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La fouille archéologique de l’Îlot 3 de Mérignac a été motivée par la découverte lors du diagnostic de plusieurs types d’aménagements de berges de la Devèze, rivière actuellement canalisée à environ 50 m au sud du site. Le milieu humide de la fouille a permis la conservation de bois échoués en bordure de rivière, d’un système de maintien de berge en pieux d’aulne, et d’une surélévation ou bordure de chaussée en pieux de pin. Plusieurs états du cours d’eau ont été perçus, notamment la berge naturelle du cours de la Devèze avant les modifications d’époque moderne et quelques éléments d’occupation d’époque romaine ont pu être reconnue. La surprise a été, à l’échelle de la fouille d’une superficie de 268 m² de pouvoir mettre en évidence un paléochenal d’une orientation complètement différente de celle du cours actuel de la Devèze. Pour le moment et en raison justement de la petite taille de la fenêtre ouverte sur ce secteur, il est impossible de répondre aux nombreuses questions que soulève la présence de ce cours d’eau inédit. Grâce à la découverte d’éléments de charpente en chêne échoués au fond, il est acquis que ce chenal se comble dans la deuxième moitié du Ier siècle avant J.C. Ce comblement est suivi d’une tentative d’assainissement du secteur sous la forme de fossés d’écoulement, s’accompagnant d’un alignement de pieux en aulne qui permettait le maintien de la berge ou le franchissement des fossés. Ces aménagements devaient sans doute se rattacher à un habitat ou un lieu de culte antique situé à l’emplacement de l’actuelle église Saint-Vincent. Ils sont abandonnés au bout de peu de temps et le lieu est de nouveau investi par l’eau. La période médiévale n’est absolument pas représentée sur la fouille, alors que l’église Saint-Vincent est un lieu très fréquenté dès le Haut-Moyen Age, mais il est vrai que l’édifice religieux est édifié hors de portée des crues de la rivière. L’analyse des multiples prélèvements de pollens réalisés dans les sédiments de bords de berge et dans le colmatage du paléochenal, ainsi que l’étude des graines et des bois permettent de reconstituer le paysage pour les époques où le site est fréquenté et pour lesquelles il y a des indices chronologiques.

Cette communication découle du Projet collectif de Recherche Interrégional “Poteries des îles françaises de l’Amérique,Productions locales et importées, XVIIe-XIXe siècles », conduit depuis 2007 en partenariat avec les Services Régionaux del’Archéologie et du Patrimoine de la Martinique et de la Guadeloupe...

International audience; Cette communication découle du Projet collectif de Recherche Interrégional “Poteries des îles françaises de l’Amérique,Productions locales et importées, XVIIe-XIXe siècles », conduit depuis 2007 en partenariat avec les Services Régionaux del’Archéologie et du Patrimoine de la Martinique et de la Guadeloupe...

International audience; Dans le cadre des études archéométriques conduites ces deux dernières années à l’Université de Genova, il est apparu opportun de reconsidérer un important lot de céramiques vernissées à taches noires, arrivé, presque à bon port à Marseille. Cette cargaison en provenance d’Albisola constitue en effet la seule occurrence subaquatique en Provence des grandes exportations ligures au milieu du XVIIIe siècle.

L'emprise du projet s'inscrit dans un contexte d'éperon barré et/ou de castrum (toponyme "La Mothe") encore occupé par des maisons au XIXe siècle (actuellement ruinées). L'occupation archéologique est représentée par un fossé, des fosses et des éléments de maçonnerie. Le site a été occupé principalement pendant les périodes médiévale et moderne. De façon générale et sur la partie haute du site, après le décapage de la terre végétale, la roche a été rencontrée presque systématiquement, à l'exception d'une couche de 0,20 m d'épaisseur d'un limon calcaire contenant de très nombreux fragments de terre cuite architecturale et correspondant à un nivellement général du site ou l'apport d'un remblai de démolition occultant en partie l'occupation de bâtiments des XVIIe-XIXe siècles. Tout le promontoire est matérialisé sur les principales courbes de niveau par des talus empierrés qui longent un chemin sans doute très ancien. Le cheminement côté est de l'éperon est plus pentu et plus boisé, ce qui rend plus difficile la reconnaissance des talus empierrés bordiers. Un mur assez conséquent a été observé en limite avec la parcelle C571 qui sépare le site d'une parcelle occupée par une ferme sans doute XVIIe siècle. Même empierrement bien conservé en partie sud en limite de la parcelle C539.

Le diagnostic a porté sur l’emprise du bassin de collecte des eaux pluviales en bordure de falaise dans un premier temps. En dehors de la présence d’un dépotoir récent (années soixante-dix à aujourd’hui ?), une érosion du substrat rocheux et un remblaiement naturel y ont été observés, mêlant quelques artefacts de toutes les époques. Le diagnostic a, dans un deuxième temps et essentiellement porté sur la place allongée située en pied de rempart, où des bâtiments se trouvaient encore au début du XIXe siècle. La taille et l’aménagement de la roche calcaire en terrasses successives y sont mis en évidence, de même que des fondations de murs s’y appuyant, correspondant de toute évidence au bâti visible sur le cadastre napoléonien. L’ensemble du bâti semble plus ou moins contemporain des habitations subsistant sur la terrasse inférieure, soit au plus tôt du XVIe siècle. Deux monnaies dont une de Louis XV ( ?) tendent à témoigner d’une occupation allant jusqu’au XVIIIe et un abandon progressif au XIXe siècle. Les aménagements de terrasses au pied de l’enceinte du château en contrebas de l’accès actuel sont plus difficiles à appréhender, notamment en raison de la réutilisation de très grosses pierres de taille vraisemblablement récupérées lors d’une des reconstructions du château.

L'objectif était de rechercher les sépultures ou fosses communes se rattachant à une léproserie supposée après la découverte d'ossements humains dans les labours sur des terrains avoisinant. Le diagnostic a porté sur un linéaire de 216 mètres de long sur 16 mètres de large, sur une parcelle contigüe à celle ayant livré des ossements humains lors de labours dans les années 50. Deux sondages ont livré des traces de fossé dont un s'accompagnait d'un niveau d'épandage de mobilier céramique et de faune important, dont la chronologie semble contemporaine de celle des vestiges humains sus-mentionnés : fin XVIe- début XVIIe siècles.

Sadirac est connu à l’époque moderne et contemporaine pour être un centre potier. Plusieurs diagnostics ont mis au jour des fosses et puits d’extraction d’argile ainsi que des fosses dépotoirs remplies de céramiques de ces périodes. Nous citerons entre autres les opérations assez proches spatialement comme celle du « chemin de Siron » (Étrich 2009) et « Laurent Videau, route de Lorient » (Béague 2010). Comparée à ces opérations, celle de « Tioulet » n’est pas la plus prolifique mais, comme ces dernières, du matériel céramique moderne et contemporain se trouve en épandage dans les niveaux supérieurs. Une partie des fosses retrouvées peut être attribuée à de l’extraction d’argile. La structure la plus remarquable est une tessonière dont le mobilier date plutôt de la seconde moitié du XVIIe siècle.

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In : VIELLET (A.). – Besançon (25), avenue Fontaine Argent. Rapport de diagnostic, Besançon : Service municipal d’archéologie préventive de Besançon

A l'issue de ce diagnostic, force est de constater que l'homme a très peu laissé son empreinte dans ce milieu. Quelques fosses ou structures relevant d'une occupation saisonnière, l'ouverture de chemins attestent qu'il s'agit d'une zone de passage et non de résidence permanente. Etant donné le faible nombre de structures linéaires (fossés ?) sur une surface somme toute assez restreinte (îlots 1I et surtout 1J) on se contentera de conclure que l'homme n'est intervenu que tardivement (à l'époque moderne) pour mettre en valeur le terroir, vraisemblablement pour le drainer et le cultiver, sans doute en vigne. Quant à la voie romaine Bazas-Langon, qui a motivé l'intervention du SRA, il semble qu'il faille la situer non pas "sur l'emprise" mais en limite d'emprise. L'examen de la carte de Cassini et des cadastres napoléoniens des communes situées entre Langon et Bazas permet en effet de montrer que le tracé d'une voie importante (dite "voie royale de Bayonne à Bordeaux") se situait à environ 500 m à l'est de l'actuelle Nationale 524, plus ou moins contre l'hippodrome de Langon (Grande Bidanne, juste à l'est du projet).

Cette parcelle illustre, tout comme celles situées de l’autre côté de la RD 13, une activité artisanale intensive avec extraction d’argile et remblaiement avec les rebuts de cuisson aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Cette parcelle illustre une activité artisanale intensive avec extraction d’argile et remblaiement avec les rebuts de cuisson aux XVIIe et XVIIIe siècles .

Le tracé de la future bretelle se développe sur un replat constitué d’une ancienne terrasse alluviale, en rive droite de l’Adour. L’occupation de cet espace semble avoir débuté à la fin du Néolithique final et perduré jusqu’à l’époque antique. Les occupations reconnues semblent liées à un pastoralisme semi-permanent ne nécessitant que des aménagements sommaires en matériaux périssables. L’occupation du territoire semble se densifier à partir de l’Antiquité. La question du finage de la ville d’Aire doit être posée, en comparaison avec l’étude aboutie sur celui de Barcelonne-du-Gers. Des occupations ont été reconnues pour une période allant du néolithique final à l’Antiquité, sous forme de fours, fosses de rejets de four et structures à galets. Des fossés parcellaires ont été mis au jour, témoignant d’une tentative de mise en valeur de ces terres régulièrement ennoyées au Moyen Age ou à l’époque moderne.

In : BILLOIN (D.) dir. – Delle (90), rue du Château. Le château de Delle (XIIIe-XVIIe siècles). Rapport de diagnostic, Dijon : Inrap Grand Est sud, 2010

In : CARD (C.). – Auxon-Dessous (25), La Tuilerie. Études spécialisées. Rapport de fouille, Dijon : Inrap Grand Est sud

Occupation antique en deux phases principales : La Tène finale / Ier siècle et IIIe siècle.Activités d'extraction de calcaire gypseux au Ier siècle.Cache de vaisselle antique en bronze du IIIe siècle.Aux périodes médiévales et modernes, site totalement consacré à l'agriculture.Découverte de deux tranchées contemporaines (guerre de 1870 ou première guerre mondiale) très certainement attribuables à une batterie d'artillerie de l'armée française.

International audience; Céramique utilisée sur le site de l'habitat rural et de l'ensemble ecclésial du sait-Martin-de-Castrie (Hérault), des VIIIe au XVIIIe s.

In : GASTON (C.). – Besançon (25), 85 bis rue Battant. Rapport de fouille, Dijon : Inrap Grand Est sud

This report describes the excavations at Termez, in the citadel (Islamic, Medieval and Modern ceramics) ; the prospectings of searches at Payon Kourgan (Kushan numismatics and Modern ceramics) ; in Surkhan Daria area (Greco-Roman and Islamic brick settlement)., Ce rapport décrit : les fouilles de Termez, sur la citadelle (céramiques islamique, médiévale et moderne) ; les prospections à Payon Kourgan (monnaie kouchane et céramique moderne) ; dans la région du fleuve Surkhan Daria (habitats en brique de l'Antiquité gréco-romaine et de l'époque islamique).

Rapport de mission illustré (plans, carte, photographies, coupe, planches).; This report describes the excavations at Termez, in the citadel (Islamic, Medieval and Modern ceramics) ; the prospectings of searches at Payon Kourgan (Kushan numismatics and Modern ceramics) ; in Surkhan Daria area (Greco-Roman and Islamic brick settlement).; Ce rapport décrit : les fouilles de Termez, sur la citadelle (céramiques islamique, médiévale et moderne) ; les prospections à Payon Kourgan (monnaie kouchane et céramique moderne) ; dans la région du fleuve Surkhan Daria (habitats en brique de l'Antiquité gréco-romaine et de l'époque islamique).

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Livret de l'exposion; National audience

International audience; Les vaisselles en terre brute de production locale, retrouvées dans les nombreuses fouilles terrestres, subaquatiques et dans les collections patrimoniales, ont permis de dresser des premières typologies de marmites, jattes, cruches, carafes. Confrontées avec les rares références provenant d’ateliers étudiés, ces formes pour la plupart tournées qui apparaissent dans des contextes datés entre le dernier tiers du XVIIIe siècle et tout au long du XIXe siècle, se différencient nettement de celles modelées de tradition « dite coconeg ». La parenté des profils des vases dévolus à la cuisson évoque les célèbres produits de Vallauris diffusés depuis la Provence orientale. Il en est de même des vases poreux à liquide pour la conservation de l’eau, réplique des séries produites dans vallée de l’Huveaune à Saint-Zacharie et Aubagne. Ces produits ont-ils été réalisés par des artisans venus du vieux continent ? ou témoignent-t-ils d’une influence directe ou indirecte, d’un transfert de modèles importés aux Antilles françaises. La contribution des sources archivistiques suggère une mobilité ponctuelle des hommes et met en revanche en lumière l’importance des céramiques méridionales françaises dans l’approvisionnement des îles françaises de l’Amérique. En effet la production locale est toujours inférieure à 10% de l’ensemble des artefacts céramiques et n’a jamais rivalisé avec le poids des approvisionnements venus depuis le port de Marseille, attestés dans les états de transport maritime, les actes commerciaux et les inventaires notariés.