develop collaborations with colleagues sharing the same kind of constraints.Thus, the objective is to have a broad discussion with the audience to broaden the perspectives to other experiences.This panel aims to contribute to the reflective work in the wider DH context about factors of constitution, consolidation and evolution of its research communities.

MASA (consortium Mémoires des archéologues et des sites archéologiques) publie son Livre Blanc : Guide des bonnes pratiques en archéologie. Ce guide est destiné à accompagner la communauté archéologique dans la dynamique de la Science Ouverte en partageant ses données dans le Web sémantique.Il est structuré selon le cycle de vie des données et s’appuie sur les principes FAIR (données Faciles à trouver, Accessibles, Interopérables et Réutilisables).Il est accompagné de tutoriels sur l’alignement de vocabulaire avec les PACTOLS, Geonames, l’ Art & Architecture Thesaurus créé par le Getty Research Institute, VIAF ainsi que sur le mapping de données avec une ontologie en utilisant 3M ou Ontop.Ce Livre Blanc synthétise l’ensemble des connaissances que partagent les participants du consortium. Il est destiné à être mis à jour régulièrement pour suivre les évolutions de la recherche, des méthodes et des techniques.Objectifs du Livre Blanc : Les objectifs de ce Livre Blanc sont de synthétiser l’ensemble des bonnes pratiques numériques tout au long du cycle devie des données pour accompagner la communauté archéologique à publier ses données dans le Web sémantique enassurant leur diffusion.SommaireI. Préambule : Le consortium MASAII. Objectifs du Livre Blanc1. Évaluer la qualité des jeux de données numériquesA. Les 5 étoiles du Linked Open DataB. Les principes FAIR2. Intégration au Standardization Survival Kit 3. L’écosystème numérique MASA fondé sur le cycle de vie des données III. Planification1. Plan de gestion de données 2. DMP OPIDoR IV. Création1. Structuration des donnéesA. eXtensible Markup Language (XML) B. Système de Gestion de Bases de Données Relationnelles 2. MétadonnéesA. Dublin Core (DC) B. Data Catalog Vocabulary (DCAT)C. Encoded Archival Description (EAD) D. Norme Inspire 3. Encodage et polices de caractères 4. Sauvegarde et stockage des données 5. Stockage des données à caractère personnelV. Traitement 1. Nettoyage des données 2. Opentheso : Mise en œuvre d’un vocabulaire normalisé VI. Analyse 1. Analyse des données et indexation A. Mots-clés pour décrire une ressourceB. Référentiels a. Référentiels thématiques : AAT, Pactols, Wikidata b. Référentiels géographiques : GeoNamesc. Référentiels chronologiques : PeriodO d. Référentiels auteur/individu/institution : AuréHAL, VIAF, IDref, ORCID2. Alignement de vocabulaires A. OpenRefineB. Vocabulary Matching Tool C. Opentheso3. Enrichissement des données 4. Alignement conceptuel A. L’ontologie du CIDOC CRM a. Qu’est-ce que le CIDOC CRM ? b. Un modèle standard commun B. Outils d’appariement de concepts a. Protégé-Ontopb. Mapping Memory Manager (3M) VII. Conservation 1. Normes d’archivage 2. Conservation à long termeVIII. Partage 1. Identification pérenneA. Archival Resource Key (ARK) B. Digital Object Identifier (DOI)C. Handle2. Le Web des données (Linked Open Data) et le Web sémantiqueA. Les triplestores B. OpenArchaeo 3. Signalement des données avec ISIDORE 4. Géolocalisation de l’information avec ArkeoGIS 5. Exposition des données avec NAKALA A. Envoi des données via l’API « Lokala » B. Diffusion des URL pérennes IX. Réutilisation 1. Licences 2. Publications scientifiques A. Data paper B. Publications en ligneC. Publication logiciste 3. Gestion des images avec IIIFA. Qu’est-ce que IIIF ?B. Service IIIF360 X. Où se former ?1. Offre de formation du consortium MASA 2. Doranum (INIST)3. URFIST XI. Prolongements

Chapter 11 : https://books.openedition.org/pufr/19927; International audience

National audience

International audience; The study of the urban fabric and the spatial dynamics of urban space is based on an understanding of the city as a complex system composed of individual historical objects. The OH_FET model which we developed since 2004, is based on this approach of urban space. It describes the historical urban object as the Cartesian product of three basic dimensions: function (social use), space and time from the works of Donna Peuquet in geomatics and James Allen in artificial intelligence. Although the heuristic potential of the model have already been proven to work on the cities of Tours and , more recently, Vendome in France, the integration constraints, the designing and data manipulation imposed by the model were too much complicated with the software available to allow the broadcasting of its use.With support from the European Regional Development Fund (ERDF) and the Burgundy region, we have developed an application in Python programming language, connected to a spatial database (SpatiaLite or PostGre/GIS). This application consists of different modules. The first module allows to manage automatically the designing of spatial and temporal features like Historical Objects component, within the constraints of OH_FET model. The second module products on one hand some analyzes of urban transformations, on the other hand visualizations about the temporal dimension (chronographies). The treatment of the temporal dimension are display by graphs concerning, for example, the functional transformation of urban space in time.The case studies have so far focused on the transformation of districs or small towns. The further development of the application will focus on the treatment of the temporal dimension from relative chronologies across the excavation scale for which experimental work has shown the relevance of the model.

International audience; OH_FET formalism has been designed to analyse urban fabric over long time spans (Lefebvre et al., 2008; Rodier and Saligny, 2010; Rodier et al., 2010). The conceptual model is founded on the idea of historical object (OH – objet historique) which is defined as the Cartesian product of three elementary dimensions: social use (what), space (where) and time (when). Processes are performed in Python programming language and data are stored in various kinds of spatial database. With a minimum of required data from archaeologists’ observations, the application allows users to automate the calculation of standardised indicators about urban transformations and to generate graphical and cartographic representations. As an example, it is possible to query the database about functional transformations over time and across space either quantitatively (How many social uses for a given date in a given place?) or qualitatively (What changes occurred in social uses over time for a particular place?).

National audience

International audience; Three Master degrees were completed in 2012 at the University of Paris 1; their subjects were the archaeological urban sites of Chartres, Noyon and Le Mans. These studies used a common method, with free GIS tools and relational databases. The aim was to update the documents for evaluating the archaeological heritage of French towns, which are based on principles first drawn up in The Future of London’s Past in 1973, and used in France for 25 years by the National Centre of urban archaeology. In particular, the method applies the notion of urban functional entity to analyse the historic urban space. This article presents some methodological aspects and initial results.

Recent results from several rescue excavations carried out in Tours by Inrap archaeologists provide insight into the changing urban space over the course of more than a millennium, from the late Iron Age to around 1000 AD. Seen in relation to the questions posed in the conclusion of the synthesis work edited by Henri Galinié and published in 2007, they shed new light on our knowledge of the urban environment. This new knowledge relates to the layout of building plots in the monumental centre of the antique settlement, fluctuations in the course followed by the Loire, and lastly to occupation between late Antiquity and the early Middle Ages. This newly acquired information applies first and foremost to the centre and west of the ancient settlement, and gives rise to new models of interpretation.

The graphical modelling of cities over time (chrono-chorematics) was initiated in the early 2000s by a group of archaeologists, historians and geographers, under the auspices of the Ministry for Culture and Communication.The key issue of the method is the use of the chorotype, moving from specific examples of real towns to general explanatory models. This process looks at space and time together, deconstructing our knowledge and perceived ideas. This fosters a healthy critical view, allowing city planners and residents to think about their town with a clearer understanding. Inital results of the study of ten French cities indicate the heuristic value of this method, showing how size, street networks and multipolarity change over time. However, the process is not yet finalized, and many methodological issues need to be clarified.

Until recently, morphological urban analysis, particularly of land plots, required costly manual data manipulation or relied on unshared tools which were inaccessible to users. To facilitate this analysis, the MorphAL software (MorphAL for Morphological Analyis) has been developed to automate a set of processes and indicator calculations in order to characterise the morphology of the urban tissue from vector data. MorphAL has been released under open source licence to ensure free access to users. The technical specificities are presented together with the first results obtained from an analysis of the Paris area.

National audience; Un des moyens d'étudier l'espace d'une ville est de s'intéresser à la manière dont sa société parle de ses territoires. Chaque mot employé dans les sources a une acception propre à son émetteur qui recouvre des réalités spécifiques. Une analyse fine des termes récolés dans les sources écrites par acteur et par période met en évidence les transformations des représentations spatiales de la société. Dans le cas d'Angers, nous pouvons nous pencher sur trois concepts : le doublet civitas/urbs et suburbium, soit respectivement l'agglomération dans son ensemble et sa périphérie. La comparaison des rythmes d'usages et de changement d'acception met en évidence des rythmes différents en fonction des acteurs. Civitas et urbs connaissent ainsi un renversement d'usage à la fois chez le comte et l'évêque. À partir de l'examen de ces termes, on peut modéliser les territoires perçus par les acteurs dans l'espace angevin et comprendre comment ceux-ci se sont construit leurs représentations du monde.

International audience; Le Mans : étude chrono-chorématique (i er siècle av. J.-C. – xviii e siècle) Hugo Meunier Après plus de vingt ans sans la moindre publication de synthèse concernant l'évolution de la ville du Mans, nos connaissances sur l'espace urbain préindustriel sont indigentes. Malgré la qualité et la diversité des sources textuelles, le dossier historique n'a pas été revu depuis les années soixante-dix. La plupart des thèses en vigueur ont été forgées par la tradition érudite locale dont les travaux méritants demandent néanmoins un réexamen attentif. Le bilan de l'archéologie urbaine est également mitigé car elle n'a pas trouvé le terreau politique et scientifique favorable à son épanouissement. Plus que le nombre des opé-rations préventives, près de 130 en quarante ans, ce sont les conditions dans lesquelles elles furent pratiquées, la discontinuité et la confidentialité des résultats qui expliquent l'atonie de la production scientifique (Meunier 2011 : 33). Un nouvel effort de synthèse est donc nécessaire pour étudier la dynamique urbaine du Mans dans la longue durée. La démarche de la chrono-chorématique urbaine, déve-loppée depuis plusieurs années dans le cadre d'un atelier du Centre national d'archéo-logie urbaine (CNAU1), a ici été retenue. Elle offre une grille de lecture et d'analyse des trajectoires urbaines qui est fondée sur une série de représentations graphiques de la ville étudiée que l'on confronte à des modèles généraux d'agglomérations théoriques (fig. 1, colonne épisode). Pour chaque phase, le texte s'évertue à présenter la topographie his-torique, puis met l'accent sur les écarts observés entre les villes théoriques et le modèle spécifique, ici la ville du Mans, qui tient compte de ses particularités. La méthode et les légendes des figures sont explicitées en détail dans un numéro de la revue Mappemonde (Rodier, Grataloup et Guilloteau 2010).